Please note that we have added a consequence for failure. Any contact with the chamber floor will result in an "unsatisfactory" mark on your official testing record, followed by death. Good luck !
GLaDOS, Portal
Mes amis, je viens à vous avec d’excellentes nouvelles ! Les tests du mois dernier ayant été concluants, nous avons obtenu l’autorisation de réitérer l’utilisation du goshomètre. Pour ceux qui dormaient au fond de la classe ou pour ceux qui n’avaient pas bien compris (la machine peut sembler complexe), revoici sa présentation. Le goshomètre mesure la capacité des bookers de la WWE à nous vendre un PPV une semaine avant l’événement lui-même. Comment ? En confrontant la carte des matchs programmés et leur développement lors du Raw et du Smackdown précédents, surnommés “go-home shows”. Plusieurs critères sanctionnent cette performance : excitation provoquée, projection mentale du plaisir technique et curiosité attisée. Et c’est évidemment Extreme Rules qui sera le cobaye de cette seconde phase de tests !
Scénaristes de la WWE écrivant une feud qui ne mène à rien.
Nalyse de Raw du 20 avril et de Smackdown du 23 avril
Please note that we have added a consequence for failure. Any contact with the chamber floor will result in an "unsatisfactory" mark on your official testing record, followed by death. Good luck !
GLaDOS, Portal
Mes amis, je viens à vous avec d’excellentes nouvelles ! Les tests du mois dernier ayant été concluants, nous avons obtenu l’autorisation de réitérer l’utilisation du goshomètre. Pour ceux qui dormaient au fond de la classe ou pour ceux qui n’avaient pas bien compris (la machine peut sembler complexe), revoici sa présentation. Le goshomètre mesure la capacité des bookers de la WWE à nous vendre un PPV une semaine avant l’événement lui-même. Comment ? En confrontant la carte des matchs programmés et leur développement lors du Raw et du Smackdown précédents, surnommés “go-home shows”. Plusieurs critères sanctionnent cette performance : excitation provoquée, projection mentale du plaisir technique et curiosité attisée. Et c’est évidemment Extreme Rules qui sera le cobaye de cette seconde phase de tests !
Scénaristes de la WWE écrivant une feud qui ne mène à rien.
Nalyse de Raw du 20 avril et de Smackdown du 23 avril
Alors que l’on se remet encore d’un Wrestlemania qui a su nous régaler plus que prévu, vient déjà le temps du PPV le plus violent de l’année : Extreme Rules. La plupart des storylines s’étant logiquement achevées sur le ring du Grandest Stage Of Them All, de nouvelles rivalités sont nées. Sheamus est revenu tourmenter les plus petits que lui, Big Show veut remettre une fessée à Reigns et Harper veut faire peur à Ambrose. Seules quelques feuds s’autorisent un épilogue : Rusev continue sa propagande et Orton veut encore réduire Rollins à l’état de légume (probablement phallique). Voila qui promet de beaux spécimens pour ce nouveau test du goshomètre. Attendez, laissez-moi appuyer sur le gros bouton rouge.
Cobaye pénétrant naïvement dans la première salle de test.
WWE Tag Team Title Kickoff Show Match
©Tyson Kidd & Cesaro vs. The New Day
Comment la WWE nous a vendu ce match à Raw
La bande à Woods affrontent la nouvelle sensation venue de Mexico NXT, les Lucha Dragons, dans un match pour devenir challengers. Ces derniers, véritables feux follets, obligent les chanteurs de gospel à user de techniques peu honorables. Hués par le public, qui n’a d’yeux que pour les luchadors masqués, Big E et Kofi Kingston n'obtiennent la victoire qu’à la grâce d’une intervention malhonnête de leur manager.
Comment la WWE nous a vendu ce match à Smackdown
Kofi Kingston a pris le dessus sur Cesaro. Les New Day assument lentement mais sûrement leur coté sombre. Ils déclarent notamment être une médecine pour guérir tous les maladies. Un discours propre aux habituels vilains.
Analyse
Les Martin Luter King d’hier sont devenus les Malcom X d’aujourdhui. Surprenant résultat quand on connait la popularité grandissante des Lucha Dragons. Nous aurons donc droit à un affrontement pour les ceintures de cuivre opposant deux équipes heels. Une configuration suffisamment rare pour nous consoler de ne pas retrouver les voltigeurs mexicains. Un face-turn à la clé pour les Canado-Suisses ?
Goshomètre
Excitation : 3/10
Projection mentale du plaisir technique : 7/10
Curiosité : 6/10
Qui a désactivé le simulateur de gravité ?
WWE Divas Championship
©Nikki Bella vs. Naomi
Comment la WWE nous a vendu ce match à Raw
De l’affrontement programmé, seule Nikki est présente ce soir… À la table des commentaires. Elle y assiste JBL et les autres, pendant que sa sœur se prend une dérouillée par une Naomi passée par le caisson de mutation génétique “Heel-Turn”.
Comment la WWE nous a vendu ce match à Smackdown
Naomi, la nouvelle challenger, a vaincu Natalya, la peut-être nouvelle babyface.
Analyse
La division des divas se réduit à peau de chagrin. AJ est partie, Emma est retournée à NXT, Summer Rae manage celui qui a la plus grosse. Les autres font des allers-retours dans le casting de Total Divas. Les Bellas règnent en maitre (il faudra surveiller le compteur pour le règne de Nikki) et Paige gravite autour. Naomi remplace AJ au pied levé dans un rôle initialement réservée à cette dernière. Elle remplacera même AJ et Paige, puisqu'elle affrontera Nikki à Extreme Rules à la place de la belle Anglaise, partie tourner une bouse des Studios WWE. Belle gestion de planning les gars !
Goshomètre
Excitation : 2/10
Projection mentale du plaisir technique : 5/10
Curiosité : 4/10
Expériences capillaires.
Kiss Me Arse Match
Dolph Ziggler vs. Sheamus
Comment la WWE nous a vendu ce match à Raw
La nouvelle victime de Sheamus nous vient de Long Island et se nomme Zack Ryder. Sheamus règle rapidement le compte de son adversaire, avant de s’amuser avec lui, tel un chat avec une souris. La partie est interrompue par Dolph Ziggler qui attaque la nouvelle terreur de la cour de récré. Plus tard dans la soirée, Ziggler perd (ou gagne selon le kayfabe) au tirage au sort. Il affronte Seth Rollins lors du main event de Raw. L’affrontement rythmé nous offre de nombreux spots audacieux et nous avons devant nous deux catcheurs prêts à mourir sur le ring. Seth décroche la victoire grâce à l’intervention inopinée de Sheamus, venu narguer le blond floridien à son tour. L’iroquois roux lui montre son cul, lui promettant un agréable moment buccal ce dimanche.
Comment la WWE nous a vendu ce match à Smackdown
Ziggler et Neville affrontent Sheamus et Barrett. Les petits terrassent les grands. C’est la vengeance de David sur Goliath.
Analyse
Un “Kiss My Arse Match”, en voilà une stipulation désuète. Si le gimmick était populaire à la grande époque de Mr McMahon et de son “Kiss My Ass Club”, on ne peut pas dire qu’il s’impose ici. Alors il faut bien nous vendre ce Sheamus “bully”, mais on préfère se projeter dans un match qui s’annonce brutal et fort en bumps, plutôt que s’imaginer voir le blond décoloré préféré des smarts embrasser le celtique fessier d’un Irlandais s’ayant redécouvert des origines vikings.
Goshomètre
Excitation : 6/10
Projection mentale du plaisir technique : 6/10
Curiosité : 4/10
Whitenoise.
Last Man Standing Match
Roman Reigns vs. Big Show
Comment la WWE nous a vendu ce match à Raw
Roman Reigns rejoint le ring pour provoquer Big Show en duel. Mais c’est un tout autre calibre qui se présente à lui, en la personne de de Bo Dallas. Le “motivational guy” encourage le Samoan à “bolieve” mais c’est un Superman Punch qu’il reçoit en guise de réponse. L’ancien membre du Shield conclut la scène par l’attendu “bo-lieve that”.
Comment la WWE nous a vendu ce match à Smackdown
Roman Reigns est impliqué dans un match par équipe, traité vaguement plus loin dans la nalyse.
Analyse
Ce n’est vraiment pas un cadeau que la WWE a fait en remettant l’indéboulonnable Big Show dans les pattes du fragilisé Roman Reigns. La rivalité a déja eu lieu en début d’année et n’avait pas réussi à expédier efficacement le Saoman en orbite. C’est donc le même os que l’on donne à ronger à Reigns, qui ne trouve rien de mieux que d’agresser le niais du village avant le grand bal populaire de dimanche.
Goshomètre
Excitation : 2/10
Projection mentale du plaisir technique : 3/10
Curiosité : 3/10
Chicago Street Fight
Dean Ambrose vs. Luke Harper
Comment la WWE nous a vendu ce match à Raw
Luke Harper est visiblement désappointé : Dean Ambrose n’éprouve aucune frayeur à son encontre. Il souhaite donc profiter du match de ce soir pour remettre cette histoire en ordre. Les deux amateurs de débardeurs s’en mettent joyeusement sur la trogne. La finalité du match ne les concerne pas vraiment. Ils finissent rapidement en dehors du ring, se balançant à tour de rôle sur la table des commentateurs ou dans les escaliers. Leur castagne se poursuit sur la rampe avant de disparaître tour à tour derrière le titantron. On ne les reverra plus.
Comment la WWE nous a vendu ce match à Smackdown
Harper et Ambrose croisent le fer à l’occasion d’un match par équipe, traité vaguement plus loin dans la nalyse.
Analyse
Mes amis, accrochez-vous. Relevez votre tablette, bouclez vos ceintures et éteignez vos appareils électroniques. Nous avons devant nous la promesse d’un événement exceptionnel. Oubliez les éclipses totales (trop récurrentes), les fins du monde (trois prévues cette année) et les montées de l’ASNL en ligue 1 (Pablo, si tu nous lis). Face à nous, un phénomène si singulier qu’il faut abandonner toute rationalité pour y croire un instant. Oui, elle est là, elle arrive : une victoire de Dean Ambrose dans un PPV. Et pas avec n’importe quelle stipulation : un Chicago Fucking Street Fight ! Et cet épisode de Raw vous l’a prouvé : Dean Ambrose et Luke Harper n’hésiteront pas à utiliser tout ce qui leur passera sous la main pour ratatiner leur opposant.
Goshomètre
Excitation : 6/10
Projection mentale du plaisir technique : 7/10
Curiosité : 3/10
Hey McConaughey, tu veux voir mon trou de ver ?
WWE United States Championship Russian Chain Match
©John Cena vs. Rusev (w/ Lana)
Comment la WWE nous a vendu ce match à Raw
Fidèle à sa promesse, John Cena met en jeu son titre de champion des États-Unis. Celui qui y répond cette semaine est… Kane. Vexé du peu de reconnaissance que lui accorde Seth Rollins, le Démon Corporate Rouge du Monstre Masqué Préféré du Diable entend bien profiter de sa position pour s’offrir une ceinture vite fait. Malheureusement, Kane est le seul à croire encore à son statut de challenger crédible. Cena conserve son titre mais tombe dans un guet-apens en coulisses : Rusev lui fait goûter de sa grosse chaîne russe.
Comment la WWE nous a vendu ce match à Smackdown
Rusev utilise sa chaîne russe sur le bon Ryback, provoquant sa propre défaite, mais il s’en fout.
Analyse
Extreme Rules devrait mettre un point final à cette histoire qui aura finalement assez duré. Celle d’un Bulgare agile devenu Russe à chaîne, perdant son titre provocateur de champion US face à la ligne de défense ultime de l’Oncle Sam. Peu d’avancement dans la storyline, la stipulation couillonne étant déjà connue mais toujours incomprise. Espérons que les deux ennemis sauront nous étonner une fois encore, comme ils l’ont à Wrestlemania dans un match plus technique que prévu.
Goshomètre
Excitation : 3/10
Projection mentale du plaisir technique : 6/10
Curiosité : 5/10
Expérience douloureuse.
WWE Intercontinental Championship
©Daniel Bryan vs. Bad News Barrett
Comment la WWE nous a vendu ce match à Raw et Smackdown
Elle ne l’a pas fait.
Analyse
Bryan ayant décidé de frôler la mort après chaque prise de titre, l’incertitude flotte encore concernant sa présence à Extreme Rules. Et si le match est maintenu, ne serait-ce pas l’occasion de protéger la ceinture en la changeant de mains ?
Goshomètre
Excitation : 4/10
Projection mentale du plaisir technique : 7/10
Curiosité : 6/10
Scénario envisagée pour expliquer l’absence de Daniel Bryan.
WWE World Heavyweight Championship Steel Cage Match
©Seth Rollins (w/ J&J Security) vs. Randy Orton
Comment la WWE nous a vendu ce match à Raw
Randy Orton ouvre le show rouge avec un discours enragé. Il promet d’exploser la mâchoire de Seth Rollins. Et ce n’est pas l’interdiction annoncée du RKO qui l’en empêchera. En bon présentateur météo qu’il est, il promet de faire pleuvoir les RKO toute au long de la soirée. Promesse tenue : une partie du roster y passe, Rollins (victorieux de Ziggler) étant le dernier à recevoir le prise létale de la Vipère.
Comment la WWE nous a vendu ce match à Smackdown
Les tensions reprennent entre Seth et Kane. Ce dernier programme un deux contre deux impliquant le champion et Luke Harper face aux deux autres anciens du Shield, qui remportent évidemment la mise.
Analyse
Sans doute l’affrontement du PPV le mieux construit. À vrai dire, tout le show tourne autour de la rivalité entre Randy Orton et Seth Rollins, vampirisant la majorité des séquences promos et backstage. Tant mieux pour le champion, tant pis pour les autres. La haine portée par Randy Orton est plus que palpable, elle dégouline sur et en dehors du ring. Rollins est dos au mur, devant à la fois gérer la menace constante de son rival et jouer la partition de la diplomatie avec Kane et Triple H. Une position délicate pour le jeune champion, mais qui permet de mettre en valeur plusieurs facettes de son personnage.
Goshomètre
Excitation : 8/10
Projection mentale du plaisir technique : 8/10
Curiosité : 6/10
Human Centipede.
Ah ! Voici le transcript des résultats finaux du goshomètre pour Extreme Rules. Relié à une imprimante via un port parallèle, cette machine fait des miracles. Les résultats sont mitigés. D’un coté nous avons un main event parfaitement buildé et qui justifie la stipulation extrême, de l’autre un agrégat de matchs sans stipulation (ou à stipulation bancale). Entre les deux vivotent des rivalités que la thématique du PPV ne vient pas spécialement mettre en lumière, mais qui ont eu le mérite d’avoir un peu de build supplémentaire. On se retrouve face à deux go-home shows assez mono-maniaques. On est loin de la profusion de storylines à enjeux qui empruntaient la route encombrée vers Wrestlemania. Mais quand on se souvient de la réussite mitigée de l’exercice par les scénaristes, on en vient à se demander s’ils n’ont pas eu raison de se concentrer sur l’essentiel.
Alors on n'oublie pas :
Un portail à la fois.