Elimination Chamber 2015: NXT Invasion

Tu sais, un jour ou l'autre
Faudra tuer le père
Faire entendre ta voix
Jeunesse lève-toi

Saez, Jeunesse lève-toi (c'est ma chanson préférée de tous les temps, je l'ai en sonnerie de portable)

 

Nous avons assisté à un tournant dimanche soir. Pour de multiples raisons. La première fut la diffusion d’un Pay per View exclusivement sur le Network de notre fédération de catch préférée. La seconde fut la certitude qu’un passage de témoin était en train de se produire, que la génération issue des circuits indépendants et NXT prenait de plus en plus ses marques. Plongeons ensemble dans l’enfer de ces chambres infernales où la jeunesse a cassé la baraque.

 

 

Depuis le temps que j’attends, dans cette chambre noire, ma nalyse d’un Pay per view.

Mais il a fallu que je tombe sur le plus « gratuit » de ces shows produits par la grande W.

Quelqu’un a forcé le verrou, la chambre s’est ouverte, c’était enfin mon tour,

J’allais pouvoir nalyser ces matchs brutaux avec toute la finesse d’un troubadour.

Ou pas.

 

 

Nalyse d'Elimination Chamber 2015

 

Tu sais, un jour ou l'autre
Faudra tuer le père
Faire entendre ta voix
Jeunesse lève-toi

Saez, Jeunesse lève-toi (c'est ma chanson préférée de tous les temps, je l'ai en sonnerie de portable)

 

Nous avons assisté à un tournant dimanche soir. Pour de multiples raisons. La première fut la diffusion d’un Pay per View exclusivement sur le Network de notre fédération de catch préférée. La seconde fut la certitude qu’un passage de témoin était en train de se produire, que la génération issue des circuits indépendants et NXT prenait de plus en plus ses marques. Plongeons ensemble dans l’enfer de ces chambres infernales où la jeunesse a cassé la baraque.

 

 

Depuis le temps que j’attends, dans cette chambre noire, ma nalyse d’un Pay per view.

Mais il a fallu que je tombe sur le plus « gratuit » de ces shows produits par la grande W.

Quelqu’un a forcé le verrou, la chambre s’est ouverte, c’était enfin mon tour,

J’allais pouvoir nalyser ces matchs brutaux avec toute la finesse d’un troubadour.

Ou pas.

 

 

Nalyse d'Elimination Chamber 2015

 

 

 

Nous avons eu droit à un match durant le kickoff. Stardust a disposé de Zack Ryder. Ce fut un match ni bon ni mauvais, Cody doit se demander avec qui il a couché pour facher les bookers. Il est loin le temps du génialissime Cody défiguré, du prometteur face-turn, ou de l’excellent tag team champion qu’il fut avec son frère.

 

 

Dites, vous n'avez pas vu ma bonne étoile?

 

 

Nous avons aussi eu un Miz TV, la star d’Hollywood se targuant d’avoir créé Daniel Bryan (son rookie dans la version de NXT où Bryan, Young, Barrett and cie s’affrontaient dans des stipulations de fête foraine). Mais les Megapowers firent taire l’arrogant et célébrèrent avec la chèvre qui nous a promis, tel le premier T1000 venu, qu’il reviendrait.

 

 

Plus fort public, on ne vous entend pas!

 

 

Bon c’est bien beau tout cela, mais nous on veut des chaînes, du sang, de la brutalité. Et cela tombe bien, nous avons droit à notre première chambre en opener, celle des tags teams.

 

Tout le monde fit son entrée dans les espaces prévus, les trois champions par équipes dans un pod, Tororigolo dans celui de ses Matadores, et le match débute avec les deux derniers champions par équipes de NXT : les enthousiasmants Lucha Dragons et les «Même-à-NXT-je-les trouvais-chiants-à-mourir » de l’Ascension.

 

Et les luchadors prirent les choses en main rapidement, dominant allègrement leurs adversaires.

 

Le match commença très fort jusqu’à une lubie de Kalisto, vouloir monter sur les pods. Tout le monde s’arrêta un peu pour regarder sa première tentative, un échec cuisant car sa jambe fut prise au piège des chaînes.

 

 

– Ca ne serait pas arrivé avec un big man, Paul.

– Merci Vince, mais tu m'as dit que j'avais carte blanche, je fais ce que je veux.

 

 

Puis arriva l’ouragan, le tourbillon, le toujours impeccable, j’ai nommé Cesaro. Le soufflé était un peu retombé et le Suisse relança le match à coups d’uppercuts et d’impressionnantes supplex. C’était bien, très bien, et les Matadores furent conviés à rejoindre la fête. Après ce que je qualifierai « d’action Jomoesque » de Kalisto, qui se balança du toit de la chambre sur ses adversaires, Konnor et Viktor éliminèrent les Matadors et Tororigolo, puis les Lucha Dragons.

 

Mais pas Cesaro et Kidd, ni les Prime Time Players, avant-dernière équipe à entrer en jeu et qui sortit les contrefaçons des Legion of Doom. Titus et Darren ont assuré durant ce match, leur affrontement face aux CanadoSuisses fut plaisant, en attendant le débarquement des champions en titre.

 

 

– Konnor, comment fait-on tomber le nabot?

– Grumph.

 

 

– Excellente idée, Konnor, en lançant le taureau, on va pouvoir décoller le moustique.

 

 

Las, pour le Jour Nouveau, les deux équipes restantes se sont brièvement alliées pour écarter le trio, et même renfermer Woods dans un des pods. Après un Cesaro Swing, Kidd fit le tombé sur Titus, mais Darren effectua au même moment un petit paquet sur Cesaro, et l’arbitre ne prit en compte que le pin du Suisse. L’équipe qui a marqué de son impact cette chambre est éliminée. Un peu dommage, car je pense que personne ne voyait les PTP sortir avec les ceintures. Et le New Day triompha, sous les (faibles) huées de Corpus Christi, malgré une belle copie rendue par Titus et Darren.

 

 

– Tu vois Vince, un big man peut aussi se coincer dans les chaînes.

– Ferme là et envoie les nichons!

 

 

Les gagnants de cette chambre

 

– Cesaro. Cet homme a montré son talent dans la chambre en dominant de la tête et des épaules. Je suis convaincu que le Suisse est le meilleur entre les cordes dans le roster principal, et il l’a assumé avec des spots impressionants, une relance énergique du match et des combinaisons intéressantes avec son partenaire. Même s'il est très bon, Kidd reste dans l’ombre de la prestation du Suisse.

– Les Prime Time Players et New Day n’ont pas démérité, le final était sympa, même si prévisible.

– L’Ascension, avec deux éliminations, semble forte. Même si cela fait presque deux ans que je ne leur trouve rien, la WWE semble ne pas être d’accord avec moi.

 

Les losers

– Les Matadores ont été inutiles. Seul Tororigolo a eu quelques spots.

– Assez déçu de Sin Cara qui, après un début prometteur, a erré tel un fantôme dans cette chambre. Quant à Kalisto, on sentait qu’il était là pour son spot qui fut un peu plus laborieux que ceux réalisés par JoMo à sa grande époque. Le petit reste pour moi le futur Rey Mysterio, mais qu’il s’impose un peu plus.

 

Verdict

Ce fut un joyeux bordel. Avec des règles et des actions pas très cohérentes (pourquoi Tororigolo peut entrer dans la cage ? Pourquoi un Cesaro ou un Big E casse le tombe sur un Diego ou Kalisto ?), ces équipes nous ont sorti le maximum de cette chambre, c’était divertissant. Et je le répète : CESARO. Mais si la suite nous réserve un PTP vs New Day, je prends aussi, leur duel fut sympathique.

 

 

Bon, les filles, avec tout le Viagra que Vince a ingéré, il a une bite comme ça. Laquelle de vous deux veut y aller?

 

 

Après cet enthousiasmant foutoir, il fallait soulager nos vessies. Les Divas firent donc leur apparition pour un match ni mauvais ni bon. Ce ne fut pas le combat le plus court de ce PPV, ni le plus mauvais, c’est déjà ça. Nikki a fait le tombé sur Naomi, sa sœur est apparue, elles se sont enlacées et sont parties. Voilà, voilà.

 

 

En bonne Anglaise, Paige boit beaucoup et a souvent la tête dans le cul.

 

 

Les gagnantes

 

– Nikki, toujours championne. Le hic, c’est qu’elle commence sérieusement à avoir fait le tour des prétendantes.

– Malgré son absence car bannie des alentours du ring, Tamina ressort comme la seule du roster à pouvoir menacer la Bella aux gros seins.

 

Les loseuses

– Paige fit un bon début avant de totalement disparaître du match.

– Naomi a sorti sa partition habituelle sans plus d’éclat.

 

Verdict

Bof, rien de nouveau, faut redynamiser la division.

 

 

L'étouffement capillaire est une prise que seule Nikki maîtrise à la perfection.

 

 

Kevin Owens avait marqué les esprits en tabassant Cena et refusant son Open Challenge. Le Marine ne pouvait laisser un tel affront impuni, d’où la tenue de ce match. Y a-t-il des suiveurs de NXT dans le lectorat ? Parce qu’il va vous falloir oublier le Owens en mode Lesnar. Pour quelque chose d’encore mieux! Car ce match est la pépite de ce PPV avec un Cena qui excelle dans le rôle de « metteur en valeur » des talents du show jaune, et un Kevin à la fois powerhouse, virevoltant et heelesque à souhait. Pour une victoire clean du « connard du show jaune » en prime.

 

 

Par contre, si les bookers pouvaient donner les consignes avant…

 

 

Je ne vais pas résumer ce match, REGARDEZ LE. L’architraître doit s’inquiéter pour son statut de Chacal sodomite en chef, la concurrence arrive très fort. Quel début ! Quel match ! Quel pied.

 

Les plus

 

– Le match dans son ensemble. S’il n’a pas quatre étoiles et demi, c’est que les journalistes sont blasés.

– Cena qui, je viens de le remarquer, sort beaucoup de gros matches contre les lutteurs qui ne sont pas estampillés WWE. Punk, Rollins et Lesnar, et maintenant Owens, le Marine a-t-il une meilleure alchimie avec le « hors WWE »?

– Owens a tout ce qu’il faut pour être le futur grand connard de la fédération. Il peut être très brutal comme à NXT, aussi calculateur que Rollins, mais aussi aérien et technique. Et il est bon au micro et dans ses attitudes. Owens is money, j’en suis convaincu. Il a l’arsenal et l’attitude pour survivre à une fin de streak d’invincibilité dont, comme tout monster heel qui se respecte, il va bénéficier.

 

 

Je ne suis pas d'accord, le rôle du visage de la peur barbu et grassouillet m'était réservé et …

 

 

Dégage si tu veux vivre.

 

 

Oui monsieur. Promis, je ne viens pas pendant tout le PPV.

 

 

Les moins

Pour chipoter : 5 décibels de plus de la part du public ?

 

Verdict

Quelle copie rendue. Quel cadeau fait à Owens que cette victoire clean. Je répète « Quel pied ».

 

 

Un peu de hot pour vous finir.

 

 

Et quoi de mieux pour continuer qu’un affrontement entre deux anciens champions de NXT : Neville et Bo Dallas ? Et on redescend sur Terre immédiatement, ce match fut une calamité, placée ici pour nous permettre de reprendre nos émotions et nous préparer pour la deuxième chambre. Nous avons eu droit à un affrontement mou, les deux lutteurs étant peu inspirés. Niveau inspiration, je vous laisse deviner qui de Neville, en plein push, et de Dallas, aussi menaçant que son frère, a gagné.

 

Les plus

– Le Red Arrow reste sympa.

 

Les moins

– MOU ! Public mou, rythme mou, action molle.

 

Verdict

– Voir mon texte juste au dessus.

 

 

Je suis plus menaçant que mon frère, c'est Owens qui m'a dit que ma connerie était effrayante.

 

 

Après ce match anecdotique, passons au titre intercontinental. Première nouvelle, Rusev ne peut pas participer au match, il sera remplacé par un invité mystère. Le nouveau participant sera Mark Henry, qui sera malheureusement acceuilli dans la froideur et l’indifférence de Corpus Christi.

 

 

Bon déjà, ils ne lui ont pas tiré dessus, c'est un bon début.

 

 

Le match débute avec Ziggler et Barrett. Pas d’actions notables jusqu’à l’entrée de Truth qui fut rudement accueilli par Barrett qui avait anticipé. Puis l’Anglais balança Ziggler sur le pod d’Henry, la porte céda et libéra le propriétaire du Hall of Pain. Enfin, après un moment de battement où l’homme-le plus-fort-du-monde ne savait pas s’il devait rester dans le pod ou participer à la castagne… Je pense que ce spot n’était pas prévu.

 

Ryback fit son entrée et tout le monde acheva le monarque anglais. Affront ultime, ce sera R-Truth qui fera le tombé. Avant de prendre un Shellshock qui l’éliminera.

 

Restent Ziggler, amoché depuis le début, Ryback et Henry, deux solides gaillards assez frais qui attendent le tour de Sheamus.

 

Mais la porte de l’Irlandais ne s’ouvre pas, il ne peut participer au match malgré ses protestations. Jusqu’à que nous comprenions la raison : le rouquin avait laissé sa croix celtique dans les charnières de la porte, bloquant ainsi tout mouvement. A peine sorti que Sheamus colla un Brogue Kick à Henry, puis s’amusa avec Ziggler avant de l’éliminer aussi… puis de perdre face à Ryback.

 

Ce dernier débloque enfin son palmarès.

 

 

J'ai récemment battu Ryback, suis-je le challenger à sa ceinture?

 

 

Encore toi? Qu'est ce que je t'ai dit?

 

 

Mais euh, je ne fais plus peur à personne ou quoi?

 

 

Les plus

Même si ce n’était pas prévu, je trouve que le coup d’Henry entrant dans la danse suite à la destruction du pod était une bonne idée. Mais le flottement derrière me laisse à penser que ce fut improvisé.

 

Les moins

– Le match en entier a été mauvais. Lent car Barrett et Sheamus sont là pour ralentir l’action, Ryback et Henry parce que leur gabarit l’impose, mais il incombait à Ziggler et R-Truth d’insuffler un peu de folie au match. Mais ils ont passé leur temps à subir, dur de réveiller le combat dans cette situation.

– Barrett, pourtant King of the Ring, a été sorti par R-Truth et présenté très en dessous des autres.

– On fait une chambre de l’élimination, et peu de spots utilisent le décor.

 

Verdict

Je ne pensais pas un jour voir un Elimination Chamber Match de mauvaise qualité. Avec six participants, nous avons souvent droit à des spots impressionnants et à une apparente brutalité. Là, nous n’avons rien du tout, si ce n’est un match lent, sans inventivité. Un gros ratage.

 

Après, le succès de Ryback (à qui Bryan remet personnellement la ceinture une fois le combat fini) n’est pas totallement illogique, il a une bonne communion avec la foule, et peut sortir de bons matches face à de bons techniciens, à voir.

 

 

C'est mérité, cet homme m'avait largement battu lors de la première saison de NXT.

 

 

Il ne nous reste que le Main Event. Le lunatique arrive seul, Reigns étant banni. En face, le chacal sodomite arrive avec sa bande.

 

Le match est relativement plaisant à suivre, pas autant que leurs affrontements de 2014, mais, comparé aux deux purges précédentes, on est clairement deux étages au dessus.

 

Chacun a ses moments forts, Ambrose a le soutien du public (enfin "soutien", à Corpus Christi…) et Rollins de ses deux gardes du corps.

 

Quand soudain… Lors d’une descente du coude de Dean « fucking » Ambrose de la troisième corde, Rollins utilise l’arbitre comme bouclier humain. Un ref bump qui n’empêche pas le lunatique d'effectuer un tombé victorieux, décompté par un arbitre suppléant accouru au sprint. DEAN AMBROSE EST CHAMPION!

 

 

– Dean, ce gros clos rayé dépasse!

– Attends, je m'en occupe.

 

 

Oui mais l’arbitre initial se réveille par hasard au moment où Ambrose, les yeux exorbités, brandit la ceinture tandis que résonne sa musique… pour signaler que l’acte de Rollins est une aggresion et que le match se conclut par une disqualification du chacal. Or qui dit DQ dit que le titre reste dans les mains du champion.

 

Ambrose n’est pas d’accord, ça se fighte, Reigns accourt pour secourir son pote et comme à la grande époque, les deux ex-membres du Shield disparaissent dans la foule — à ce détail près qu'Ambrose garde la ceinture et part avec. L’histoire n’est pas finie, Money in the Bank risque de voir un rematch.

 

 

Bon ça suffit Dean, rends moi mon titre maintenant.

 

 

Les plus

– La tête de Rollins après sa perte de titre.

– Les deux adversaires ont présenté une belle copie.

 

Les moins

– Est-ce que l’on pourrait, au moins une seule fois, avoir un Main Event sans intervention ou ref bump? De quand date le dernier finish clean ?

– Rollins se protège et conserve le titre par DQ, d’accord. Qu’est ce qui va empêcher le chacal de coller des baffes à l’arbitre pour conserver son bien maintenant ?

 

Verdict

Le match salvateur de cette deuxième partie de PPV. Pas aussi ouffisime que le match d’Owens et Cena, mais cela reste dans la moyenne haute et finit médaille d’argent des affiches de cette soirée.

 

 

Au mon dieu, je ne suis pas le show stealer.

 

 

Au final que retenir de ce show. Une pépite, un bon main-event un peu gaché par cet overbooking, une chambre bordélique mais avec plusieurs bons moments, deux purges et un match de nanas correct. Ce PPV a surtout pâti (et Selma) d’un gros trou entre le Owens/Cena et le Main Event et aussi de ce public anesthésié. Mais si on fait abstration de cela, le reste est sympa.

 

 

Seth Rollins, en apprenant que Kevin Owens est plus fourbe que lui.

 

 

Surtout, il est temps de se rendre compte que la nouvelle génération a fait fort. L’homme de la première chambre, c’est Cesaro, qui nous a offert de grands matches face à Zayn à NXT. Les spots de cette première chambre reviennent aux Lucha Dragons, qui ont eux aussi fait sensation à NXT. Les autres ex-champions par équipe de NXT, The Ascension, ont su se refaire une crédibilité.

 

Sans parler du match entre Dallas et Neville, qui, même s’il fut mauvais, témoigne de la place faite aux jeunes.

 

Et puis nous avons vu un Main-Event entre deux lutteurs que nous ne connaissions pas il y a trois ans. Et Kevin Owens qui nous gratifie d’une prestation exceptionnelle en s’imposant clean face à Cena.

 

Le vainqueur le plus âgé de ce show est Ryback, 33 ans. Une page se tourne, la prochaine semble prometteuse.

 

 

Bouh!

 

 

Aaaaaaaaah!


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