It’s a new day !
New Day
Un vent de changement souffle sur les programmes de la WWE. Emportés par la houle, on change nous aussi quelque peu de fonctionnement.
La nouveauté a parfois une sale gueule, mais elle déchire quand même !
Nalyse de la semaine du 18 mai
It’s a new day !
New Day
Un vent de changement souffle sur les programmes de la WWE. Emportés par la houle, on change nous aussi quelque peu de fonctionnement.
La nouveauté a parfois une sale gueule, mais elle déchire quand même !
Nalyse de la semaine du 18 mai
Eh oui, nalyse de la semaine, et non pas simplement « de Raw ». Car après moult discussions, nous avons décidé de modifier notre rythme de parution. Smackdown étant devenu clairement un show secondaire qui ne sert qu’à enfoncer des clous déjà plantés à Raw, le show bleu ne se verra désormais plus consacrer de nalyse à part sur le site, mais ses principaux développements seront intégrés à la nalyse devenue hebdomadaire — ce qui signifie que ladite nalyse spoilera allègrement les événements de Smackdown, vous voilà avertis.
Et comme si elle voulait apporter de l’eau à notre moulin, la WWE a organisé cette semaine le même match à Raw et à Smackdown.
Nous avons décidé de tester ce format car force est de constater que les nalyses régulières de Smackdown étaient moins suivies par nos lecteurs, suscitaient peu de commentaires et s’apparentaient souvent à une sorte de corvée pour les rédacteurs. Dorénavant, il y aura une nalyse par semaine, paraissant dans l’idéal mercredi (SD étant enregistré mardi, les spoilers sont disponibles dès le lendemain matin), mais plus probablement jeudi voire vendredi comme c’est le cas aujourd’hui. Cette nalyse sera relativement brève et égrènera les grands enseignements des deux shows, selon une présentation simple : les diverses Title Pictures seront abordées à tour de rôle, avant un survol des feuds hors titre. De cette façon, on espère avoir plus de temps pour commettre des tas de papiers consacrés à tel ou tel thème spécifique — et là encore, on insiste sur notre désir d’interactivité : commentez les papiers, c’est l’échange avec les lecteurs (et les encouragements, mais aussi les critiques !) qui nous donne envie de passer régulièrement quelques heures à déblatérer sur les aventures scriptées de brutasses en short !
Ceci étant posé, voici donc la première nalyse de la « weekly era », yeah !
C’est merveilleux ! Merveilleux !
Le grand thème du Raw post-Payback est sans aucun doute le changement, la nouveauté, l’invention. Les feuds de Mania sont à présent soldées, et chacun peut se tourner vers de nouveaux horizons. Et cela, d’autant plus que dès dimanche 31, la WWE nous offre, exclusivement sur le Network, un ppv out of nowhere diablement alléchant qu’il s’agit de builder promptement !
Le ppv en question, c’est tout simplement Elimination Chamber, stipulation brillante permettant tous les storytellings possibles, et qui sera employée pour décider du sort du titre Intercontinental, actuellement vacant, et surtout, pour la première fois, du titre par équipes : six équipes s’entasseront dans les pods avant d’être libérées dans la cage, ça sera un putain de beau jeu de massacre ! Les trois autres titres seront également défendus à cette occasion, mais dans des matchs normaux.
Deux semaines seulement auront donc séparé Payback d’Elimination Chamber. Pas le temps de faire dans la dentelle niveau booking, faut vite vite vite installer les nouvelles feuds, et de ce point de vue, on peut dire qu’on a été servis à Raw…
– Mais dis-moi Bob, elles ont fait quoi toutes ces équipes pour mériter un title shot ?
– Ta gueule Steve! Ta gueule !!!
WWEWHC Title Picture
Nouveauté ! Seth Rollins s’étant dépêtré à Payback des assauts de Reigns, Orton et Ambrose, l’Autorité, qui effectuait son retour après un mois de séminaire sur l’exercice du pouvoir en compagnie des dirigeants du G7, a organisé une fiesta pour saluer son champion. Même Kane a fini par porter son toast au chacal, dont la victoire lui a permis de conserver son poste de larbin en chef. Reigns et Orton ne se sont pas manifestés de la soirée, mais Ambrose est venu semer le dawa, exigeant de recevoir un nouveau Title Shot. En fin de show, il ruine la célébration rollinsienne à grands coups de tatane et finit par se dresser au-dessus du corps amorphe de sa vieille Némésis, brandissant une chaise tandis que la tête canine de Seth repose sur un parpaing — clin d’œil ô combien subtil au sort que Rollins lui a infligé il y a quelques mois. Steph et Trips, paniqués, l’implorent d’épargner leur protégé et lui promettent un Title Shot à Elimination Chamber en échange de sa mansuétude. Référence, cette fois, au jour où Rollins a obtenu de Cena qu’il fasse revenir l’Autorité en menaçant d’assassiner Edge. Après ça, les méchants finissent par prendre le dessus et le rebelle prend un Pedigree de Rollins, mais la cause est entendue.
Tu vois CM Punk, c’est ça qu’il fallait faire si tu voulais obtenir un main event à Wrestlemania. La vie, c’est facile, en fait.
Si une affiche Rollins-Ambrose ne constitue en aucun cas une nouveauté en soi, il y a quand même une originalité, et de taille, dans l’affrontement à venir : ce sera la première fois que les deux hommes s’affronteront pour le titre suprême. En écartant — sans doute provisoirement — Reigns et Orton du tableau, la WWE prend acte de la popularité qui ne se dément pas de Dean Ambrose, bombardé de fait face numéro un de la compagnie puisque c’est lui, et a priori lui seul, qui va défier le salopard de champion. Respect à Ambrose, qui a bouffé bien des défaites et des feuds médiocres depuis la séparation du Shield, et qui a su conserver l’adhésion du bon peuple orphelin de Bryan, lassé de Cena et d’Orton, et rétif au push forcé de Reigns.
Il présente également l’avantage de séduire par son merchandising les fans d’Arrested Development, d’Alexandre Dumas et d’Alberto Del Rio.
Du coup, le « marginal imprévisible » (c’est à peu près ce que signifie Lunatic Fringe, au cas où vous vous poseriez la question) se retrouve plus que jamais dans le collimateur des boss, et s’en rend compte dès Raw quand sa bastonnade avec Bray Wyatt est interrompue par Rollins et Mercury qui offrent la victoire au gourou sans disciples (ce qui est encore plus pathétique, convenons-en, qu’un rebelle sans cause).
– Dean ! Embrasse la haine !
– Jamais le premier soir.
A Smackdown, toujours pas d’Orton, mais Reigns vient faire coucou pour annoncer qu’il entend bien conquérir la mallette au prochain Money in the Bank et devenir champion à terme — ce qui constitue tout de même un sacré recul pour lui au vu de son push cosmique du début de l’année. Kane lui rétorque qu’ayant perdu son match à Payback il doit refaire la queue (ce qui ne vaut nullement pour Ambrose, comme on sait, comme quoi y a rien de tel que des menaces de mort pour obtenir ce que l’on veut quand on ne le mérite pas, méditez ça) et ne sera même pas présent à MITB, et d’ailleurs qu’il a sa soirée de libre. Quant à Ambrose, il affronte de nouveau Wyatt, le match est de nouveau marqué par l’intervention des M&Ms contre le challenger, lequel est évidemment assisté de Reigns, qui n’est pas rentré chez lui en début de soirée, le rebelle que voilà.
Désormais, Roman Reigns arme son Superman Punch dès son entrée!
Orton — qui a pris le tombé à Payback — fait le mort, mais Reigns se rappelle donc à notre bon souvenir. Et il n’a pas encore de match désigné à Elimination Chamber. Le format inédit de ce ppv strictement réservé au Network fait qu’on ignore sa durée et le nombre de combats au programme ; aussi, le Samoan pourrait fort bien faire l’impasse. Cela dit, en termes de narration, il semblerait cohérent que le match pour le titre soit un Triple Threat Rollins-Ambrose-Reigns, mais la WWE peut-elle nous offrir pour la première fois le grand Triple Threat inter-shieldien dans un contexte aussi particulier ? Réponse sans doute à Raw lundi prochain, vu que ce sera le go-home show d’Elimination Chamber.
– A Elimination Chamber, vous verrez Ambrose-Rollins-Reigns pour le titre WWE, ainsi que le retour de Brock Lesnar qui fera face à Kurt Angle et AJ Styles vs. The Undertaker !
– Mais qu’est-ce que tu racontes Hunter ?
– Chut, faut ce qu’il faut pour convaincre ces cons de prendre le Network. Une fois qu’ils auront signé, ça sera trop tard pour eux, haha !
– Ah OK, brillant !
– Sans oublier Daniel Bryan, à qui on a implanté une nuque bionique, contre Edge et son nouvel exosquelette, et cerise sur le gâteau, Chris Benoit contre Owen Hart, on les a ressuscités ! Achetez, putain de vos mères !
Intercontinental Title Picture
Nouveauté ! On savait déjà que le titre laissé vacant par la chèvre volante serait mis en jeu dans la structure éponyme du ppv à Elimination Chamber. Restait à remplir les pods. Sheamus, Neville, Barrett et Ziggler tournent autour de la ceinture blanche depuis des semaines et apparaissaient indiscutables ; hélas, il n’y a pas que la gravité, mais aussi la creative team, qui a oublié Neville. Le pauvre se retrouve à l’issue d’un match perdu à Raw contre Barrett balancé dans une feud contre son prédécesseur au palmarès de NXT, Bo Dallas, ce qui représente quand même un sacré recul. Cela dit, ces deux-là se connaissent bien et pourraient donner de bons matchs, à condition d’arracher quelques précieuses minutes de-ci de-là…
– Toi et moi, deux anciens champions de NXT face à face ! Mais ça va être une feud épique !!!
– Il est mignon lui, il a pas encore compris comment ça se passe chez les grands. Ca sera déjà énorme si on chope un spot en pré-show du ppv spécial Network.
Pour tout dire, le booking a été ici complètement inepte. Certes, le titre a été mis en exergue puisque l’opener de Raw — la promo de retour du couple royal, interrompue par Sheamus puis Ryback, qui se sont ensuite livré un match remporté par l’Irlandais en simulant une blessure à l’œil — lui a été consacré, mais on a appris sans explication que, en plus de ces deux-là, R-Truth en serait, alors que bon, hein, il a légèrement moins brillé que Neville ces temps derniers, ainsi que Rusev (sans qu’il ait jamais montré le moindre intérêt pour ce titre), tandis qu’un suspense colossal planait sur l’identité du dernier élu. Après une victoire rapide contre le pauvre Stardust, tombé plus bas que jamais (il a encore jobbé pour Truth à Smackdown…), Ziggler obtenait la confirmation qu’il serait bien le sixième homme.
Tenter, sans force et sans armure, D'atteindre l'inaccessible étoile. Telle est ma quête !
Ce qui nous offre donc le groupe suivant : Sheamus, Barrett, Ryback, R-Truth, Rusev, Ziggler. Moi j’aurais voulu voir Neville dans cette putain de cage, merde ! Sans oublier que cette décision éloigne Ryback de Wyatt, alors que leur feud vient à peine de démarrer…
Quoi qu’il en soit, il y a une intrigue dans l’intrigue, et cette intrigue s’appelle Lana. Comme il fallait s’y attendre, la belle a été larguée sans ménagement par son ours domestique à Raw. Rusev prétend qu’il n’a pas abandonné en bulgare, Lana affirme que si (moi je pense qu’elle ment et qu’il a crié un long message politique destiné à Boïko Borissov), il lui ordonne de quitter son ring, ce qu’elle fait toute tristoune, parce que c’est pas tous les jours qu’un gros thon comme elle peut mettre la main sur un si bel homme.
Je m’étais écrié « But ! But d’Emile Kodstadinov ! La Bulgarie est qualifiée, la France éliminée ! Dieu est Bulgare ! » Comment as-tu pu comprendre autre chose, sale pute ?
Mais on n’en reste pas là puisque Lana revient soudain après la victoire de Ziggler sur Stardust et, témoignant ainsi que toutes les femmes sont des chiennes lubriques, roule deux palots au bellâtre floridien interloqué. Ce qui provoque l’ire du possessif Rusev, sans qu’on sache trop pourquoi, le couple n’étant pas lié amoureusement en kayfabe.
Je veux dire, il vient de virer sa MANAGER pour l’avoir trahi, alors pourquoi il en aurait quoi que ce soit à foutre qu’elle aille refiler son herpès à Ziggler, dont il n’a jamais croisé le chemin ? Quoi qu’il en soit, Rusev aligne Ziggler, Lana gifle Rusev, Ziggler revient à lui, claque un Zigzag sur le bulgarusse et se casse backstage avec la blonde, sans doute pour discuter des mesures adoptées par la Banque centrale de Russie pour stabiliser le cours du rouble.
It tastes like freedom.
Effets probables : un Rusev obsédé par Ziggler dans la Chamber, ce qui devrait conduire à l’élimination des deux hommes et à une prise de titre par Sheamus (Barrett a déjà son sceptre, Ryback a probablement son histoire avec Wyatt à finir et Truth ben, c’est Truth).
Ziggler s’en fout, il l’a déjà, son trophée intercontinental.
US Title Picture
Nouveauté ! Rusev évacué du tableau, revoici USA USA, venu beugler USA USA et défier quiconque souhaite se mesure à lui dans sa millième promo identique. On se creuse un peu la nénette pour tenter d’imaginer le prochain aspirant, vu que la majeure partie des acteurs de premier plan sont occupés par les titres WWEWHC ou IC, quand surgit… Kevin fucking Owens, pour un gros markout moment ! Le brawler venu de la ROH qui règne sans partage sur NXT!
Il présente également l’avantage de séduire par son merchandising les fans de Kassius Ohno.
Ah si on nous avait dit il y a quelques années qu’on verrait asseez rapidement John Cena faire face à Bryan Danielson, Claudio Castignioli, Tyler Black, Jon Moxley, Pac, El Generico et maintenant Kevin Steen en attenant Prince Devitt et KENTA… Big up à la WWE d’être allée chercher ce qui se fait de mieux ailleurs.
– Bienvenue dans la plus prestigieuse fédération du monde, gamin ! En guise de bizutage, tu vas tirer sur mon doigt !
– Ton putain de doigt, je vais l’arracher avec les dents et me curer l’oreille avec, connasse.
– Hum. Finalement je me demande lequel de nous deux va se faire bizuter.
La confrontation est exactement ce qu’elle devait être. Owens, en sa qualité de champion de NXT et de vétéran du catch, se considère comme l’égal de Cena, dont il balaye les conseils et même le défi. Il a en effet son propre titre à défendre, ce mercredi, à Takeover — on vous en parlera séparément. Il vient seulement prendre date, afficher sa trogne de pithécanthrope nullement impressionné par le poster boy de la WWE, et lui coller une Powerbomb en guise de salutation et poser le pied sur la ceinture US. On apprend par la suite, au détour d’une séquence backstage avec Triple H, qu’Owens affrontera Cena pour le titre US à Elimination Chamber, rien que ça. Pas à dire, il laisse une grosse impression, y a même un petit côté Lesnar dans l’attitude, on a hâte d’en voir plus !
(note pour moi-même : utiliser cette image pour l’intro de mon Fantasy Booking sur la NXT Invasion)
Tag Team Title Picture
Nouveauté ! Le titre par équipes sera défendu dans la cage, pour la première fois. Pas le temps d’organiser une once de buidup. Les six équipes concernées se mettent joyeusement sur la tronche et à ce petit jeu-là ce sont curieusement les Prime Time Players qui finissent seuls dans le ring avec leur danse de gros demeurés.
Et du tréfonds de leur évanouissement, ces dix hommes entendirent ces mots, entêtants: Millions of dollars! Millions of dollars!
Les six combos retenus sont les champions New Day, leurs prédécesseurs Kidd et Cesaro, mais aussi les PTP donc, ainsi que les Lucha Dragons, les Matadores et the Ascension. A Smackdown, un aperçu de ce qui nous attend à la Chamber permet aux Dragons, sous les yeux des champions et des PTP, de disposer des trois autres équipes. Ca promet un beau bordel dans le plexiglas, mais on regrettera le choix des PTP et de l’Ascension au détriment des rigolards Mandow-Axelmania et surtout de Harper et Rowan, qui ont scellé leur réconciliation à Raw face à un drôle de tandem Fandango-Ryder, et seront probablement les prochains challengers, peut-être dès Money in the Bank.
– Woo… woo… woo…
– Luke, t’as entendu ce bruit ? C’est un hibou en fait !
– Parfait. On le viole.
– Luke… Ca me fait tellement plaisir de te retrouver !
Divas Title Picture
Nouveauté ! Paige est de retour à Raw, intervient dans le Title Match opposant Nikki à Naomi et les tabasse toutes deux — ce qui n’empêchera pas Nikki, décidément redevenue débile en repassant face, de courir à son secours à Smackdown quand elle sera agressée par Naomi et sa fidèle Tamina. Un Triple Threat est booké pour le ppv spécial Network entre Nikki, Naomi et Paige. C’est bref, ça va à l’essentiel, rien à redire.
Pendant son absence, Paige s’est un peu laissée pour ce qui concerne l’épilation des aisselles.
Le reste
Guère de place pour le reste cette semaine, les programmes étant accaparés par le buildup de la Chambre transparente. Les trois plus gros noms à ne pas (encore ?) avoir de programme pour dimanche 31 sont Orton, Reigns et Wyatt. A suivre dès lundi, car il serait surprenant que deux mecs qui sortent d’un WWEWHC Title Match et un gars qui a gagné son combat à Payback restent sagement à la maison ce soir-là.
Ohé ? Y a quelqu’un ?
C’est tout pour aujourd’hui ! Plus que jamais, venez dire dans les comms ce que vous pensez du nouveau format que nous lançons et accessoirement des innombrables innovations décidées cette semaine par la WWE !
Ne soyez pas comme ce teubé, exprimez-vous dans les comms !