God made rivers, god made lakes, god made you, we all mistakes
Axl après la dernière nalyse de She Mamuse, lui faisant promettre de lever le pied sur les allusions sexuelles
Après s’être remise d’une soirée extrêmement réussie, la WWE déplaçait sa caravane ce lundi jusqu’au Resch Center de Green Bay. L’occasion pour tous les American Idiots de l’assistance d’être divertis par le retour en vigueur d’une des traditions les plus prestigieuses de la fédération de Stamford, de celles qui font les carrières et les légendes tout en pavant le Boulevard of Broken Dreams de dents cassées et de débris humains : le King of the Ring.
She’s a Rebel
Nalyse de Raw du 27 avril
God made rivers, god made lakes, god made you, we all mistakes
Axl après la dernière nalyse de She Mamuse, lui faisant promettre de lever le pied sur les allusions sexuelles
Après s’être remise d’une soirée extrêmement réussie, la WWE déplaçait sa caravane ce lundi jusqu’au Resch Center de Green Bay. L’occasion pour tous les American Idiots de l’assistance d’être divertis par le retour en vigueur d’une des traditions les plus prestigieuses de la fédération de Stamford, de celles qui font les carrières et les légendes tout en pavant le Boulevard of Broken Dreams de dents cassées et de débris humains : le King of the Ring.
She’s a Rebel
Nalyse de Raw du 27 avril
Le show en deux phrases :
Le King of the Ring faisait son grand retour après cinq ans d’absence, égayant un Raw construit autour du fil rouge de la ceinture WWE et de son champion aux prises avec deux prétendants entreprenants, Randy Orton et Roman Reigns, ainsi qu’avec son démon domestique reprenant peu à peu son indépendance, Kane. Pendant ce temps, Bo Dallas démontra à Ryback qu’un frère peut en cacher un autre, tandis que New Day poursuivait sa bisbille avec CesaKidd, que John Cena et Rusev n’en finissaient plus de n’en avoir pas fini, qu’Adam Rose et Fandango nous offraient un worst of de leurs feuds passées autour de Rosa Mendes, que Damien Sandow se rappelait à notre bon souvenir et que Naomi faisait souffler un vent de fraîcheur sur la division féminine.
Un vent de fraîcheur. Les fesses de Natalya. I see what you did here…
Les résultats :
King of the Ring
Wade Barrett bat Dolph Ziggler
R-Truth bat Stardust
Sheamus bat Dean Ambrose
Neville bat Luke Harper
Big E bat Tyson Kidd
Ryback bat Bo Dallas
Adam Rose bat Fandango
Naomi bat Brie Bella
Randy Orton et Roman Reigns battent Kane et Seth Rollins
Du cul !
Du cul !
Du cul !
Combien pour les droits de la WWE ?
L’événement :
Le King of the Ring est de retour ! En effet, après une pause de cinq ans, la WWE a annoncé lors d’Extreme Rules son envie de ressusciter le défunt tournoi pour une vingtième édition. Particularité de la version 2015, après avoir été disputé en weeklies de 1985 à 1992, en PPV de 1993 à 2002, à SmackDown en 2006 et à Raw en 2008 et 2010, la nouvelle version du tournoi voit les quarts de finale se tenir à Raw, avant de vivre une conclusion inédite sur le WWE Network pas plus tard que ce soir !
Pour les plus jeunes d’entre nous, rappelons que le King of the Ring a longtemps été le pendant non officiel du Royal Rumble, envoyant son vainqueur affronter le champion de la fédération en titre à Summerslam là où le Rumble en faisait de même pour Wrestlemania. Au-delà de cet aspect simili contractuel, le Roi du ring (à ne pas confondre avec sa version féminine façon nanard français) a couronné des carrières et influé – même provisoirement – sur les gimmicks de certains des catcheurs les plus emblématiques de la fédération des McMahon. Souvenons-nous par exemple de King Kurt, de King Edge The Awesome, de King Booker ou de… King Mabel parce que tous les vainqueurs ne sont pas non plus sortis de la cuisse de Jupiter. Le regretté SpanishAnnounceTable vous aurait sans doute servi ici un paragraphe très instructif sur Harley Race ou Don Muraco : peut-être que si on l’invoque tous ensemble très fort il reviendra des limbes pour nous en parler !
– M'emmerdez plus avec votre WWE, il n'y a plus guère que Lucha Underground qui trouve grâce à mes yeux.
– D'accord monsieur SAT !
Revenons en 2015 et intéressons-nous au plateau. On retrouve trois des protagonistes de l’édition précédente, R-Truth, Cody "Stardust" Rhodes et le tenant du titre, Sheamus ; comme en 2006 et 2008, le tournoi commence dès les quarts contre un tour de plus pour les autres éditions. Côté pedigree des participants, on se trouve dans le haut de la midcard ce qui est somme toute la norme d’un tournoi de ce type, peut-être pourra-t-on simplement regretter l’absence de personnages en semi-retraite comme Mark Henry ou Christian. Si l’on regarde de plus près le programme, dans une optique simili-tennistique, la tête de série n°1 serait Dean Ambrose (#18 au PWI 500), d’une tête devant Sheamus (#21), Luke Harper (#34), Bad News Barrett (#37), Adrian Neville (#39), Dolph Ziggler (#54), Stardust (#82) et R-Truth (#87). Un honnête roster d’ATP 250 quoi.
Le bilan de ces quarts de finale, c’est que d’une part le "choc" entre deux sacrés outsiders, BNB et Ziggie a tourné à l’avantage du premier nommé à la faveur d’une distraction causée par Sheamus, Ziggler lui rendant la pareille dans son propre quart contre Ambrose, son intervention entrainant cependant la perte du Lunatic Fringe, disqualifié par la mandale du blond sur le rouquin blanc. Deux méchants ayant gagné en bas et en haut du tableau, les deux autres résultats coulaient de source avec une victoire quelconque de R-Truth sur Stardust et un match bien plus intéressant entre Harper et Neville tournant à l’avantage de ce dernier.
Voilà ce qui arrive quand on laisse Legolas jouer avec des stéroïdes !
On peut dès lors se livrer assez facilement au petit jeu des pronostics pour les demi-finales, la victoire de Barrett contre R-Truth ne laissant que peu de place au doute, il faudra en logique WWEsque lui opposer un gentil en finale. Dolph Ziggler causant sans doute la perte de Sheamus avec plus d’efficacité que pour son quart, il devrait offrir à Neville une victoire de prestige. Reste ensuite à voir ce que les bookers de Stamford veulent faire de leur tournoi : hommage historique à la longue liste de catcheurs entre deux eaux relancés par le King of the Ring avec une victoire de l’anglais porteur de mauvaises nouvelles, ou intronisation dans le grand bain de l’Anglais que la gravité a oublié ? Vous obtiendrez la réponse pour 9,99$ seulement !
Et 9,99$ pour le WWE Network c'est pas cher…
pour un peu de soft porn hebdomadaire…
Le fil rouge :
Seth Rollins a beau faire le malin et vanter ses mérites dans ses victoires sur Roman Reigns et Randy Orton, un Kane de moins en moins méchant ne l’entend plus trop de cette oreille : le voilà qui booke en vertu des pouvoirs qui lui sont conférés par on ne sait qui un match par équipes pour le soir même entre gentils floués et membres de l’Autorité, tout en soumettant à la libre appréciation du public le choix du prochain opposant au Chacal Sodomite® pour la défense de sa ceinture entre les deux gars que le public est censé aimer précédemment cités.
Comme de bien entendu, Kane n’étant plus le larbin qu’il fut, la victoire des gentils dans le tag match du soir fut assez aisée, tandis que Rollins ayant bien répété plusieurs fois qu’il ne voulait surtout pas d’un triple threat contre ses deux nemesis (troisième choix du vote via l’application WWE), c’est contre toute attente cette dernière proposition qui l’emporta avec les quatre cinquièmes des suffrages. Ce match est donc le second programmé à l’affiche de Payback, après l’ultime affrontement de John Cena et Rusev.
Contrairement aux apparences cet homme n'est pas un combattant extrêmement violent et redouté mais simplement un masochiste tout à fait ordinaire aimant être humilié en public mois après mois.
Le reste :
John Cena justement renouait ce lundi avec sa tradition des "open challenges" pour sa ceinture US, mais la tentative de son volontaire du jour, Heath Slater, s’arrêta à trois pas du titantron, assailli qu’il fut par un Rusev remonté, par ailleurs en termes de moins en moins cordiaux avec Lana. New Day pour sa part développait son nouvel alignement avec une victoire de Big E sur Tyson Kidd par l’entremise d’une petite intervention de derrière les fagots signée d’un W pour Woods. Ryback ne fit qu’une bouchée de Bo Dallas avant qu’une interruption de la lumière ne permette à Bray Wyatt de se substituer à son frère pour faire rencontrer sa sœur décédée, Abigail, au Big Hungry, avant de filer ni vu ni connu en araignée furtive. Adam Rose pour sa part triompha de Fandango dans un "seriously, who cares ?" match sur distraction d’une Rosebud qui se révéla être Rosa Mendes. Ces trois là devraient s’inspirer de Curtis Axel et Damien Sandow, qui ont démontré ce lundi leur science du public, illuminant la lowcard d’un segment assez drôle ou l’on revit le sauveur des masses assumer son passé : sans ironie aucune un excellent moment ! Enfin, Naomi rappela au bon souvenir de l’IWC que le départ d’AJ et le prochain film de Paige pouvaient aussi avoir de bons côtés en triomphant fort joliment de Brie Bella et de son insupportable Brie Mode.
Roses are red
Lemons are sour
Open your legs
And give me an hour
C’est tout pour cette semaine, on se retrouve très vite pour un point sur la fin du King of the Ring et le prochain Smackdown qui s’annonce… Qui s’annonce, quoi.
Roses are red
Tulips are black
You’d look great
With a knife in your back