Quand on a bonne conscience, c'est Noël en permanence.
Benjamin Franklin
Pour cette dernière semaine pleine de l’année qui célèbre aussi la naissance de l’enfant Jésus, la WWE met de jolis costards, s’offre des cadeaux et distribue des statuettes dorées aux plus méritants de ses employés. Autoproclamées récompenses les plus prestigieuses du monde télévisé, les Slammys ont vu comme chaque année leur lot de moments rigolos, de perdants jaloux, de retours improbables, et quand même un peu de fight. Pis le lendemain, il y eut un spécial Smackdown en live pour finir en beauté l’exercice 2015 et remplir la dernière nalyse hebdomadaire de l’histoire des CdC que j’ai l’honneur de rédiger. C’est parti mes kikis.
Tiens, Christiano Ronaldo est même venu faire coucou.
Nalyse de Raw et Smackdown du 21 et 22 décembre
Quand on a bonne conscience, c'est Noël en permanence.
Benjamin Franklin
Pour cette dernière semaine pleine de l’année qui célèbre aussi la naissance de l’enfant Jésus, la WWE met de jolis costards, s’offre des cadeaux et distribue des statuettes dorées aux plus méritants de ses employés. Autoproclamées récompenses les plus prestigieuses du monde télévisé, les Slammys ont vu comme chaque année leur lot de moments rigolos, de perdants jaloux, de retours improbables, et quand même un peu de fight. Pis le lendemain, il y eut un spécial Smackdown en live pour finir en beauté l’exercice 2015 et remplir la dernière nalyse hebdomadaire de l’histoire des CdC que j’ai l’honneur de rédiger. C’est parti mes kikis.
Tiens, Christiano Ronaldo est même venu faire coucou.
Nalyse de Raw et Smackdown du 21 et 22 décembre
Les chroniques catchesques de votre site préféré ont l’habitude de traiter les événements rivalité par rivalité en faisant le bilan de la semaine. Mais avec la place spéciale prise par les Slammys, j’ai préféré vous retranscrire chronologiquement la cérémonie puis la soirée du lendemain. On commence donc par…
RAW
Expédions d’abord les Slammys Awards qui furent soumis au vote Internet du public depuis plusieurs jours et dont on a à peine fait mention durant le show :
– Lesnar Vs Undertaker est la rivalité de l’année,
– les Usos furent l’équipe désignée par le public,
– le « Double-cross of the year » revient à Damien Mizdow qui élimine son mentor à la Bataille royale d’André le géant,
– Reigns détruit la League of Nations et Triple H à TLC durant le moment le plus extrême,
– Cesaro a offert le meilleur John Cena open Challenge,
– Brock Lesnar crée « Suplex City » pour le « dites-moi pas que c’est pas vrai » moment de l’année,
– #Suplexcity est justement le mot-dièse de 2015,
– La perf de Stefen Amell à Summerslam fut la meilleure intervention people,
– Stone Cold a le meilleur podcast du Network.
Voilà qui est listé, discutez-en en commentaires les amis et ouvrons le show.
C’est la patronne qui commence les hostilités sur scène, vite interrompue par le nouveau champion du monde Roman Reigns, visiblement très content de son coup de la semaine dernière. Cet homme a détruit le mari de Stephanie McMahon, il a violenté son père de 70 ans. Elle le déteste légitimement. En tant que taulière, elle pourrait le renvoyer prestement à l’American Pole Emploi. Ou lui imposer un match à un contre dix avec le titre en jeu, mais non. Elle se contente de lui hurler de partir, monsieur désobéit avec une bonne petite punchline à la Cena « hé on dirait tu cries comme un gamin ». Alors qu’il finit par regagner les tribunes encouragé par la foule, la boss vénèr impose deux matchs de punition : Usos VS New Day et Ambrose VS Sheamus en cage.
Allez, couché ! Dégage ! A la niche ! Mais qu’il est mal dressé ce chien d’la justice.
Le beau Dolph Ziggler en costard délivre le premier Award de la nuit, attribué au meilleur rookie. Les nominés sont Charlotte, Neville, Kevin Owens, Tyler Breeze et Braun Strowman. Le public votant désigne étrangement Neville. Sauf qu’Owens interrompt l’Anglais et récolte plus de pop. Si l’ex Adrian a l’intelligence de ne pas chercher à discuter avec le Québecois énervé, Ziggie ricane en arrière plan et ça finit en bagarre.
Hostie maudit d’Anglais, t’s’ras jamais champion avec ton drôle d’accent, tabernacle.
Sans transition, la Wyatt family attend dans le ring, car le patriarche affronte Kane, de retour depuis les Survivor Series. L’affrontement est court, le diable rouge est rapidement passé à tabac par toute la famille, mais le démon est sauvé par les Dudleyz et Dreamer. Après la pub, comme souvent ces derniers temps, on découvre un match à quatre contre quatre « made during commercial break by the authority ». J’aimerais bien savoir comment ça se passe vraiment dans l’arène, si on voit Steph ou quelqu’un débarquer pour annoncer le changement de programme, ou s’ils ne prennent même pas la peine. Bref, il y a toujours une bonne alchimie des vieux avec le public, qui régalent et n’ont plus rien à prouver. Malgré cela, victoire des jeunes barbus.
Bientôt un probable Mask Vs Hair entre Kane et Eric Rowan.
Grand retour enthousiasmant ce soir ! L’Award LOL est présenté par Santino Marella, beau comme tout et ovationné comme il se doit. Parmi les nominés, on retrouve l’interaction New Day-Edge and Christian ou la pub pour le viagra du Miz, mais le vainqueur est R-Truth qui avait démarré en juin une promo motivée annonçant sa victoire au MITB avant qu’on lui explique qu’il n’était pas dans le match. Santino est taquin, il n’a jamais gagné ce Slammy et dérobe la statuette au rappeur. Les deux quittent la scène en se poursuivent façon Tex Avery.
On enchaîne avec l’ « OMG ! » chocking moment of the Year présenté par Paul Heyman, et à Minneapolis on sait tous ce que cela peut sous-entendre. Pourtant ce soir, l’avocat est venu seul.
Parmi les moments choquants de l’année sélectionnés, on trouve le cash-in de Rollins, la furie de Lesnar le lendemain, la Salida del sol de Kalisto sur le Uso, la destruction de l’Undertaker par la Wyatt family au final d’Hell in a Cell et le cash-in de Sheamus. Malgré tous les moments légendaires qui ont accompagné les changements de ceinture, c’est le spectaculaire mouvement du Luchador qui gagne.
C’est bien beau toutes ces récompenses, mais on paye quand même pour voir du catch nondidiou ! Et bien on va être servi avec la prochaine affiche : Kevin Owens Vs Dolph Ziggler. Les deux hommes sont en bisbille depuis la semaine dernière et sont des impeccables athlètes. Le match est intense et spectaculaire, et se conclue par la victoire du Québecois sur une Powerbomb de nulle part.
–Mais t’as pris du bide dis donc !
-ça va, c’est juste pour les fêtes, pas la peine de devenir Super Sayen pour si peu.
Stephanie s’est calmée, et il faut bien car le moment est important : il s’agit de couronner la Superstar de l’année. A mes yeux, la récompense est évidente. Cette fois, tout le monde est éligible et un bon gros clip habituel nous montre les favoris. Le gagnant, sans hésitation est le légendaire Seth Rollins qui a survolé l’exercice. Heureuse surprise, sa musique retentit et l’Architraitre est là ce soir malgré ses béquilles ! Ovation méritée pour celui qui nous manque déjà beaucoup. Le chacal est fier de lui, et nous aussi. Il promet son retour en 2016 pour remettre la main sur le titre qu’il n’a jamais perdu. On y croit et on l’espère.
Surprise encore, on apprend le retour de Cena pour le prochain Raw, où il affrontera son bourreau Del Rio. Ce dernier se retrouve contre Swagger. Nouvelle victoire du Mexicain après un combat sans grand intérêt sous les yeux de ses copains. Puis, la League of Nations parade sur la carcasse démolie de l’Américain américain.
Nous avons enfin détruit le légendaire Jack Swagger, tremblez, humains, plus personne ne vous sauvera !
Mark Henry a fait péter le costard kingsize pour le « Hero in all of us » award récompensant en gros le catcheur qui fait les bonnes œuvres caritatives. Logiquement, la victoire revient au héros des enfants cancéreux et des militaires, John Cena qui n’est pas là ce soir.
Puis, Santa Claus débarque avec son sac plein de cadeaux. Mais en fait, surprise, c’était Bo Dallas dis donc. Il annonce l’Award du retour surprise de l’année, où sont en lice les DudleyBoyz, Chris Jericho, Alberto Del Rio, Kane et Sting. Le corbeau l’emporte, mais lui non plus n’est pas là.
Les New Day sont sur le ring et soulignent bien qu’eux sont présents, au lieu des légendes récompensées qui n’ont pas daigné se déplacer. C’est la honte car le WWE Universe a voté pour les Usos en tant qu’équipe de l’année. Très énervé, Xavier propose de spoiler le dernier Star Wars à la foule, mais comme Kofi n’a pas vu le film, on y échappe.
On devrait vous spoiler le vainqueur du Royal Rumble, tiens, c’est tout ce que vous méritez !
Les champions Tagteam affrontent donc comme prévu par Steph les jumeaux samoans. L’injustice numérique ne saute pas aux yeux durant le joli match, que les frères peinturlurés finissent même par remporter. Ça c’était de la punition.
Pour présenter le Slammy féminin, c’est R-Truth qui s’y colle. Il a récupéré sa petite statuette du LOL moment. Il nous raconte que 2015 fut l’année des Divas. Parmi les nominées, Nikki Bella, Naomi, Paige, Sasha Banks et Charlotte. Le rappeur ouvre l’enveloppe est annonce la victoire de Paige ! L’Anglaise n’en revient pas… et elle a raison, car en fait, R-Truth s’est trompé et le trophée revient à Nikki Bella. Oh dis donc, que c’est rigolo ça. L’ex championne est là ce soir, entièrement nue sous ses vêtements, mais au lieu de susciter la fureur de sa jeune rivale, elle claque un discours très sage et respectueux envers toutes les femmes de cette profession avant de finir par un câlin avec Paige. Décidément, ces alignements, c'est de la merde. Vivement que Sasha Banks fasse pleurer les gosses.
Neville, le rookie de l’année, se trouve face à Rusev et la League of Nations, avec le Miz qui continue de l’observer. Intéressante opposition de style, l’Anglais a vraiment de quoi devenir dans le roster de Raw la star qu’il était à NXT. Néanmoins, la brute bulgare n’est pas devenue une tanche en perdant son invincibilité (coucou Kozlov et Sin Cara) et il l’emporte.
Pour fêter Noël, Rusev a apporté quelques doubitchous faits par sa grand-mère bulgare, mais Neville ne semble pas les apprécier.
Le Miz n’est pas venu en aide à son protégé car il rejoint la tribune pour présenter le « This is awesome » moment de l’année, qui inclut la voiture neuve de J&J détruite par Brock Lesnar, le RKO énorme d’Orton à WrestleMania, l’introduction de la Divas Revolution, l’instant Shield nostalgie, et le Rock qui sort Ronda Rousey des tribunes. Ces derniers gagnent le trophée mais sont également absents alors le Miz récupère le bidule pour son pote d’Hollywood.
Le match féminin du soir voit la flamboyante Becky Lynch croiser le fer contre Brie Bella, bonne candidate à la Ceinture de plomb. Rien à dire, la rouquine l’emporte légalement car elle est supérieure. Charlotte en profite pour parader avec sa ceinture. Malgré le vice de la championne lors des dernières confrontations, elle est encore pour le moment copine avec l’Irlandaise. Mais il va bien falloir une adversaire pour le titre féminin.
Becky Lynch est désignée la meilleure rookine de l’année.
Pour finir avec les récompenses, le légendaire Ric Flair remet le trophée du meilleur match de 2015 : en lice, le superbe Triple Threat entre Lesnar, Cena et Rollins au Rumble, Sting contre Triple H à WM, le premier Cena-Owens, le fatal four way entre Owens, Del Rio, Ambrose et Reigns pour un 1st contender (qui fut inutile) et le Hell in a Cell entre Lesnar et l’Undertaker. Victoire inaudible (c’est Flair qui parle) pour le brutal match en cage de Lesnar. La foule de Minneapolis réclame la Bête, mais Paul Heyman est toujours seul. Il explique que Brock se fout des statuettes, il veut un défi, et que personne n’est assez courageux pour se mesurer à lui. Un appel du pied pour tout le roster.
C’est l’heure du main event. Sheamus, qui va affronter Dean Ambrose sous une cage, se chauffe gentiment en tabassant les Usos dans les vestiaires. Peu après, le Lunatic est à peine entré dans la cage qu’il encaisse un violent Brogue Kick de l’Irlandais le projetant à l’extérieur avant d’être passé à tabac puis ramené sur le ring par l’équipe internationale.
Pendant les fêtes, tout le monde boit un peu. Mais n’oubliez pas, quand on tient à quelqu’un, on le retient.
Les affaires sont mal engagées pour le natif de Cincinnati qui passe de longues minutes à encaisser les coups au milieu du ring. Et dès qu’il tente de s’échapper, l’armée de Sheamus empêche son succès. Enfin, ça, c’est jusqu’au moment où son ami de toujours intervient. Roman Reigns surgit de la foule, porte un Spear sur Del Rio, détruit Rusev à coups de poings et de chaises, fait fuir Barrett, et jette la dite chaise dans la cage, où Ambrose se fait un délice de l’utiliser. Grâce à son allié, le champion Intercontinental est le premier à sortir de la structure infernale. Au passage, faut être quand même con comme un catcheur pour préférer grimper une cage de quatre mètres de hauteur plutôt que de passer par une porte. Je me fais la réflexion à chaque fois. Toujours est-il que Stephanie a voulu punir Roman en foutant ses amis dans deux matchs prétendument injustes qu’ils ont remporté. On attend encore la grandiose image d'Ambrose et Reigns, chacun avec leur breloque, paradant devant le monde entier.
SMACKDOWN
On enchaine la semaine par un Smackdown live qui marque le changement de chaine du show bleu. Je regarde rarement la brande habituellement diffusée le jeudi (comme tout le monde, non ?) et remarque que putain, la musique d’intro est trop bien.
La soirée commence fort par un match pour le titre par équipes. Le New Day défend son bien contre les Lucha Dragons, en pleine bourre pour cette fin d’année. Je crois qu’il est impossible d’avoir un mauvais match avec le trio optimiste, tant leur énergie et les interventions de Woods au trombone sauvent n’importe quelle faiblesse sportive. Belle victoire des champions après que Sin Cara ait failli mourir sur un saut à l’extérieur. Mais je pense que ce n’est que partie remise : les Mexicains gagnent en popularité et en temps d’antenne, et ils deviendront bientôt une équipe pilier comme ils furent à NXT, avec très certainement les ceintures de cuivre dans les mains en 2016.
We wish you a booty Christmas…
En suivant, les Wyatts affrontent les Dudleyz, Kane et Ryback. Après la disparition inexpliquée de Rhyno, voilà donc Dreamer qui cède sa place au Big guy. Victoire de l’équipe des enfers, ça fait quatre-zéro contre les anciens, il est temps de passer à autre chose de part et d’autre. Difficile de savoir quel objectif peut intéresser la famille crado. Le titre par équipes leur irait bien à eux aussi.
« T BG », Ryback glisse de subtils messages d’amour sur son T shirt à destination de Braun Strowman.
On continue les équipes avec Del Rio-Rusev contre les Usos. Victoire de la League of Nations qui compte s’amuser un peu avec leurs victimes, mais c’est sans compter sur le sauveur Reigns qui fait le ménage. Seul contre quatre, puis un peu aidé par ses cousins, le Samoan parait plus fort que jamais.
Dans la foulée, Santino Marella manage Neville et Titus O’Neil contre l’Ascension soutenue par Stardust. Ce combat découle d’un segment vestiaire où les méchants ont détruit le sapin de Noël de l’Italien. Evidemment, les gentils l’emportent. Et si ce retour de l’Italien se prolongeait ? La comédie est de plus en plus rare à la WWE, et Santino ferait un excellent manager.
-Ma, vous voulez voir ce qu’il y a dans ma chaussette ?
-Méfions-nous Viktor, c’est un Italien, avec eux tout est possible.
Comme chaque année, et malgré la révolution des Divas, les filles se déguisent pour Noël et pour les yeux lubriques du public. Charlotte fait face à Brie Bella, pendant que Becky commente. La team BAD vient humilier l’Irlandaise à coups de boissons sur la chevelure, mais la championne préfère finir son match que venir l’aider. La fille Flair apparait donc comme une amie pas fiable, alors que ça me parait la logique même de ne pas se déconcentrer. Au moins, ce segment aura permis de voir la formidable Sasha Banks en bonhomme de neige… Love.
Je voudrais un bonhomme de neige…
Enfin, le main event régale les foules. Il faut dire que l’affiche est belle : Ambrose contre Owens contre Ziggler pour la ceinture intercontinentale. Le ring est partagé par trois des meilleurs bagarreurs de la fédération, et comme prévu c’est un match de feu, plutôt funny au début avec les décorations de Noël, puis totalement brutal. La nuque de Dean est bien mise à mal par le Québecois. J’apprécie aussi un instant combiné Dirty Deeds-ZigZag. Au final, le lunatique conserve en portant sa spéciale sur Ziggler.
Allez Kévin, champagne shower !
C’était une semaine un peu particulière à la WWE. Le Raw traditionnel des Slammys Awards est un moment bilan, de fête et de souvenirs, peu propice à l’avancée des intrigues. Smackdown, comme souvent, a fait part belle à l’action mais sans non plus faire progresser le scenario. Roman Reigns, l’immonde bâtard détesté par la famille patronne, est champion du monde et personne ne semble chercher à le contrer. En fait, il parait de plus en plus facile et capable de détruire la ligue menée par Sheamus à lui tout seul. Enfin, nous sommes à moins d’un mois du Royal Rumble et il est bien difficile d’en prédire le vainqueur. Nous verrons la semaine prochaine si le retour de Cena rebat un peu les cartes. En attendant, bonnes fêtes à toutes et tous, j’espère que le Papa Noël vous a gâtés fort fort, amusez-vous bien et à l’année prochaine !
Gardez le sourire !