CDC Awards 2016 : Catcheur le plus sous-utilisé

Je chante à perdre haleine que je n’ai que des regrets.

Alain Souchon, Des regrets.

 

La distribution des récompenses continue aux Cahiers du Catch ! Au milieu de tous ces Awards champagne, faisant rejaillir à notre mémoire les meilleurs caviars catchesques de 2016, se trouve celui où personne n’a envie de figurer. Un Award qui fait monter les larmes. Un Award au goût de soupe au poireau : amer. Un prix en guise de lot de consolation pour eux, pour nous, pour montrer qu’on pense à eux, qu’on ne les oublie pas. Voici les catcheurs et catcheuses qui furent à nos yeux les plus dévalorisés en 2016 au sein de l’empire Mc Mahon.

 

 

Bernard Minet et les Musclés.

 

 

CDC Awards 2016 : Catcheur le plus sous-utilisé

 

Je chante à perdre haleine que je n’ai que des regrets.

Alain Souchon, Des regrets.

 

La distribution des récompenses continue aux Cahiers du Catch ! Au milieu de tous ces Awards champagne, faisant rejaillir à notre mémoire les meilleurs caviars catchesques de 2016, se trouve celui où personne n’a envie de figurer. Un Award qui fait monter les larmes. Un Award au goût de soupe au poireau : amer. Un prix en guise de lot de consolation pour eux, pour nous, pour montrer qu’on pense à eux, qu’on ne les oublie pas. Voici les catcheurs et catcheuses qui furent à nos yeux les plus dévalorisés en 2016 au sein de l’empire Mc Mahon.

 

 

Bernard Minet et les Musclés.

 

 

CDC Awards 2016 : Catcheur le plus sous-utilisé

 

Vous connaissez notre système de vote, avec cette année un maximum de points à 40.

Penchons-nous sur le Hall of Shame de ce prix de la honte :

 

2015

1. Damien Mizdow/Sandow, 34 points sur 45 possibles.

2. Wade Barrett, 21

3. Cesaro, 20

4. Cody – Stardust – Rhodes, 12

5. Jack Swagger, 7

 

2014

1. Cesaro, 67 points sur 70 possibles

2. Cody Rhodes, 25

3. Dolph Ziggler, 24

4. Kofi Kingston, 18

5. Alberto Del Rio, 12

 

 2013

1. Wade Barrett, 31 points sur 70 possibles

2. Justin Gabriel, 27

3. Antonio Cesaro, 25

4. Drew McIntyre, 24

5. Dolph Ziggler, 19

 

2012

1. Jack Swagger, 54 points sur 75 possibles

2. Tyson Kidd, 50

3. Wade Barrett, 20

4. Kofi Kingston, 16

5. Zack Ryder, 12

 

2011

1. John Morrison, Jack Swagger, 19 points sur 30 possibles

3. Drew McIntyre, 10

4. Tyson Kidd, 7

5. Gail Kim, William Regal, 5

 

2010

1. Christian, 13 points sur 25 possibles

2. Kaval, 8

3. Zack Ryder, 6

4. MVP, The Usos, Drew McIntyre, Paul Burchill, 5

 

2009

1. Jack Swagger, Shelton Benjamin, 16 points sur 30 possibles

3. Paul Burchill, 15

4. Evan Bourne, 13

5. Mike Knox, Natalya, Kane, 7

 

 

Tiens ? Je me fus appelé Antonio moi ?

 

 

Qu’il est cruel de plonger en arrière. L'on voit à quel point il est difficile de s’extraire des sables mouvants. De fait, c’est peut-être l’Award le plus constant au fil des ans. Jack Swagger, triple vainqueur de l’épreuve et encore sorti d’une année totalement blanche, peut en témoigner. D’autres laissés pour compte tels que Barrett, Cody Rhodes ou Damien Sandow ont jeté l’éponge, allant dispenser leur talent ailleurs et nous laissant un triste sentiment de gâchis.

Mais 2016 fut une année charnière à la WWE avec le retour à la séparation des rosters. Et pour certains comme Dolph Ziggler, ce fut l’occasion de se révéler et d’être régulièrement en main event. Fut-il de même pour les autres ? Qui a réussi à être oublié par les scénaristes malgré le besoin de remplir hebdomadairement cinq heures de show ? Penchons-nous sans plus tarder sur le classement.

 

 

Palmarès 2016

 

 

25ième : Bayley, Goldust, Mark Henry, Zack Ryder, 1 point sur 40 possibles.

 

 

Vingt-cinq noms sur cette liste, c’est dire si les avis divergent au sein de notre rédaction. Preuve s’il le fallait que tout le monde n’a pas les mêmes chouchous, ni la même définition de ce qui fait une année ratée ou réussie. Latrell pense que le vétéran Mark Henry est capable de mieux et souhaiterait une dernière mise en lumière avant la retraite. Seifer se rappelle du temps pas si ancien où Goldust et son frère étaient les top face de la compagnie, héros des titres par équipes, et ne comprend pas cette alliance ridicule avec R-Truth à base de PokémonGO et de cache-cache dans les toilettes.

Aux côtés des deux anciens nous retrouvons Bayley, à qui Yerem ne pourra jamais décerner l’Award de la rookie de l’année. Il est vrai que l’utilisation de la brune tactile est à des années lumière de son aura à NXT, mais gageons qu’en 2017 elle sera bien loin de ce classement.

 

 

Vous avez peut-être remarqué, dès que j’ai l’occasion de mettre cette vignette de Bayley en sapin de Noël, je le fais.

 

 

Enfin, j’ai tenu à nominer Zack Ryder même s’il a vécu son meilleur mois ever à la WWE entre avril et mai, période où il décroche le titre Intercontinental à WrestleMania puis rebondit en devenant challenger au titre US. La gueule de bois vint quand on comprit que ce petit push ne servait qu’à faire venir Mojo Rawley et former les Hype Bros, équipe désolante de ridicule. Quand est-ce que Zack formera une alliance populaire et efficace avec son pote Ziggler ou avec Heath Slater ?

 

 

21ième : John Cena, Luke Harper, Naomi, Eric Rowan, 2 points.

 

 

Tiens, voilà Johnny Boy ! Jyskal a choisi de nommer son héros, qu’il aurait aimé voir plus souvent sur le ring. Et il n’a pas tort : absent du Rumble et de WrestleMania, Cena n’a en fait eu qu’une seule feud en 2016, perdue contre AJ Styles. Mais la route vers le 16ème titre mondial semble se dessiner pour 2017. Si l’épaule du Marine lui permet d’être présent, nul doute qu’il rattrapera son exercice en demi-teinte.

Naomi, désormais recolorée en fluo et volant de ses propres ailes, a gagné en popularité et en temps d’antenne à Smackdown, mais toujours sans aucun match de référence ni de rivalité marquante.

 

 

Et bientôt elle ouvre un bar-lounge à sushis !

 

 

Les deux valets de Bray Wyatt n’ont pas été à la fête cette année, Krix et Major Tom s’en sont aperçus. Il faut dire qu’Eric Rowan et Luke Harper sont assez régulièrement blessés. Si le brun est pétri de talent manifeste et semble gagner en confiance aux côtés d’Orton, le roux est toujours le maillon faible sacrifié par Bray. On espère pour 2017 une famille Wyatt réunie, soudée, solide, et diablement efficace.

 

 

17ième : Tyler Breeze, Braun Strowman, TJ Perkins, The Undertaker, 3 points.

 

 

Drôle de situation pour ces quatre catcheurs, tous nominés en troisième place par un rédacteur et oubliés par les autres. Nous retrouvons le dernier disciple de Bray Wyatt, étonnamment cité par Jyskal malgré une fin d’année en solo très honorable. Il semble clair que l’ours Braun est sur une pente ascendante qui devrait le conduire très haut.

Major Tom a tenu à nommer TJ Perkins, et l’on pourrait avoir une pensée globale pour toute la division Cruserweight, totalement mal exploitée, gâchée et sous utilisée à Raw. Les scénaristes ont fait ce choix encore incompréhensible de créer une division parallèle au sein du show rouge, mais en la privant de toutes ses spécificités : pas de spots de oufs, pas de rythme virevoltant. Les petits gabarits ont catché comme tout le reste du roster, avec des triches, des coups bas, des temps morts et des soumissions. Un désastre peut-être encore rattrapable, mais le pauvre TJP a été le premier fusible à sauter.

 

 

Tenir toute une division sur ses épaules : une responsabilité trop lourde pour Perkins.

 

 

Citer l’Undertaker est un pari osé, et Krix a peur de se faire des ennemis. Le leader du Krield a pourtant raison : quand on a sous contrat un patrimoine mondial, légende du business qui ne souhaite (ou ne peut) combattre qu’une fois par an, est-ce qu’on lui file dans les pattes un non-catcheur quadragénaire ? Je dis non. De grands noms méritent de figurer sur la liste des adversaires du Dead Man à WrestleMania (Jericho, Cena, Styles…) et Shane n’y était pas.

 

Enfin, j’ai eu une pensée pour Tyler Breeze dont j’adorais les performances à NXT. Narcissique, heel à souhait, très distrayant et doté d'un catch spectaculaire à la Ziggler, le selfieboy me semblait appelé à faire son trou dans la midcard, autour d'un titre intermédiaire ou en équipe avec le Miz par exemple. On en est encore loin, malgré la séparation des rosters. Notons que personne n’a cité son désormais partenaire Fandango, pourtant si prometteur il y a quelques années.

 

 

Vous allez tous reposer en paix, et vous allez voir c’que vous allez voir.

 

 

13ième : Karl Anderson, Apollo Crews, Damien Sandow, Jack Swagger, 4 points.

 

 

On retrouve à ce niveau le triple vainqueur de ce prix ainsi que le lauréat de l’an dernier. Malgré son année blanche, Swagger plonge dans le classement, probablement par lassitude. Plus personne ne semble attendre quelque chose de lui. Quant à Sandow, depuis son excellente année 2012 et son sursaut en 2014 dans la peau du Miz, l’intellectuel des masses n’a jamais été utilisé à la mesure de son grand talent. Anonyme en début d’année, nous avons tout juste eu le temps de le voir perdre contre Alberto Del Rio à Bercy avant son départ. Et celui du Mexicain aussi dans la foulée.

 

Pour nommer Karl Anderson, il faut être un adepte du catch japonais comme l’est Major Tom. Au vrai, pour un parfait rookie, le petit homme n’a pas vécu une année déshonorante. Même pas obligé de passer par la case NXT, il devient vite avec Gallows l’équipe top heel de Raw. Mais les deux chauves ont été maintes fois ridiculisés par le New Day et ont sombré dans un registre comique lourd, bien loin de leur aura internationale. Doté lui aussi d’une certaine stature sur la scène indépendante, l’ancien Uhaa Nation est projeté bien trop tôt hors d’NXT où il aurait eu la place de progresser. Athlétique mais dépourvu de tout personnage ou objectif, Apollo erre sans but.

 

 

Lost in Translation.

 

 

9ième : American Alphas, Cesaro, The Usos, 5 points.

 

 

Nous entrons dans le top 10, avec déjà deux lauréats de classements individuels ! Ou plutôt trois. Seifer a en effet choisi de placer à son sommet les Usos, éclipsés par le New Day puis larbins de Roman Reigns contre le Club. Les jumeaux ont eu peu de temps pour briller mais leur talent semble intact, et leur heel turn va certainement les porter vers un nouveau titre en 2017 avec face à eux les débutants Alphas dont l’éclosion fut freinée par le succès inattendu d’Heath Slater.

 

Axl, dont le jugement est sans appel, a accordé son maximum de point à Cesaro. Sa raison ? « je le foutrai là jusqu'à ce qu'il ait des main events de 30 minutes à tous les PPV ». Et il n’a pas tort. Si le Suisse est un habitué de notre podium, et s’il a vécu une année 2016 honorable avec une solide rivalité de midcard entrainant la création d’une équipe hyperpopulaire, nous savons tous au fond qu’il mérite mieux. Cesaro est le meilleur artiste des rings de la WWE, comparable aux AJ Styles, Rollins ou Owens. Au lieu d’être zappé de la moitié des PPVs et de faire les ouvertures de soirée, il devrait être parmi ceux qui rôdent autour des titres mondiaux. Les adeptes du complot viennent même à se demander s’il n’est pas brimé volontairement car à plus haut niveau il vampiriserait toute la popularité. Alors pour 2017, souhaitons-lui enfin une explosion en solo. Il mérite un palmarès similaire à celui de son camarade irlandais. Et nous méritons aussi de le voir au sommet !

 

 

#Onvautmieuxqueça !

 

 

6ième : Curtis Axel, Paige, Rusev, 7 points.

 

 

Seul représentant des Social Outcasts, Curtis Axel est reconnu pour son sérieux et son professionnalisme, mais n’arrive pas à faire sa place. Une situation que déplorent Latrell et Seifer, ce dernier regrettant l’époque AxelMania qui prouva le potentiel comique sous-exploité du Fils parfait.

Latrell considère que Rusev est l’homme le plus mal utilisé de la fédération. Et on ne comprend en effet pas pourquoi le Bulgare est cantonné à des histoires tournant autour de sa femme. Après le tragique imbroglio Ziggler-Summer Rae de 2015, nous avons subi les crasses de Roman Reigns puis d’Enzo Amore envers le couple slave. Sur le ring, rien à craindre, même quand il perd l’ancien Alexandr garde son aura de monstre dangereux et très talentueux. Mais on préférerait tout de même largement le voir devenir champion du monde. Un ptit draft à Smackdown ?

 

 

C’est toi ! C’est toi le nominé mon grand, vas-y fonce vers ton destin !

 

 

La fille la mieux placée dans ce peu flatteur classement est belle, brune et anglaise. Paige semble bien loin de Stamford, même si elle est toujours officiellement sous contrat et en convalescence. La plus jeune championne de l’Histoire a passé une année 2016 horrible après deux excellentes saisons. N’étant pas dans les couloirs de la WWE, on ne saura jamais si sa disparition des écrans est liée à son comportement, ou si c’est la frustration de se voir écartée des premiers rôles qui l’a fait disjoncter. Une chose est sûre, la jeune femme est arrivée trop tôt au sommet. Trop rapidement championne et donc délestée de tout challenge, mais aussi trop tôt pour se voir utilisée à sa juste valeur. Car la rivalité historique délivrée par Charlotte et Sasha Banks et récompensée dans notre classement aurait pu, aurait dû être celle de Paige et d’AJ Lee. Babyface naturelle et adorée dans le monde entier, Miss Hell in Boots n’aura jamais fait partie des Four Horsewomen et la révolution s’est faite trop tard pour elle. Malheureusement.

 

 

Pourtant niveau match à stipulations, elle avait quelques idées.

 

 

3ième : Neville, 13 points.

 

 

Transfuge d’NXT en 2015, l’Anglais était désigné le Breakout Superstar de l’année lors des Slammys Awards, ces pâles récompenses copiant nos CDC et dont nous avons enfin eu la peau cette année. Un an plus tard, Neville est amer. Il est passé complètement à côté de 2016. Mais peut-on vraiment incriminer les scénaristes ? Il a tout de même passé six mois à se remettre d’une double fracture de la jambe. A son retour, le visage de l’entreprise avait changé et il ne trouva pas sa place à Raw. Son heel turn salutaire en décembre lui présage un meilleur avenir, mais peut-il vraiment sauver la division cruserweight ? On espère partager l’optimisme de Jyskal qui « ne s’inquiète pas pour cet athlète hors du commun ».

 

 

Né vil.

 

 

2ième : The Vaudevillains, 14 points.

 

 

Deux fois cités premiers, par Yerem et moi-même, les Vaudevillains peuvent regretter leurs erreurs qui leur ont coûté très cher. Leurs débuts dans le grand bain en avril sont prometteurs. Ils se faufilent très rapidement dans la course aux ceintures détenues par le New Day, mais l’accident d’Enzo Amore en partie causé par Simon Gotch ralentit considérablement leur progression. Ils bénéficient de quelques title shots avant de plonger dans les tréfonds de la carte. Leur transfert à Smackdown ne les aide pas. Gotch fait à nouveau parler en se disputant violemment avec Sin Cara dans les vestiaires. La cause des Vaudevillains est alors entendue : ils ne servent désormais plus que de paillassons aux autres duos du show bleu. Et pourtant, Simon et Aiden sont talentueux, charismatiques et savent jouer avec la foule. On ne leur a pas laissé le temps de développer leur univers pourtant intéressant. Peut-on imaginer Enzo Amore et Big Cass commencer leurs matchs directement sur le ring, sans leur traditionnelle présentation ? Les deux gentlemen doivent bénéficier de leur entrée burlesque pour retenir l’attention. On leur souhaite une meilleure exposition pour 2017, car ils ont trop de potentiel pour être au même niveau que l’Ascension.

 

 

Mesdames et messieurs, à ma droite le ptit merdeux avec la moustache, à ma gauche, le grand couillon avec la calvitie…

 

 

1ier : Sami Zayn, 17 points.

 

 

Tout d’abord, notons que le vainqueur de cette session ne récolte même pas la moitié des points et seulement un quart des premières places (celles de Jyskal et Major Tom) alors que la moitié de nos rédacteurs ne l’ont même pas mentionné ! C’est dire si nos avis et perceptions de l’année passée sont variables. D’ailleurs, les débuts de Sami Zayn sont plutôt bons : participation à un excellent Fatal-four-way pour le titre Intercontinental à Extreme Rules, présent au Money in The Bank match, le tout encadré par une guerre attendue et qui tiendra toutes ses promesses contre Kevin Owens.

Mais après, c’est le vide. Et si son rival vaincu rebondit en devenant champion universel, Sami végète. Il sert de passe-temps à Rollins puis Chris Jericho. Lorsqu’il s’attaque à Braun Strowman en octobre, on a l’impression qu’il cherche surtout à s’extraire de l’ennui. Au final, leur affrontement lui donne du corps, et le rouquin est apparu résistant, courageux et pugnace. Pour une toute première année dans le grand bain, Sami n’a pas à rougir de son exercice, mais sa popularité et son talent appellent à mieux. On est légitimement en droit d’espérer qu’il ne s’agissait que d’un tour de chauffe.

 

 

Zayn, Soyons Zayn !

 

 

Voilà le classement produit par nos rédacteurs des Cahiers du Catch. A vous lecteurs de réagir ! Êtes-vous d’accord ? Pensez-vous que les catcheurs se battant dans les fonds de la lowcard méritent mieux ou sont-ils à leur bonne place ? Croyez-vous que même des hommes très en vue comme Seth Rollins ou Dolph Ziggler sont correctement utilisés ? Auriez-vous aimé voir plus souvent James Ellsworth ? Eva Marie vous manque ? Et pensez-vous que certains parmi les nommés sauront s’extraire de leur marasme en 2017 ? C’est à vous de jouer !

 

 

Respect monsieur Swagger, même pas dans le top 5 en 2016, c’est que vous avez dû faire une excellente année sur le ring !

– Euh, vous êtes qui ?

 

 


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