Pas de pitié pour les fans

Une vie de sacrifice est le sommet suprême de l'art. Elle est pleine d'une véritable joie.

Ghandi, probablement en pleine analyse de No Mercy à ce moment là.

 

Une bien drôle d’affaire que ce second pay-per-view de la marque bleue, Smackdown Live. Avec ce No Mercy, la WWE nous a montré tout ce qu’elle savait faire de mieux et de plus désespérant par moments en l’espace d’à peine deux heures et demie. Cette émission avait tous les ingrédients pour être exceptionnelle, et on ne peut pourtant pas en ressortir pleinement satisfait. Analysons ensemble tout ce beau bordel.

 

 

C'est cool d'avoir booké le show pour qu'il soit expédié avant ma sieste, merci les copains !

 

 

Nalyse de No Mercy 2016 (Smackdown Live pay-per-view)

 

Une vie de sacrifice est le sommet suprême de l'art. Elle est pleine d'une véritable joie.

Ghandi, probablement en pleine analyse de No Mercy à ce moment là.

 

Une bien drôle d’affaire que ce second pay-per-view de la marque bleue, Smackdown Live. Avec ce No Mercy, la WWE nous a montré tout ce qu’elle savait faire de mieux et de plus désespérant par moments en l’espace d’à peine deux heures et demie. Cette émission avait tous les ingrédients pour être exceptionnelle, et on ne peut pourtant pas en ressortir pleinement satisfait. Analysons ensemble tout ce beau bordel.

 

 

C'est cool d'avoir booké le show pour qu'il soit expédié avant ma sieste, merci les copains !

 

 

Nalyse de No Mercy 2016 (Smackdown Live pay-per-view)

 

 

Après les répercussions de mi-septembre, Daniel Bryan et sa troupe nous proposaient l’évènement le plus impitoyable d’octobre, No Mercy ! Deuxième PPV exclusif de l’histoire de Smackdown Live qui s’est déroulé à Sacramento en Californie, cette émission avait toutes les cartes en main pour nous faire passer une soirée mémorable : une carte ultra solide, des histoires sacrément bien ficelées, des champions charismatiques et forts qui allaient devoir défendre leur titre face à une adversité des plus menaçantes…

 

…et pourtant, des imprévus sont venus barrer la route de cette fête du catch et ont forcé la WWE à revoir ses plans en catastrophe. Le premier écueil était bien sûr ce fichu débat pour l’élection présidentielle américaine qui se déroulait le même soir. D’autant plus frustrant pour nous, simples Européens, que cette campagne apparait comme une farce outre Atlantique et on se demande encore comment ces débats peuvent réunir des dizaines de millions de personnes devant leur écran lorsqu’on voit le niveau intellectuel des échanges.

 

Mais toujours est-il que c’est indéniable, la WWE savait pertinemment qu’elle ne pourrait pas lutter contre Trump et Clinton ce dimanche, et que passée une certaine heure, la très vaste majorité des Américains, qui constituent le cœur de cible de la fédération de Stamford, allait zapper sur le débat. C’est pourquoi Vince et ses amis ont décidé, contre toute attente, de retourner totalement la mécanique du PPV classique et de proposer le « Main Event » en début de show ! Nous allions donc avoir en ouverture la défense de titre d’AJ Styles contre John Cena et Dean Ambrose. Paf !

 

 

AJ t'es prêt ? Je t'envoie vers les étoiles, 1.. 2…

 

 

Dès lors la stratégie est très claire : envoyer la sauce à fond jusqu’au début du débat afin de s’assurer une audience « live » le plus longtemps possible devant un produit de qualité.

 

On peut s’interroger sur cette stratégie. En effet, pourquoi le concept d’audience aurait-il une quelconque importance à l’heure de pay-per-view exclusifs à un support pour lequel il faut s’abonner (WWE Network, pour seulement 9.99$ !!). Après tout, au diable les audiences et parts de marché, les vrais fans regarderont en direct et les autres pourront regarder le différé, non ?

 

Pas exactement. On sous-estime énormément la portée médiatique et culturelle pour les Américains de ces fameux débats présidentiels pré-élection. Dès lors il nous est aisé de minimiser l’impact du « changement de chaine » massif qu’il peut provoquer en plein milieu de PPV. Quid alors de tous ces téléspectateurs qui auront vu jusqu’ici un « PPV classique » sans rebondissement majeur ou match mémorable ? On peut imaginer qu’ils seront peu enclins à zapper ça et là sur No Mercy au cours de la soirée, voire même de visionner le replay a posteriori. Et du coup, on peut pousser le raisonnement à imaginer que les utilisateurs de leur mois gratuit n’auront pas forcément envie de le convertir en abonnement. Idem, le fan moyen déjà abonné peut aussi être déçu de la première moitié du No Mercy qu’il aura vu et se détacher temporairement du produit.

 

Farfelu ? Peut-être, mais c’est en tout cas l’analyse qu’a semble-t-il eu la WWE (et elle n’est pas totalement incompréhensible) en voulant manifestement jouer la sécurité auprès du plus grand nombre. Sauf qu’il n’y a pas que des gagnants dans cette affaire, à commencer par les fans sur place au Golden 1 Center de Sacramento ainsi que tous les téléspectateurs un peu plus hardcore ou non Américains.

 

 

Quand le sage pointe son pavillon avec sa superbe piscine hors sol, le fou regarde le morceau de cracker au fromage sur son doigt.

 

 

Toujours est-il qu’on débute donc avec ce Triple Threat Styles vs Cena vs Ambrose, et bon Dieu que c’était bon. Ca au moins, tous les publics en ont eu pour leur argent, c’est indéniable. Un match absolument exceptionnel qui voit une nouvelle fois la victoire du « champ that runs the camp » et un modèle du genre pour cette stipulation qui peut souvent être mal utilisée et parsemée de temps morts avec des successions de un contre un.

 

Notamment avec un rebondissement vraiment sympa où l'on voit Styles pris dans une double soumission puisque Ambrose lui applique son propre Calf Crusher tandis que Cena ajoute le STF par dessus. Le champion n'a d'autre choix que de taper, mais devant l'absence d'unique vainqueur, l'arbitre a la présence d'esprit de laisser le match se poursuivre. AJ finira par avoir recours, une fois toutes ses options épuisées, ce qui est appréciable, à un coup de chaise sur Cena pour le tombé final.

 

Dans ce match qui serait trop long à résumer si on s’attardait sur tous les spots importants, je retiendrai trois choses. La première c’est le travail incroyable de Cena et Styles qui sont vraiment très largement au-dessus de la compétition actuelle à la WWE (je ne me permettrais pas de commenter pour ailleurs). Par ailleurs, leur alchimie est juste exceptionnelle – je ne me lasserai jamais je pense du contre du AA en Calf Crusher – et on ne peut que saliver à l’idée d’une rivalité long terme entre les deux à l’instar des grandes histoires entre Cena et Edge, Cena et Orton, Cena et Punk, etc…

 

 

Hmff.. J'ai encore un bras libre si hmpff… quelqu'un veut me porter une petite clé pour la route là !

 

 

La seconde c’est le soin apporté au booking de Dean Ambrose, qui a par ailleurs été loin de faire de la figuration. Son règne de champion n’a pas fonctionné, c’est manifeste, mais le travail fait sur et par ce dernier depuis la perte de sa ceinture est un modèle du genre. Beaucoup plus dangereux et agressif dans le ring, je retiens notamment la dangerosité de son finisher qui, contrairement au Attitude Adjustement de Cena par exemple, est systématiquement contré immédiatement, soulignant le réel sentiment d’urgence des adversaires d’Ambrose lorsque celui-ci tente de porter sa prise fatale. Il adopte un style certes chaotique mais qui rend chacune de ses attaques beaucoup plus impressionnante et décisive je trouve, à l’opposé de ses matchs de défense où il se contentait de courir partout à grands coups de lariats et splashs.

 

Enfin, la troisième c’est le courage de la WWE avec AJ Styles. Facile diront certains ici, quand on a de l’or entre les mains avec un mec comme AJ. Mais voir la confiance et le niveau de booking que sont prêts à mettre les scénaristes au profit du Phenomenal One est juste hallucinant. Depuis son arrivée au Rumble, il a battu Jericho, Ambrose, Ziggler, est devenu champion suprême et a triomphé définitivement de John Cena sans jamais lui concéder la moindre défaite… Qui peut se vanter dans l’histoire de cette fédération d’avoir battu John Cena trois fois dans la même année ? C’est ce type de courage scénaristique dirons-nous que nous aimerions voir plus souvent à la WWE.

 

 

Attention j'espère que l'eau de la piscine du Hall of Fame est bonne, j'arrive !

 

 

Partant de ce match introductif, la WWE savait que pour s’en tenir à son plan initial, elle avait à présent environ une heure restante pour boucler son émission et renvoyer le maximum de personnes satisfaites vers d’autres horizons/programmes. On enchaîne alors sur trois matchs très corrects avec de supers moments :

 

Nikki triomphe de Carmella avec le Rack Attack 2.0 : Match surprenant en bien vu le niveau affiché, mais finalement inquiétant quand on se dit qu’une prestation supérieure à nos attentes de la part de Carmella donne un match juste « solide » sans plus. Victoire logique de Nikki qui reprend un peu de couleurs après avoir chuté à de nombreuses reprises contre la princesse de Staten Island.

 

– Rhyno et Slater ont défendu avec succès leurs ceintures contre les Usos grâce à un Gore de Rhyno : Match très sympa et divertissant sur un rythme élevé mais au déroulé on ne peut plus convenu. Domination des Usos sur Slater évidente jusqu’au réveil de la bête Rhyno qui détruit les deux frangins alors qu’ils s’apprêtaient à porter leur combo Tequila Sunrise/Splash sur la jambe de Heath Slater. Décision qui en aura sûrement surpris beaucoup alors qu’on s’attendait plus à la fin du conte de fées et un passage aux choses sérieuses avec les Usos contre les Alphas. Il faudra patienter un peu avec des champions qui restent terriblement over.

 

– Baron Corbin bat Jack Swagger sur un superbe End of Days : Match très correct également, et beaucoup auront lâché un soupir de soulagement je pense avec la victoire de Corbin qui se défait donc (définitivement ?) d’un insipide Jack Swagger qui a fait tout sauf se réinventer avec ce transfert dans le show bleu. A contrario, Corbin continue de monter dans mon estime avec un personnage de badass qui se développe bien et commence à prendre, je trouve. Victoire cruciale.

 

Ce qui nous amène à environ un peu plus d’une heure d’émission et la fin de la fenêtre de tir pour les bookers de Smackdown qui envoient leur dernière cartouche, le match pour le titre contre carrière pour la ceinture Intercontinentale entre le Miz et Ziggler.

 

 

– Donnez moi un L !

– EEEELLLLL !

 

 

Et si beaucoup seront déçus de ne pas avoir vu ce match clore l’émission et prendre le main event (moi le premier), il faut je pense voir cet emplacement dans la carte comme finalement le « Main Event » de ce PPV raccourci à l’attention du plus grand nombre.

 

En tout cas, il en avait tous les aspects, du main event, ce match. Absolument tous, l’émotion, la technique, la dramaturgie, le public en fusion, l’overbooking… le climax final ! Tout je vous dis !

 

Quel match absolument épique qui voit le héros Dolph Ziggler triompher d’un Miz délicieusement haïssable au terme de vingt minutes palpitantes. Match qui a joué sur toutes les fins de leurs affrontements et segments précédents avec les tentatives de tombé à l'aide des cordes du Miz, l’inévitable spray dans les yeux signé Maryse, l’implication du Spirit Squad avec Kenny et Mickey…

 

Tout ce qui avait fonctionné par le passé n’a pas suffi face à la volonté de fer et l’énergie du désespoir d’un Dolph Ziggler transfiguré, prêt à aller jusqu’au bout de lui-même, jusqu’au précipice même de sa carrière et jusqu’à porter un ultime et tonitruant superkick pied nu pour sauver son héritage, son honneur et remporter le titre devant une foule à bout de souffle et conquise.

 

 

– Donnez moi un A ! 

– AAAAAAAH !

 

 

Pris à part, ce match n’est sans doute pas dans la discussion pour le titre du match de l’année, mais c’est l’exemple même de l’affrontement magnifié par une histoire splendide et une performance de très haute volée de deux acteurs et performers, qui ont proposé la prestation de leur vie pour rendre ce moment spécial. Bravo à eux !

 

Et bravo au Miz qui prouve encore une fois s’il le fallait qu’il est un grand, un très grand catcheur. Si les puristes retiendront certainement une fois de plus le selling et la technique d’un Dolph au sommet de son art il est vrai, le Miz continue d’écrire sa légende à la WWE et n’aura pas volé sa place dans la shortlist des catcheurs de l’année lors des votes fin 2016.

 

 

– Donnez moi un T ! 

– TEEEEEE !

– Bon allez on s'arrête là, Latrell c'est trop long en fait.

– LAT ! LAT ! LAT ! 

 

 

Du coup que penser de ce No Mercy 2016 avec un opener de feu et un main event d’anthologie ?! Magnifique PPV n’est-ce pas ? Absolument somptueux ! Sans doute une de mes émissions préférées de… Comment ça ce n’est pas terminé ? Ah mais… Il reste encore une heure ?!

 

Et voilà bien le problème, on a déjà eu tout ce qu’on voulait voir et il reste encore une heure. Le Triple Threat qui faisait saliver la planète catch, la défense de titres des champions par équipe, le grand final de la plus belle storyline de 2016… Du coup, je peux zapper n'est-ce pas ? Si je suis Américain, je peux même passer sereinement sur le débat, non ? C’est d'ailleurs probablement ce qu’il s’est produit puisque l’heure restante est bonne à jeter à la poubelle.

 

Bonne pour la poubelle parce que forcément l’intérêt des suiveurs n’est plus là, mais aussi car largement desservie par un autre imprévu de taille que la WWE a du géré en urgence, l’absence de Becky Lynch. Eh oui, la championne de Smackdown Live n’a pu être présente à No Mercy pour des raisons médicales (croisons les doigts pour elle pour qu'il n'y ait rien de grave) et a contraint Daniel Bryan et Shane O’Mac à proposer un match de remplacement pour Alexa Bliss.

 

Et si on pourra voir du talent et un beau sens de l’adaptation (du moins une vraie prise de risque à saluer) dans la gestion du cas « presidential debate », même si cela fera débat (ah ah) difficile d’en dire autant pour le cas Bliss. En effet, en lieu et place d’un match de championnat que beaucoup attendaient entre une championne adulée et une jeune aux dents longues; eh bien nous avons eu Alexa Bliss contre Naomi.

 

 

Historique, nous avons eu dimanche le premier tye-and-dye match de l'histoire.

 

 

Et en plus, c’était nul. Quel grand écart pour la pauvre petite Harley Quinn qui se retrouve à passer d’un match pour le titre censé la propulser sous les projecteurs, lui donner l’opportunité de briller et de se faire connaitre en PPV en un contre un… à un match quelconque, sans enjeu, en dernière heure d’un show, où 80% du public a probablement zappé et parsemé de botchs… qu’elle perd !

 

Oui car comme si cela ne suffisait pas, Bliss perd contre Naomi ! Alors que Bliss tente le Dis-arm-her de Lynch pour se moquer de sa rivale à l'hopital, Naomi contre en petit paquet pour la victoire. Si on peut comprendre que la WWE cherche à meubler une potentielle absence de Becky d’environ un mois avec une rivalité temporaire, nous sommes encore une fois dans un clair cas de « Bray Wyattitude » contre Kane à Backlash. Si l’idée était de prolonger la rivalité avec Naomi, il est possible d’arriver exactement au même résultat avec une victoire de Bliss, par exemple avec la clé de bras de Becky comme cela a failli être le cas. Cela donne un côté vicieux à Alexa tout en rappelant sa rivalité avec la championne, derrière vous la faites méchamment passer Naomi à tabac, qui demandera une revanche le mardi suivant à Smackdown et on est parti. Mais non.

 

 

J'ai peut être bu un peu trop de fluo pour mon entrée aujourd'hui moi..

 

 

Suite à cela on a très peur, car il ne reste plus qu’un match, et il n’a pas franchement des allures de main event, puisque c’est Orton contre Bray Wyatt. Cette rivalité a indéniablement divisé, et pas forcément dans les proportions attendues par la WWE puisqu’on ne peut pas dire que l’engouement était au rendez-vous pour les jeux de piste en coulisses et les innombrables vignettes glauques et sordides.

 

Je ne leur jetterai pas la pierre personnellement, préférant saluer l’expérience et l’originalité de l’angle choisi dirons-nous, mais toujours est-il que ce match n’avait rien d’un main event. Et de ce point de vue-là, il ne m’a pas surpris. Match lent et sans véritable grand moment, qui voit au bout d’un quart d’heure (qui en a semblé le double), son seul rebondissement qui sauve l’impression globale : le grand retour de Luke Harper !

 

 

Ca y'est mes amis ! J'ai trouvé un marcel propre !

 

 

Si le match est vraiment à oublier, ce retour m’a personnellement fait frissonner. Je ne m’attendais pas (ou plus, bref je ne l’avais plus en tête !) à voir débarquer le fou Harper et le tout a été plutôt bien exécuté. Alors qu’Orton s’apprêtait à porter un RKO, la coupure d’écran caractéristique de Wyatt a lieu et les lumières s’éteignent. Retour de quelques spots et Luke Harper est devant Orton, les yeux prêts à sortir de leurs orbites, totalement possédé dans son grand manteau noir et une ambiance lugubre.

 

Pas d’altercation physique mais Randy Orton est décontenancé et se fait surprendre par un Sister Abigail de Wyatt pour le compte de trois. J’ai personnellement beaucoup aimé ce retour et surtout j’ai apprécié le positionnement de Harper qui semblait être quasiment dépeint sur un pied d’égalité avec Wyatt et non pas comme son laquais d'avant. J’avoue être curieux de voir la suite des évènements. Et pis, Bray gagne et est maintenant 2-0 contre Orton en pay-per-view techniquement !

 

D’un point de vue de la rivalité et pour Orton, j’ai bon espoir que dans un match sans disqualification cela soit beaucoup plus sympa, la stipulation allant généralement bien aux deux hommes. Car en un-contre-un classique, ce n'est manifestement pas ça.

 

 

– Frère Bray, mon nouveau marcel est déjà crado, désespoir, que puis-je donc faire…?

– Orton va payer, Luke! Je vais chercher le pressing le plus cher des Etats-Unis.

 

 

Bref, un drôle de PPV. J’aurais envie de dire, de drôles de PPVs au pluriel finalement. Il y avait la version courte, intense, incroyable, épique avec un scénario déboussolant et deux matchs de très haut niveau pour un show ficelé de la meilleure des manières en une heure et demi.

 

Puis il y avait la version longue, bancale, mettant en lumière les failles de la midcard et avec une dernière heure totalement sacrifiée sur l’autel du débat présidentiel et qui a plus largement pénalisé les vrais fans de l'autre côté de l'Atlantique.

 

 

Il nous emmerde partout lui décidément.

 

 

Compliqué donc de noter ce No Mercy cuvée 2016 qui reste à mon sens un bon PPV, la balance s'équilibrant en faveur des bons points. La WWE sait faire preuve d’originalité et d’un sens de l’adaptation intéressant avec cette introduction inédite. Elle sait également capitaliser à fond sur ses matchs phares et propose des programmes de haute, voire très très haute, volée pour ses titres majeurs.

 

Mais on ne peut pas non plus occulter que derrière le WWE Title et le titre Intercontinental, Smackdown n’est pas capable de proposer une scène Main Event plus étoffée, alors qu’ils avaient ici la possibilité de faire taire les critiques quant au possible manque de profondeur du roster bleu sur le long terme. Doutes renforcés quand on constate la gestion du cas Alexa Bliss, qui aurait pourtant dû couler de source.

 

Les conditions exceptionnelles de ce dimanche m’empêchent de dresser un constat trop pessimiste et de juger trop durement ce PPV qui reste au-dessus de la moyenne selon moi.

Prochaine étape pour l’équipe bleue: un show commun avec Raw aux Survivor Series le 20 novembre ! Parfait, un mois et demi, ça va leur permettre de souffler un peu.

 

 

Mais pas trop quand même pour ne pas éteindre le STRAIGHT FAYAA hein..


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