Superstars: les jobbers ressortent du placard

Mais merde, où sont-ils?!
Tu devrais plutôt demander: « Mais merde, quand sont-ils?! »

Retour vers le Futur.

 

L'épisode chroniqué ce jour a été diffusé un jour ferié en France. Pas étonnant, alors, que Stamford nous ressorte les jobbers du placard pour remettre en place des affiches qui datent, et des catcheurs qu'on n'avait plus vus depuis des lustres. Mais l'avantage c'est que ces affiches sont plaisantes, et surtout, qu'elles nous ont offert des matchs longue durée.

 

 

Zack Ryder n'a pas besoin de Old School Raw pour faire péter la veste vintage 70ies!

 

 

Review de Superstars du 11 novembre

 

Mais merde, où sont-ils?!
Tu devrais plutôt demander: « Mais merde, quand sont-ils?! »

Retour vers le Futur.

 

L'épisode chroniqué ce jour a été diffusé un jour ferié en France. Pas étonnant, alors, que Stamford nous ressorte les jobbers du placard pour remettre en place des affiches qui datent, et des catcheurs qu'on n'avait plus vus depuis des lustres. Mais l'avantage c'est que ces affiches sont plaisantes, et surtout, qu'elles nous ont offert des matchs longue durée.

 

 

Zack Ryder n'a pas besoin de Old School Raw pour faire péter la veste vintage 70ies!

 

 

Review de Superstars du 11 novembre

 

 

Après un dark match ayant vu William Regal s'imposer face à Alex Riley, nous avons assisté à la première affiche diffusée, qui sent bon la naphtaline tant elle a alimenté ces lignes il y a des mois: Zack Ryder vs Yoshi Tatsu, ou l'art de se retrouver aux oubliettes après un semblant de push (title-shot pour Ryder, winning streak et victoire à WM pour Tatsu).

 

Tiens, progrès notable, Tatsu a gagné en humilité, et ne saute plus partout comme le premier Pikachu venu. J'oserai même dire que, si son moveset n'a pas beaucoup varié, son catch est plus précis, plus nerveux.De son côté, Zack Ryder jobbe, et Tatsu est plus over que jamais.

 

 

Depuis que Zack Ryder a montré comment il a l'air con à sauter partout, Yoshi Tatsu reste soigneusement au sol.

 

Bon, l'ex de Rosa Mendes a de la ressource heel et il le montre en portant un brise-nuque à l'extérieur du ring, ce qui lui permet de se maintenir dans le match, et même de prendre le dessus, en prenant des risques, comme avec cette top rope superplex. Pourtant, Yoshi revient bien, et il a même un regain d'énergie, enchaînant les mouvements rapides. Et c'est avec un coup de coude projeté et renversé (flying reverse elbow drop en VO si je ne dis pas de bêtises) que Yoshi réussit à s'imposer.

 

 

Yoshi Tatsu, world champion of Tetris depuis sept générations.

 

 

Un autre revenant fait son grand retour à Superstars, lui qui avait été fauché en plein élan par une vilaine blessure.

 

 

Ezekiel Jackson vs Primo

 

Constat, tout d'abord: soit ca fait très longtemps que je n'ai pas vu Jackson et je ne me remettais pas son physique, soit il a  (encore) gagné en musculature…

 

Si tu veux toucher, c'est 10 dollars, mec.

 

 

En tout cas, il semble ce soir booké comme une vraie brute insensible, faisant d'ailleurs très peur à Primo, qui tente de fuir le ring par tous les moyens. Certes, le Portoricain tente quelques ripostes, mais celles-ci font l'effet d'une piqûre de moustique à son adversaire.

 

Alors, évidemment, lorsque Ezekiel se dégage du tombé, c'est tellement puissant que le mentor d'A.J se retrouve envoyé à l'extérieur.

 

Primo est formidable dans son rôle de catcheur apeuré, roulant des yeux, cherchant désespérément l'arbitre du regard… Une bonne feud avec Santino pourrait donner des moments bien jouissifs! Quoiqu'il en soit, Ezekiel estime après quelques minutes que la comédie a assez duré: un finish plus tard (qui n'est pas sans rappeler le Rock Bottom), l'affaire est dans le sac.

 

 

Non, attendez, j'ai pas eu peur. Et je ne me suis pas fait squasher. Mais apportez-moi une ambulance et mon pantalon marron.

 

 

Concluons ce court épisode (mais avec des combats plutôt longs) par le main-event du soir, censé incarner le futur du midcard de la compagnie.

 

 

Drew Mc Intyre vs Kaval

 

Le combat démarre très timidement entre les deux hommes, l'Ecossais ayant un mal fou à lâcher les cordes.

 

Lors des phases de combat, Kaval reste impressionnant de technique, notamment dans les mouvements aériens. Drew subit, coincé dans les cordes.

 

 

La mangouste vise toujours les yeux de sa proie.

 

 

Par contre, lorsque l'Ecossais se décide à combattre, c'est tout l'arsenal du heel brutal qui est de sortie, comme chez Ryder dans le premier combat. Ici, Drew nous offre une magnifique souplesse sur le tablier du ring.

 

Mais le bondissant Kaval est super-over et domine assez nettement, même si le fourbe Scot utilise les cordes pour se défendre, tentant par ailleurs de placer un Future Shock (esquivé) droit sur l'escalier en métal… Escalier qui fait une magnifique rampe de lancement pour un spinning heel kick. Le finisher de Kaval est porté depuis la troisième corde, mais esquivé par Drew qui enchaîne avec le Future Shock, juste histoire de rappeler qu'en catch, dominer n'est pas gagner.

 

 

Flûte, ca m'a quand même décoiffé.

 

Un bon épisode, avec de longs combats, des petits jeunes qui continuent d'être over, voilà qui donne envie d'être à la semaine prochaine, si Dieu le veut… Oui, car cette fois, j'ai envie de laisser la catchphrase telle qu'elle est d'un grand monsieur du catch qui nous a quittés le 30 octobre, Edouard Carpentier.

 

 

Cause I'm Arthemiz, and I'm Gordon, and I will never die!


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