Classement Powerslam après Summerslam

You got women, you got women on your mind
Have a drink, have a drive
Go out and see what you can find

Mungo Jerry, In the summertime

 

Bonjour à toutes et à tous et bienvenue à la Spanish Announce Table, le seul endroit où sont nées les légendes, où les carrières ont été brisées et où nous allons découvrir ensemble le premier classement Powerslam.

 

 

Non, Melina, ce n'est pas comme en patinage artistique, le costume n'entre pas en compte dans le calcul des points.

 

 

Je rappelle brièvement le concept du truc (les détails sont ) : ce classement est établi en fonction des performances "purement sportives" des athlètes de la WWE.

 

Premier classement Powerslam, réalisé au lendemain de Summerslam

 

You got women, you got women on your mind
Have a drink, have a drive
Go out and see what you can find

Mungo Jerry, In the summertime

 

Bonjour à toutes et à tous et bienvenue à la Spanish Announce Table, le seul endroit où sont nées les légendes, où les carrières ont été brisées et où nous allons découvrir ensemble le premier classement Powerslam.

 

 

Non, Melina, ce n'est pas comme en patinage artistique, le costume n'entre pas en compte dans le calcul des points.

 

 

Je rappelle brièvement le concept du truc (les détails sont ) : ce classement est établi en fonction des performances "purement sportives" des athlètes de la WWE.

 

Premier classement Powerslam, réalisé au lendemain de Summerslam

 

 

Commencons par les rosters féminins :

 

 

 


Sans grande surprise, le classement féminin de Smackdown est dominé par les heels et respecte presque parfaitement la hiérarchie donnée par le kayfabe. L'écart entre Kelly Kelly, récente Number One contender, et les deux co-championnes est important. Cela est couplé à l'absence de profondeur d'un roster qui, entre les licenciements, les blessures et autres tracasseries, apparaît totalement en ruines, il semble évident que la WWE doit trouver une solution à ce problème.

 

 

 

 

Le manque de matchs dans la division rend le classement assez aléatoire, notamment en ce qui concerne des lutteuses comme Tamina et Natalya. On notera cependant une constante dans ce classement : la reléguation en bas de la carte des divas qui ont porté le titre il y a peu (Maryse & Eve) et à qui il n'a pas été donné l'occasion de montrer beaucoup de choses dans le ring depuis, c'est le signe d'un roster à qui on n'accorde pas assez d'attention, malgré un niveau in-ring plus que bon.

 

Passons aux rosters masculins :

 

 

 


Les rookies de NXT sont ordonnés conformément aux storylines présentes à l'écran : en tête Michael McGillicuty et sa winning streak, suivi par Husky Harris et son come-back. On retrouve aussi Kaval et sa loosing streak en un contre un en bas de classement (l'aura et le palmarès de l'ex Low-Ki, compensant largement ses performances dans le ring).

On notera cependant une majorité de heels dans les premières places, ce qui est peut-être la meilleure façon d'attirer l'attention du public quand on a un show avec des catcheurs peu établis. A l'inverse, ces mêmes heels sont relégués au bas du classement "officiel" de NXT, renforçant ainsi l'idée que le vote du public (qui préfère en général les faces) compte réellement.

 

 


Le roster de Smackdown est une drôle de machinerie vue sous l'angle du Powerslam : Même si le tout récent turn de Kane semble inéluctable, il a toujours été dominé par les babyfaces, notamment par le Big Show, booké comme un géant indestructible (et dont j'ai beaucoup de mal à me souvenir de la dernière défaite en un contre un). La récente accession aux toutes premières places du classement d'un Kofi Kingston (depuis son titre IC) me fait aussi pressentir qu'il y a là une sorte de marque de fabrique dans le booking de Smackdown depuis le draft : toute en haut de liste des catcheurs crédibles : une poignée de bons gars suivis d'une poignée de heels tous crédibles portés par leurs victoires régulières sur des jobbers babyfaces à la Matt Hardy/Christian.

 

 

 

 

A l'inverse du Roster de Smackdown, celui de RAW semble organisé en couches de catcheurs heels et faces à peu près au même niveau, chaque couche reprennant les affrontements du moment. Le fait que le number one contender et le champion soient au sommet de la montagne et assez incongru puisque sur les six derniers mois, le classement a été dominé par Edge dont les défaites jusqu'au Money In The Bank PPV se sont comptées sur les doigts d'une main, histoire de le reconstruire comme un top guy depuis son retour de blessure. La caractéristique du build-up d'Edge résidait essentiellement dans un nombre de défaites très restreint et toujours accompagnées de compensations immédiates : défaite en main-event de Wrestlemania contre Chris Jericho mais, aussitôt suivie d'un spot en forme de beatdown avec un spear au travers des barricades. Défaite contre l'Undertaker dans un Pick your poison match mais précédée par une victoire sur Christian dans un match de fort belle tenue, etc …

 

 

 

 

C'est globalement le même système de compensation des défaites qui est utilisé actuellement pour affirmer Orton en top guy du show : quel que soit le résultat, il distribue les RKOs une fois la cloche sonnée.

 

 

Le booking à RAW, allégorie

 

Une petite remarque en plus : les plus attentifs d'entre vous auront remarqué que, dans ces classements, les positions des membres des tag-teams qui enchainent les succès sont assez élevées. Si cela fait sens pour certains (les champions en titre), c'est assez étrange pour d'autres (Hawkins et Archer à SD, par exemple). C'est essentiellement dû à la manière de calculer les victoires en tag-team qui a été pensée pour privilégier les matchs avec des équipes de deux individus qui ne feront pas forcément équipe ensemble longtemps (des tag-teams à la Jerishow plutot qu'à la Hart Dynasty). Ce point de vue peut se discuter, néanmoins, il permet de donner de très bons résultats dans ces cas de figure-là, plus nombreux et notamment essentiels dans le build-up des rookies de NXT.


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