iMPACT : En route pour la victoire?

La route? Là où on va, on n'a pas besoin de route!

Doc Emmett Brown, Retour vers le futur

 

Dans notre grande série "rattrapons notre retard vis-à-vis de la TNA", je vous propose cette semaine une nalyse sur les deux premiers épisodes du mois de mars. Plus précisément, nous allons parcourir dans cet article la route qui a conduit les catcheurs de la fédération d'Orlando au pay-per-view du même nom, je parle bien sûr de Victory Road!

 

 

Oh, cruelle ironie…

 

 

Point sur iMPACT avant Victory Road

Nalyse des shows du 3 et 10 mars

La route? Là où on va, on n'a pas besoin de route!

Doc Emmett Brown, Retour vers le futur

 

Dans notre grande série "rattrapons notre retard vis-à-vis de la TNA", je vous propose cette semaine une nalyse sur les deux premiers épisodes du mois de mars. Plus précisément, nous allons parcourir dans cet article la route qui a conduit les catcheurs de la fédération d'Orlando au pay-per-view du même nom, je parle bien sûr de Victory Road!

 

 

Oh, cruelle ironie…

 

 

Point sur iMPACT avant Victory Road

Nalyse des shows du 3 et 10 mars

 

 

Nous allons donc plonger dans la période d'avant pay-per-view, et voir comment le booking de la carte de Victory Road s'est construit ces deux dernières semaines. Mais commençons par ce qu'il s'est passé au bord de la route… Le principal changement lors de ces deux épisodes réside dans le fait qu'ils ont eu lieu hors de l'iMPACT Zone, dans de véritables arenas. Un gros plus qui rend les shows plus "pros", ou en tout cas plus impressionnants et dignes des ambitions de la TNA qui souhaite avoir sa place dans le business aux côtés de la WWE. J'espère que la TNA aura l'occasion de faire ça plus régulièrement en tout cas, car c'est vraiment génial à suivre ainsi, ne serait-ce qu'au niveau de l'ambiance, bien plus marquante à mon sens que dans le petit studio télé d'Orlando. Enfin, tout cela est un progrès, mais tout cela dépend aussi de la chose la plus importante: ce qu'il se passe sur le ring!

 

De ce côté, la feud dont tout le monde semble n'avoir que faire, entre Samoa Joe et le Pope D'Angelo Dinero, a connu un nouvel épisode lors du show du 10 mars, mais n'a pas eu les honneurs du dimanche. Joe est venu sur le ring accompagné de son valet Okato, copie de Kato, l'homme à tout faire du Frelon Vert. À quoi sert cet homme? Je ne le saurai pas grâce à cet épisode, le majordome se faisant lâchement attaquer par derrière par le Pope avant le début du match. D'ailleurs, à ce propos, c'est dingue le nombre de matchs à la TNA qui commencent très rapidement, avec des gens qui soit écourtent leur entrée pour foncer sur leur rival, soit qui arrivent "par surprise" dans le dos de leur adversaire qui les attend sur le ring… Bref, le combat s'est soldé par la victoire de Pope en trichant, car il a utilisé des chaînes pour cogner Joe et le mettre KO dans le dos de l'arbitre, trop occupé à réparer un turnbuckle mis à découvert par Dinero. J'imagine donc que la feud continue, et que le public va continuer à n'en avoir rien à faire…

 

 

En fait, Okato est à l'image de cette feud: il ne sert à rien.

 

 

Autre feud à laquelle, personnellement, je porte encore moins d'intérêt qu'à celle du Samoan et du Pape bling-bling: celle qui met aux prises les deux "genetic freaks", j'ai nommé Scott Steiner et Rob Terry. Youpi, Steiner a montré qui a la plus grosse, et a vaincu le jeune blanc-bec qui a osé dire qu'il prenait plus de stéroïdes… euh, qu'il était plus musclé que lui, joie. Une victoire obtenue par soumission en plus, ce qui peut logiquement signifier deux choses: soit Terry est tellement humilié qu'il va lâcher l'affaire, et le feud est donc gagnée par le vétéran, soit Terry, piqué dans son orgeuil, va vouloir se venger encore plus brutalement, et la guéguerre continue. Dans les deux cas, je m'en fous complètement.

 

 

Graou, moi gagné, moi content!

 

 

Chez les filles, Madison Rayne (accompagnée lors de l'épisode du 10 mars par Tara) continue de lancer des open challenges à toutes les femmes de la planète pour prouver sa suprématie chez les Knockouts. Et après ODB, c'est Roxxi qui fait apparemment son grand retour pour tenter de clouer le bec de la championne. Peine perdue, car la reine domine encore une fois débats et remporte la victoire. Mais Rayne ne s'arrête pas là et entame un beatdown sur la pauvre Roxxi, qui sera sauvée par l'arrivée surprise de la toujours aussi belle Mickie James. Nouveau départ semble-t-il pour une feud entre la Reine Madison et Mickie "Hardcore Country" James, qui présage de bonnes choses…

 

 

Yes, it's good to be the Queen!

 

 

J'ai gardé le meilleur moment ne concernant pas directement Victory Road pour la fin, avec la fameuse cérémonie de renouvellement des vœux de mariage de Jeff et Karen Jarrett, organisée le 3 mars. J'ai beaucoup aimé le teasing de cette cérémonie, notamment l'arrivée du couple en coulisses, clamant "we're here!" sans même calculer la bagarre qui se déroule sous leurs yeux au même moment (j'y reviendrai). Le personnage de Jeff Jarrett me plaît énormément d'ailleurs. La cérémonie en elle-même s'est déroulée en deux temps: lors du premier départ, Kurt Angle n'a pas pu contenir sa colère (il a perdu la garde de ses enfants au profit de Jarrett dans un match à Against All Odds) et a attaqué Jeff, avant d'entarter Karen avec le gâteau de mariage… Scandale en coulisses, et nouveau départ plus tard dans l'émission.

 

Là, tout se passe bien, Kurt est d'un calme olympien <insérer un coup de cymbales ici>, et les tourtereaux échangent leurs vœux avec bonheur, sous l'œil bienveillant du porteur des alliances Eric Young et de la "flower girl" Orlando Jordan, mais surtout sous les huées continues de la foule de l'arena. Malgré tout, les deux amoureux terminent la cérémonie, mettent leurs alliances, s'embrassent… Et là, Kurt Angle, s'assurant que la cérémonie est bien terminée, sort une hache et détruit le décor, provoquant la fuite de Jeff et Karen, avant de porter l'Angle Lock à Bart Scott, joueur de football américain venu jouer le jobber Heel allié d'Immortal. J'ai trouvé cette fin assez faible, surtout que je ne vois pas l'utilité pour Angle d'avoir caché une hache pour détruire le décor, et d'autant plus qu'on se doutait bien qu'il n'allait pas découper Jeff Jarrett au beau milieu du ring, sous les yeux de son ex-femme et de son fils qu'il a lui-même amené à l'arena. Pourquoi ne pas s'être contenté d'une batte de baseball par exemple, ou d'un bâton tout simplement? Là, à part avoir servi un segment à la Shining du pauvre, je ne vois pas… Encore une fois, je n'ai rien contre l'idée du segment, c'est vraiment le choix de l'arme que je n'ai pas compris.

 

 

Kody!… C'est papa! J'arrive!

 

 

Mais laissons là ces considérations et attaquons-nous maintenant aux segments qui ont directement participé à la construction de Victory Road. Et on va suivre le tout en suivant la hiérarchie de la carte, histoire de faire monter la sauce convenablement!

 

En bas de la carte, on retrouve Bully Ray et Devon, toujours en guerre, surtout après que Ray s'en est pris aux enfants de son ancien partenaire. Le 10 mars, Ray veut la tête de Tommy Dreamer, qui avait défendu Devon la dernière fois que les deux frères ennemis se sont battus, et le défie dans un combat sans règles, sur le parking de l'arena. Le problème est qu'apparemment le parking en question était très grand, car Dreamer n'a pas trouvé Ray, et que ce dernier s'est finalement retrouvé dans une embuscade, attaqué par un Devon fou de rage. Et vas-y que je t'éclate contre un camion, et que je te balance sur un pare-buffle, et que je te fouette à coups de chaînes… Devon a laissé parler toute sa fureur dans cette bagarre, au point que Dreamer a dû venir au secours du Heel et calmer son ami. Une fois les Faces partis, Ray passa sa colère sur le pauvre homme de la sécurité qui l'avait aidé à se relever, histoire de montrer que sa vengeance sera terrible… Mais en attendant, ce n'est pas Devon qu'il affrontera à Victory Road, mais bien l'ex-icône de la ECW, pour mieux avoir le champ libre avant de détruire Brother Devon… Mon opinion sur cette feud est la même que la dernière fois: classique, mais efficace. L'ajout de Dreamer dans l'équation ne me fait ni chaud ni froid, mais ça ne me dérange pas pour autant, donc ça reste à mon sens du bon boulot.

 

 

Et toi, ça te dirait un petit tour dans le parking, hein?

 

 

Une borne plus loin sur la route de la victoire, on retrouve les Knockouts. Et j'ai pu pousser un soupir de soulagement en visionnant l'épisode du 3 mars: Velvet Sky a battu Sarita, conservant ainsi sa place dans le roster féminin de la TNA. Mais les choses ne se sont pas arrêtées là, puisqu'après le match, Sarita a continué à s'en prendre verbalement à Velvet. La dispute monta d'un cran avec l'arrivée d'Angelina de l'émission de télé-réalité Jersey Shore, qui mit un peu plus d'huile sur le feu en rappellant un différend opposant les jeunes femmes depuis l'année dernière, avec une autre "tête d'affiche" de Jersey Shore dans le camp de Sky, la dénommée Jwoww. Pour régler tout ça, un match à six fut organisé pour la semaine suivante, opposant Velvet Sky, Angelina Love et Jwoww chez les gentilles, contre Sarita, Cookie et Angelina "Jersey" chez les méchantes.

 

Bon, pour une raison inconnue, finalement, Winter (ex-Katie Lea Burchill) prit la place d'une Jwoww absente, provoquant une ambiance tendue chez les Beautiful People, Velvet n'appréciant pas des masses celle qui semble très love de Love… Au terme d'un match très court et chaotique, dont on retiendra l'intervention éclair de Robbie E, dégagé par une morsure de Winter, Velvet et les championnes par équipe remportèrent finalement la victoire. C'en est trop pour Sarita, qui décida alors de convoiter avec sa cousine Rosita le titre féminin par équipe, détenu par Love et Winter, trois jours plus tard, le dimanche…

 

J'ai été un petit peu déçu de la brièveté de ces matchs, néanmoins ils restent aussi à mon avis de meilleure qualité que ceux d'en-face, les Knockouts étant globalement plus énergiques, et surtout bénéficient d'un bon temps d'antenne au moins en coulisses, permettant d'installer des storylines… OK, une storyline avec des candidats de télé-réalité dedans, ce n'est pas vraiment le top, mais au moins, il se passe suffisamment de choses chez les Knockouts pour qu'on s'intéresse à leur cas, ce qui n'est pas vraiment le cas chez les Divas… Espérons quand même que les Knockouts auront à nouveau des matchs un peu plus longs!

 

 

Et pour fêter la victoire de Velvet, une petite photo de la belle, cadeau!

 

 

Et à mon avis, on peut facilement donner du temps aux filles en enlevant du temps à des matchs trop longs… Je pense ici à la feud entre Steiner et Terry, mais Hernandez et Matt Morgan font partie du même lot. Si j'ai bien compris, les deux hommes étaient partenaires en tag team avant le Heel-turn du gangsta latino, et depuis chacun cherche à prouver à l'autre qu'il est le mâle alpha… Rien de très inhabituel donc. Mais le souci, c'est que je m'en fous… Le 3 mars, les deux catcheurs se sont retrouvés sur le ring dans un match trop long à mon goût, et conclu par la victoire de Morgan par disqualification d'Hernandez, qui s'acharnait malgré les ordres de l'arbitre sur son ennemi en lui frappant la tête contre les escaliers de métal, faisant même saigner Morgan. Le tout sera logiquement conclu (j'espère) à Victory Road dans un First Blood Match, stipulation dont je ne suis pas trop fan vu que je n'aime pas le sang, surtout quand il est provoqué, mais j'y reviendrai…

 

Si je me fiche éperdument du sort de Morgan et Hernandez, la TNA semble de son côté ne pas faire grand cas de ce qui fut autrefois un de ses fleurons, la X-Division. À Victory Road, le titre sera défendu par Kazarian dans un match Ultimate X dont la composition est à mes yeux totalement aléatoire, puisque le champion sera opposé à Robbie E (jusque là, c'est logique vu qu'ils sont en feud), mais aussi aux frères Buck, Max et Jeremy luttant chacun pour son compte… Pourquoi faire ce genre de choses, surtout quand il n'y a aucune raison apparente de faire concourir une équipe dans un match pour un titre individuel? Cela ne prend guère plus de sens quand on voit les frères Buck, plus connus sous leur nom d'équipe Generation Me, ont dû jobber trois jours avant le pay-per-view au profit des challengers… pour le titre par équipe, les très moches mais corrects sur le ring membres de Ink Inc., Shannon Moore et Jesse Neal, qui ont défié Beer Money, l'équipe championne en titre, après la victoire de ces derniers sur Gunner et Murphy le 3 mars. Du coup, cette victoire crédibilise certes les challengers tatoués, et rend les Generation Me peu menaçants pour le match de la X-Division dans lequel ils sont engagés…

 

 

Salut, c'est nous les jobbers!

 

 

Au même moment, la lutte pour le pouvoir a pris un tournant décisif. Dès le début du show du 3 mars, une Dixie Carter bien malheureuse et presque en larmes venait annoncer au TNA Universe que le verdict de la Cour de justice donnait les pleins pouvoirs sur la fédération à… Hulk Hogan. Ce dernier débarqua bien vite, accompagné de toute la clique d'Immortal (Bischoff, Flair, Matt Hardy…), pour enfoncer le clou et fêter sa victoire. Mais Dixie a encore le soutien de Fortune, mené par AJ Styles, et c'est une véritable guerre ouverte que se livrent les deux factions, déclenchant une bagarre dès que les deux camps se croisent, comme en coulisses, alors que le joueur de foot US Bart Scott (totalement inexpressif et inutile: lui ou un autre, ça aurait été pareil…) tapait la discute avec Immortal et que Fortune raccompagnait Dixie dans un couloir, paf!

 

Bagarre, avec Styles et Matt Hardy d'un côté et Scott et Roode (qui faisait tout pour ne pas taper trop fort le joueur de foot qui a une saison à assurer, ce que je peux comprendre, mais ça a rendu du coup le brawl pas crédible pour un sou…) de l'autre… Et dans cette véritable guerre entre Immortal et Fortune, les rapports les plus haineux sont ceux entre Ric Flair et AJ Styles, entre un mégalomane qui se prend pour Dieu (et qui comme Lui, devrait se retirer d'ailleurs…) et son ancien disciple qui a été trahi et déçu par son idole. Rien ne va plus entre eux, aussi un combat de rue sur le ring est organisé le 10 mars, avec Ric Flair et Matt Hardy (pour assurer un peu sur le ring, on compense la présence de Flair en lui ajoutant Matt Hardy, c'est dire…) contre AJ Styles, le courageux héros qui ne recule pas devant l'adversité, même s'il se retrouve à deux contre un.

 

Après une confrontation au micro sur le ring classique (Matt joue plutôt bien son rôle de Heel, Flair est comme toujours incompréhensible, Styles est un très bon Face), le combat peut commencer. Ça a été long, laborieux, ennuyeux… Bref, je me suis grave embêté (pour rester PG) pendant ce combat. En plus, Flair s'est ouvert le front, son visage ruisselant de sang, et ça, c'est le genre de trucs qui me mettent vraiment mal à l'aise. J'en profite pour vous faire ma part de ma "politique" en matière de sang: que les catcheurs se blessent, je suis conscient que ça arrive et je l'accepte d'autant plus qu'eux l'acceptent en montant sur le ring. Aussi ne suis-je pas choqué quand, pour prendre un exemple récent, je vois la chemise de Del Rio en sang à la WWE: ça arrive, et tant que la santé des catcheurs n'est pas en péril, "the show must go on", comme disait Freddy Mercury. Mais que les catcheurs se mutilent eux-mêmes pour montrer du sang afin de souligner la violence de tel ou tel coup, ça ne me plaît pas du tout. Du coup, autant je trouve que la WWE en fait trop en évitant de trop filmer le sang, en mettant les images en noir et blanc pour "atténuer" la portée de ce genre d'images, ou en flinguant un match en l'interrompant pour mettre un coup de Synthol sur une coupure, autant je trouve que la TNA est dans l'excès inverse avec ce blading de Flair (et dans une moindre mesure, de Matt Morgan) qui franchement me répugne.

 

Passé cette parenthèse, c'est Ric Flair qui met enfin un terme au combat, en remportant la victoire sur un low blow. Une victoire tout sauf clean dans tous les sens du terme, qui justifie la tenue d'un match pour l'honneur entre Styles et Matt Hardy à Victory Road, avec le Nature Boy dans le coin du frère de Jeff. Si Ric se contente d'interférer dans le match en bon Heel sans pisser le sang encore plus que dans un épisode de Mortal Kombat, l'affiche a de quoi séduire…

 

 

Quand Ric Flair gagne un combat, c'est sur lui-même qu'il applique la Fatality…

 

 

Terminons comme il se doit par le plus important, avec l'angle qui m'intéresse le plus, mais qui paradoxalement est aussi celui qui présente selon moi le plus d'incohérences: la situation autour du titre de champion TNA WHC. On y retrouve la synthèse de la fédération toute entière, capable du meilleur comme du pire.

 

D'abord, il y a comme je l'écrivais la dernière fois le cas Anderson, qui cherche à obtenir un rematch qui jamais il ne semble destiné à recevoir. Lors du show du 3 mars, il est évincé du match pour le titre prévu ce soir-là non pas par Bischoff, mais par la chaîne, qui avait une surprise prévue pour le champion toxicomane de la TNA comme la vidéo "3 3 11" parodiant le "2 21 11" de la maison d'en-face le prouvait… Là encore, paye ta cohérence, avec un Hogan qui fête sa domination sans partage sur la TNA, mais qui doit quand même rendre des comptes à la chaîne… Eh, Immortal, vous êtes les chefs ou pas? Vous ne pouvez pas taper le poing sur la table et envoyer les marketeux du network jouer aux billes et diriger le business comme vous l'entendez, et surtout comme vous le proclamez le reste du temps? Non? Vous servez à quoi alors?

 

 

Si si, je vous jure, on décide de tout… Sauf ce qui concerne le main-event. Et les autres matchs. Et on a aucun contrôle sur les arrivées surprise dans le roster. Par contre, c'est moi qui ai imposé les mardi spaghetti à la cantine! Alors, c'est qui le patron?

 

 

Mr Anderson l'avait encore dans l'os, quoi qu'il en soit, puisque Jeff Hardy défendrait son titre ce soir du 3 mars non pas contre lui, mais contre Sting, qui faisait là son grand retour, et mettait définitivement un terme aux rumeurs qui l'envoyaient à la WWE. Le Scorpion a-t-il fait le bon choix? Si on se borne au kayfabe, oui: il a battu vite fait bien fait Jeff Hardy, fêtant son retour dans la fédération d'Orlando par un nouveau titre, et au vu de son bonheur lors de son discours en tant que nouveau champion lors du show suivant, ça le réjouit au plus haut point. Hors kayfabe, la réponse pourrait être moins tranchée que cela, mais ça, c'est une autre histoire, que Julius évoquera certainement dans son premier papier TNA pour les Cahiers…

 

 

J'aurais peut-être dû y aller dans cette fichue cabane finalement…

 

 

Toujours est-il que la semaine suivante, le 10 mars, il y avait pas mal de monde pour prétendre au titre suprême. Jeff Hardy s'estimait volé car il n'avait pu se préparer à son adversaire "mystère", Anderson voulait son rematch comme d'habitude depuis un mois, et Rob Van Dam s'ajouta à la file d'attente, estimant qu'il aurait pu être champion si Anderson n'avait pas été l'arbitre de son match pour le titre contre Jeff Hardy. Bischoff décida de calmer le jeu en organisant un main-event par équipe, avec Anderson et Jeff Hardy d'un côté (en voilà une équipe qui respire l'harmonie!) et RVD et Sting de l'autre. Pendant le match, Sting est absent, laissant RVD seul face aux autres prétendants au titre. Mais cela n'est pas très grave: Anderson semble ne pas avoir une folle envie de gagner le match (surtout avec l'un de ses pires ennemis) et interrompt même le compte de l'arbitre en faveur de Hardy, avant de porter son Mic-check sur l'Antéchrist du catch. C'est alors que tel l'Undertaker, on  assiste à une extinction des feux, suivie de l'apparition magique de Sting quand les lumières reviennent, qui s'occupe d'Anderson pendant que RVD porte son 5-Star Frog Splash sur un Hardy dans les vapes pour la victoire.

 

Le match était plaisant, même si je ne vois pas trop ce qu'il apporte en termes de storytelling: Sting sauve la mise à l'un de ses prétendants au titre pour la victoire contre un autre rival pour la ceinture… À part mettre le champion over, ce dont il ne semble pas avoir besoin plus que ça, j'ai du mal à voir une certaine logique dans tout ça. D'autant plus que pour Victory Road, c'est Jeff Hardy qui doit affronter Sting pour la ceinture tant convoitée, RVD et Anderson devant se contenter d'un match pour la place de challenger (Anderson n'est-il pas censé déjà avoir droit à un match pour le titre comme il le beugle depuis quatre épisodes d'iMPACT?)…

 

Mis à part ce booking incompréhensible par moments, voire illogique comme dirait Spock, ces deux derniers épisodes d'iMPACT avant Victory Road m'ont malgré tout fait passer un agréable moment. Le public enthousiaste de Caroline du Nord, dans une arène plus grande et avec de meilleurs moyens ont sans doute permis de donner plus de valeur à ces shows qu'ils n'en méritent, mais l'ensemble des shows est loin d'être à jeter. Non, apparemment, ce n'est pas les weeklies que la TNA a tendance à foirer, mais plutôt les pay-per-views, mais ça, c'est le boulot de Julius Ostermark, qui a été choisi pour vous raconter la folle histoire de Victory Road!

 

 

C'est moi qui nalyse Victory Road? Eh ben, merci du cadeau!


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