When I die, I wanna be a livin' legend.
Tupac Shakur
Après la première bataille de Summerslam, la guerre continue entre la Bête victorieuse et le malheureux Marine. En l’absence du champion en titre, on laisse la parole aux plus grands spécialistes de la discipline, qui ont forcément un avis sur la question puisqu’ils sont payés pour ça. Et après ça, on regarde la jeunesse se battre sur tous les fronts.
Même les plus dégarnis.
Nalyse de Raw du 25 août
When I die, I wanna be a livin' legend.
Tupac Shakur
Après la première bataille de Summerslam, la guerre continue entre la Bête victorieuse et le malheureux Marine. En l’absence du champion en titre, on laisse la parole aux plus grands spécialistes de la discipline, qui ont forcément un avis sur la question puisqu’ils sont payés pour ça. Et après ça, on regarde la jeunesse se battre sur tous les fronts.
Même les plus dégarnis.
Nalyse de Raw du 25 août
Star system
Anaheim, CA.
Le show débute avec Michael Cole au centre du ring, qui nous annonce la tenue immédiate du tout premier WWE Hall Of Fame Forum. Participent aux débats l’Immortel et de plus en plus présent Hulk Hogan, le Nature Boy Ric Flair, et le Heartbreak Kid Shawn Michaels. Même si c’est pas tout à fait le trio qui a ouvert WrestleMania, il y a du poids légendaire sur le ring ! Les trois anciennes gloires jouissent d’une popularité intacte, et les voir ensemble fait frissonner une bonne partie du public.
La raison de leur réunion est de discuter en direct du grand affrontement passé et futur entre le Topboy de la fédération John Cena et le Monstre Brock Lesnar, qui comme vous le savez tous se disputent le trophée le plus convoité dans le monde du sport entertainment, le WWE World Heavywheigt Championship.
Ça a une autre gueule qu’Elie Baup, Robert Pirès et Franck Leboeuf au panel football club
Le plus jeune commence, et HBK n’y va pas de main morte, puisqu’il suggère que Cena s’est fait humilier et devrait penser à prendre sa retraite, ce à quoi Ric acquiesce. Aucun des deux ne voit le Champ récupérer son titre, malgré tout son mérite. Mais Hogan, paré de son magnifique T-shirt rouge vif et de ses lunettes jaune fluo, croit en les chances de son héritier. D’ailleurs, à le voir toujours aussi ridiculement accoutré, je me demande si John Cena viendra encore à soixante ans passés commenter l’actu catchesque avec un T-shirt fluo et des baskets Fruity Pebbles.
Cena ferait mieux de prendre sa retraite, partir chasser le caribou et venir toucher son chèque une fois de temps en temps ! Il n’y a pas de honte !
Le ton monte entre les trois anciens. HBK est le plus virulent, allant jusqu’à dire que la victoire de John Cena, personne n’y croit, pas même Hogan, car elle est impossible. Rappelons que lors de sa dernière apparition, l’homme à la queue de cheval insultait Daniel Bryan dans un positionnement clairement heel. L’Immortel défend ardemment son poulain… Qui ne tarde pas à venir lui-même régler ses comptes. On ne peut pas dire qu’il soit accueilli chaleureusement ni par le public ni par les anciens, seul Hogan lui montre du respect, peut-être par solidarité de couleur.
Red is not dead.
Le Champ en a un peu marre qu’on lui dise ce qu’il aurait dû faire et ce qu’il devrait faire.
Il sait que son match à Night Of Champions sera le plus grand défi de sa carrière, comme il l’a déjà dit 350 fois depuis ses débuts. Mais qu’on se rassure, Cena ne veut pas seulement battre Lesnar… Il veut lui botter les fesses. C’est tout ? Oui, l’homme du Massachusetts part sur cette promo qui n’a rien de très impressionnant, et ne fait pas justice à l’énorme enjeu de ce rematch.
– Et je vais démolir Brock Lesnar parce que le Champ is here !
– Haha, les cons, ils m’auront tout fait.
Rusev Vs Swagger, troisième
Rusev et Lana portent avec fierté les couleurs de la Grande Russie. Heureusement, Swagger a une nouvelle chance ce soir de redorer le blason de la Grande Amérique.
Le public est chaud comme la braise pour défendre la patrie menacée. J’avoue avoir personnellement moins de mal avec Swagger en gentil maintenant qu’il vient sans Colter.
La bataille est longue et violente. Rusev commence mal mais réussit à faire parler sa puissance destructrice, tant et si bien que, chose qui n’arrive normalement jamais, l’arbitre décide que Swagger n’est plus en état de continuer. A nouveau, le drapeau russe flotte fièrement dans le ciel américain. Trois affrontements avec Swagger, trois victoires pour le rookie. Voilà un catcheur qui n’a pas perdu un match depuis son arrivée, et qui a écrasé déjà un nombre conséquent d’adversaires. La suite logique serait qu’il s’intéresse à une ceinture. La ceinture des Etats-Unis, qu’il pourrait vouloir piquer à Sheamus ?
Swagger, lui, n’a en fin de compte rien gagné depuis l’Elimination Chamber de 2013, et ça commence à dater un peu.
La fabrication du yaourt, façon bulgare.
Soigné en coulisses par le médecin, Swaggie est interpellé par l’Inspiré Bo Dallas qui lui conseille sérieusement de se mettre à Boliever.
USA championship challenger
Sheamus, habillé tout en beau gosse, rejoint la table des commentateurs pour assister à un combat qui désignera son challenger à la ceinture américaine. RVD affronte Cesaro. Après un match classique mais de qualité, où chacun des deux catcheurs montre ses talents, Cesaro l'emporte et vient narguer l’Irlandais en lui subtilisant le trophée des mains. Finalement, il le lui rend en le lui envoyant à travers la figure, ce qui ne plait pas vraiment au Grand Rouquin Blanc.
Headshot !
Depuis son début de règne, Sheamus a été souvent absent et le voir revenir dans l’actu, de plus contre le glorieux Suisse, n’est pas pour me déplaire.
Divas Love Time
La belle championne Paige affronte ce soir Natalya, qui a réussi à la vaincre la semaine dernière.
Avec sa force brute, la Canadienne fait jeu égal avec l’Anglaise et passe pour une prétendante crédible au titre féminin. Mais pas dans l’immédiat, puisque lorsqu’elle n’est pas distraite par une intervention, la championne domine les débats et finit par s’imposer.
Natalya arrive à la cheville de Paige, mais c’est tout juste.
AJ Lee fait enfin preuve de politesse et n’intervient qu’une fois le match achevé. Toute en douceur et en sourire, la Crazy Chick veut faire la paix avec Paige. Elle serre dans ses petits bras sa nouvelle amie, et lui laisse même un doux baisemain. Alors qu’on donnerait tous père, mère et poisson rouge pour être à sa place, la Britannique n’a pas l’air dans son assiette. Madame Punk repart en sautillant, visiblement très satisfaite d’elle. Elle sème le doute dans l’esprit de la championne, dont la santé mentale ne risque pas de s’arranger ces prochains jours. Même si elles n’ont pas encore donné sur le ring l’affrontement référence qu’on espère tous, les deux jeunes femmes sont en train de donner la plus intéressante et longue rivalité féminine à laquelle j’ai pu assister.
Une bouche qui a touché Daniel Bryan, Kane, CM Punk et Dolph Ziggler… On se demande ce qui peut encore lui arriver.
Toute mort est une nouvelle naissance
Voici venir le Directeur des Opérations, Kane, habillé comme un entrepreneur de pompes funèbres, avec les flammes rouges en plus. Et de fait, c’est exactement le travail qu’il vient faire, puisqu’il prononce devant la tribune qui trône au centre du ring, et entouré de couronnes mortuaires, un éloge funèbre au lunatique Dean Ambrose. Eloge qui ne traine pas très longtemps, il est vite question d’avenir, et l’avenir, c’est Mr Money In the Bank, Seth Rollins !
Tout aussi cravaté, l’architraître du Shield vient lui aussi prononcer une petite oraison. D’après lui, Ambrose n’était affecté ni par la peur ni par la souffrance, ce qui a fait sa force au sein du Shield. Mais au final, l’Autorité, comme les Allemands, gagne toujours.
– Maintenant, en l’honneur de Dean, nous allons sonner la marche funèbre.
– Je préfère pas, ça va trop me rappeler mon frère…
A la revue des images du dernier Raw où le mi-blond a écrasé le visage du chien fou sur des parpaings, le chacal nous offre un beau rire forcé de méchant fier de lui. Mais tout ça n’est que la faute de Dean Ambrose lui-même, qui aurait pu s’éviter cette humiliation en reconnaissant plus tôt la supériorité du traître. Encore une fois, Seth nous rappelle qu’en tant que créateur et organisateur de la meilleure faction de l’Histoire, il avait toute légitimité à détruire le Shield et à se séparer de ses collègues, qui lui étaient inférieurs.
Et c’est alors que l’impossible se produit.
Sierra, Hotel, India, Echo, Lima, Delta.
Après deux mois de route en solo à faire le kéké en main event, sans réussir à s’emparer du championnat du monde ni venir donner le moindre coup de main à son ami lunatique, Roman Reigns le Superman favori des foules se rappelle au bon souvenir de son ancien partenaire. Evidemment, ni Kane ni Rollins ne résistent à la furie héroïque du Samoan, qui fait le ménage sur le ring, laissant fuir les deux méchants déconfits.
Laissez-moi passer, j’ai un enterrement !
Voir Reigns partir enfin en rivalité contre l’homme qui lui a planté un coup de chaise dans le dos ne serait pas pour me déplaire, et donnerait enfin un sens final à l’explosion du Shield.
Jumeaux contre frangins
Faisant suite à une promo hallucinée des Dust Brothers, démarre un match d’importance puisque les mêmes frères dorés affrontent ce soir les jumeaux Uso pour le gain du championnat par équipe.
J’y avais jamais fait vraiment attention, mais le thème musical des frangins Rhodes, délicieusement inquiétant, est parfaitement adapté à la personnalité des catcheurs. Cody surtout semble se régaler dans cette partition.
La surprise (allégorie).
A quoi s’attendre pour cet affrontement entre deux équipes populaires et aériennes ? A un grand match, évidemment ! Les quatre athlètes donnent la pleine mesure de leur talent pendant presque dix minutes, se renvoyant les prises et les figures spectaculaires. Mais alors qu’il vient d’enjamber la troisième corde pour sauter sur Stardust, Jey Uso se tient la cuisse, visiblement blessé, comme la semaine dernière. Sous le coup de la douleur, il ne peut regagner le ring à temps. Stardust et Goldust gagnent donc officiellement, mais la ceinture reste propriété des jumeaux bariolés.
Cet événement rend furieux Goldust, qui accuse Jey de ravanelliser. La discussion s’envenime tant et si bien que les étoilés se mettent à tabasser les champions, les détruisant à tour de rôle avant de parader au centre du ring. Ça y est, les frères Dust ont basculé du côté obscur de la force, ce qui va permettre la mise en place d’une belle rivalité avec les champions actuels.
– Vous deux là, arrêtez votre petit cinéma !
– Oui, arrêtez de faire vos pédales !
Nous retrouvons Kane en coulisses. Le monstre est tellement énervé après Reigns qu’il veut régler les comptes ce soir, et décide, puisqu’il est à la fois juge et partie, que le Samoan affrontera ce soir lui-même et Rollins, en handicap match. Je ne l’ai jamais vu autant surjouer la colère, il n’a pas été très bon dans cette séquence. On se demande encore quel gain il trouve à avoir rejoint depuis presque un an l’Autorité, puisqu’il n’y a trouvé ni pouvoir ni ceinture ni grande victoire.
Courte mais violente séquence de Brock Lesnar, qui ne veut rien d’autre que faire disparaitre Cena du business. Apparemment, il se sent insulté que Cena ose demander son match retour au prochain PPV, mais vu la facilité avec laquelle il a disposé du Champ, il devrait considérer ce prochain affrontement comme une formalité.
Intercontinental Business
L’entrée sur le ring du nouvel Intercontinental Champion Dolph Ziggler est suivie par l’arrivée du toujours très classe moneymaker The Miz. Alors que défilent sur le Titantron des images du film The Marine 4 où brille par son éclat l’Awesome Superstar, celui-ci nous présente son nouveau collaborateur, sa doublure, Damien Mizdow. C’est lui qui va affronter le nouveau champion ce soir, alors que le Miz rejoint les commentateurs. Le match est très rapide, comme tous les matchs de Sandow depuis quelques mois. Un Zigzag, et l’affaire est dans le sac. Le Miz réagit en virant immédiatement sa doublure. Dommage, finalement. Car j’aurais trouvé l’alliance entre le plus gros cerveau et le plus gros égo de la fédé plutôt intéressante à développer, et susceptible de donner une nouvelle équipe intéressante pour les ceintures de cuivre. Il est dommage de constater que l’ancien homme au peignoir ne serve plus à grand-chose. Pourvu que le mal ne soit que passager, mais c’est un passage qui dure longtemps…
Deux doigts.
Un doigt. Qui a dit « two is better than one » ?
Repas de famille
Il est temps de participer à la réconciliation familiale qu’on nous promet depuis le début de l’émission. Curieusement, c’est Jerry Lawler qui va organiser les débats. La Bella la mieux gonflée le rejoint au centre du ring, plus sexy et sensuelle que jamais dans une sublime robe noire. Je remarque que souvent, les femmes deviennent plus désirables en devenant méchantes à la WWE. Ça m’avait marqué du temps d’Eve Torres. Brie se ramène, et c’est mal parti pour les réconciliations puisqu’elles se disputent déjà sur leur thème musical commun.
Sur un plan comme ça, personne ne remarque le nouveau logo.
Brie présente ses excuses, toutes ses excuses, elle dégouline de bons sentiments à l’encontre de sa jumelle qu’elle n’a pas voulu vexer. Mais Nikki considère ça comme des excuses de merde, pour rester poli. Elle en a marre de passer pour la méchante superficielle, et sa sœur pour la gentille, alors que la réalité est tout autre. Elle déverse des années de rancune sur sa jumelle, qui lui piquait tous ses petits copains du temps du lycée, et qui lui a toujours volé la popularité.
– Snif, snif, c’est vraiment pas gentil ce que tu dis Nikki !
– Mais qui lui a donné des cours de comédie, c’est toi Jerry ?
Nikki en a marre de sa sœur qu’elle renie, ainsi que son stupide mari à face de chèvre. Etonnamment, si Bryan est omniprésent dans le discours des deux sœurs, personne ne parle du mari de la méchante.
T’es qu’une connasse qui s’est mariée avec une sous-merde, je vous déteste tous les deux ! Hustle, Loyalty, and of course, Respect !
Totalement hors d’elle, alors que Brie se met à se recroqueviller en position fœtale pour pleurnicher (ce qui prouve sa force de caractère toute relative), Nikki attaque son ancienne sœur. Il faut l’intervention de Jerry et de plusieurs arbitres pour séparer les jeunes femmes.
Si elle a fait quelques progrès, je continue à trouver Brie très moyenne dans son rôle de la gentille fille la bouche en cœur, et ne ressens nulle pitié pour elle. Par contre, Nikki étincelle dans la partition, il est vrai plus facile à jouer, de la méchante. La meilleure des Bella était ce soir incontestablement la moins brune.
Brie Bella peut pleurer et sourire en même temps.
Handicap match… pour qui ?
Rollins et Kane ne sont pas du genre à laisser trainer les colères et les rancœurs. Sitôt attaqués par Roman Reigns quelques instants auparavant, ils programment un match handicap contre le Samoan.
Le nombre fait la force, mais le Big Red Sellout n’ayant jamais réussi à neutraliser Reigns ces derniers mois lorsqu’il luttait contre Orton autour de la ceinture suprême, on peut douter de sa domination ce soir. Et d’ailleurs, seul contre deux, le beau Roman détruit ses adversaires. On peut reprocher au Powerhouse du Shield un manque de renouvellement, mais pour le moment j’adhère au beau gosse. Le garçon a un charisme fou, à chacune de ses prises il emporte toute la foule avec lui, et ça marche. Ça ne durera peut-être pas, mais pour le moment, c’est très efficace. A coup de spears, il contraint Rollins à le frapper avec sa mallette en or, et gagne ainsi le match par disqualification.
Le sandwich Rollins, ça vaut de l’or !
La victoire est brève, puisque les deux sbires de l’autorité décident de le démolir aux abords du ring, à l’aide d’une nouvelle série de parpaings. Heureusement, l’histoire ne se répète pas, le Superman se rebelle et réussit à anéantir Kane, laissant Rollins fuir lâchement pour la trente-huitième fois ce mois-ci.
Comme Kingston et Cesaro avant lui, Reigns change de nationalité et adopte une gimmick de Portugais.
Tag Teams, deuxième division : Los Matadores Vs Slater & O’Neil
Les frères toreros affrontent une équipe étrange et récente qui voit le One Man Band Heath Slater travailler avec le grand Titus O’Neil. Ce dernier ayant il y a quelques mois détruit son ancien partenaire Darren Young pour percer en solo, on peut trouver que son retour en équipe est un certain aveu d’échec. Entre le frêle sosie de Lilian Laslandes et l’impressionnante montagne noire, l’alliance est surprenante, et les deux ne s’entendent pas vraiment. Pourtant, leurs catchs sont complémentaires et le match est plaisant à regarder.
C’est toi Laurel, ou c’est moi Hardy ?
Les Matadores ne placent pas une seule prise du combat mais gagnent quand même sur un roll up porté par Diego (ou l’autre) sur Slater. Ce qui bien sûr énerve Titus O’Neil, mais l’équipe parait encore vivante.
J’ai largement préféré cette petite séquence pleine de légéreté et d’humour aux récents déboires sentimentaux de Fandango. Tous les lowcard matchs ne se valent pas…
Ils étaient deux chef, j’ai rien pu faire !
Bo gausse
Bo Dallas recommence à gagner en squashant le pauvre Kofi en quelques minutes, bien qu’il ait failli se casser la tronche en plaçant son Running Bulldog. Alors qu’il déroule son discours classique sur la confiance, le pauvre gourou est agressé sans raison par Jack Swagger. Allez aider les gens après ça ! Bravo l’Amérique !
I Bolieve I can fly…
Main event in his hands
Main event de prestige ce soir, qui remet à jour l’une des plus grandes rivalités de l’année, la guerre qui a opposé John Cena au nouveau sauveur des masses, Bray Wyatt. Ce dernier promet d’abréger les souffrances de l’animal agonisant qu’est le Marine depuis son humiliation à Summerslam. Mais la promesse est impossible à tenir. Une bête aux abois est toujours plus dangereuse, et face à un Cena surmotivé, Bray ne voit pas le jour.
– Hop, moi aussi j’sais le faire, hein, ya pas de mérite, je peux lui en passer seize aussi comme je suis lancé !
– John, tu serais pas un peu obsédé par ta dernière défaite ?
– DE QUOI TU ME PARLES TOI !
Le combat a commencé depuis seulement quelques minutes lorsque Harper et Rowan, comprenant que leur mentor ne pourra gagner de lui-même ce soir, interviennent. L’arbitre sonne bien sûr la victoire du Champ par disqualification, mais pour éviter le passage à tabac, Mark Henry et le Big Show se précipitent sur l’arène. Deux hommes qui ont toujours été en parfaits termes avec Cena comme nous nous en souvenons tous. Plutôt que de laisser le bordel s’installer sur le ring, l’Autorité profite de la coupure publicitaire pour organiser un match par équipes.
Le ralenti de l’action.
Dans mon souvenir, cela faisait longtemps que la famille Wyatt au grand complet n’avait pas catché. Et de suite, ils travaillent bien mieux que leurs opposants. Mark Henry puis le Big Show sont malmenés par les tarés du bayou. Malheureusement pour eux, l’entrée d’un Cena toujours à deux mille volts sonne le glas de leur espoir. Coincé dans un STF, Harper est contraint à l’abandon. Pour bien peaufiner le tout, et avec l’aide de ses partenaires d’un soir, le Challenger de Brock Lesnar place deux Attitude Adjusment dans le but double de détruire l’équipe adverse et d’envoyer un message éloquent à la concurrence.
Et voilà le gros paquet !
Le Champ is here, et Cena ne se laisse pas abattre. De quoi penser qu’il a une chance de récupérer l’or au prochain PPV ?
Nous sommes encore loin du prochain PPV. Le match principal est déjà booké, mais à part ça, de nouvelles rivalités se mettent peu à peu en place. Enfin, les derniers membres du Shield entrent en guerre, ce qui donnera le mot de la fin à une histoire vieille de bientôt deux ans, avec pourquoi pas en apothéose un match d’équipes à Survivor Series. Humilié par la Russie, Swagger semble parti pour jobber à nouveau, ce coup-ci contre Bo Dallas. Quant à Rusev, les derniers événements laissaient penser qu’il trouverait Mark Henry sur sa route, mais l’ancien haltérophile fait désormais équipe avec le Big Show, alors quelle voie sera prise ?
Du côté des filles, on a beau faire venir Triple H, Jerry Lawler ou qui vous voulez, les sœurs Bella n’arrivent pas à la cheville d’AJ et Paige, qui mènent une guerre toute en subtilité.
C’est pas mal ce programme. J’crois bien que je vais rester encore un peu, moi.