Trophée CDC 2019 – Episode 8

Mon éducation, je l’ai faite pendant les vacances.
Osbert Sitwell

Salut les marks, salut les smarts et bienvenue dans ce huitième épisode du Trophée CDC ! Pour beaucoup d’entre vous, cette période rime avec piscine, maillots de bain, cocktails et autres joyeusetés, mais pour la WWE, le business ne s’arrête jamais et voici donc comme chaque été l’éternel Summerslam qui vient égayer nos vacances !

Même en vacances, FlamingoFlash ne laisse rien au hasard.

Trophée CDC 2019 – Episode 8 – Summerslam

Vous connaissez la musique, pour pas qu’on me chie dans les bottes, voilà le module de votes. Il est là !

Pour ce PPV, comme toujours, chaque match vaut un point, quelque soit la stipulation.

Vous choisissez vos vainqueurs, et par vainqueur on entend la décision officielle de l’arbitre à la fin de la soirée, source WWE faisant foi. Donc une victoire par disqualification, décompte à l’extérieur ou toute autre controverse est une victoire. Si un match est redémarré à la demande d’une figure d’autorité zelée, c’est le résultat final du dernier match qui compte ! (si il est « restart » 5 fois c’est pareil !) Si votre champion gagne le premier, mais que ça redémarre et que ça finit en match nul, bah c’est perdu. Bref vous avez compris le délire. Si le lendemain votre poulain sur le site WWE n’est pas indiqué vainqueur, c’est que vous êtes de la baise. Si l’affiche est modifiée avec l’ajout ou la suppression d’un catcheur, le prono est annulé et on est tous de la baise.

Et non Bill, tu ne peux pas soumettre tes pronostics par courrier.

La carte de Summerslam

Summerslam, comme tout le monde le sait, c’est une véritable institution à la WWE ! Crée en 1988, la même année que le Royal Rumble et un an après les Survivor Series (1987), ce PPV est comme beaucoup le savent un des membres du Big 4, accompagnant bien évidemment le Grandaddy WrestleMania (1985). Comme les trois autres événements cités, c’est un rendez-vous immuable du calendrier qui s’est toujours déroulé en août. Si le Royal Rumble peut revêtir pour certains une symbolique particulière et rester le chouchou pour sa Bataille Royale légendaire, Summerslam est souvent considéré comme le petit frère de WrestleMania et le second show le plus important de l’année avec toute la fanfare qui va avec. Surtout depuis 2009 avec l’opération marketing lancée autour de cet événement et sa délocalisation au Staples Center de Los Angeles pour six éditions consécutives, puis au Barclays Center de Brooklyn pour quatre autres, afin de lui apporter la touche de glamour nécessaire à en faire le grand rendez-vous de « mi saison ».

Mais stupeur cette année puisque la WWE rompt le cycle et nous propose un show carrément hors des frontières à Toronto ! La ScotiaBank Arena sera l’écran choisi pour accueillir cette édition 2019 qui sera le 32ème Summerslam de l’histoire. Le public canadien est plutôt réputé pour être vocal et on peut s’attendre à ce que les 19.000 personnes présentes ce dimanche mettent le feu. Il faut dire que nos amis du Nord n’avait plus rien eu à se mettre sous la dent depuis les Survivor Series 2016 (et un certain Goldberg/Lesnar d’une poignée de minutes).

La carte officielle après le Smackdown de cette semaine est arrêtée à 10 matchs. Néanmoins, ce show est un mini WrestleMania comme nous l’évoquions et nous avons plutôt été habitué à une moyenne de 13 matchs sur les derniers millésimes. Alors, c’est ce que nous allons vous proposer voyez vous ! 13 matchs ! Un rendez vous à ne pas rater donc dans la course à la couronne si jamais mes prévisions de rencontres se réalisent bel et bien. Tout match non officiel que je vous propose ne sera compté que si il est bien évidemment disputé avec les exacts adversaires listés ici. Si je vous ouvre aux votes Reigns contre Rowan, et que in fine il s’agit d’un 2 contre 1 avec Bryan qui s’ajoute, le point ne comptera pas (bref la règle classique rappelé à chaque article). En revanche si il s’agit d’un simple ajout de stipulation, nous maintiendrons le vote ouvert et valable ! Allez en avant !

 

Avec cette chaleur, éviter de trop mettre les mains sur votre écran s’il vous plait, ça fait des traces.

On va démarrer cette carte avec les trois matchs bonus que je vous propose et qui ont de grandes chances d’être ajoutés d’ici dimanche. Si vous avez suivi le dernier Smackdown de cette semaine, vous savez que le brouillard se lève sur l’intrigue de l’identité de l’agresseur de Roman Reigns. Ce dernier a blanchi Samoa Joe, questionné de manière musclée Buddy Murphy et découvert qu’il pourrait bien s’agir de Rowan ! Le comparse de Daniel Bryan n’a pas encore eu le temps de démentir (ou pas) et partant de là, on a du mal à voir comment il ne devrait pas rentrer en collision avec Roman Reigns ce dimanche, ce dernier ne pouvant pas de manière réaliste manquer un Summerslam. On vous propose donc ce un contre un, sans ajout de Bryan pour le moment, vu qu’on dirait que la volonté est de ne pas précipiter les choses dans cette histoire et que le vrai affrontement contre le cerveau de l’affaire pourrait tout à fait survenir plus tard dans l’année.

Autre affiche assez probable au vu des derniers événements (mais du Smackdown de la semaine dernière pour ce coup ci), c’est une défense du titre Intercontinental de Shinsuke Nakamura contre le justicier Ali. Au vu de l’absence de build-up total cette semaine, c’est un très bon candidat au preshow, auquel le surfeur japonais est habitué de toutes façons. Une prise de titre dès Summerslam serait sans doute un peu prématurée pour Ali qui mériterait de peaufiner encore un peu son personnage et sa popularité avec un peu plus de temps d’antenne, si on veut bien lui en donner…

Enfin, nous vous proposons un troisième bonus, plus tiré par les cheveux mais qui sait… Drew McIntyre contre Cedric Alexander dans un bon squash des familles. La rencontre n’a jamais vraiment eu lieu à Monday Night RAW cette semaine du fait de l’attaque de Bray Wyatt sur Kurt Angle et je me dis qu’il est délicat de laisser l’Ecossais hors des débats ce dimanche. De plus, ce match représente une belle opportunité de glisser un match court et utile sur la carte, en permettant à Drew d’engranger une victoire faciel, à Cedric de proposer un sprint valeureux et au public de souffler un peu entre deux grosses affiches. D’autres candidats pouvaient prétendre à être ajoutés, mais ils ont décidé notamment de bazarder un match pour les ceintures par équipes féminines à RAW (même si un Moment of Bliss n’est pas à exclure ce dimanche non plus), tout comme ils ont finalement expédié le Black / Zayn à Smackdown; on les voit mal faire une redite d’un des deux.

Et vous me direz quid des ceintures par équipe masculines ? Bah.. oui. Mais bon les Usos et le Revival ont disparu, laissant des Good Brothers plus que peinards, tandis que le New Day est partout mais n’a aucun challenger. En l’état, il semble difficile de vous proposer quoique ce soit les concernant.

Ouais je viens chercher mon Uber Eats, c’est au nom de Samoa… Oh Roman mon pote comment ça va !?

On va passer à la scène féminine à présent avec un des matchs attractions de ce dimanche mettant aux prises Trish Stratus à Charlotte Flair ! Un match qui revêt déjà plus d’importance que les deux autres rencontres pour les titres de RAW et Smackdown. En même temps, difficile de ne pas adhérer à ce « dream match » entre Trish, une des plus grandes championnes de l’histoire, Hall of Famer et encore visiblement en pleine forme; et Charlotte, l’actuelle et future force dominante de la fédération bien en route pour éclater tous les records, dont certains restent détenus par cette même Trish. Deux promos, l’une à RAW et l’une à Smackdown, auront suffit pour booker ce match qui prend des allures de match d’exhibition pour la Hall of Fameuse qui veut se prouver qu’elle en a encore sous le capot. Pour Flair, c’est en revanche tout sauf un échauffement et elle compte bien profiter de l’occasion pour arracher le flambeau des mains de son adversaire et continuer à écrire sa légende.

A côté de cela, Bayley contre Ember Moon fait bien pâle figure, quand bien même est-ce pour la ceinture blanche et bleue. Il faut dire que le dernier Smackdown a sapé le peu de travail réalisé à date autour de la challenger en la faisant passer pour une catcheuse bien quelconque, sauvée par la championne. L’affiche n’enflamme pas grand monde, mais on peut dire la même chose de Bayley qui peine pour l’instant à réellement exister depuis sa prise de pouvoir. On sait que la qualité sera au rendez-vous entre les cordes dimanche, mais dans une carte aussi chargée que celle de ce Summerslam, on sait aussi que cela ne suffira pas.

Pour RAW, Becky va défendre sa dernière ceinture contre Natalya. Pour le coup, tout a été fait pour faire apparaître la canadienne comme une menace potentielle, contrairement à Ember. Mais là aussi, on a du mal à se dire que cela sera suffisant. Les heures de gloire de Nattie sont derrière elle et personne ne mord à sa possible victoire contre The Man dimanche. Ce match sent bon le petit kiff pour services rendus histoire de disputer un dernier gros match à domicile. Becky Lynch aura bien tenté lors de ses promos d’apporter un peu de feu à cette rivalité, mais elle aussi commence à refroidir depuis WrestleMania.

Tain mais qu’est ce que j’ai fait pour être dans un match moins stylé que cette retraitée là.. c’est parce que je suis avec cette chiffe molle de Seth Rollins c’est ça ? 

La midcard masculine quant à elle est truffée de mano a mano bien costauds cette année. A commencer par Shane McMahon et Kevin Owens qui vont enfin régler leurs différends, avec la carrière du quebecuois en jeu ! Ce dernier se mue au fil des semaines en étendard de la cause rebelle face au despote Shane, tel un Steve Austin des temps modernes, allant jusqu’à s’approprier son fameux Stunner. Plus qu’une filiation d’apparat, cela semble bel et bien prendre auprès du public qui est chaud bouillant derrière KO. Il faut dire aussi qu’en face de lui, même si on aime le critiquer pour son omniprésence, Shane O Mac campe un formidable méchant, détestable au possible, qu’on adorerait voir se faire tamponner bien fort dimanche. Simple et efficace, cette affaire devrait faire se lever la foule et on espère bien se terminer, même si avec le fils du patron en 2019, rien n’est vraiment joué d’avance…

Autre énorme affrontement sans ceinture, c’est Ziggler contre le revenant Goldberg ! Surprise du chef du RAW de cette semaine, la légende nous offre une nouvelle danse contre un Dolph qui lui avait subrepticement taillé un costard par promos interposées depuis quelques semaines. Ce dernier est manifestement en croisade contre les légendes de la WWE, ce qui est assez savoureux étant donné qu’il semble lui même être en parcours de pré retraite. On a longtemps pensé qu’il allait affronter le Miz, lui aussi d’ailleurs, mais tout ceci était finalement une ruse puisque lors de la signature de contrat c’est bel et bien Goldberg qui s’est pointé. Il aura à coeur de laver l’affront de son dernier match face au Taker et je n’ai aucun doute sur le fait qu’il y arrivera. Les deux hommes ont toutes les cartes en main pour nous proposer un match attraction bien court, typique d’un Mania/Summerslam, qui verra la légende disposer aisément du roquet heel et envoyer le public heureux chez lui.

Mais si il y a bien un match sans titre vers lequel tous les yeux seront rivés, c’est bien celui des grands débuts dans le ring de The Fiend ! L’avatar démoniaque de Bray Wyatt sera confronté à Finn Balor dans un affrontement qui intrigue énormément. Comment va se retranscrire dans le ring cette personnalité absolument fascinante et unique dépeinte par Bray depuis des semaines ? Quelle direction va emprunter son personnage ? Est-ce que Finn Balor répliquera en invoquant son Demon ? Sur ce dernier point, il semblerait que cela ne soit pas le cas, la WWE ayant plutôt pris le pli de l’annoncer en amont par le passé. Ce n’est d’ailleurs peut être tout simplement pas souhaitable, afin d’offrir à Bray et au Fiend une victoire facile, nette et sans bavure, tout en protégeant l’alter ego de Balor jusqu’à une possible revanche Demon contre Demon en 2020. Toujours est-il que la hype est forte et qu’on espère que le spectacle sera au rendez-vous.

Allez fait pas ta timide ma grande, embrasse moi !

Côté ceintures masculines, nous aurons bien évidemment notre rendez-vous du preshow avec Drew Gulak, notre champion poids léger, qui affrontera Oney Lorcan. Rien d’incroyable à signaler sur ce match, si ce n’est que je vous invite tous à jeter un oeil à 205 Live à l’occasion en ce moment. Car depuis quelque temps, le show violet propose vraiment un produit de très grande qualité et toujours aussi facile à « consommer ». Et même si vous ne pouvez regarder que le Main Event chaque semaine, n’hésitez pas, c’est toujours gage de qualité.

La ceinture US de AJ Styles sera également en jeu contre Ricochet qui va donc retenter sa chance. Nous qui pensions que l’époque des « rematchs » était révolue… On ne va pas se plaindre, les deux hommes fonctionnent extrêmement bien ensemble et nous sommes surement partis pour un nouveau gros match. Le travail autour de The OC (le nouveau Club) semble assez soigné et parti au moins sur le moyen terme. Dès lors on a du mal à voir le petit Ricochet récupérer son titre, surtout que le visuel des trois vilains champions fonctionnent très bien à RAW actuellement.

Pour les titres mondiaux, le grand rendez-vous sera inévitablement les retrouvailles tant attendues entre Kofi Kingston et Randy Orton pour le titre WWE. 11 ans d’histoire pour en arriver là et cette fameuse histoire de push du jeune Kofi avorté par l’influence grandissante de la superstar Orton… Il aurait été insensé de ne pas profiter du règne actuel du Ghanéen pour exploiter ce filon et nous proposer ce programme. Randy sera t-il une nouvelle fois, plus d’une décennie plus tard, celui qui brisera les rêves de Kofi ? Ou bien ce dernier assouvira t-il enfin sa vengeance, tout en profitant de l’occasion pour nous montrer un peu de caractère tant attendu pour celui qui porte le titre le plus prestigieux de la fédération ? La réponse dimanche dans un match qui sera surement chargé d’émotions et de clins d’oeil à leur riche histoire.

On termine sur le possible Main Event de la soirée : la grande revanche entre Seth Rollins et Brock Lesnar pour le titre Universel. Il fallait que cela arrive, même si on attendait peut être ça plus tard, mais Brock a récupéré son bien et fait de nouveau régner la terreur sur Monday Night RAW.. A la faveur d’un cash in à la fin d’Extreme Rules, la Bête confisque la ceinture et nous renvoie directement à la case départ, inéluctablement. De son côté, Seth Rollins subit là un désaveu terrible aux portes de Summerslam, concédant en quelques sortes qu’il n’a pas les épaules pour arriver lors du second plus gros show de l’année en champion phare de la fédération; celle ci lui préférant la valeur sûre Brock Lesnar. Ou alors est-ce simplement un artifice scénaristique pour proposer un scénario de héros valeureux à Seth Rollins ? Héros valeureux peut être, mais terriblement stupide à en juger par le segment auquel il a participé ce lundi… M’est avis malheureusement que ce bon Rollins n’est pas encore prêt à endosser le costume du chef de rang, et que son sort dimanche ne devrait pas être différent de celui des derniers semaines.

Par pitié Monsieur Brock, ne me faites pas de mal, j’ai déjà ma femme à la maison qui me colle une raclée tous les soirs !

Comme à chaque fois, je profite de la fin de ce tour d’horizon pour à nouveau vous indiquer le module de vote !

>> ICI, CLIQUEZ BORDEL ! <<

Vous avez jusqu’à dimanche soir minuit pour voter, après il sera trop tard.

D’ici là on vous donne rendez vous avec notre préshow en audio avec la team Catch’Up ce week end (si tout se passe bien) ainsi que les reviews des épisodes de RAW et Smackdown de cette semaine si vous ne les avez pas déjà écoutées. Comme toujours, bon week end de catch à tous, bonnes vacances à tous ceux qui sont au repos et un super Summerslam !

 

Ne faites pas comme Ricochet, attendez bien d’avoir soumis vos pronostics avant minuit et de finir ce que vous êtes entrain de faire avant d’aller dormir !

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