Roadblock ou TLC bis?

J'ai déjà vu ça quelque part!

Néo, qui venait juste de mater TLC avant Roadblock

 

C'est la fin de l'année! Nos superstars préférées vont pouvoir souffler. Si celles de Smackdown ont déjà entamé leur répit salvateur au vu du nombre et du rythme incroyables de paye-pour-voir, c'est au tour de RAW de boucler 2016. Mais j'ai l'impression d'avoir vu ces principales histoires il y a deux semaines.

 

 

Prends la pilule rouge et tu pourras cliquer sur cette nalyse. Si tu prends la pilule bleue, tu seras serré dans ton caleçon.

 

 

Nalyse de Roadblock: End of the Line 2016

 

J'ai déjà vu ça quelque part!

Néo, qui venait juste de mater TLC avant Roadblock

 

C'est la fin de l'année! Nos superstars préférées vont pouvoir souffler. Si celles de Smackdown ont déjà entamé leur répit salvateur au vu du nombre et du rythme incroyables de paye-pour-voir, c'est au tour de RAW de boucler 2016. Mais j'ai l'impression d'avoir vu ces principales histoires il y a deux semaines.

 

 

Prends la pilule rouge et tu pourras cliquer sur cette nalyse. Si tu prends la pilule bleue, tu seras serré dans ton caleçon.

 

 

Nalyse de Roadblock: End of the Line 2016

 

 

Ah, Roadblock, un paye pour voir qui aura eu la particularité d'apparaitre deux fois cette année. Pas mal pour ses débuts non? Si je pense que beaucoup d'entre vous ont oublié les matches du précédent, j'espère que vous serez nombreux à oublier le match du preshow. Ouais on a le sens de la transition nous.

 

Rusev, ce salopard, souhaite venger l'honneur de son couple mis à mal par l'exibitionniste et apprenti acteur porno qu'est ce gentil Amore. Si son plan se déroule sans encombre, il va s'attirer les foudres du deuxième SAWFT. Pour une fois qu'un match de preshow est travaillé, il faut que cela retombe sur un triangle amoureux malsain, avec un mec à poil.

 

Pour le match, Lana s'attire les huées en annonçant que seul son mari peut la toucher. C'est fin, pas beauf du tout. Puis Amore et son pote (qui sert de potiche dans la rivalité) arrivent; il porte une perruque de ses cheveux. Et la WWE vend ça en plus, et le pire, c'est que les gens en achètent. Ce qui me rappelle un prof cynique que j'ai eu en marketing: "si des gens sont assez cons pour acheter du caca, vendez-le!"

 

 

On vous a bien vendu Trump en président hein?

 

 

Mais place au match: coups de poing, coups de poing, ruades dans les cordes, rien d'exceptionnel. Puis Rusev, qui souhaite laver l'honneur de son couple je le rappelle, abandonne et se barre. L'honneur a dû être lavé par les deux minutes de passage à tabac qu'il a subies. Big Cass le suit, mais pas assez vite: le Bulgare a le temps de mettre un coup à Amore et de remonter sur le ring avant le décompte fatidique de 10.

 

Match dispensable pour une rivalité de mauvais goût. Et si on commençait le show?

 

 

Excusez la tenue, je sors de la douche.

 

 

Et pour effacer le preshow, quoi de mieux que le match pour les ceintures par équipes? D'un côté, les New Day, recordmen en terme de longévité des titres cuivrés. De l'autre, le duo disparate (mais talentueux) Shesaro.

 

Big E et Kingston ont bondi, montré leur complémentarité. De l'autre côté, Cesaro nous a fait un combo de ranas, uppercuts européens, stomps… Il était en feu.

 

Sheamus fut plus en retrait jusqu'au final, mais lors de la phase finale, il effectue le tag pour Cesaro. Mais le Suisse retire sa main et fonce sur le ring. Il se sacrifie en prenant le Trouble in Paradise à la place de l'Irlandais, ce dernier collant un brogue kick à Kingston pour s'emparer du titre!

 

New Day est tombé! Et cela les a affectés, vu la tristesse et la déception quand ils ont tendu leurs titres à Cesaro. Sheamus les a pris et a célébré seul dans son coin, Cesaro dans le sien, jouant sur la partition de Miz et Mizdow.

 

C'était un excellent opener, qui a mis l'eau à la bouche au public en feu.

 

 

– Nous sommes les meilleurs amis maintenant?
– Non, nous sommes les meilleurs amis quand je le dirai. Donc MAINTENANT, soit trois secondes après que tu l'aies décidé!

 

 

Le deuxième match de la soirée fut un affrontement dans lequel Sami Zayn devait survivre 10 minutes face au golgoth Braun Strowman.

 

Dès le départ, Braun explosa son adversaire, dès qu'il mit la main dessus. Zayn fit preuve de résistance au départ, cassant tous les tombés, jusqu'à ce que l'ex-Wyatt intensifie sa brutalité. Mais, et ce fut idiot, il cassa lui-même ses tombés, pour se moquer du Canadien. C'est idiot pour moi car c'était plus impressionnant de finir le match face à un midcarder établi en quatre minutes.

 

Ce cirque dura cinq-six minutes lorsque Foley débarqua avec une serviette blanche. La lancer sur le ring est synonyme d'abandon de Zayn. Mais Strowman lui hurla dessus, puis Zayn a bien profité de ces deux minutes de répit pour récupérer.

 

Il a tellement bien récupéré qu'il ne lui aurait fallu qu'une poignée de secondes supplémentaires pour l'emporter. Mais cela est dû à la stupidité tactique de Braun, et à l'intervention de Mick Foley, pas sûr qu'il en sorte grandi.

 

Mais l'histoire racontée entre les cordes fut bien exécutée, montrant les progrès de Strowman.

 

 

Petit résumé du match.

 

 

Ensuite, place à la moitié du carré du main event: Seth Rollins contre Chris Jericho. Alors, je ne suis pas trop fan des deux rivalités du haut du panier, notamment à cause des faces, trop insipides face au tandem de Canadiens, bien trop mis en avant face à leurs adversaires.

 

Mais les deux lutteurs nous proposèrent un sacré match. Jericho s'est trouvé une deuxième jeunesse et Rollins a quelques moves plus aériens et plus spectaculaires.

 

Pour le final, nous eûmes l'arrivée du champion qui coûta la victoire à son pote. Un tombé non compté sur Rollins, et ce dernier colla un Pedigree victorieux sur Jericho.

 

Ce dernier partit furax malgré les tentatives de réconciliation envers Owens. On endort le public avant son aide durant le main event.

 

 

– Chris, parle-moi! Tu m'en veux pour ce soir?

– Pas ce soir Kevin, j'ai mal à la tête.

– Encore ta migraine?

– Je viens de prendre un Pedigree surtout.

 

 

Le match suivant fut une tragédie pour moi, ce fut celui des cruiserweights.

 

Et je n'ai retenu que quatre choses: l'entrée des lutteurs, le public absent, Kendrick se prenant un genou dans la tronche et Swann qui effectue le tombé victorieux sur Perkins. Oui c'est peu, mais le match était quelconque.

 

Le final est plus intéressant: Neville est de retour et est venu frapper le champion. Un turn salvateur pour l'Anglais selon moi, et intéressant pour cette division: un personnage bien établi s'intéresse à la ceinture, et a l'air plus que motivé. A voir pour le bien-être des légers.

 

 

Neville marchant sur le cadavre de la cruiserweight division.

 

 

Place au match le plus attendu et le plus intéressant de la soirée. Qui de Sasha ou de Charlotte va remporter cette rivalité qui a propulsé les filles de la pause pipi au main event?

 

Le match commença par des tentatives de prendre l'avantage en réalisant des tombés. Puis un natural selection de Charlotte lui permit de marquer le premier point. Cette dernière la joua défensive du coup. Mais la championne scora coup sur coup, sur un tombé et sur soumission. 2 à 1.

 

Charlotte n'avait plus le choix, il fallait marquer.

 

Elle s'acharna sur le genou de la championne, physiquement puis avec sa prise de soumission. Il reste deux minutes, et Sasha est prise dans le figure 8 lock. Elle doit tenir. On la voit hurler, et regarder la montre. Mais elle finit par taper à quatre secondes du final. 2 partout.

 

Mais il faut un vainqueur et le match reprend. Sasha, avec son genou en vrac ne peut rien faire. Le nez en sang (ca pissait bien), elle s'inclina de nouveau.

 

 

Dans mes rêves les plus fous, je veux un final en apothéose à Wrestlemania. EN MAIN EVENT!

 

 

Amateur d'histoire racontée, ce match est à voir absolument. On connait tous le talent entre les cordes des deux dames. Mais là, elles ont su mettre en avant la psychologie et le drama qui rendent ce match excellent. Bravo pour cette année et pour ce match mesdames, vivement 2017.

 

 

Oui, vivement 2017!

 

 

Après ce putain de match, place au main event. Reigns fut hué encore une fois. Owens moins. Ca en devient lassant. Owens s'est fendu d'un "T'es naze Reigns, c'est pour ça que tu n'as pas mis ta ceinture en jeu?" de génie.

 

Owens a déployé tout son arsenal, mais Reigns résiste. Jusqu'à ce que j'appelle "le retour du face", quand ce dernier se réveille et fait ses moves classiques. Mais il n'a pas le temps de coller son Spear victorieux: Chris Jericho débarque, et pose un Code Breaker sur son meilleur ami.

 

Stupeur dans la salle, Jericho aurait-il turné (haha) le dos à son ami? Tout sourire, l'homme à la liste donne le titre à Owens, qui a gagné par disqualification et ils s'en vont.

 

Pas pour longtemps. Rollins vient aussi coller un pedigree à son adversaire du soir, et ensuite, coller avec Reigns des double powerbombs aux deux Canadiens. L'image finale sera celle d'Owens passé à travers la table des commentateurs.

 

Un final d'un Raw ou d'un house show. Pourquoi ne pas avoir fini sur les deux Canadiens bras dessus bras dessous?

 

Le match était pas mal, mais ce final banal m'a laissé sur la faim.

 

 

J'ai plus mal à la tête mais comme j'ai pris la pilule bleue, j'ai une trique d'enfer.

 

 

Au final le PPV était pas mal. Hormis le preshow très quelconque et le match des cruiserweights raté, on passe un bon moment.

 

Ce qui est rigolo, c'est qu'en termes de résultats, le show rouge fait comme le show bleu à TLC: deux changements de titres, les équipes et les filles. Si on rajoute le match underdog (Kalisto et Zayn) contre un golgoth, on peut se dire que l'on suit les mêmes histoires. Mais cela ne me dérange pas, car les bookers nous proposent des shows efficaces, et les subtilités font que l'histoire se répète, mais pas de la même manière.

 

 

Je vous souhaite à tous de bonnes choses: chômage, peste et choléra.


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