Symbolisme et manichéisme

Le Communisme, c’est ferme ta gueule.

Le Capitalisme, c’est cause toujours.

Propos apocryphe

 

A l’heure où les hordes gauchistes déferlent sur les cahiers du catch, la résistance s’organise. Dans un souci de parité, mais aussi parce que sinon ils faisaient coffrer les dealers d’Axl, lecharentais a obtenu un droit de réponse suite aux accusations scandaleuses proférées par Henri Death et qui assimilent une honnête Corporation à une brigade syndicaliste de bas étage (pléonasme). Et quoi de mieux qu’un Smackdown pour ce faire ? Tiens bon, mon Jyskal, on va les niquer !

 

Au pire j'ai prévu notre fuite!

Ils auront l'air fins, à nous poursuivre en Fiat Panda!

 

Review de Smackdown du 1er juin

 

Le Communisme, c’est ferme ta gueule.

Le Capitalisme, c’est cause toujours.

Propos apocryphe

 

A l’heure où les hordes gauchistes déferlent sur les cahiers du catch, la résistance s’organise. Dans un souci de parité, mais aussi parce que sinon ils faisaient coffrer les dealers d’Axl, lecharentais a obtenu un droit de réponse suite aux accusations scandaleuses proférées par Henri Death et qui assimilent une honnête Corporation à une brigade syndicaliste de bas étage (pléonasme). Et quoi de mieux qu’un Smackdown pour ce faire ? Tiens bon, mon Jyskal, on va les niquer !

 

Au pire j'ai prévu notre fuite!

Ils auront l'air fins, à nous poursuivre en Fiat Panda!

 

Review de Smackdown du 1er juin

 

 

La WWE militante marxiste… Et pourquoi pas Marine Le Pen défenderesse des droits de l’homme ? C’est ainsi que j’achevais la lecture du pamphlet honteux de cet ignoble prof syndiqué qu’est Môssieur Death. Comment pouvait-on proférer tant d’ignominies à l’encontre d’une Fédération qui a placé le dieu argent, la rentabilité, le profit et la libre circulation des personnes au cœur même de son système ? Comment pouvait-on imaginer, un seul instant, Vince McMahon pourvu d’une barbe drue et le poing gauche levé ? Tout, du reste, dans cette merveilleuse entreprise, transpire à quel point Môssieur Death s’est trompé.

 

Prenons par exemple Smackdown. Si le choix du rouge pour Raw est purement esthétique ou renvoie au sang, au sexe ou à la combativité, le bleu du vendredi est bien entendu celui des familles royales, métaphore idéale de la famille McMahon, au sommet de laquelle règne sans partage un monarque éclairé entouré de sa famille tout aussi légitime que le fils d’un ancien président (hélas) à la tête de l’EPAD.

 

Il transpire de l’ensemble de ce show une délicatesse, un raffinement qui ne pourrait jamais seoir à la plèbe grouillante et obtuse.

 

A cet égard, d’ailleurs, comment ne pas interpréter la confrontation entre l’éminent John Laurinaitis, cet homme qui désire inclure le peuple dans les arcanes du pouvoir avec mansuétude, et cet irlandais de Sheamus ? L’Irlande… Un hasard croyez-vous ? Hier mauvais élève, et même cancre de l’Europe, l’Irlande s’en est aujourd’hui sortie avec un allégement des charges, un régime d’austérité, grâce aux remontrances bienveillantes de l’Allemagne et de leurs partenaires ? Comment ne pas voir dans les remontrances de Big Johnny envers l’irlandais une copie de ce qui s’est passé, Ace occupant ici le rôle de l’éducateur et Sheamus celui du cancre turbulent.

 

N'oubliez pas les enfants: don't be a bully,

be a hooligan!

 

Est-ce d’ailleurs un hasard s’il suffit de rajouter ou modifier 10 lettres pour passer d’Angela Merkel à John Laurinaitis ? Allons donc, naïfs que vous êtes !

 

Aussi, qu’importent les rebuffades de ce trublion, tôt ou tard, il dira merci. Et pourtant, que la chose est difficile. N’oublions pas qu’il y a peu, il martyrisait un honnête aristocrate mexicain, un self-made man dans ce pays difficile, qui à la sueur de son front a su atteindre les hautes sphères de la société. C’est dire comme le chemin pour éduquer ce va-nus-poings sera long.

 

A cet égard, d’ailleurs, puisque nous parlons d’un ressortissant d’Amérique Centrale venu chercher gloire et fortune dans un pays libéral et capitaliste, comme il se doit, applaudissons brièvement la WWE qui est allé porter la sainte parole du progrès économique et sociale en Amérique du Sud la semaine dernière. Clap clap clap.

 

D’ailleurs, quand Sheamus parle avec force de la fortune de Del Rio, de ses voitures, et ainsi de suite, sous couvert de le moquer, on sent bien évidemment la jalousie qui pointe, celle qui pousse ceux qui n’ont pas l’étoffe des aventuriers de la droite, prêt à prendre des risques et à en assumer les conséquences, à voter à gauche ! Sheamus est d’autant plus malveillant qu’il essaie de monter le bon peuple contre les exemples qu’il devrait suivre ! Progresse-t-on mieux en suivant un irlandais prolétaire et bagarreur qui se revendique comme étant un Hooligan ou un millionnaire mexicain ?

 

Et quoi de mieux pour se faire le médiateur des causes nobles et désespérées qu’un avocat ? Ainsi, heureusement, David Otunga est venu mettre en exergue la vilénie de Sheamus, son manque total de profondeur de vue. Sheamus, un Zapata ? Un Che Guevara ? Mon œil ! Juste un petit leader brutal, un Tom Mann dévoyé, qui moleste sans aucune raison un homme dont le seul but est de satisfaire le public et de l’aider à s’élever : John Laurinaitis. La boucle est bouclée.

 

De guerre lasse, il faut bien châtier l’impudent, car si le système est bienveillant il peut aussi être terrible pour qui entreprend de continuer à faire n’importe quoi, aussi Otunga autorise Del Rio à choisir un adversaire pour Sheamus ce soir. Même le système le plus bénéfique qui soit doit pouvoir sanctionner, et si les leçons ne portent pas sur Sheamus il faudra bien qu’elles rentrent. On ne peut pas laisser un paysan, pour reprendre le terme de Del Rio, empêcher le bon peuple d’accéder aux doctrines libérales et néocapitalistes, aux échanges déréglementés, sans lesquelles ils resteront esclaves d’un idéal révolutionnaire illusoire tant il est certain que jamais un homme ne partagera son salaire avec son voisin !

 

Partager son salaire? Ah les cons!

 

Pourtant, la méritocratie a sa place à la WWE. La meilleure preuve en est le retour de Sin Cara. Toujours impeccable, ne commettant jamais la moindre erreur en match, et représentant bien entendu une acquisition purement désintéressée, il représente la vocation de la droite à laisser entrer les immigrés méritants qui font de réels efforts d’intégration. Et méritant, il l’est, puisque ce soir il a triomphé de Heath Slater, qu’en coulisses on surnomme Heath le rouquin, donc le Rouge. Là encore, la symbolique est forte. Et le costume de Sin Cara, rouge, n’y change rien : l’humiliation de l’idéologie communiste n’en est que plus forte !

 

Exclusif! Sin Cara défèque sur la gauche!

 

Il faut bien le dire : Smackdown cache à peine son soutien sans faille à une certaine élite. Ainsi en est-il de Damien Sandow. Ce personnage est un thermomètre de l’état d’avancée des masses : voilà un homme qui prétend éduquer les masses, apporter la libération par le savoir et la connaissance malgré une Education Nationale dévastée par une gauche sans scrupule, et pourtant ces pécores le huent… C’est bien simple, ils ne le méritent pas, et il faut alors rendre hommage à Sandow de bien vouloir abreuver la foule de son verbe toujours juste et sa pédagogie naturelle, sans chichi ni fioriture. Tout, chez cette homme, inspire la grandeur, jusqu’à sa prise du micro qu’il tient comme un verre de dégustation dans lequel reposerait doucement un excellent cognac cinq étoiles. Un sauveur intellectuel, mais combien le peuple américain en a besoin ! Pourtant, il ne semble pas s’en rendre compte, et ne rend pas grâce à la WWE de le faire profiter de ses moyens colossaux aussi intelligemment… Ah, le peuple… Mais Sandow est un homme intelligent au grand cœur, aussi ne manque-t-il jamais de remercier ceux qui, dans le public, ont su accéder à la maturité nécessaire pour comprendre ses paroles (et cesser de voter à gauche).

 

Sandow sait avoir le triomphe modeste.

 

Un hasard, là encore, si son adversaire porte une défroque ROUGE ? Ezekiel Jackson, qui porte un prénom évangélique pour tromper l’ennemi, est bien entendu ici l’avatar du communautarisme, cette plaie du monde que la gauche va rouvrir en arrachant la suture de la droite républicaine ! Combien de temps faudra-t-il pour que des hordes de mollahs déferlent sur le monde libre si Sandow ne parvient pas à se défaire de son béhémot d’adversaire ?

 

Fort heureusement, le monde a quelques règles, et la force de l’esprit a triomphé de la puissance brute. Pourtant, Sandow avait envisagé d’épargner son monstrueux adversaire, dans une démarche de paix et de rapprochement entre les peuples, mais c’est coutume pour les révolutionnaires du dimanche que de mordre la main qui les nourrit !

 

NDL’auteur : je vous prie de m’excuser, je dois aller changer de Sopalin, je suis vraiment très fan de Sandow. Merci.

 

Parfois, toutefois, la WWE se permet des comedy match. Nous avons tous en tête des affiches de propagande parodiant les grands ennemis de l’histoire, quels qu’ils soient. Avec Ryback, la WWE s’est offert une caricature drolatique. Vous l’avez bien sûr tous deviné : Ryback, c’est Stakhanov ! Le rythme, l’allure, la démarche, les multiples références corporelles aux engins de chantiers, aux usines et aux manufactures, cet homme qui se bat comme on va à l’usine. Alors, bien sûr, ces matchs sont de subtiles allégories de la tyrannie collectiviste, mais au-delà de ça c’est toute la gauche qui est visée, de Blum à Hollande, tous ces sycophantes qui prétendent rendre le pouvoir au peuple pour mieux le dévorer là où la droite prône la libre-initiative et de prendre son destin en main. Lutte philosophique incarné par Ryback, ce Léviathan néo-marxiste, et qui devrait faire trembler d’horreur tous les analystes politiques les plus pointus, de Steevy Boulay à Nicolas Bedos.

 

I demand better competition!

 

Tout n’est finalement qu’affaire de rythme : on sort d’un match de Ryback inquiet, presque pantois, et c’est avec un certain soulagement que l’on voit arriver Ziggler ! Enfin ! Un homme qui s’est fait tout seul, lui aussi, ambitieux, méritocrate, pas l’un de ces salopards d’assistés qui attendent que tout leur tombe dans le bec ! Il a choisi, ce soir, d’être volontaire pour affronter le hooligan, comme un symbole (encore une fois !) de ce que les grandes idées ne se rendent jamais, et sont toujours dignes d’être défendues !

 

Fier, fort, agile, Ziggler était comme un discours de Nicolas Sarkozy ! Pour faire écho à l’élection récente, la WWE ne l’a donc évidemment pas autorisé à vaincre Sheamus, pour appuyer le clin d’œil, mais elle l’a autorisé à se battre avec acharnement, poussant le prétendu champion dans ses retranchements, jusqu’à ce que la botte, soviétique évidemment, de Sheamus n’écrase son visage.

 

Parfois, une défaite est plus éloquente qu’une victoire, et la WWE ne brouille les cartes de la hiérarchie que pour mieux tromper l’ennemi et amener un triomphe libéral sous peu.

 

Cette allure! Ce style! Ces cheveux BLONDS!

 

Revenons à présent un instant sur la notion de communautarisme que j’évoquais précédemment. Qui a dit que la gauche avait le monopole de l’intégration ? Est-ce Theodore Long, pourtant issu d’une minorité lui-même, qui a amené O’Neill et Young à Smackdown ? Du tout ! C’est une nouvelle fois le regard bienveillant de Johnny Ace qui a su déceler tout le talent de ces jeunes gens, et quoi de plus normal pour le Executive Vice-President of Talent Relations ? A la force du poignet, de leur travail et de leur volonté d’intégration, ils ont fini par obtenir leur visa pour le grand bain ! Là où Percy Watson, humoriste de gauche bien connu, et quelques autres se sont cassé les dents, les deux valeurs montantes du Tag Team ont mérité leur statut de Prime-Time Players.

 

Il aura fallu la tricherie éhontée d’un autre immigré (italien, comme par hasard) pour qu’ils soient défaits, et voilà un exemple qu’il faudra savoir conspuer, semble nous dire la WWE à travers cette issue malheureuse mais si riche d’enseignements !

 

C’était compter sans le plus beau fleuron de la WWE, celui qui à lui seul réduit à néant les élucubrations de Mr Death : Big Show.

 

Plutôt que de se lamenter sur son sort, Big Show est devenu un entrepreneur. Son nom est devenu une marque, son gabarit un art de vivre (Go big or get lost). Quand il a perdu son travail, c’était son business plan qui s’effondrait. Il n’était plus suffisamment dans le coup, son produit avait perdu de sa superbe : sans le savoir, le public ressentait que Show ne les aidait plus à progresser et s’était fondu dans la masse gauchiste et déresponsabilisante.

 

Dites-moi que l'un de vous deux est syndiqué.

Ca me ferait tellement plaisir.

 

Aussi, quand Big Johnny lui a proposé un poste avec revalorisation salariale, il n’a pas hésité. Soit il resignait avec un autre GM à vil prix, soit il revenait avec un nouveau packaging, tant il est vrai, comme l’histoire en général mais politique en particulier nous le prouve souvent, qu’il suffit de changer l’étiquette pour relancer le produit. En bon émule d’Adam Smith, Show a fait le bon choix, et depuis il veille à la bonne marche du produit, en châtiant comme ce soir les importuns qui briment l’éveil du peuple, en l’occurrence ce sinistre immigré italien et son acolyte qui use d’Internet pour pervertir les masses.

 

En une semaine, donc, Show a anéanti un lutteur invaincu (Clay), un midcarder honnête, mais surtout trois champions (les deux par équipe et l’US). Si après ça la puissance du capital reste à démontrer…

 

Si vous m’autorisez une digression, on ne m’ôtera pas de l’idée que Ryder n’a pas de bol avec les gros vénères.

 

Loin des gros susnommés, nous pouvons jeter un œil sur l’opposition entre un Golden Boy qui ressemble fort à un trader au sourire carnassier, Cody Rhodes, et un jeune forçat de la terre qui fait ce qu’il peut pour exister, Tyson Kidd. Jolie opposition, mais trop courte. Tel le premier Cena venu (vous savez, le bras armé du système, celui qui en huile les rouages en assurant de vendre de beaux produits au public), Rhodes a anéanti son adversaire sans difficulté. J’en profite d’ailleurs pour adresser un message à Mr Death : si John Cena est un sale rouge, lui qui vend par paquet de douze et doit aussi ramasser de la rondelle par paquets de douze pour se maintenir au haut-niveau à ce point, qu’on me fouette avec un chat à neuf queues !

 

Aïe ouille putain Mako je déconnais!

(Je tiens à remercier Mako pour ces photos de notre week-end du 6 mai)

 

Enfin, j’ai gardé, et le show aussi, le meilleur pour la fin. Une confrontation de mecs de droite. D’un côté, nous avons CM Punk, l’avatar du mec de droite puisqu’il a toujours connu le secret de la réussite : faire bosser les autres. A travers le Nexus ou la SES, il a su exploiter au maximum les talents de tous pour servir sa propre réussite. Qui plus est, il n’a honte ni de sa réussite ni de son argent ! Quant à Bryan, non content d’avoir abandonné sur le bas-côté une pauvre délurée (il n’y a pas de place pour les femelles dans les arcanes du pouvoir), et qui ne tardera pas à suivre le même trajet que son prestigieux adversaire. Cerise sur un gâteau déjà copieusement garni, la victime du soir de CM Punk (CM pour Capital Monétaire, vous l’avez compris) était… le Gros Monstre Rouge. Peut-on vraiment, en toute bonne foi, ne pas voir le message sous-jacent ? Le champion des forces du mal, de la perversion et de la corruption est tout de même le Big RED Monster ! Il n’a jamais utilisé ce gimmick en tant que face, non, le mal absolu, pour la WWE, c’est la vague rouge et sa malveillance. Fort heureusement, le champion du monde libre qui peut garder son propre argent pour son bénéfice personnel  a copieusement puni le Karl Marx du ring.

 

Subtilité: ici, Marx a la barbe SUR la tête.

 

Après une dizaine de minutes correctes, Punk joutant sous l’œil humide d’AJ, reine des geeks qui comme chacun le sait sont toujours prêts à débourser quelques dollars pour des goodies, Bryan déboulait, et après quelques péripéties le match se terminait par un DQ ! Union des forces de droite contre la dictature du prolétariat, l’image devenait enchanteresse lorsque Big Johnny annonça que le match pour le titre WWE à No Way Out serait un Triple Threat et…

 

Je suis désolé. Je n’y arrive plus là. Faire de l’activisme de droite en jouant la caricature de droite, c’était rigolo, pour répondre à l’immense talent de ce sacré cochon d’Henri et sa plume alerte. Et je peux bien prétendre tout et n’importe quoi pour chanter les louanges d’un système, la mauvaise foi y’a que ça de vrai, et je vous assure qu’il en faut dans un show dont la mécanique principale est de moquer les figures de pouvoir, quand bien même hors kayfabe les véritables figures tutélaires de la WWE sont loin d’être des guignols de la pire espèce et doivent en faire trembles quelques-uns. En plus, si l’on se réfère à la mécanique-même des deux bords, pour peu que l’on succombe à la tentation des raccourcis, les Heels, indépendants, ambitieux et orgueilleux, sont plutôt de droite, quand les Faces, généreux, compatissants et proches du peuple, se rapproche de l’image d’Epinal de la gauche…

 

Mais là, avec toute la mauvaise foi du monde, je ne PEUX PAS vous vendre qu’inclure Kane dans le match pour le titre soit une bonne idée. Entre deux techniciens de renom, sans doute parmi les tous meilleurs dans la discipline, introduire Kane, aussi méritant soit-il, ça ne peut tout simplement pas prendre ! Il y a une alchimie qui ne se fera pas. C’est d’autant plus dommage que c’est le seul bémol d’un Smackdown très solide, illuminé par quelques matchs de belle qualité comme le Rhodes/Kidd qui aurait vraiment mérité plus de temps, et ça ne doit donc pas vous dissuader de regarder ce show. Parole d’homme de droite !

 

Ayez confiance.


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