Les catcheurs qui se cachent derrière les principaux candidats à l’élection présidentielle française

C’est pas demain qu’on m’verra marcher avec ces connards qui vont aux urnes

Choisir çui qui les f’ra crever, moi ce jour-là j’reste dans ma thurne.

Renaud, Où c’est qu’j’ai mis mon flingue ?

 

Citoyen lecteur des Cahiers du catch ! L’heure est grave. Dans moins de 48 heures, il te faudra choisir l’avenir de ton pays. Et cette année, ce n’est pas de la tarte. Entre mensonges, manipulations, candidats manifestement hors la loi mais maintenus en place tant bien que mal, chouchous du public, voix des sans-voix, débats houleux et probables interventions illicites, cette campagne n’a jamais autant ressemblé à un ring. Pour vous aider à mieux choisir avant de passer non par-dessus la troisième corde mais bien derrière l’isoloir, nous vous avons dressé le portrait catchesque des principaux candidats. Vous verrez que leurs gimmicks sont souvent troubles.

 

 

Double F vient toujours accompagné par Penelope.

 

 

Portrait-catcheur des principaux candidats à l’élection présidentielle de 2017

 

 

C’est pas demain qu’on m’verra marcher avec ces connards qui vont aux urnes

Choisir çui qui les f’ra crever, moi ce jour-là j’reste dans ma thurne.

Renaud, Où c’est qu’j’ai mis mon flingue ?

 

Citoyen lecteur des Cahiers du catch ! L’heure est grave. Dans moins de 48 heures, il te faudra choisir l’avenir de ton pays. Et cette année, ce n’est pas de la tarte. Entre mensonges, manipulations, candidats manifestement hors la loi mais maintenus en place tant bien que mal, chouchous du public, voix des sans-voix, débats houleux et probables interventions illicites, cette campagne n’a jamais autant ressemblé à un ring. Pour vous aider à mieux choisir avant de passer non par-dessus la troisième corde mais bien derrière l’isoloir, nous vous avons dressé le portrait catchesque des principaux candidats. Vous verrez que leurs gimmicks sont souvent troubles.

 

 

Double F vient toujours accompagné par Penelope.

 

 

Portrait-catcheur des principaux candidats à l’élection présidentielle de 2017

 

 

François Fillon :

 

30% de Hulk Hogan : Comme le moustachu, François a vécu un ascenseur médiatique et doit ses tourments à de vieilles histoires qui refont surface. Le Hulkster retraité était revenu triomphant à la WWE au début 2014 avant d’être évincé et effacé des tablettes à l’été 2015 pour cause de propos racistes tenus lors d’une sextape tournée en… 2008. Le François ne s’attendait sûrement à sortir vainqueur d’une primaire promise à Alain the Giant, mais a déchanté suite aux révélations faites sur ses penchants pour l’argent bien mal acquis.

20% de Rusev : Comme le Bulgare, il s’est fait voler la vedette par son épouse.

 

 

Je vais aller finir la soirée avec Pierre Bérégovoy.

 

 

40% de The Undertaker : Le Dead Man aurait dû partir depuis des années, et on ne compte plus ses matchs de trop. Vieux, blessé, hors de forme et démodé, la légende s’est pourtant entêtée envers et contre tout jusqu’à finir petitement et la queue basse après un match de qualité moyenne. Comme lui, Fillon a vu à de multiples reprises, scandales après scandales, sa campagne potentiellement finie. Comme lui il a persisté et refusé de céder sa place. Pour une ultime défaite ?

10% de Jinder Mahal : Parce qu’il est chiant comme un jour de pluie à Vesoul, et que son push en 2017, au moment où le monde clame du renouveau, reste un mystère.

 

 

Emmanuel Macron :

 

50% de Randy Orton : Le Legend Killer est beau, lisse et propre. Depuis toujours, il plait aux patrons, à Vince et consorts car il est le parfait prototype du mec qu’on veut mettre en photo sur la jaquette des jeux vidéos et des DVDs. Peu importe qu’il soit souvent chiant dans l’exercice, et totalement soporifique au micro : il est le chouchou de ceux qui écrivent les scenarios, d’où son palmarès long comme le bras et sa place encore très enviable en 2017. Le petit Emmanuel est tout aussi favorisé par les patrons, notamment les quelques magnats possédant toute la presse française qui ne se lassent pas de chanter ses louanges, même si les réels talents politiques du garçon semblent très limités.

 

 

En marche.

 

 

30% de Roman Reigns : Beau gosse, centriste (« not the good guy, not the bad guy ») et pushé down our throats. Ça ne vous rappelle personne ?

20% de Baron Corbin : Issu d’un milieu professionnel totalement différent, Macron Corbin apprend le métier. On entend dire sans arrêt qu’il progresse, qu’il comprend mieux les codes, mais il reste relativement chiant à regarder et à écouter. Pourtant, il obtient le soutien d’une frange avertie du public qui voit en lui un futur champion du monde.

 

 

Je sais bien que la Guyane c'est pas une île. Mais bon, ya l'océan sur un côté. C'est donc un peu comme une île tout de même. Non ?

 

 

Marine le Pen :

 

40% de Charlotte Flair : Deux blondes qui ont repris le flambeau paternel tout en étant en léger conflit avec leur ascendance. Mais les points communs ne s’arrêtent pas là. Bien que profondément méchantes, peu avares en coups bas, en attaques personnelles et en humiliations, les deux femmes obtiennent pourtant le soutien d’une bonne partie des suiveurs. Toutes deux alternent les brillantes victoires avec les défaites. Si Charlotte a perdu puis gagné à de multiples reprises son titre, Marine n’arrête pas de faire grimper son parti aux premiers tours de toutes les élections avant de perdre dans la foulée. C’est là que cessent leurs similitudes : la fille Flair a toujours gagné lors des Big Ones, alors que Marine rate souvent la dernière marche.

 

 

Elles ont toutes deux une belle utilisation de la droite.

 

 

25% de Braun Strowman : Au programme ? De la destruction, du chaos, la haine envers tout le monde, et surtout aucun remord à laminer des hommes déjà à terre. Voilà ce que nous a offert le grand Braun ces derniers mois, et cela ressemble au menu anti-Europe, anti-étrangers, anti-social et anti-tout servi par Marine. Et pourtant, remettre en question tous les acquis et toutes les logiques semble faire jubiler une part grandissante du public. On ne devrait pas revenir en arrière sur les droits des femmes ou des minorités, comme on devrait être en sécurité dans une ambulance sans craindre qu’elle soit renversée.

35% de Roman Reigns : Comme celui du beau Samoan, le parcours de la frontiste est une ironie totale à double lecture. Au premier degré, Roman est vendu comme un héros se battant contre l’Autorité, les injustices et toutes les embûches mises sur sa route par des méchants hauts placés. Marine, elle, se place elle-même dans la peau d’une outsider qui doit faire face à une cabale nationale, seule contre toute, petit candidats contre de puissantes forces occultes. Mais en vrai, Roman c’est le chouchou du patron, comme Le Pen est le chouchou des médias où elle a sa place en permanence, overpushée car elle représente la polémique, et la polémique, c’est bon pour l’audimat coco. Au final, RoMarine marche à fond sur les esprits les plus naïfs et crédules, mais s'attire la haine de ceux qui ont une vision plus exigeante et professionnelle du produit.

 

 

GAUCHISTE !

 

 

Jean-Luc Mélenchon :

 

70% de Daniel Bryan : Le parallèle entre The Autority et les grands magnats du monde audiovisuel peut encore être tissé concernant le candidat de la France Insoumise. Car comme Daniel Bryan avant WrestleMania 30, JLM est victime depuis plusieurs jours d’une vague de décrédibilisation lancée par les médias, consécutive à sa montée en popularité. Pour protéger Orton/Macron que l’on veut à tout prix voir à la place, journalistes et consultants enchainent les contre-vérités (même si l'on n'a pas encore vu la kiné de Mélench venir l'accuser de proposition sexuelle). Mais Daniel Bryan et Jean-Luc bénéficient du formidable outil Internet, qui diffuse les buzzs et permet à la communauté de fans de grandir chaque jour, convaincus du talent du bonhomme.

30% de Bray Wyatt : parce qu'utiliser des hologrammes, c'est vraiment trop novateur pour ne pas dérouter une bonne partie du public.

 

 

Elysée… We're here.

 

 

Benoit Hamon :

 

Mi Apollo Crews-mi Sami Zayn : Celui que tout le monde prend pour un débutant alors qu’il bosse dans le business depuis quelques années, mais qui s’est retrouvé trop vite propulsé dans l’arène sans avoir le temps de peaufiner autre chose qu’un personnage qui a l’air gentil mais que personne ne prend au sérieux. Du coup, tout le monde le trahit, et c'est pas demain la veille qu'il gagnera quelque chose.

 

 

La récré est finie ? Je peux sortir du coin ?

 

 

Et les autres ?

 

Oui cher lecteur, il y a bien onze candidats à cette élection présidentielle, même si selon toute vraisemblance, les qualifiés pour le second tour se trouvent parmi les cinq précédemment cités.

Que cela ne t’empêche pas de chercher des liens entre nos catcheurs stars et les petits candidats, et de nous les proposer ! Nous ferons juste une exception pour celui qui nous parait évident : 0.27% en 1995. 0.25% en 2012. De nouveau candidat en 2017. Le slogan de Jacques Cheminade saute aux yeux.

 

 

Never give up.


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