Guerre des nerfs et booking en jachère

Le champ de bataille ne fait que révéler à l'homme sa folie et son désespoir, et la victoire n'est jamais que l'illusion des philosophes et des sots.

William Faulkner

 

Ce dimanche, le monde de la WWE avait rendez-vous à Tampa, Floride, pour un nouveau PPV. Battleground, dernier show dominical avant la grande messe estivale de Los Angeles, devait servir de tremplin vers ce point culminant de l’univers catchesque, tel un col de deuxième catégorie précédant la montée finale vers l’Alpe d’Huez. Qui va remplacer Wade Barrett en tant que champion intercontinental ? Comment John Cena va-t-il se sortir du piège représenté par un fatal-4 way ? Quelle surprise l’Autorité va-t-elle encore nous réserver ?  Chez les divas, va-t-on enfin assister à un vrai match entre l’ancienne championne et la nouvelle (qui est aussi la précédente) ? Et quid des fous du bayou ?

 

 

Si tout les soldats ressemblent à ça, je vais à la guerre quand vous voulez…

 

 

Nalyse de Battleground

 

Le champ de bataille ne fait que révéler à l'homme sa folie et son désespoir, et la victoire n'est jamais que l'illusion des philosophes et des sots.

William Faulkner

 

Ce dimanche, le monde de la WWE avait rendez-vous à Tampa, Floride, pour un nouveau PPV. Battleground, dernier show dominical avant la grande messe estivale de Los Angeles, devait servir de tremplin vers ce point culminant de l’univers catchesque, tel un col de deuxième catégorie précédant la montée finale vers l’Alpe d’Huez. Qui va remplacer Wade Barrett en tant que champion intercontinental ? Comment John Cena va-t-il se sortir du piège représenté par un fatal-4 way ? Quelle surprise l’Autorité va-t-elle encore nous réserver ?  Chez les divas, va-t-on enfin assister à un vrai match entre l’ancienne championne et la nouvelle (qui est aussi la précédente) ? Et quid des fous du bayou ?

 

 

Si tout les soldats ressemblent à ça, je vais à la guerre quand vous voulez…

 

 

Nalyse de Battleground

 

 

Avant de répondre à toutes ces questions, évacuons les « pauses pipis » comme nous avons coutume de les appeler. En kick-off, nous avons pu voir la victoire d’Adam Rose sur Fandango (d’ailleurs, en écoutant Bohemian Rhaspody, je me suis rendu compte que Queen y évoque cette danse, ça m’a fait sourire tout seul), ce dernier s’étant fait gifler par ses deux ex.

 

 

Ouais, mais cité par Queen, tu ne peux pas test….

 

 

Second match du pré-show, et victoire d’une des Funkadactyls (Cameron) sur une autre Funkadactyl (Naomi). Excepté le fait que ce dernier résultat me fait perdre un point sur mon concours de pronostics, ces deux matchs sont, à mes yeux, totalement dispensables.

 

 

Les matchs, peut être. Mais ça, c’est loin d’être désagréable à regarder….

 

 

Nous avons aussi eu droit à un petit segment backstage avec les frères Rhodes. Segment étrange, et qui n’a rien amené à cette soirée, d’autant plus qu’aucun des deux n’a combattu, ni pour le titre par équipes, ni même dans la bataille royale pour le titre vacant du mancunien. Je regrette cette absence, surtout lorsqu’on voit une partie du casting des participants…

 

 

Gwblhbhlbhla ?

Oui Khali, il parle de toi et moi notamment….

 

 

Passons maintenant au match Rusev/Swagger. Cet affrontement ne me faisait absolument pas saliver de prime abord.

 

 

Quoique ce bleu là… Peut-être un peu quand même….

 

 

Cette opposition très simple, voire simpliste entre le méchant étranger et le gentil Américain me laisse froid car les ficelles sont trop grosses et usées. Cependant, le match a été plutôt correct, avec un Swagger qui a parfois dominé Rusev. Cela faisait longtemps que je n’avais pas vu le All-American-American aussi performant, et la prestation de Zeb Colter en tant que coach est plutôt intéressante (voir le segment où il remotive son protégé à l’extérieur du ring). La victoire échoit au Russo-Bulgare, par décompte extérieur. Il reviendra ensuite porter l’Accolade à Jack, qui avait perdu son haricot, laissant ainsi une image plus forte de domination que celle laissée par le match.

 

 

Moi, Rusev, avoir dominé petit Américain et avoir gagné match. I demand Better Competition !

 

 

Concernant Lana, sa promo pro-Poutine était assez violente (et a d’ailleurs pas mal fait gazouiller les réseaux sociaux….), dans la droite ligne de ses discours précédents, malgré le contexte ; et sa critique anti-américaine était assez cohérente et basée sur des faits indéniables.

 

Pourtant, le bon goût américain, avec cette veste couleur cheddar….

 

 

Nous arrivons maintenant au cœur du show, les combats pour les différents titres ainsi que la famille Wyatt. Le show principal commence d’ailleurs avec le match pour les ceintures de cuivre, entre les frères samoans et les frères Wyatt. Ce match est au meilleur des trois manches, et le score final a donc été de 2-1 (je rejoins ici toutes les personnes qui râlent contre cette stipulation, étant donné qu’il est très rare de voir une équipe gagner 2-0, autant faire un match simple…). Autant être franc, le début du match a été ennuyeux, lent.

 

 

Pourtant, on s’amusait bien à les torturer…

 

 

 Jusqu'à 1-1, le match a été disputé sur un faux rythme, dominé par les Wyatt. Ces derniers mènent alors logiquement, avant de se faire contrer et d’encaisser un tombé qui permet aux Usos de recoller au score. Dès lors, le combat s’est emballé, pour devenir très bon voire excellent.

 

 

Néo a bien changé depuis Matrix !

 

 

Je vous laisse le plaisir de voir cela de vos propres yeux ; le spot final, avec un double superkick et un double splash digne des plus grandes techniques de Captain Tsubasa est très sympa et permet à Jimmy et Jey de conserver leur titre.

 

 

La Catapulte Infernale !

 

 

Suite à cette défaite, nous retrouvons Eric Rowan et Luke Harper quelques dizaines de minutes plus tard aux abords du ring pour encourager  Bray Wyatt au cours de son match contre Dieu… euh pardon, Chris Jerichooooo.

 

 

Qu’il est brillant ce Chris, toujours là pour se faire remarquer.

 

 

 En effet, depuis son retour, le leader de Fozzy est la nouvelle cible de la famille la plus étrange des années 2010, sans que l’on sache pourquoi (en même temps, comme le rappelle Jerry Lawler, les Wyatt sont habitués aux attaques inexplicables). Le match a été très correct, avec un arbitrage pour une fois cohérent, l’assesseur ayant renvoyé Luke et Erick aux vestiaires après qu’ils eurent essayé d’intervenir en faveur de leur gourou. Bray a dominé une bonne partie du match, mais a été trop sûr de lui, parlant au vieux lion tel un Lance Stephenson trashtalkant LeBron James ; résultat, un Codebreaker et la victoire de Y2J (d’ailleurs, une victoire de Chris grâce au Codebreaker, fait assez rare pour être souligné).

 

 

Ah ah il m’a bien eu le Chris, un codebreaker… C’est encore une prise de finition ça ?

 

 

Je suis très satisfait de voir l’Ayatollaha of Rock’n’Rolla gagner, mais je me demande où nous allons avec cette histoire. Chris Jericho a gagné, clean, il a démontré qu’il pouvait dominer le chef de la tribu Wyatt. Il n’a plus rien à prouver, c’est un vétéran, il n’ donc aucune raison d’accorder une revanche à Bray, sauf s’il est contraint par, au hasard, l’Autorité en cas de mauvais comportement. Les Survivor Series se profilent dans quelques mois, et je rêve d’un match classique avec les membres de l’autorité (Triple H, Rollins, Orton et d’autres à voir) contre une coalition des anciens opprimés, Cena, Reigns, Ambrose, Jericho avec en invité surprise Daniel Bryan… (si Vince lit ce papier, je lui laisse mes coordonnées en PV, je suis prêt à quitter mon travail pour eux).

 

 

Non mais avec un Codebreaker quoi… Les jeunes, aucune résistance !

 

 

Il nous reste donc trois matchs à voir, les trois pour un titre. Le premier, chronologiquement, est le match pour le titre d’AJ entre cette dernière et Paige. Comme dit en préambule, j’espérais beaucoup de ce combat, entre deux vraies catcheuses assez techniques, qui savent se battre. De plus, cette histoire de gentilles-amies-rivales amène une profondeur assez rare chez les divas.

 

 

Bonjour, je suis un ange, je m’appelle Paige…

 

 

Cette bizarrerie dans la relation entre l’Anglaise et la femme de CM Punk se retrouve dès le début du match, quand la tout juste majeure Paige tend la main à AJ pour lui souhaiter bonne chance, avec un petit sourire.

 

 

Bonne chance ma chéremmie…

 

 

J’y comprends plus rien aux Anglaises, je vais la défoncer et elle me sourit… Elle ne sait pas lire ??

 

 

Le début est assez étrange, avec une championne assez apathique, largement dominée par la challenger. Le match accélère ensuite lorsque la Diva au règne le plus long de l’histoire se réveille enfin. Nous avons alors droit à un vrai bon affrontement de catch. Lorsque la native d’Union City place son Black Widow, on pense que la petite Anglaise va taper ; mais elle réussit à se dégager de la prise fatale de son aînée, plaçant son propre finisher, sans parvenir à conclure. C’est finalement April qui l’emporte suite à un gros coup de genou (nouveau finisher dans son moveset ?). Paige applaudit AJ à la fin du match, le fameux fair-play anglais. J’espère vraiment que nous aurons droit à d’autres matchs entre ces deux-là, et que cela permettra à d’autres divas de monter en niveau et de redynamiser la division féminine de la plus grande fédération de catch au monde.

 

 

Ouais enfin, à part Paige, il y a personne donc plus grande fédération de catch au monde, merci bien…

 

 

D’une Anglaise à un Anglais, nous voici arrivés à la bataille royale pour le titre laissé vacant par Wade « Bad News » Barrett suite à sa blessure. L’équipe créative a eu la brillante et totalement innovante idée de mettre en place une bataille royale pour désigner le nouveau champion. Nous avons donc une vingtaine de superstars dans  le ring, prêtes à en découdre et espérer récupérer la ceinture blanche. Certains sont là pour faire le nombre, tels Titus O’Neil, Zack Ryder , Xavier Woods…

La classe, tout simplement.

 

 

Il n’y a qu’une poignée de catcheurs réellement susceptibles de gagner le titre, à  savoir Dolph Ziggler (qui entre sous l’une des plus grosse pops de la soirée, venant de Hollywood, Floride), Cesaro (vainqueur du trophée André le Géant dans la même configuration), Sheamus, The Miz et enfin Bo Dallas, et dans une moindre mesure Alberto Del Rio ou Kofi Kingston. Avant le début du match, nous avons droit à une apparition de l’ancien champion mancunien qui a « some bad news for you », en annonçant que peu lui importe qui l’emportera, il ne sera qu’un champion de transition avant son retour.

 

 

Oubliez pas, je vous garde à l’œil….

 

 

Le début du match est chaotique, comme dans toute mêlée aussi importante, les rangs s’éclaircissent petit à petit. La première « grosse » élimination est celle de Ryback par Sheamus. Bo Dallas éliminera Titus et fêtera cela comme s’il avait gagné le titre suprême à Wrestlemania.

 

Sont ensuite éliminés l’homme aux plus grosses cojones de la Terre par Ziggler, puis Big E par Cesaro. C’est le moment du « spot Kofi », balancé par-dessus la troisième corde et qui retombe sur les épaules de Big E, tout juste éliminé, avant de revenir sur le ring, pour mieux se faire sortir par Cesaro. Survient alors le premier choc, l’élimination du Suisse par Heath Slater ( !!!!), qui sera immédiatement éliminé par Sheamus.

 

 

Ceci n’est PAS une blague….

 

 

Restent alors sur le ring Bo Dallas, Sheamus et Dolph Ziggler. Le premier n’a pas le temps d’y bolieve car il se fait rapidement éliminer par les dix coups de poing du Celtic Warrior puis un coup de pied du Show Off. Le duel final entre le blond peroxydé et le rouquin irlandais débute, assez équilibré. Dolph réussit finalement à faire passer le natif de Dublin par-dessus la troisième corde, pour devenir le nouveau champion Intercontinental ! Sauf que la musique ne retentit pas, et alors qu’il récupère tant bien que mal, The Miz surgit par derrière, le balance par-dessus la troisième corde, pour  récupérer le titre ! En effet, ce diable de Mike n’avait pas été éliminé, étant passé sous la première corde seulement, et avait attendu son heure sans que personne ne se soucie de lui. Il célèbre son triomphe sous les yeux dépités d’un Ziggler abattu, prostré contre la barrière. J’en profite pour souligner l’exceptionnel jeu de Dolph qui, en plus d’être un des meilleurs sellers in-ring à Stanford, est aussi un excellent acteur. A cet instant, nous sentons toute la tristesse et toute la détresse de cette superstar, qui a touché ce titre du doigt et qui finalement en est privée au dernier moment.

 

 

Battu par le Miz… Je vais peut être me cacher un peu finalement…

 

 

Cette issue sert le prestige de cette ceinture, sert le Miz, le sert lui-même et permet aux bookers d’avoir un angle d’attaque tout trouvé pour les semaines à venir.

 

Et l’Autorité dans tout cela ? Le titre suprême ? Cela a été assez mouvementé. Concernant le match entre Ambrose et Rollins, ne soyez pas déçus si vous n’avez pas pu le voir. En effet, il n’a pas eu lieu.

 

 

YES !!! YES !!! YES !!!!

 

 

Ambrose a tout d’abord attaqué Seth  au cours d’une interview ; suite à cette embuscade, Triple H décide purement et simplement de virer le Lunatique de l’enceinte de la salle. Décision qui débouche quelques minutes plus tard sur une célébration de sa victoire par forfait sur son ancien partenaire. Mais Rollins est alors de nouveau attaqué par l’ex chien fou du Bouclier ; une grosse bagarre éclate entre les deux ex-frères, et il faut l’intervention de la sécurité et du grand patron pour les séparer, et sortir définitivement Dean du Tampa Bay Times Forum.

 

 

Mais espèce d’idiot, c’est pas ça ta phrase !

 

 

Seth Rollins quitte lui aussi la salle, escorté par deux gorilles. Arrivé à la hauteur de sa voiture, agacé d’être traité comme un enfant, il les renvoie d’un air assuré. Une fois ces derniers partis, on peut voir l’inquiétude poindre sur son visage, observant partout sans se rendre compte que Dean Ambrose est caché dans son coffre. Le dingue sort, cherche à l’attaquer ; suite à une bagarre brève mais intense, Mister Money in the Bank parvient à s’enfuir au volant de sa voiture.

 

 

Je lui fais le coup du Coréen, ça fonctionne toujours !

 

 

Ces segments ont plusieurs défauts. Déjà, c’est du réchauffé de chez réchauffé ; de plus, cela ne fait pas vraiment avancer l’histoire. D’autre part, cette incohérence scénaristique me choquera toujours autant ; l’attaque backstage est commune dans le monde de la WWE, et pourtant toutes ne sont pas sanctionnées d’une interdiction de salle. Alors, me direz-vous, c’est un ennemi de l’Autorité, il est normal qu’ils soient plus durs avec lui ; mais cela reste toujours aussi absurde. Enfin, le départ de Seth Rollins avant le match pour le titre nous prive d’un possible cash-in de la mallette et donc d’une partie du suspense inhérent à une fin de match de championnat lorsque la mallette est toujours inutilisée.

 

C’est donc débarrassés de la menace Seth que nos quatre Jedi débarquent sur le ring pour essayer de devenir (ou rester, pour l’ami des enfants John-John) champion de la WWE.

 

 

The Champomy is here !!!!

 

 

Précédemment dans la soirée, nous avions vu une tentative de réconciliation entre la Vipère, qui s’excuse de son comportement lors du Raw précédent, et la grande machine rouge, qui ne semble pas convaincue par ces excuses, se contentant d’assurer à son « collègue » que le prochain champion se trouve dans cette pièce. Nous retrouvons donc nos quatre protagonistes sur le ring ; Roman Reigns est LE favori de la foule (tant pour le côté local que pour son parcours depuis quelques mois). Le début du match voit les sbires de l’Autorité travailler ensemble, essayant d’affaiblir tour à tour le champion ou le Samoan. L’entente est cordiale, le travail efficace (voir la double souplesse portée sur l’ex-membre du Shield) jusqu’à la tentative de tombé par Kane sur Roman Reigns, qui se dégage. Suite à ça, Orton et Kane commencent à se disputer, le roi du RKO lui rappelant qu’il est censé être le champion, être le visage de la fédération, et que la Big Red Machine n’est là que pour le soutenir. Ce dernier se rebelle, et le match devient véritablement un chacun pour soi. L’action est assez rythmée, avec quelques très bonnes séquences (l’enchaînement de soumissions de Reigns et Cena sur Orton, l’alliance des deux Supermen contre Orton, le DDT de ce dernier sur les deux pré-cités…).

 

 

Allez, au lit les enfants, tonton Randy doit nourrir son python.

 

 

– Non, on a pas sommeil !

– Ah, ces gosses, jamais fatigués… Il faut vraiment qu’ils arrêtent les Fruity Peebles.

 

 

Chacun aura son moment très fort, avec une pluie de Superman Punch, de Spears, de chokeslams ; nous verrons du RKO, du Five-Knucke Shuffle, et de l’AA (non, ils n’ont pas joué au poker). C’est avec ce dernier mouvement que Cena fera le tombé sur Kane, afin de conserver son titre. Il célébrera son triomphe, sous le regard de Roman Reigns, qui a senti que la victoire n’était pas loin, et le show se termine ainsi.

 

 

Je l’aurai un jour, je l’aurai….

 

 

J’ai trouvé qu’il y avait des choses intéressantes dans ce match. L’entrée de Cena a montré une légère évolution du personnage, avec une certaine dureté voire arrogance dans le comportement du Marine. Les ceintures sont très en évidence, une posture de mâle Alpha qui n’est pas exactement celle du John Cena habituel, plus lisse.  On a aussi pu constater une certaine crainte de Roman de la part de Cena, qui a au maximum évité l’affrontement. Cela permet naturellement au cousin du Rock de se faire sa place parmi l’élite des superstars. A aucun moment sa présence ne m’a semblée incongrue, et il paraissait vraiment à sa place en main event. Enfin, j’ai hâte de voir un Kane affranchi de l’Autorité, en électron libre ; et voir qui prendra sa place comme protecteur au sein du clan de Triple H (et Seth Rollins n’a pas la carrure pour prétendre à ce statut).

 

Dans l’ensemble, je n’attendais pas grand-chose de ce PPV, je n’ai donc pas été déçu. Il y a quelques bonnes surprises (le match de Reigns, enfin un vrai bon match de Divas, le selling de Dolph Ziggler et le match par équipes), des déceptions (The Miz champion, le kick-off, la non-utilisation des frères Rhodes ou le match entre Ambrose et Rollins). Battleground est un « petit » PPV, et ça s’est vu ce dimanche. Il y a du travail dans le Connecticut pour nous mettre sur pied un gros Summerslam, avec  des retours (Brock Lesnar, un retour progressif aux affaires de Bryan) l’arrivée éventuelle de KENTA, une bonne utilisation des frères Rhodes et une construction narrative plus poussée chez les Divas. Le résultat sera à savourer dans quatre semaines. D’ici là, vibrons devant le Tour de France et les performances de nos petits Français et surtout…

 

 

Stay safe, don’t try this at home…

 


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