House show spécial du 4 juillet : La Bête en goguette dans l’Est

King of the East

Where the sun's on both side

Cocosuma, King of the West

 

Où l'on verra qu'en ces temps très troublés un gros Blanc peut démantibuler un petit Noir sans que ça dérange qui que ce soit, l'on remarquera avec plaisir que deux Anglais ont pris une raclée le jour de la fête nationale américaine, même si peu importe le jour car voir un Anglais se prendre une raclée c'est toujours un grand moment, l'on soulignera la performance de Finn Balor et de Kevin Owens, et enfin l'on somnolera devant le main event de ce show car il fait chaud et on a beau être méditerranéen, quand il fait 40° à l'ombre on tire un peu la langue. Thierry Beccaro ou pas.

 

 

Wouah ! Trop classe le sushi-bar !

 

 

Nalyse du show spécial The Beast in the East

 

 

King of the East

Where the sun's on both side

Cocosuma, King of the West

 

Où l'on verra qu'en ces temps très troublés un gros Blanc peut démantibuler un petit Noir sans que ça dérange qui que ce soit, l'on remarquera avec plaisir que deux Anglais ont pris une raclée le jour de la fête nationale américaine, même si peu importe le jour car voir un Anglais se prendre une raclée c'est toujours un grand moment, l'on soulignera la performance de Finn Balor et de Kevin Owens, et enfin l'on somnolera devant le main event de ce show car il fait chaud et on a beau être méditerranéen, quand il fait 40° à l'ombre on tire un peu la langue. Thierry Beccaro ou pas.

 

 

Wouah ! Trop classe le sushi-bar !

 

 

Nalyse du show spécial The Beast in the East

 

 

Afin de conclure sa tournée asiatique, la WWE avait décidé d'offrir un show en direct sur le Network depuis le Sumo Hall de Tokyo. Une décision avantageuse pour nous autres européens puisque l'horaire de diffusion était en fin de matinée, à 11h30 plus précisément. Il était donc possible de le regarder en direct sans avoir à lutter contre le sommeil et être complètement fatigué le lendemain.

 

Et pour ajouter un caractère exceptionnel, la WWE avait décidé d'offrir aux fans japonais la présence de Brock Lesnar. La Bête de Paul Heyman devait en effet affronter rien de moins que le redoutable Kofi Kingston. Un choix d'adversaire qui pouvait paraître… surprenant. Et par la même occasion, Lesnar disputait un match au Japon pour la première fois depuis 2007.

 

Néanmoins il faut relativiser l'incongruité de ce choix. Oui, la promotion du show a mis l'accent sur la présence de l'ancien champion WWE à un point que son adversaire ne fut quasiment pas mentionné, mais il ne faut pas prendre de risques inutiles non plus. Lesnar devant affronter Seth Rollins pour le titre de champion du monde d'ici deux semaines à Battleground, il serait dommage qu'il se blesse dans un show mineur.

 

Pour faire simple, Lesnar est l'attraction qui justifie le prix du billet. On vient pour le voir dérouiller un gars. Peu importe qu'il ne soit resté que cinq minutes sur le ring et qu'il n'y a pas eu de match. Le Ghanéen a bien essayé de frapper son adversaire, mais ce dernier ne prit même pas la peine de vendre les prises. Tout juste Lesnar eut-il un mouvement de recul après avoir reçu un dropkick. Ensuite, il s'en donna à cœur joie, suplexant et collant des F5 au pauvre Kingston qui n'en demandait pas tant.

 

 

Je vais t'avoir vil félon !

 

 

Ses petits collègues de New Day subirent également le même sort alors qu'ils tentèrent de sauver leur compère d'une mort certaine et affreuse.

 

Le public japonais fut satisfait et on ne lui en voudra pas. On leur a vendu Lesnar, ils ont eu Lesnar. Et au passage ce dernier a rappelé à tout le monde qu'il était un monstre indestructible. N'oublions pas qu'il n'a pas subi le tombé lors de la perte de son titre.

 

 

– Que nenni rustre ! Je me gausse de votre minable tentative de me mettre à bas, toi et tes sbires. Aussi m'attèlerai-je à vous arracher la tête à vous et à vos camardes et à chier dans votre cou.

– Oh misère !

 

 

En dehors du Kid du Minnesota, le public japonais eut droit à deux autres retours : ceux de Chris Jericho et Finn Balor.

 

Le premier catcha au Japon au milieu des années 90, notamment à la New Japan Pro Wrestling. Parmi ses faits d'armes il eut un match dantesque contre Ultimo Dragon et se prit pour Jushin Liger. Ce qui explique en partie qu'il bénéficia d'une bonne réaction de la part de la foule. Et même si ses dernières feuds ne sont pas terribles, il en a encore dans le moteur.

 

Et il valait mieux d'ailleurs, puisqu'il devait affronter Neville. Le match risquait de tomber dans le cliché du vétéran qui finit par perdre contre le rookie après une grosse résistance de ce dernier, mais il n'en fut rien. Aussi surprenant que cela puisse paraître, le Canadien l'emporta après avoir contré un Red Arrow puis fait taper l'Anglais grâce au Lion Tamer.

 

La victoire peut donc surprendre. Après tout Jericho n'a rien à gagner d'une victoire contre Neville. Il a même demandé à ne participer qu'à des shows non télévisés. Ce qui renforce l'exceptionnalité de sa présence. Mais il ne faut pas perdre de vue que l'homme du Manitoba reste over au pays du Soleil levant. Peut-être est-ce donc un petit cadeau offert à Y2J et au public japonais.

 

 

Le Jerichoholisme semble toujours vivace au Japon.

 

 

L'autre catcheur qui fit son retour au Japon fut Finn Balor. Et dans un match à enjeu qui plus est, puisque le titre de champion NXT de Kevin Owens était en jeu. Un peu plus tôt dans la semaine, l'Irlandais avait réussi à vaincre le Québécois mais dans un match par équipes. Associé à Samoa Joe, il battit le duo composé du champion et de Rhyno. Il s'offrit même le luxe de faire le tombé sur le Canadien, qui subissait là son premier compte de trois depuis son arrivée à NXT (hors match dans le roster principal évidemment). Balor se voyait donc offrir une chance d'en finir avec son adversaire.

 

L'affrontement entre le Démon et l'Antéchrist fut le match de la soirée, et sera probablement le match du mois, voire de la saison et pourquoi pas dans les meilleurs matchs de l'année. On peut râler sur ce qu'offre la WWE en matière de booking actuellement mais ce qui se passe à NXT en ce moment est tout simplement hors du commun.

 

Il est facile de tomber dans les superlatifs mais c'est quand même ce qui ressort de ce moment. Peu importe ce qui se passe à la NJPW ou à la Lucha Underground, NXT offre le meilleur catch actuellement. N'ayons pas peur des mots. Sans vouloir critiquer ce qui se passe ailleurs, NXT est dans une autre dimension, et les deux hommes qui s'affrontèrent pour la ceinture suprême du show jaune l'ont encore démontré.

 

 

Maintenant que j'ai réussi à attraper ton chapeau je vais faire tourner ta tête comme un soleil !

 

 

L'impact de cette période, qu'on pourrait faire débuter à la prise de titre de Neville puis l'arrivée d'Owens, Hitami et Balor, ne pourra réellement se mesurer que dans quelques années. Mais il faut absolument en profiter maintenant. Au risque d'avoir des regrets du style : "Ah, si seulement j'avais vécu l'Attitude Era en direct !"

 

D'autant qu'Owens ne devrait plus rester à NXT très longtemps. Ses incursions dans le roster principal devraient l'amener à l'intégrer de manière définitive. Pour cela il fallait d'abord qu'il perde la ceinture NXT. Ce qui fut fait après un match brutal, technique et haletant. En effet, on imaginait mal Owens à la fois champion de NXT et des États-Unis.

 

En résumé, maintenant qu'Owens est débarrassé du titre NXT, rien ne l'empêche de prendre sa place à Raw et prendre le titre US des mains de John Cena. Ce serait l'évolution logique. Les bookers ont plus ou moins fait le tour de la question avec le très bon run de Cena. Les open challenges sont intéressants mais répétitifs, surtout si le champion a des feuds à côté qui l'obligent à défendre son titre en PPV en parallèle de ses open challenges.

 

 

Et puis il fallait bien filer la ceinture à celui-là à un moment ou à un autre. Après Neville, Zayn et Owens, ajouter Finn Balor au palmarès du titre NXT devrait suffire à faire oublier Bo Dallas.

 

 

Et puis le Marin ne peut rester éternellement cantonné en midcard. Reste à voir comment les bookers vont gérer l'après-défaite d'Owens et la perte de son titre NXT.

 

Quant à Balor, il faut voir ce que l'avenir lui réserve. Au départ il était prévu qu'il ne reste pas longtemps à NXT mais maintenant qu'il est champion il va certainement prolonger son bail au sein du show de Triple H.

 

En dehors du titre NXT, une autre ceinture était en jeu ce soir-là, celle des Divas. Nikki Bella défendait son bien contre Paige et Tamina, qui remplaçait Naomi retenue au pays suite à un deuil familial. Michael Cole eut la bonté de nous préciser que Brie était également absente. Il y avait donc peu de chances que ce match soit entaché par des interférences.

 

 

En bref, si Tamina veut se faire une nouvelle fourrure, personne ne l'en empêchera.

 

 

Un des gros problèmes actuels de la division féminine réside dans la probable volonté du staff de la WWE de faire battre le record du règne le plus long d'AJ Lee par Nikki Bella. Alors, que le sort ait désigné la compagne de Cena ou une autre, peu importe au fond. Le souci, c'est que du coup les matchs perdent en suspensr puisqu'on se doute que la championne va conserver son titre jusqu'à ce qu'elle ait dépassé les 295 jours de la geekette. Actuellement Nikki en est à 223, la route est donc encore longue.

 

Néanmoins, ça n'empêcha pas les spectateurs d'avoir droit à un match bien mené. La championne et Paige s'allièrent de temps en temps afin d'éliminer Tamina, qui tenta d'imposer sa force. La powerhouse mit tant de cœur à l'ouvrage qu'elle reçut les encouragements de la foule. Mais c'est bien elle qui subit le tombé de la dame aux cheveux colorés, qui parvint à esquiver un splash avant d'achever la fille de Jimmy Snuka d'un simple coup d'avant-bras.

 

Il est dommage que la fin laisse ainsi un goût amer puisque celle qui était la plus impressionnante physiquement du lot se fait piéger très grossièrement. Cependant, on retiendra volontiers la qualité du match. Il est certain que si les bookers lâchaient la bride aux Divas, elles offriraient chaque semaine des affrontements décents. Ce qui nous éviterait des commentaires d'adolescents boutonneux en mal de sensations fortes sur le physique de telle ou telle demoiselle.

 

Pour finir, le main event de la soirée vit s'affronter un tandem composé de John Cena et Dolph Ziggler face à un attelage réunissant le Roi Wade Barrett et le directeur des opérations Kane. Un choix de main event curieux, puisque Lesnar figurait sur la carte, je vous le rappelle. Mais il faut admettre que John Cena reste le top face de la fédération, ainsi que le catcheur le plus connu, et le plus vendeur.

 

 

Cependant le public japonais ne s'était pas trompé sur le véritable match principal de la carte, puisqu'il avait réservé son traditionnel lancer de papier toilette au combat entre Balor et Owens. 

 

 

Et puis rappelons que nous sommes dans un house show, c'est donc normal que le top face fasse le main event. La pop que reçut le Marin confirma le choix de la WWE. Et tant pis pour le reste.

 

Concernant le match, eh bien… c'est un main event de house show. Les gars montrent un peu ce qu'ils savent faire sans véritablement se livrer pendant une demi-heure, puis à la fin ce sont les faces qui gagnent. Rien de bien croustillant à se mettre sous la dent. Mais au moins Dolph Ziggler aura récupéré un peu de pop.

 

 

– Le… Le public m'acclame ! Et je suis dans le main event ! J'avais oublié cette sensation, John !

– Profite, gamin. La semaine prochaine Lana te quitte et tu retournes jobber contre Tororigolo.

– …

 

 

Au final ce show reste à voir. Les matchs sont d'un niveau honnête pour les moins importants et il y a quand même un superbe affrontement entre Finn Balor et Kevin Owens dans un match à enjeu qui vaut le détour.

 

Et puis mince, voir Brock Lesnar démolir quelqu'un, c'est toujours excitant.

 


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