TNA Impact du 05/08 au 16/09/2015: Global Faibles Weeklies

Si j'aime à lutter contre la force d'un adversaire, je ne sais pas triompher de sa faiblesse.

Emile de Girardin, Pensées et maximes

 

Comme si comprendre les tenants et les aboutissants de la fédération floridienne n'était pas assez compliqué, il a fallu composer avec la place prise par la GWF de Jeff Jarrett. Le sextuple champion de la TNA promettait, tel le premier Steve Jobs venu, une révolution de show en show. Bilan des courses ? Le rajout du chaos au bordel ambiant… pour mieux retomber sur ses pieds.

 

 

Chéri, j’ai bien fait attention à ne pas prendre la mauvaise.

Cherche pas, on est virés quand même.

 

 

Nalyse-Synthèse TNA Impact du 5 août au 16 septembre 2015

 

Si j'aime à lutter contre la force d'un adversaire, je ne sais pas triompher de sa faiblesse.

Emile de Girardin, Pensées et maximes

 

Comme si comprendre les tenants et les aboutissants de la fédération floridienne n'était pas assez compliqué, il a fallu composer avec la place prise par la GWF de Jeff Jarrett. Le sextuple champion de la TNA promettait, tel le premier Steve Jobs venu, une révolution de show en show. Bilan des courses ? Le rajout du chaos au bordel ambiant… pour mieux retomber sur ses pieds.

 

 

Chéri, j’ai bien fait attention à ne pas prendre la mauvaise.

Cherche pas, on est virés quand même.

 

 

Nalyse-Synthèse TNA Impact du 5 août au 16 septembre 2015

 

 

 

Orlando, Floride (Impact Zone)

 

Résultats complets des combats disputés à Impact lors de la deuxième moitié estivale :

 

5 août : No Surrender

1-Mr Anderson bat Bram à l'issue d'un duel éprouvant.

2-Gail Kim remporte un handicap match contre les trois Dollhouse.

3-Eli Drake s'impose devant Drew Galloway via Roll Up avec maintien illicite des cordes.

4-Rockstar Spud parvient à vaincre Austin Aries avec un Underdog. Conformément à la stipulation career vs name match, AA doit quitter la fédération.

5-Mahabali Shera bat James Storm par DQ lorsque son ancien mentor utilise la cloche du timekeeper.

6-TNA Heavyweight Championship : Ethan Carter III © conserve sa ceinture dans un Full Metal Mayhem contre Matt Hardy.

 

 

12 août

1-Awesome Kong (TNA) vs Lei'D Tapa (GWF) finit en double décompte extérieur.

2-Bobby Lashley s'impose devant Jessie Godderz avec un Spear. Il se qualifie ainsi pour le King of the Mountain de fin d'émission.

3-Dans un no-title match, The Wolves (TNA) dominent Brian Myers & Trevor Lee (GWF).

4-King of the Mountain Championship: PJ Black (GWF) devient le nouveau détenteur de ce récent titre en prenant le meilleur sur Eric Young (TNA), Bobby Lashley (TNA), Robbie E (TNA) et Chris Modertzky (GWF).

 

 

19 août : Turning Point

1-Mr Anderson atomise Bram dans un open mic challenge, consistant à mettre KO son adversaire à l'aide du dit micro.

2-Gail Kim surclasse le duo Jade & Marti Bell (Dollhouse) dans un steel cage handicap match.

3-Drew Galloway triomphe d'Eli Drake dans un combat sans disqualification.

4-Matt Hardy efface facilement Tyrus avec deux Twist of Fate.

5-TNA Heavyweight Championship: Ethan Carter III © poursuit son règne en dominant le King of the Mountain champion PJ Black via son One Percenter.

 

 

26 août

1-Eric Young s'impose via Roll Up face à Chris Melendez. Conformément à la clause du combat, Young prend ensuite possession de la jambe/prothèse de l'ancien soldat.

2-TNA X-Division Championship: Tigre Uno © conserve sa ceinture dans un triple threat incluant Sonjay Dutt (GWF) et DJ Z (TNA), ce dernier subissant German Suplex et Frogsplash.

3-TNA Tag Team Championship: The Wolves © dominent The Revolution (Abyss & Manik).

4-TNA Knockouts Championship: Brooke Tessmacher © demeure championne face à Velvet Sky après un finish confus dû à l'intervention des Dollhouse, désormais rejointes par l'ancienne de The Ménagerie alias Rebel.

5-Bobby Roode remporte un 4-way match incluant Mr Anderson, James Storm et Bobby Lashley. Il devient ainsi challenger au titre King of the Mountain.

 

 

2 septembre

1-Bobby Lashley (TNA) enchaîne Running Powerslam/Spear pour vaincre Chris Modertzky (GWF).

2-TNA Tag Team Championship: Brian Myers & Trevor Lee (GWF) remportent les titres des mains des Wolves © dans le chaos général, le roster de la fédération de Jeff Jarrett restant aux abords du ring tout le long.

3-King of the Mountain Championship: Bobby Roode porte son finish sur PJ Black © (GWF) pour s'emparer de la ceinture.

4-Bram coupe court au retour de Kenny King avec son Implant DDT.

5-TNA Heavyweight Championship: Ethan Carter III © s'impose une nouvelle fois devant Matt Hardy, avec un léger Low Blow en chemin. Compte tenu de la clause établie, Jeff Hardy devient l'assistant personnel du champion.

 

 

9 septembre

1-Ethan Carter III & Tyrus ont le dessus sur Matt Hardy & Rockstar Spud, et ce malgré le manque d'entrain de Jeff Hardy à aider l'équipe heel.

2-Tigre Uno, Robbie E & Micah obtiennent la victoire face à Kenny King, Jessie Godderz & Eli Drake.

3-TNA Knockouts Championship: No contest entre Brooke Tessmacher © et Gail Kim suite à l'apparition véhémente de Lei'D Tapa (GWF) et son partenaire Royal Red.

4-TNA Tag Team Championship: The Wolves reconquièrent les ceintures une semaine après les avoir perdues. Cette fois les triches de Brian Myers & Trevor Lee © (GWF) n'ont pas suffi.

5-Chris Modertzky (GWF) remporte le Lumberjack Match face à Drew Galloway (TNA), assurant ainsi à son camp l'avantage numérique dans le Lethal Lockdown de la semaine suivante. L'intervention d'Eric Young en faveur de la GWF aura été décisive.

 

 

16 septembre

1-Mahabali Shera bat Abyss avec le Sky Hight en finish.

2-TNA Knockouts Championship: Gail Kim est de nouveau couronnée en contrant le Sunset Flip de Brooke Tessmacher © en Roll-Up. Ce fatal 4-way comprenait aussi Awesome Kong et Lei'D Tapa.

3-La team TNA (Drew Galloway, Bobby Lashley, Bram & The Wolves) obtient la victoire devant la team GWF (Jeff Jarrett, Eric Young, Chris Modertzky, Brian Myers & Sonjay Dutt) dans un Lethal Lockdown déterminant le contrôle de la compagnie. Dixie Carter et les siens demeurent donc à la direction du show.

 

 

Thème par thème, les principaux fils rouges développés, avec un focus porté sur l'affrontement décrété entre TNA et GWF :

 

En bref

 

– Bien qu'écarté de la principale feud du mois, Mr Anderson poursuit son regain de forme avec une double victoire sur Bram à l'issue de brawls dont il a le secret. Son statut reste figé entre la midcard et le main event, faute de temps d'antenne.

 

– Au rayon « On s'en fout un peu », signalons l'intronisation au Hall of Fame de nul autre qu'Earl Hebner, l'arbitre dont la multitude de bumps encaissés ne fera pas oublier le rôle joué dans le Montreal screwjob. La cérémonie devrait avoir lieu en catimini dans un show local la veille de Bound for Glory, et non lors du PPV lui-même comme ce fut le cas pour les précédents nommés.

 

– Annoncé partant depuis plusieurs semaines, James Storm apparaît toujours à l'antenne avec ce qu'il reste de son clan The Revolution, réduit désormais à Abyss et Manik. Sa présence se justifie notamment pour donner un push à l'Indien Mahabali Shera, ancien sbire émancipé.

 

– C'est en revanche bel et bien fini pour Austin Aries, vaincu comme pressenti par Rockstar Spud lors de la première édition d'août. Vu la nature abrupte de ce départ (en kayfabe), tous les espoirs de retour sont permis.

 

– La fin du Beat Down Clan a sonné – sans la moindre construction cohérente à l'antenne. Ainsi Kenny King s'est-il contenté d'une promo backstage pour annoncer son come-back en solo. Les failles contractuelles liées à Hernandez et la Lucha Underground (voir précédentes nalyses) n'expliquent pas tout, notamment la désertion du leader MVP. Ce gang, formé lors du premier Impact sur Destination America, méritait un vrai split.

 

– L'horizon se dégagerait-il enfin pour la fédération ? Alors que l'entente avec son diffuseur Destination America devait s'interrompre début octobre, une prolongation a été conclue jusqu'en février 2016. Dixie Carter a par ailleurs évoqué un plan sur cinq ans à l'issue duquel sa compagnie aurait une meilleure exposition qu'actuellement. Côté ring, la bonne nouvelle est venue du retour annoncé de Kurt Angle pour début octobre, avec probable apparition à Bound for Glory.

 

 

Putain Austin tu pourrais faire semblant d’être dégoûté quand même !

 

 

Bully Ray, aussitôt arrivé aussitôt disparu

 

L'imprévisibilité du catch a souvent du bon. Encore faut-il qu'elle le soit pour les spectateurs et non les personnes en charge du show. En offrant le poste de GM à Bully Ray mi-juillet, Dixie Carter ne devait pas se douter de la rocambolesque « agression » dont le Dudley serait victime trois shows plus tard. Ainsi le colosse est retrouvé sonné en backstage, ce qui tombe plutôt bien puisque Jeff Jarrett et sa GFW naissante ont des vélleités de gestion d'Impact (voir par ailleurs). Attaqué de façon identique la semaine suivante, Drew Galloway s'en remet aussitôt tandis que Ray brille par son absence, tout en étant mentionné à l'antenne. Le pot-aux-roses derrière ce volte-face se révèle… à WWE Raw le 24 août : les Dudley Boyz ont rejoint la big league, fini pour eux les segments sous-éclairés et les rebondissements tirés par les cheveux devant des foules stoïques !

 

Dans ce processus la TNA a laissé apparaître une nouvelle fois sa faiblesse. Non seulement elle ne bétonne pas ses contrats pour s'éviter ce genre d'impairs scénaristiques, mais elle continue de mentionner des catcheurs passés à la concurrence au risque de perdre ses derniers fidèles. Cela pointe d'ailleurs le contraste entre les grosses stars quittant le navire (Austin Aries, Samoa Joe, MVP et donc Bully Ray) et les anciens jobbers de la WWE introduits à Impact via la GWF (Chris Masters, Justin Gabriel, Curt Hawkins…).

 

 

Allez il a fallu faire le con pour la dernière fois, on repasse en Ligue 1 maintenant.

 

 

Eric Young, le Kane de la TNA ?

 

Voici l'homme au booking le plus mystérieux de la compagnie. Depuis son heel-turn en début d'année, Eric Young demeure bien mis en avant, avec notamment une feud majeure autour du titre mondial de Kurt Angle au printemps. Mais voilà, l'ancien de Team Canada est décrit comme un instable réalisant des actions insensées, autrement dit capable de cibler sa verve sur n'importe qui. Présentation bien pratique pour passer d'une rivalité à une autre sans souci de cohérence. Ainsi cet été Young a concentré sa rage sur le disciple d'Angle, le héros américain Chris Melendez, lui ôtant même sa jambe de fer au passage, tout en affichant diverses prétentions. Un temps prétendant au tout nouveau King of the Mountain championship, il s'en désintéresse très vite pour finalement venir en aide au gang de la Global Force Wrestling en main event du 9 septembre.

 

Aussi la réaction abasourdie des commentateurs lorsque Young aide Chris Modertzky (GWF) est ridicule : EY n'a pas trahi la TNA puisqu'il est par définition un électron libre, détaché de toute notion corporatiste. Encore une fois la compagnie semble dépassée par ses propres créations, là où la WWE assume les gimmicks alambiquées caractéristiques d'un Bray Wyatt ou d'un Kane. La bonne nouvelle là-dedans reste le cap de la heel-crédibility obtenue par l'ancien comique de service. Il demeure un des ultimes atouts dans cette période molle du genou.

 

 

Cherche pas à comprendre Chris, je suis fétichiste de ferraille.

 

 

La division knockouts recycle (encore et toujours)

 

Le mois de juillet avait mis un frein à la domination de Dollhouse, avec en point d'orgue la perte du championnat knockouts par Taryn Terrell au profit de Brooke Tessmacher. La nouvelle couronnée aura été peu mise en avant, avec des défenses de titre tronquées par de multiples interventions et surtout l'emphase concernant Gail Kim. Sorte de John Cena au féminin, l'Asiatique est restée la véritable ennemie du clan Dollhouse, avec de radicales victoires en handicap match à la clé. Finalement, sa courbe a croisé celle de Tessmacher et Kim s'est adjugé un cinquième règne de championne à la TNA. Mais ce n'est pas tout, face au recrutement de l'ancienne de Ménagerie Rebel en sbire de Taryn Terrell, Velvet Sky et Madison Rayne ont accueilli dans leurs rangs Angelina Love pour une énième reformation des Beautiful People.

 

Les attaques répétées du clan heel sur leurs concurrentes ont conduit à cette association de circonstances, jolie façon de recoller les morceaux tout en donnant une occupation à tout le roster. Et la part de l'invasion GWF dans tout ça ? Quasi inexistante puisque seulement incarnée par la présence de Lei'D Tapa, le temps d'un match de titanes avec Awesome Kong puis d'un title shot injustifié. La guerre Dollhouse/Beautiful People promet de rythmer les prochaines semaines, il sera intéressant de voir comment Gail Kim va pouvoir se positionner entre les deux.

 

 

Disons que là si elle se positionne entre les deux…

 

 

EC3 au-dessus de la guerre TNA/GWF

 

Champion au milieu d'un désert de main eventers « naturels », Ethan Carter III parvient à exister grâce à son art du micro, sa façon de cliver l'assistance. Ses victoires semi-clean sur un Matt Hardy retrouvé tendent à le crédibiliser. L'ancien chouchou de Dixie a pris part a minima au clash avec les hommes de Jeff Jarrett. Ainsi fut-il opposé, sans nécessité de feud, à PJ Black (anciennement connu sous le nom de Justin Gabriel dans la Nexus), mais non concerné au moment de former une équipe TNA face aux envahisseurs. À son rematch face à Matt Hardy a été adjoint l'enjeu d'un Jeff devenant assistant du champion. Suite à la seconde défaite de son frère, la Charismatic Enigma est devenu sbire au même titre que Tyrus. Le rôle se limite pour l'instant à une célébration du maître et quelques crasses envers ses ennemis. Jeff joue le jeu, non sans contenir difficilement une envie de rebellion.

 

EC3 a passé le cap du catcheur ne vivant que par et pour son invincibilité. Il peut désormais perdre la ceinture demain tout en conservant son push. Les plans pour Bound for Glory prévoient de le confronter au nouveau top face Drew Galloway. Il y a fort à parier que Kurt Angle vienne aussi mettre son grain de sel dans l'équation.

 

 

Cache ta joie Jeff, et coupe ta barbe Tyrus !

 

 

Invasion pacifique dans un premier temps

 

Revenu dans la place en gardien du temple, Jeff Jarrett a d'abord évoqué l'irruption de la GWF sur la scène catch comme une opportunité d'association pour la TNA, un partenariat où l'un offrait visibilité et l'autre un élargissement d'un roster en proie à la pénurie. Suite à la mise hors-circuit de Bully Ray le 5 août, Double J explicite sa proposition : diriger un épisode d'Impact où le nombre de combats inter-fédérations dominerait. Ce qui fut fait la semaine suivante avec des « dream matchs » tels Awesome Kong/Lei'D Tapa ou The Wolves/Brian Myers (ex-Curt Hawkins) & Trevor Lee. Jarrett en profitait pour remettre en jeu le King of the Mountain championship, sans défendre lui-même le bien glané à SlammiVersary. Au lieu de quoi, Chris Modertzky (ex-Chris Masters) et PJ Black (ex-Justin Gabriel) ont concouru au nom de la GWF, ce dernier se parant du sésame. Cependant que son champion s'inclinait devant celui de Dixie Carter, Jarrett brossait la patronne dans le sens du poil pour obtenir les commandes permanentes du show du mercredi soir. Dixie était sur le point de céder à cette extorsion « amicale » lorsque Drew Galloway vint pointer du doigt les étranges évènements survenus depuis le retour de Jeff Jarrett. Aussi l'assaut subi par Bully Ray était une manœuvre concoctée par l'épouse diabolique Karen, impliquant un heel-turn immédiat de l'ensemble de la GWF. Le roster de la GWF s'est rapidement établi dans le courant du mois d'août, de la midcard (Sonjay Dutt, l'équipe Myers/Lee) au main event (PJ Black) en passant par les knockouts (Lei'D Tapa), sans autre intention qu'une concurrence sportive.

 

L'invasion a proprement parler commence lors du brawl du 26 août, angle sans doute précipité par les contraintes commerciales de la compagnie. Le tout sonne trop prévisible et bâclé pour convaincre.

 

 

Hé hé, si on gagne je peux remettre au goût du jour le Masterlock challenge ?

– Tu es lourd Chris, est-ce que tu veux que je t’appelle Lex Luger pour te calmer ?

 

 

Un Lethal Lockdown pour fermer la parenthèse, et maintenant ?

 

Les étiquettes posées, Dixie Carter n'y va pas par quatre chemins. Dès le 2 septembre elle réclame une opposition où les droits de la compagnie sont mis en jeu. Les affrontements gagnent en épaisseur grâce au heel heat gagné par les hommes de Jeff Jarrett, ils n'évitent pas hélas la noyade à cause de scénarios paresseux. Ainsi Myers/Lee défient les Wolves sous prétexte de la mallette Feast or Fired, remise par Magnus (n'appartenant plus au roster TNA) à Karen car c'est une bonne amie ! Ils les dépouillent des ceintures, pour mieux les perdre une semaine plus tard. Les Wolves collectionnent les règnes, mais où est le prestige ? Le mauvais goût ne s'arrête pas là : Bobby Roode devient King of the Mountain champion… lors d'un match one-on-one classique face à PJ Black. À quoi bon la création de ce titre s'il n'est pas défendu sous l'égide de sa stipulation ? Devant cette tendance défavorable, la GWF reprend du poil de la bête en enrôlant Eric Young dans ses rangs en fin de show du 9 septembre. Le névrosé augmente ainsi le star power de l'association pour le Lethal Lockdown décisif. Le fameux match en cage se déroule de manière étonnament clean, avec pour finish le tombé de Drew Galloway (TNA) sur Brian Myers (GWF).

 

Galloway et les Wolves se hissent à un niveau supérieur avec cette feud, ils sont sans conteste les visages de la compagnie en 2015. Le casting du match demeure loupé dans les grandes largeurs : présence incompréhensible de Bram avec la TNA (blessure de Mr Anderson, le candidat logique ?), absences de l'autre côté Trevor Lee et surtout PJ Black, vendu en top guy pendant des semaines pour finalement être exclu du moment crucial.

 

 

Oh là là j’ai le vertige, je redescends.

T’inquiète PJ on va t’y aider.

 

 

Face à la désertion de ses stars, la TNA a tenté de créer un arc narratif fédérateur. Mais la GWF n'est ni la WCW ni l'ECW, seulement une germe de fédération rendant risible la menace qu'elle était censée représenter pour le roster de la TNA. Au lieu de rivaux dignes de ce nom, les faces de la compagnie ont seulement dû repousser un gang à la valeur intrinsèquement inférieure au Beat Down Clan. Il ne restera pas grand-chose de ces trois mois de build up, pressentie comme une révolution pour mieux ramener à la routine d'Orlando.

 

 

Un angle à jeter à la poubelle ?

 

 

NB : Impact du 16 septembre et Survivor Series 2001, même combat ? Je réserve l'évocation de l'Invasion, la seule, la vraie, pour la chronique revisitant les épisodes sous-estimés de l'histoire (car oui l'épisode 2 verra le jour)!

 

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