Depuis les années 80,
Les femmes sont des hommes à temps plein
Fini les revendications
S'qu'elles ont voulu maintenant elles l'ont.
Michel Sardou, Etre une femme
AAAAH c’est sûr, on aurait pu citer du Simone de Beauvoir ou une autre vedette du féminisme. On aurait pu laisser une femme écrire cette nalyse qui a vu, pour la première fois, un match pour le Women's Championship clôturer le pay-per-view. Mais personne ne sait où est passé Mc Ocee.
Mais je n'ai pas le temps de m'occuper de catch, qui s'occupera de ce chantier, sinon? Pas ce fainéant d'Axl.
Nalyse de Hell in a Cell 2016
Depuis les années 80,
Les femmes sont des hommes à temps plein
Fini les revendications
S'qu'elles ont voulu maintenant elles l'ont.
Michel Sardou, Etre une femme
AAAAH c’est sûr, on aurait pu citer du Simone de Beauvoir ou une autre vedette du féminisme. On aurait pu laisser une femme écrire cette nalyse qui a vu, pour la première fois, un match pour le Women's Championship clôturer le pay-per-view. Mais personne ne sait où est passé Mc Ocee.
Mais je n'ai pas le temps de m'occuper de catch, qui s'occupera de ce chantier, sinon? Pas ce fainéant d'Axl.
Nalyse de Hell in a Cell 2016
Ce pay per view contient beaucoup de choses totalement inintéressantes, vous me verrez donc désolé de ne pas aborder le match tag team entre le Club et Enzo-Cass ainsi que celui en préshow, un 3 contre 3 entre petits gabarits.
C'est complètement injuste, j'avais préparé un super twerk. Méchant Latrell, méchant.
La WWE et tous ses porte-paroles annonçaient trois Main events, mais cette expression était plus due au statut des matchs, des Hell in a Cell, qu'à l’ordre du programme. Le premier combat de la soirée, en effet, a opposé Rusev à Roman Reigns.
Combat mené sur un faux rythme, un peu long à se mettre en place avec, par exemple, une table sortie qui ne sera pas installée et l'utilsation d'un kendo stick. Mais une fois que ça s’accélère, ça reste à la hauteur de la rivalité.
Un des moments de jouissance du public bostonien.
On sera toutefois surpris du choix du vainqueur. L’utilisation par Rusev d’une chaîne en acier en pleine accolade sur les marches métalliques auraient dû être fatale à Reigns. Pour une fois, je suis d’accord avec les détracteurs: on ne peut pas le faire gagner quand les conditions tournent tellement à son désavantage.
Je pense qu’il n’y aurait rien eu d’honteux de le faire abandonner, à part peut-être subir les "You tapped out" de la foule au Raw du lendemain et endommager son rôle de leader dans la team Raw.
– Rampe cocotte, rampe comme un escargot.
– Roman, dis -oi qu'il est ta coquille.
Le problème du show commence à se faire ressentir après la fin du premier Hell in a Cell et c’est, malheureusement pour les huggers, le match de Bailey et de Dana Brooke qui subit la première indifférence de la WWE. Les deux lutteuses s’acharnent pendant dix minutes qui s'achèvent par la victoire logique de Bailey laquelle, de toute façon, a un programme prévu plus alléchant que la random heel qu’est Brooke.
Meilleur moment du match: la foule applaudit gentiment Bailey.
Le match suivant, j’ai dit que j’en parlerais pas donc… Bon, juste que le Club a enfin gagné un match et oui, le public a été assassiné nerveusement par un speech d’Amore et Cass.
– Alors Boston, vous le voulez pour vous c'est ça?
– OUIII.
– Ah ah, je suis heel, je le garde.
Nouvel HIAC match au bout de la première heure, la première réflexion est que ça risque d’être long pour le reste du show. Mais place au titre de l’UNIVERS: Kevin Owens contre Seth Rollins et wow.
Je le mets facilement dans les matchs de l’année. Là, les tables sortent et sont installées de façon inédite: Une au sol, l’autre en appui sur le ring et la cellule au dessus de la première, La violence est présente, on ressent vraiment le non-amour entre les deux.
Que c'est beau l'amour.
Oulah, j'ai eu droit a la version pour adultes.
Puis, après deux suicide dives de Rollins, Owens récupère un extincteur et “manque” son allumage. L’embout dirigé vers l’arbitre, un appui malencontreux sur la gâchette et c’est l’homme en noir et blanc qui se fait aveugler. Pas de bol mon pote.
Conseil d'ami, si Kevin Owens vous propose de s'occuper du barbecue, refusez poliment.
L’autre arbitre présent dans la cellule ouvre la porte et fait sortir le gazé mais c’est le moment choisi par Chris Jericho pour s’introduire et le match ne devient plus le même. Rollins est seul contre deux et se fait allumer.
Il sera vaillant dans le combat comme tout bon face, mais un DDT sur une chaise suivi d’une powerbomb sur deux autres scelleront la victoire du heel. Jericho assène un code breaker en guise de point final du chapitre Rollins challenger au titre Universel.
CHUTE! CHUTE DANS LA CARTE DE SETH ROLLINS QUI SE VOIT DANS UN MATCH CONTRE RYAN O'DONNEL, JOBBER TECHNICIEN A MI-TEMPS!
Avec les Survivor Series en approche et les champions des deux brands concernés par le match Raw vs Smackdown, il est encore trop tôt pour voir se définir un challenger potentiel pour Kevin Owens. Soit on nous offre Lesnar vs Owens au Rumble, soit un affrontement plus secondaire contre Sami Zayn…
Comme après le premier match dans la cellule, nouveau silence de mort pour le title match des petits gabarits. C’est ce qu’on craignait, le public s’en fout carrément, c’est plus assourdissant que pour Bailey vs Brooke. Est-ce dû au temps que le ring soit prêt entre le nettoyage des abords, la montée de la cage et la mise en place des cordes violettes spéciales cruiserweights?
Tiens, il y a une alerte incendie, toutes les rangées 20 à 30 viennent de sortir?
Le match en lui-même est très correct, les deux catcheurs redoublent d’efforts sans faire trop dans le cirque acrobatique et le résultat, très surprenant, est la victoire de Kendrick après avoir feinté une blessure au genou, histoire de faire s’approcher Perkins, et de le placer dans sa prise de soumission.
La WWE doit vite revoir son organisation de la division cruiserweight: le talent est là mais ça prend pas quand on place le match n’importe où sur un programme comme si c’était des lowcarders. Ça ne prend pas à Raw alors en PPV avec trois HIAC annoncés, c’est un suicide créatif.
Habile, l'arbitre se rend compte que ce n'est pas Daniel Bryan et tente de faire sortir l'énergumène.
Mon avis, qui n’engage que moi, serait déjà d’arrêter avec cet habillage. La lumière est dégueulasse, les cordes tout le monde se branle de leurs couleurs. Puis, surtout, de décider de les placer en opener. C’est le meilleur endroit pour lancer le PPV, tant pis pour les habitués de ce spot et pour ceux que ça n’intéresse pas, ils pourront arriver plus tard et ne parasiteront plus les shows.
Et ce respect de l'adversaire, pouah, c'est pas WWE ça.
Avant-dernier match, les tag teams New Day vs Shea-saro (nom déposé). Et encore un problème ici. Déjà, de ne pas avoir le meilleur lutteur du New Day sur le ring car c’était Big E et Xavier Woods. Ensuite de donner une victoire aux challengers seulement par DQ.
Non mais Mr Kingston, arrêtez de vous placer sous les catcheurs adverses, vous allez faire perdre votre équipe par disqualification à vous mêler de tout.
Le match était pas mal, assez rythmé mais la décision finale est affreuse. Quel est l’intérêt de cette disqualification? La WWE tue, un peu, la team suisso-irlandaise et tout le chemin fait depuis Summerslam pour en arriver là. C’est comme si elle s’était dit “Hey mais merde, y a un Survivor Series match avec les équipes de prévu, ce serait con de pas voir nos champions en titre! Ça va faire 500 jours qu’ils le sont, c’est plus marquant que deux types sympas associés.”
– Je crois que ça veut dire qu'on va repartir en feud, mon cher Cesaro.
– Me dit pas ça, Sheamus, je vais encore en faire des cauchemars.
– Sois fort.
C’est stupide. Je boude. J’emmerde le New Day.
Calmons nos nerfs avec le main event historique de la WWE. Je disais dans le dernier podcast Feud of the year que la WWE avait mis la barre hyper haut pour la division féminine. On râle souvent du peu d’inventivité dans les stipus chez les femmes, on a en souvenir un table match entre les Laycool et les Divas of Doom. Et encore la table était grossièrement dessinée dessus.
Mais ça va hein, c'était en 2010. Une époque révolue.
Là, on a eu assez peur que la WWE nous tease quelque chose qui n’arriverait pas. Le montage vidéo nous montrait essentiellement le visage de Mick Foley marqué par ses souvenirs, quand Charlotte attaqua Sasha alors que la cage descendait et qu’elles se sont retrouvées en dehors du ring pour en débattre.
Maintenant la femme est soit au dessus,
soit à côté des hommes.
Sentiment renforcé, et dont la matérialisation aurait vu imploser l’IWC, quand après une petite séance d’escalade, Charlotte attrape et écrase Sasha sur la table d’annonce. Ce qui incitera les arbitres et membres officiels à réclamer une civière.
AOUTCH!
On a même eu droit à l’annonce du changement de titre à ce moment là. Coït interrompu.
L’IWC n’implosa pas, Sasha se relevant au courage et le match fut relancé.
On a également eu droit à une grosse tarte dans la gueule d'un phallocrate.
Etant donné le choc de l’impact, le match était déjà réussi pour le public et on en a encore eu pour notre argent. Des chaises, d’autres tables se sont invitées a la partie. Du bien bon bourrin et un match au niveau du statut annoncé.
Charlotte, plus en forme, domina assez nettement le match en laminant le dos de Sasha qui sera de nouveau écrasé sur une chaise et une table qui ne plia pas cette fois.
Contrairement à Charlotte.
Et à un moment, Natural Selection, au revoir Sasha qui perd son deuxième titre aussi vite que le premier (27 jours). Troisième titre pour Charlotte, certains diront que ça fait beaucoup en si peu de temps mais elle a été très impressionnante. Adjectif que j'attribue volontiers à Sasha également.
C’est un joli succès, espérons que la WWE continue sur cette voie, qu’elle nous offre des ladder matchs, des ironman match, des trucs par milliers. Le roster s’étoffe de plusieurs athlètes pouvant encaisser des matchs comme ça.
Venez donc vous faire pêter la gueule. J'invite.