Bow Down ! I’m invincible tonight,
I’m alive, Take a look into my eyes
This time I’ma take you for a ride
I’m invincible tonight
Adelita’s Way, Invincible, générique de WWE Superstars.
Aujourd’hui, les CDC continuent leur exploration catchesque en s’intéressant au quatrième show diffusé en weekly de la WWE: Superstars. Et c’est un mystérieux homme de l’Ouest qui nous en parle.
La WWE comporte trois divisions (et donc shows) traditionnels : Smackdown, le meilleur, le bleu, le vendredi; Raw, un peu moins brillant, plus convenu, le rouge, le lundi, et ECW (supposément) plus extrême, mais moins exposé, le noir, le mardi. Mais, comme-ci cela ne suffisait pas, depuis le 16 avril 2009 (et oui, c’est tout nouveau!), la WWE nous a pondu un nouveau show: WWE Superstars. Ce show est donc diffusé chaque jeudi, sur WGN America (si vous vivez exilé au pays du catch). De prime abord, on est un peu déçu en découvrant un épisode de Superstars: le titre ne colle pas avec le statut des combattants présents, généralement des midcarders en devenir (Swagger, Ziggler and co).
Oui, oui, les gars, je vous oublie pas.
Pourtant, ce nouveau « show » qui n’en est pas un, offre un spectacle de qualité, basé sur l’originalité. Pas de roster fixe puisqu’y participent des catcheurs des trois divisions, des feuds qui ne sont pas l’objet de l’émission en elle-même, peu de backstage, bref, 45 minutes de combats intenses (et qui ne durent pas huit secondes, contrairement au combat de championnat ECW).
Mais alors, comment ca se passe?
Eh bien, l’émission dure 45 minutes environ. Elle se décompose très simplement: un combat (peu importe la stipulation) du roster de Smackdown, un combat du roster de Raw, un combat du roster ECW. Mais, surtout, WWE Superstars présente la particularité de proposer des combats qui sortent de l’ordinaire!
Euh, non.
Non plus.
Non, particuliers, en ce sens où les combats sortent un peu des feuds ordinaires. Ainsi, récemment nous avons eu en main event un combat improbable, car opposant le champion WWE, Randy Orton à Primo (alors que les champions et les Main-Eventers traditionnels sont généralement « exclus » de Superstars afin d’être « économisés » pour les Weekly, excepté Morrisson, dont on a parfois l’impression que la WWE ne sait pas quoi en faire). Non mais vous imaginez Primo en train de faire le ME face à Randy dans un Raw vous? Vous l’aviez rêvé, Superstars l’a fait. D’ailleurs, ce combat était de bonne facture, bien dominé par Primo, et remporté par le champion malgré quelques botchs.
Parmi d’autres options, on a pu également revoir quelques catcheurs perdus de vue, ce qui a pu donner, par exemple, un bon match entre Jamie Noble (habitué à être Lumberjack) et Chavito. Un jour, on a même vu Santino combattre. Si, si. Face à Chris Masters d’ailleurs.
La structure de l’émission ne permet pas en théorie que des feuds s’y développent. En effet, une feud est le fruit d’une longue construction, à la fois dans les combats, les speechs au micro, etc. Le format de 45 mn non-montées ne permet pas cela. Néanmoins, le booking se permet quelques interférences afin de relancer des feuds en cours, comme on l’a vu il y a une semaine par exemple avec un triple threat opposant Ziggler, Knox et Finlay pour le titre de #1 contender à Breaking Point pour l’IC Title.
Et c’est un show spécial?
Plutôt un grand barnum. Pour 45 mn d’émissions, la WWE se déplace avec les commentateurs et annonceurs de chaque show, chacun illustrant « son » émission. Cependant, Superstars dispose de son propre habillage, à dominante violet, et de sa propre musique (Invincible, de Adelita Way, comme cité en intro). On note également l’absence de segments backstage de type Word Up, même si Superstars s’y est essayé, intégrant un temps le Cutting Edge, puis par la suite Ask the Divas, un segment hyper-ridicule où les fans posent leurs questions aux divas via les diverses connexions du labyrinthique WWE Universe, les filles essayant ensuite d’y répondre sans paraître trop cruches. La dernière fois, c’était « Dites les filles, vous pensez que piquer le mec de sa meilleure copine, c’est mal? » « Han, mais oui voyons! » Au revoir, merci.
En résumé…
Superstars, le nouveau show de la WWE présente la faculté d’être frais et dynamique. Un bon moyen de voir un peu de catch rythmé et efficace sans toujours tomber sur les mêmes têtes, et idéal pour ceux qui veulent voir du catch, mais n’ont pas le temps ou l’envie (mais là, c’est louche) de s’intéresser aux feuds.