Amours en cage

On ne doit pas mettre deux coqs dans la même cage.

Proverbe japonais.

 

Ce dimanche avait lieu l’édition 2017 du PayPerView « Hell in a Cell » dont la star est la célèbre et maléfique structure de métal. L’an dernier, ce show était exclusif à Raw et nous avait permis d’assister à trois spectaculaires batailles en cage. Roman Reigns était venu à bout de Rusev pour le titre US, avant que Kevin Owens n’enterre les espoirs de Seth Rollins, bien aidé par l’intervention de son copain Jericho. Pour finir, le public déjà comblé avait pu contempler la révolution féminine en marche par le biais du main event Charlotte versus Sasha Banks. Cet affrontement avait d’ailleurs été sacré meilleur match de l’année par l’équipe de nos rédacteurs.

En 2017, « Hell in a Cell » est un produit Smackdown. Alors, à la sortie de la cage, vaut-il mieux la pilule rouge ou la pilule bleue ?

 

 

C'est la grande mode, les Escape Games.

 

 

Nalyse de Hell in a Cell 2017

 

 

On ne doit pas mettre deux coqs dans la même cage.

Proverbe japonais.

 

Ce dimanche avait lieu l’édition 2017 du PayPerView « Hell in a Cell » dont la star est la célèbre et maléfique structure de métal. L’an dernier, ce show était exclusif à Raw et nous avait permis d’assister à trois spectaculaires batailles en cage. Roman Reigns était venu à bout de Rusev pour le titre US, avant que Kevin Owens n’enterre les espoirs de Seth Rollins, bien aidé par l’intervention de son copain Jericho. Pour finir, le public déjà comblé avait pu contempler la révolution féminine en marche par le biais du main event Charlotte versus Sasha Banks. Cet affrontement avait d’ailleurs été sacré meilleur match de l’année par l’équipe de nos rédacteurs.

En 2017, « Hell in a Cell » est un produit Smackdown. Alors, à la sortie de la cage, vaut-il mieux la pilule rouge ou la pilule bleue ?

 

 

C'est la grande mode, les Escape Games.

 

 

Nalyse de Hell in a Cell 2017

 

 

L’événement du soir avait lieu à Detroit dans le Michigan.

 

En pré-show pour commencer, la nouvelle équipe multi-générationnelle Chad Gable et Shelton Benjamin a battu les Hype Bros qui hésitent entre la scission et le heel turn. Le duo d’athlètes est plutôt prometteur, et ça serait drôle d’apprendre que l’un est le fils de l’autre. Mais passons aux choses sérieuses.

 

Et les choses sérieuses, elles ne se font pas attendre. La retransmission télévisée a à peine débuté que l’Arena sautille au rythme du trombone des New Day. Le trio porte fièrement les ceintures argentées de la division par équipes, mais doivent défendre leur bien contre les Usos, leurs ennemis jurés. Le combat a lieu dans la fameuse cage infernale, à la demande des champions en titre.

On connait le talent des deux associations. On sait que le New Day a retrouvé sa ferveur en rejoignant Smackdown, et les jumeaux samoans sont au sommet de leur art depuis qu’ils sont passés du côté obscur. On s’attendait forcément à du lourd, et l’on n’a pas été déçus.

 

 

Il fallait mettre les poings sur les (Big) E.

 

 

Si vous n’avez pas vu ce match et que vous ne voulez pas être spoilé, arrêtez là cette lecture, et courrez-moi voir ce combat, nom d’une plume ! Il s’agit réellement d’un des plus beaux affrontements de la WWE cette année. Le public ne s’y est pas trompé, et scande des « This is awesome ! » au bout de deux minutes d’un combat qui en a duré vingt-deux. Kofi Kingston, hors de la cage, n’a pu qu’assister au carnage. Ses camarades ont d’abord pris le dessus, Xavier Woods torturant Jey Uso à coups de trombones, de cloches et de gongs. Les jumeaux samoans ont ensuite dominé pendant de longues minutes, faisant bon usage des kendosticks, avant la rébellion salutaire de Big E.

 

 

Les bons gongs font les bons amis.

 

 

Le combat gagne un cran en originalité lorsque le New Day coince Jey Uso dans l’angle de la cage à l’aide des kendosticks, mais les challengers s’en sortent. Leur nouvelle domination sera le climax de la rencontre. Big E prend très cher mais se relève à toutes les tentatives de kicks et de splashs. Les Usos changent alors de victime, et lorsqu’ils portent un double splash sur Xavier Woods préalablement couvert par une chaise en métal, l’issue est fatale. Un, deux, trois. Les Usos deviennent quintuples champions par équipe à l’issue d’un Hell in a Cell match de toute beauté. Rien que pour ça, la foule en a pour son argent.

 

 

Tézé vou lé rajeu.

 

 

Le problème avec les très gros openers, c’est que la barre est haute, et la suite ne peut que décevoir. Après cette description précise du match d’ouverture, je passe donc beaucoup plus rapidement sur l’anecdotique troisième manche de la rivalité entre Randy Orton et Rusev. L’affrontement est potable sans être phénoménal, et un RKO prévisible conclut la partie après une grosse dizaine de minutes.

 

 

– Bon, les gars, le public attend quelque chose, ce coup-ci je compte sur vous pour tenir un peu plus de vingt secondes hein ?

– Ha ça, faudrait demander à Lana s'il en est capable.

– ça coup de pute.

 

 

Au-delà de ce combat tout à fait quelconque se pose la question de la position de Randy Orton. Vétéran multiple champion du monde, la Vipère est très haut placée sur la carte. Et pourtant, à quoi bon faire gagner Orton en 2017 ? Même son rival de toujours, John Cena, a beaucoup plus jobbé pour les jeunes ces trois dernières années. En 2017, Orton a eu le privilège de gagner le Royal Rumble et a remporté des feuds contre Bray Wyatt et Rusev, deux stars en devenir qui ont bien plus besoin de victoires probantes que d’enterrements contre des anciennes gloires aux performances douteuses. Car les matchs d’Orton cette année furent nuls. Sans parler de la rivalité insipide contre Jinder Mahal, où l’on ne peut pas incriminer l’Indien à 100%, ce serait trop facile. De mon point de vue de fan, je sature d’Orton et il me semble qu’il aurait été temps de mettre les pions sur le Bulgare plus que sur la Vipère. Que peut encore apporter Orton dans l’avenir ? Peut-il redevenir intéressant ?

 

 

It's party time everytime.

 

 

Nous enchainons avec le titre des USA détenu par le phénoménal AJ Styles. Le gars d’Atlanta défend normalement son trophée contre Baron Corbin, mais un peu plus tôt dans les vestiaires, Tye Dillinger réussit à obtenir son intégration dans la rencontre. Cela grâce à un déprimant concours de « Yes ! » « Ten ! » avec Daniel Bryan, qui ressemble de plus en plus à un chanteur ringard muni depuis vingt ans d’un seul et même tube. Faut arrêter avec les « Yes ! » Bryan, laisse le public faire.

 

Bref, ce choix est plutôt positif puisque Tye vient compenser la faiblesse de Baron Corbin et apporte une certaine vitalité à la rencontre. Les trois hommes ont des styles différents qui se complètent bien ce soir-là, même si l’emploi du mot « style » parait un peu fort pour le Lone Wolf. A dire vrai, il sait surtout donner des faux coups de poing et se projeter sur un adversaire dans le coin du ring. Les meilleurs moments du match se disputent entre le Perfect Ten et le P1. Pourtant, la victoire est volée par le Baron qui profite d’un Phenomenal Forearm pour coucher Tye Dillinger après avoir éjecté Styles. Baron Corbin est le nouveau champion des Etats-Unis, et il est finalement à l’image du président du pays : mauvais.

 

 

Hop hop hop, je vous vois venir là, à sortir le grand spectacle. Toi, tu restes avec moi dans la midcard !

 

 

Soyons justes, Corbin est un médiocre catcheur au panel très limité. Mais il est très intelligemment utilisé par la WWE. On lui donne de bons adversaires prestigieux, on lui fait gagner certains matchs d’importance mais pas tous, il fait un heel détestable à souhaits et au final, le titre US lui va très bien tout en libérant AJ Styles qui va pouvoir retourner à sa digne place au sommet mondial.

 

La soirée passe ensuite du côté des filles, et plus précisément des filles à papa puisque la championne Natalya affronte Charlotte, non sans bien sûr des évocations lourdes de part et d’autre sur leur glorieuse ascendance. Le combat raconte une histoire simple : Charlotte est travaillée à la jambe par son adversaire, qui la tord et la maltraite.

 

 

Quand tu es choisi pour arbitrer un match entre deux icônes de leur division, mais que tu peux pas dire non à une paire de boobs.

 

 

La fille Flair fait ce qu’elle peut en claudiquant et réussit tout de même, après une bataille lente et méthodique, à porter un impressionnant Moonsault du haut du turnbuckle vers l’extérieur du ring ! La chute est magnifique, malheureusement elle effraie Natalya qui sent l’affrontement lui échapper. Ni une ni deux, la Cat Lady sort une chaise et tabasse sa rivale. L’arbitre sonne la disqualification, mais qu’importe : Natalya conserve.

 

 

– Regarde connasse, moi aussi je peux faire du french cancan comme l'autre greluche avec sa robe. Outch, bon le cuir ça contient un peu c'est vrai. J'devrais peut-être faire ça sur une lumière noire non ?

– Mon dieu, Sasha Banks, où es-tu ?

 

 

L’attention quitte temporairement le ring pour rejoindre les coulisses, où se trouvent Tyler Breeze et Fandango. Les deux hommes croient avoir résolu l’affaire « Two B » mais reçoivent la visite de l’Ascension. Déguisés, les anciennes terreurs d’NXT veulent faire la paix avec les beaux policiers. Ils essuient un refus et quittent piteusement la pièce. Breeze trouve alors au sol une valise, que les deux acolytes ouvrent… Et ainsi s’achève le segment tant attendu, promettant un épisode « Pulp Fashion » pour le prochain Smackdown.

 

Avant de reprendre le catch, on peut noter que Breezango marche très fort auprès du public, et que leurs apparitions étalées dans le temps restent un moment attendu. Pour autant, la WWE semble prolonger l’angle suite à son succès sans avoir vraiment de fil conducteur, chaque épisode parait écrit sans prendre en compte le précédent ni le prochain. Comme on dit dans le milieu, l’enquête piétine et il me semble temps de capitaliser sur cette popularité pour renvoyer les deux athlètes entre les cordes.  

 

 

Les cordes. C'est pratique, on peut s'y accrocher… Gnii…

 

 

Entre les cordes, nous retrouvons les deux sensations asiatiques en lutte pour le titre de la WWE. Jinder Mahal, champion du monde, affronte Shinsuke Nakamura. Dans un combat qui n’a même pas pour stipulation la cage infernale dans le PPV dédié, cela en dit long sur l’intérêt de la rencontre. D’ailleurs, c’est mauvais.

Inutile de se fatiguer à décrire, les matchs de Jinder Mahal sont toujours les mêmes. Après dix grosses minutes équilibrées, les Singh brothers causent une distraction et permettent à leur patron de sauver la mise. Ce coup-ci, l’histoire retiendra que le challenger est venu en premier chercher des noises aux frères indiens. L’arbitre excédé expulse ensuite les Bollywood Boyz, mais pendant qu’il les éjecte du ring en moulinant des bras, il ne peut compter le tombé consécutif à un Kinshasa. Jinder réussit alors tout seul comme un grand à placer son finisher à la pseudo rock star du Japon.

 

 

Dégagez, sales Indiens ou je vous vole dans les plumes ! Hihi, ça c'est raciste. Moi futur champion du monde sur un coup pareil.

 

 

Donc voilà, après cette rencontre, ce devrait en être fini des velléités de Nakamura pour le titre mondial. Et je préfère dire que c’est tant mieux, tant l’ancienne force de NXT déçoit dans ses prestations sur le ring. Le règne de Mahal est long, très long, beaucoup trop long et très très très imbuvable, mais il faut au moins que cette traversée de l’ennui soit brisée par un mec pour qui on a envie de sauter sur son siège. Il nous faut un sauveur, rôle que ne mérite pas Shinsuke. Maintenant, un garçon comme AJ Styles parait libéré de son titre US et aurait la bonne gueule de l’emploi. A moins que Bobby Roode…

 

 

Pour l'instant, c'est encore et toujours le Jour de la Marmotte.

 

 

Bobby Roode d’ailleurs, c’est à son tour de venir sur le ring pour éclabousser Detroit de sa Glorieuse. Le Canadien a trouvé en Dolph Ziggler son premier rival dans le roster principal. Sauf que Ziggler, dans sa gimmick pourrie de vieux réac que ne renierai pas Michel Sardou, n’est plus que l’ombre de lui-même. Et même entre les cordes où il excellait, le blondinet récite sagement. Pour voir Roode briller, il faudra encore attendre un peu.

 

 

Vous n'aimez pas le piano ?

 

 

Ce soir-là, c’était un correct match de midcard qui nous fut proposé, conclu sur un drôle d’enchainement : Dolph et Bobby se lancent dans une série de petits paquets illégaux puisque chacun tire sur le slip de l’autre. Après plusieurs tentatives brisées, Bobby réussit à tenir trois secondes sur son adversaire. Il n’a pas le temps de savourer : « Glorious » résonne à peine dans la salle que Ziggy lui colle un Zig Zag. Signe qu’il est colère, et que la rivalité n’est hélas pas terminée. Sérieux, qui a trouvé que Dolph ferait un bon heel ?

 

 

Je suis très méchant pourtant !

 

 

Nous voilà alors arrivés au main event. Pendant que la cellule mortelle descend lentement, le public peut profiter d’un résumé de la grande rivalité en cours. Kevin Owens affronte son boss, le Commissionnaire Shane Mac Mahon, histoire de régler quelques malentendus qui se sont envenimés.  Les suiveurs ont tendance à redouter les performances du fils à papa entre les cordes, mais Shane a fait taire les critiques lors de sa superbe prestation contre AJ Styles à WrestleMania. Alors, ça donne quoi, Shane Mc Mahon contre Kevin Owens dans un Hell in a Cell ?

 

 

Alors Shane, alors le public, vous faites tous moins les malins maintenant que vous êtes enfermés dans une cage, hein ?

 

 

Ça donne un match long, très long, trop long. Le Money Man n’est pas un catcheur et il retrouve ses travers classiques. Coups de poings approximatifs évidemment, mais surtout spots spectaculaires entrecoupés par de longues minutes de récupération.

J’oubliais de préciser qu’une stipulation bizarre fut ajoutée la semaine précédant la rencontre : il s’agit du tout premier Hell in a Cell Falls Count Anywhere match de l’histoire. Le tombé victorieux peut être porté de n’importe où, sous-entendu, gros clins d’œil appuyés, les deux mecs ne vont pas rester dans la cage. Tout commence quand même dans la structure métallique, où Owens surclasse naturellement son patron, mais le vent tourne vite. On  assiste à un beau Shooting Star Press de Shane qui rate sa cible, puis un Canonball tout aussi peu efficace de Kevin Owens passant ainsi à travers une table. Mc Mahon se sert d’ailleurs des débris de la dite table pour tabasser son employé québecois avant de placer un Coast to Coast agrémenté d’une poubelle.

 

 

Et j'ai été gentil, les éboueurs l'ont vidée ce matin.

 

 

C’est le moment où le commissionnaire choisit de sortir de la cage et pète le cadenas à l’aide d’une cisaille. Malheureusement pour lui, il se retrouve vite étalé et inconscient sur la table des commentateurs espagnols. Pris de folie, Owens grimpe alors sur le toit de la cage, dans le but évident de se jeter de là-haut sur l’objet de son courroux. Arrivé à destination, le Québecois retrouve la raison et n’ose pas faire le grand plongeon. Il est alors rejoint au sommet par son rival, nous offrant à nouveau ces visions en contre-plongée qui foutent le vertige. Sur le toit de la grille, Shane domine son adversaire visiblement pris de vertige. Paniqué, Kevin fuit et redescend mais il est rattrapé à mi-hauteur par le commissionnaire qui le précipite dans le vide. KO s’écrase lourdement sur la table du dessous et git sans connaissance.

 

 

Ces instants où tout le stade pense "là, ça va craquer".

 

 

Le plus dur semble fait pour Shane. Mais au lieu de couvrir son adversaire et d’en finir, le porteur de baskets pète les plombs, installe Kevin sur une nouvelle table et se farcit à nouveau le mur d’escalade, car il ne sera pas dit que Shane Mc Mahon a fini un Hell in a Cell sans sauter du haut de la structure. Péché d’orgueil, car quand il trouve contact avec la dite table, Owens n’est plus dessus. L’ex champion NXT a été sauvé.

Sauvé par qui ? La foule choquée découvre le visage poupin et innocent de Sami Zayn, frère et rival de toujours de Kevin Owens, venu secourir son ami. Shane n’est plus parmi nous pour voir ça, mais KO n’est pas beaucoup plus frais non plus. Alors, Sami en rajoute une couche en portant lui-même le corps de son copain sur celui du commissionnaire de Smackdown pour le tombé victorieux.

Enfin, nous voilà délivrés de cette très longue rencontre. A nouveau, la justice catchesque a été respectée et même si Shane a fait jeu égal avec Owens pendant plus d’une demi-heure, le quadragénaire s’est logiquement incliné.

 

 

Fins de soirée difficiles.

 

 

Ainsi s'achève donc cette nuit du "Hell in a Cell" exclusive à Smackdown, et l'intensité ne fut pas au niveau de celle de l'an dernier.

 

Le point culminant de la soirée fut l'extraordinaire opener, que je n'oublierai pas au moment de lister les matchs de l'année. Il m'a rappelé un Ladder Match d'il y a quelques années où déjà, New Day et les Usos s'affrontaient dans des alignements différents. Bon, ce soir-là, il y avait aussi les Lucha Dragons dans l'équation, mais il est clair que le trio de licornes et le duo d'Océaniens ont écrit ensemble de magnifiques pages de la division par équipes, sans jamais lasser et en réussissant ce soir à innover dans la structure métallique si usitée.

Le reste du show fut bien moins intéressant. Jinder Mahal continue de garder son titre sans briller. Orton gagne parce que c'est lui. Les filles suscitent une certaine indifférence, et Bobby Roode aurait mérité un bien meilleur lancement.

 

Reste ce main event, beaucoup trop long, beaucoup trop déjà vu. Les spots de Shane sont connus d'avance, et je ne suis pas sûr qu'il soit nécessaire de revoir le Commissionnaire placer des Coast to coast ou de sauter du haut de la cage. En tous les cas, c'est une excellente preuve de confiance envers Kevin Owens qui a été excellent dans son acting, et l'intervention inattendue de Sami Zayn va complétement relancer les dés pour la suite.

Et vous chers lecteurs, qu'en avez-vous pensé ?

 

 

Ventre Saint Gris ! Aurais-je mal agi ?

 


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