Mercato idéal

Se queda.

Vince Mc Mahon à ses investisseurs, à propos de CM Punk en mars 2014

 

Le marché des transferts du monde footballistique vient de s’achever pour cet été. Il fut le plus fou et le plus dépensier de tous les mercato, avec notamment l’indécent et titanesque achat de Neymar par le PSG. Plus discrètement, Shelton Benjamin a profité de la fin du mois d’août pour faire son retour dans le giron de Stamford. L’entreprise de Vince ne se soumet pas spécialement aux saisons des achats, mais l’occasion est belle pour faire notre liste de courses. Alors, qui devrait revenir montrer son talent sur les rings de la WWE ?

 

 

Attention, moi je ne viens qu’en novembre. Quand les premiers froids jettent le désespoir sur les terres, et que les corbeaux se repaissent des corps des plus faibles.

 

 

Liste non exhaustive des catcheurs qu'on aimerait bien revoir à la WWE

 

Se queda.

Vince Mc Mahon à ses investisseurs, à propos de CM Punk en mars 2014

 

Le marché des transferts du monde footballistique vient de s’achever pour cet été. Il fut le plus fou et le plus dépensier de tous les mercato, avec notamment l’indécent et titanesque achat de Neymar par le PSG. Plus discrètement, Shelton Benjamin a profité de la fin du mois d’août pour faire son retour dans le giron de Stamford. L’entreprise de Vince ne se soumet pas spécialement aux saisons des achats, mais l’occasion est belle pour faire notre liste de courses. Alors, qui devrait revenir montrer son talent sur les rings de la WWE ?

 

 

Attention, moi je ne viens qu’en novembre. Quand les premiers froids jettent le désespoir sur les terres, et que les corbeaux se repaissent des corps des plus faibles.

 

 

Liste non exhaustive des catcheurs qu'on aimerait bien revoir à la WWE

 

 

Entendons-nous bien. Il y a des centaines de catcheurs talentueux à travers le monde qui méritent sûrement un contrat signé de la main de Triple H, que ce soit parmi les stars du Japon, les virevoltants mexicains ou les nouveaux hipsters anglais. Le choix serait trop vaste, et plus pragmatiquement, votre rédacteur n’y connait rien en scène indépendante. Cet article se consacre uniquement aux retours espérés. A ces catcheurs qui ont été injustement virés, ou qui ont préféré être un gros poisson dans un plus petit aquarium. En 2017, les rosters sont pleins à craquer à tel point que de nombreux talents se voient voués à attendre timidement dans l’obscurité qu’on leur fasse un peu de place. Qui donc pourrait revenir se glisser parmi tout ce monde et faire à nouveau son trou ? Voici quelques propositions.

 

 

John Morrison

 

On a tous une bonne raison de regretter John Morrison. Que ce soit ses vêtements fantasques, ses abdominaux dessinés au millimètre,  son talent indéniable pour la voltige ou un peu des trois à la fois. JoMo était de ces catcheurs trop talentueux pour la midcard, mais pas assez costauds aux yeux de Vince pour le main event. De tels profils sont malheureusement souvent condamnés à la stagnation au pays des Mc Mahon. Certains, comme Dolph Ziggler, s’en sont accommodés et ont connu des petits moments de gloire au sein d’une carrière convenable. D’autres ont réussi l’exploit de réinventer leur personnage, comme Kofi Kingston. D’autres enfin, comme le Shaman of Sexy, ont préféré s’envoler pour trouver un écrin plus compatible avec leur talent. Désormais « Johnny Impact » à la GFW (ex-TNA), Morrison aurait tout à fait sa place dans une WWE qui diversifie ses produits, ses émissions, ses ceintures, et ses profils. A 37 ans, l’ex partenaire du Miz a de belles années devant lui et peut encore régaler la foule. Be jealous, baby !

 

 

Après Johnny Nitro et Johnny Impact, voilà Johnny Raw ! Un homme qui a toujours eu du mal à se trouver un pseudo.

 

 

Contre qui ?

La première feud de JoMo à son retour est évidente. Il doit être celui qui libérera le titre Intercontinental de l’emprise Mizesque. Par la suite, on peut fort bien l’imaginer défendre son précieux face à Dolph Ziggler et à Elias Samson, jeune impertinent méritant une correction de style. Pourquoi pas la formation d’une équipe avec Tye Dillinger, une guerre d’ego contre Bobby Roode, un petit clash contre Styles et un « John versus John » face à Cena ?

 

 

That was the time of their lifes.

 

 

Kaitlyn

 

Quoi, quoi, c’est quoi cette blague ? On nous bassine les oreilles avec la révolution féminine, on porte aux nues les Charlotte et Sasha Banks, mais on se précipite pour re-signer les tristes gloires de la lamentable époque des Divas ? Bon, ça pourrait être pire, Maryse et Maria Kanellis ne sont pas là pour catcher, et Mickie James n’était pas la plus pourrie de toutes. Mais tant qu’à vouloir du beau catch féminin, autant rappeler celles qui ont planté les germes de cette révolution.

La belle Celeste Bonin n’a pas encore 31 ans et sa carrière à la WWE fut brève. Pourtant, la gagnante de la saison 3 de NXT a livré des prestations convaincantes, à la fois dans son acting et atlétiquement. Désormais occupée à tenir une ligne de vêtements et à distiller des conseils body-positive, la pote d’AJ Lee poste tout de même souvent sur son compte Instagram (oui j’avoue, je la followe) des rappels de sa carrière catchesque et des selfies avec quelques ex-collègues encore sous contrat. Alors, dans un univers féminin pas toujours à la hauteur de nos attentes, et qui manque cruellement de figures populaires vu le ratage du personnage de Bayley, gageons qu’il reste une place pour la Celeste !

 

 

– Toi là, j’suis gentille, je te laisse sept ans pour te trouver un style, une gimmick, un semblant de personnalité et un règne de championne, pour revenir te botter ton gros boule.

– Deal.

 

 

Contre qui : Gentille naturelle, Kaitlyn a le gabarit et la prestance pour fermer le clapet de quelques heels insupportables. Elle pourrait se dresser face à Carmella, Natalya ou Alexa Bliss, voire prendre le dessus sur Nia Jax. A moins que la Boss ne se décide enfin à passer du mauvais côté, auquel cas, leur feud promettrait d’être étincelante.

 

 

Du talent, de la personnalité, et du big boobs. Kaitlyn peut combler tout le monde.

 

 

Damien Sandow 

 

Dans la catégorie « catcheurs dont Vince a rejeté le succès », juste derrière Zack Ryder, on trouve quand même le grand Damien Sandow. Son gimmick de sauveur intellectuel des foules, esthète érudit en peignoir marchait du tonnerre. Son passage en tant que doublure du Miz fut une extraordinaire leçon de bonification d’un rôle plus que secondaire. La foule aimait Sandow et elle l’aurait voulu bien plus haut, mais la WWE a eu d’autres plans pour le jeune homme, contraint de s’exiler. Pourtant, en plus d’être un incroyable et drolatique cabotin, Sandow est loin d’être un peintre entre les cordes. On se souvient facilement qu’il a gaspillé son Money in the Bank contre un John Cena intouchable, mais on oublie aussi qu’il s’agissait d’une superbe rencontre, disputée et récompensée par des « this is awesome ! », un certain Baron Corbin peut en prendre des leçons.

 

 

Et je prends tout le monde au Puissance 4 Open challenge.

 

 

Contre qui : c’est évident. Damien Sandow doit se retrouver face à son sosie, le drifter Elias Samson. Les deux hommes pourraient s’associer, dans une tagteam à gimmick délirante, ou feuder l’un contre l’autre. On imagine assez les lyrics acerbes du guitariste se frotter à la verve de l’intellectuel. Sandow pourrait aussi faire du ménage en midcard, nous débarrasser de Jinder Mahal et de Mike Kannelis, envoyer Goldust à la retraite, s’opposer à Nakamura, s’allier avec Kevin Owens, ou encore gagner un deuxième Money In the Bank pour laver son affront.

 

 

Hello, I am Damien Sandow, and I have a question for everyone here. Who wants to stunt double with Damien ?

 

 

Rey Mysterio

 

Les derniers pas de la légende de San Diego à la WWE furent tristounes, à tel point que beaucoup d’entre nous pensaient le roi du 6-1-9 définitivement cuit. Mais ses dernières apparitions sur la scène indépendante furent tout à fait à la hauteur de son prestige, et je remercie l’ami Ringseid pour m’en avoir fait profiter. Rey-Rey, malgré ses 42 ans, n’est pas encore pourri et il mérite de finir sa carrière dans la plus grande fédération du monde. D’autant plus qu’aucun luchador n’a pris le relais : Sin Cara et Kalisto ne sont pas apparus depuis des mois dans un show télévisé, et malgré le talent du plus petit, il n’arrivera vraisemblablement pas à atteindre le niveau du Booyaka booyaka.

Alors, un dernier tour de piste, un petit run d’un an ou deux, histoire de finir en beauté une riche et longue vie professionnelle pour le plus petit des grands hommes.

 

 

Attention je rigole plus moi, j'tue des gens maintenant, on m'appelle El Cartel de San Diego. Je saute par dessus ton mur, Donald !

 

 

Contre qui : Rey Mysterio est capable d’entrer dans la division Cruserweight et de lui donner un nouvel attrait. Rey Rey versus Neville, voilà une affiche qui fait saliver d’avance. Ou pourquoi pas une rencontre avec Finn Balor ? Mais l’on n’aime rien de mieux que voir le lutin mexicain faire trembler des goliaths. Le Cabron serait un bon rival pour la folie de Bray Wyatt (qui pourrait d’ailleurs l’envoyer à la retraite lors d’un WrestleMania afin d’ajouter un peu de crédit à son personnage), et un adversaire de prestige pour des noms comme Roman Reigns, Cesaro, Seth Rollins ou AJ Styles.

 

 

Mais il a la malédiction sur lui.

 

 

Batista

 

En toute logique, le grand ami de Rey Mysterio pourrait lui aussi revenir dans l’écurie qui a fait de lui une star. Désormais, l’Animal est un acteur hollywoodien connu dans le monde entier pour son personnage de Drax dans les Gardiens de la galaxie. Vu que la WWE adore tout ce qui peut donner un peu d’exposition médiatique, Dave pourrait tout à fait accorder quelques semaines ou mois sur les rings. Les passages des part-timers ces derniers temps laissent un gout mitigé : Goldberg a impressionné par son charisme et sa popularité mais a déçu entre les cordes.

Pour Batista, il serait dommage que sa belle carrière catchesque reste sur cette frustration de 2014 au sein de l’Evolution recomposée. Il a de quoi faire vendre le Network et s’il se prépare un peu mieux, sûrement encore quelques matchs dans les jambes et les poumons. A 48 ans, on peut lui scénariser quelques affrontements de gala pour finir la page WWE.

 

 

– I AM… GROOTISTA !

– C’est bon, là il tient un truc.

– Pour sûr.

 

 

Contre qui : C’est le dur dilemme des stars qui sont désormais plus grandes que le business. Faut-il les utiliser pour valoriser des valeurs montantes ? Dans ce cas, Cesaro, Owens, Rusev ou Braun Strowman seraient de parfaits opposants. On peut aussi imaginer une rivalité contre Reigns qui s’écrit toute seule : en 2014, Batista gagne le Rumble sous les huées quand la foule n’a d’yeux que pour le Samoan. En 2015, le Big Dog gagne mais le public est désormais contre lui. Il y a de quoi creuser quelque chose. Ou alors, un match qui risque d’être médiocre mais qui ferait une affiche de prestige à WrestleMania, Hollywood contre Hollywood, Batista contre The Rock, pour leur dernière à chacun.

 

 

– T’étais là toi ? Il me semblait bien que ça huait.

– Ta gueule, cette fois ils sont pour toi.

– Sale samoan.

– Piètre philippin.

 

 

CM Punk

 

Peut-on écrire un article sur les retours espérés à la WWE sans évoquer le cas du Best in the World ? On pourrait, mais il est délicat de faire l’impasse sur l’homme qui a délibérément laissé son occasion de participer à WrestleMania 30 pour prendre du repos et s’éloigner d’une profession dont il était écœuré. Du temps a passé et le retour sur les rings de Philip Brooks est une éternelle source de rumeurs et de fantasmes dans la catchosphère.

Reviendra, reviendra pas ? Punk est parti fâché, vexé et visiblement avec assez de sous pour finir sa vie en se faisant plaisir. Il a exaucé son petit trip MMA, il écrit quelques comics, donne des interviews et des conférences, sa délicieuse femme se lance dans l’écriture avec une autobiographie et des campagnes de sensibilisation sur la bipolarité… En soi, CM Punk n’a plus besoin de la WWE, et s’il ne ressent plus le plaisir de se mettre en slip pour prendre des coups, libre à lui. Mais si jamais l’envie et la passion reviennent, c’est le moment. Son départ a permis la consécration de Daniel Bryan et depuis, tous ses anciens grands potes de la ROH sont arrivés à Stamford. Là aussi, histoire de finir correctement une carrière historique, Punk pourrait revenir nous régaler. Et pas en part-timer, en vrai passionné permanent qu’il est.

 

 

Je vous préviens, maintenant j’suis un geudin ! J’suis à la mode moi, désormais vous m’appellerez MC-Punk !

 

 

Contre qui : Là, le choix est large ! CM Punk connait toutes les nouvelles stars de la WWE pour les avoir déjà affronté il y a dix ou quinze ans dans des petites salles miteuses. On veut des revanches, dans des immenses arènes. Samoa Joe, AJ Styles, et tous les autres sont à même d’offrir des rencontres superbes pour le titre mondial face au straithedge de Chicago. Et pourquoi pas, en guise de symbole, un gain du titre Universel des mains de l’honni Roman Reigns ou une revanche de 2009 contre Jeff Hardy

 

 

Et nul doute qu’on aura pour Rodrigue les yeux de Chimène.

 

 

Cet article s'achève en vous laissant la parole chers lecteurs. Et vous, qui regrettez-vous ? Etes-vous d'accord avec cette liste ? Rêvez-vous parfois la nuit des muscles saillants de Mason Ryan ? Désirez-vous revoir David Hart Smith ? Pensez-vous qu'on a pas assez donné sa chance à Jackson Andrews ? Aimeriez-vous admirer à nouveau les courbes d'Aksana ? Et surtout… croyez-vous vraiment qu'on a une chance de revoir ces gens sur un ring de la WWE ?

 

 

Et bien, j'ai peur d'avoir de mauvaises nouvelles pour vous…


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