TNA Impact du 13/02/2015 au 20/03/2015 : Six semaines et des couronnements

Les grandes récompenses dans une monarchie et dans une république sont un signe de leur décadence, parce qu'elles prouvent que leurs principes sont corrompus.

Charles de Secondat

 

Retrouver des salles pleines à craquer, et un public sachant apprécier des Rockstar Spud ou Drew McIntyre, une offre qui ne se refuse pas. Comme chaque année, les épisodes d’Impact enregistrés de l’autre côté de la Manche ont donné à voir une foule passionnée. Les nombreux bouleversements sportifs ont bien aidé à l’atmosphère électrique. Quel meilleur endroit qu’un royaume pour sacrer de nouveaux champions ?

 

 

Même si certains ne sont pas prêts de voir leurs catcheurs préférés.

 

 

Nalyse de TNA Impact du 13 février au 20 mars

 

 

Les grandes récompenses dans une monarchie et dans une république sont un signe de leur décadence, parce qu'elles prouvent que leurs principes sont corrompus.

Charles de Secondat

 

Retrouver des salles pleines à craquer, et un public sachant apprécier des Rockstar Spud ou Drew McIntyre, une offre qui ne se refuse pas. Comme chaque année, les épisodes d’Impact enregistrés de l’autre côté de la Manche ont donné à voir une foule passionnée. Les nombreux bouleversements sportifs ont bien aidé à l’atmosphère électrique. Quel meilleur endroit qu’un royaume pour sacrer de nouveaux champions ?

 

 

Même si certains ne sont pas prêts de voir leurs catcheurs préférés.

 

 

Nalyse de TNA Impact du 13 février au 20 mars

 

 

En premier lieu, voici les résultats rapides des combats disputés à l’antenne lors de ces six semaines sous bannière britannique :

 

13 février : Glasgow, Écosse

 

1 / Bobby Roode soumet Austin Aries avec un Crossface.

2 / Bram détruit Crazzy Steve, prenant le soin de lancer des messages à Magnus pendant tout le match.

3 / Ethan Carter III & Tyrus dominent Rockstar Spuder, Mandrews & Jeremy Borash grâce au One-Percenter sur Spud.

4 / Awesome Kong vient à bout de Madison Rayne avec un Implant Buster.

5 / MVP & Samoa Joe (représentant le BDC) sortent gagnants de l’affrontement face à Bobby Lashley & Kurt Angle.

 

20 février : Glasgow, Écosse

 

1 / The Wolves & Matt Hardy battent The Révolution (James Storm, Abyss & Manik).

2 / Grado surprend Al Snow avec un Big Boot pour le compte de trois.

3 / TNA Knockouts Championship : ©Taryn Terrell conserve son titre devant Angelina Love grâce au Ace Crusher.

4 / No holds barred : Eric Yound démolit Tommy Dreamer avec un Piledriver sur une chaise.

5 / MVP remporte une bataille royale de type gauntlet comprenant vingt catcheurs.

 

27 février : Manchester, Angleterre

 

1 / Mr Anderson & Rockstar Spud ont le dessus sur Ethan Carter III & Tyrus.

2 / Robbie E & Angelina Love dominent Chris Melendez & Brooke Tessmacher.

3 / Austin Aries foudroie Samoa Joe avec Crucifix Bomb et 450 Splash.

4 / Pas de vainqueur entre les deux participants du British Bootcamp Rampage Brown et Noam Dar, faute à une intervention de Bram, encore à la recherche de Magnus.

5 / TNA World Heavyweight Championship : ©Bobby Lashley conserve sa ceinture avec un Spear sur MVP. En réaction aux interventions du BDC en faveur du challenger, Gunner puis Drew Galloway ont porté secours au champion.

 

6 mars : Manchester, Angleterre

 

1 / Drew Galloway bat Kenny King par tombé grâce à son Future Shock.

2 / Bram prend le dessus sur Matt Hardy avec un DDT.

3 / TNA Knockouts Championship : ©Taryn Terrell conserve son titre par disqualification, du fait de la brutalité d’Awesome Kong envers l’arbitre.

4 / TNA Tag Team Championship : The Wolves (Eddie Edwards & Davey Richards) dominent ©The Revolution (James Storm & Abyss, tenants du titre) au milieu des interventions du clan heel et de Matt Hardy. Ils deviennent ainsi champions de la division pour la troisième fois.

5 / Kurt Angle remporte un triple threat incluant Bobby Roode et Eric Young grâce à un Angle Slam sur ce dernier. Le médaillé olympique devient challenger numéro un au titre mondial.

 

13 mars : Londres, Angleterre

 

1 / Bobby Roode remporte son Last Man Standing contre Eric Young.

2 / Drew Galloway bat MVP par disqualification suite à l’assaut du BDC.

3 / Magnus s’impose par disqualification face à Bram, auteur d’un Low Blow.

4 / Brooke Tessmacher obtient le succès dans un match mixte contre Robbie E suite à l’intervention manquée de Jessie Godderz.

5 / Ethan Carter III vient à bout de Rockstar Spud dans un hair vs. hair match sanglant. Conformément à la stipulation, le petit blond se fait ensuite raser la tête par son adversaire.

 

20 mars : Londres, Angleterre

 

1 / TNA Tag Team Championship : ©The Wolves conservent les ceintures dans un Ultimate X Match comprenant The Revolution (Sanada & Manik) et BroMans (Jessie Godderz & DJ Z).

2 / Austin Aries bat Samoa Joe par disqualification, causée par Low Ki.

3 / TNA X-Division Championship : Rockstar Spud profite de l’état KOtique de ©Low Ki pour encaisser sa mallette du Feast or Fired. Il porte son finish et devient le nouveau champion.

4 / TNA Knockouts Championship : ©Taryn Terrell conserve son titre dans un triple threat avec Awesome Kong et Gail Kim, via un roll up sur cette dernière.

5 / James Storm profite de l’aide de son clan pour vaincre Matt Hardy dans un no holds barred.

6 / TNA World Heavyweight Championship : Kurt Angle contraint ©Bobby Lashley à l’abandon avec son Angle Lock. Le médaillé d’or devient champion de la fédération pour la cinquième fois.

 

Thème par thème, les faits saillants et les perspectives apparues :

 

En bref

 

– Toujours persona non grata sur le circuit britannique, Jeff Hardy a dû manquer cette vague d’enregistrements. En kayfabe, sa chute du haut d’une cage lors de Lockdown a été prétexte à vendre une blessure, et ainsi renforcer la puissance de The Revolution.

 

– Austin Aries tourne en rond. Coincé entre le midcard et le main event, le multiple champion X-Division ronge son frein en attendant l’occasion d’utiliser sa mallette Feast or Fired. Il a bien menacé à plusieurs reprises de casher, s’est illustré de fort belle manière au cours de la bataille royale du 20 février, est resté dans le giron immédiat du Beat Down Clan… et pourtant son parcours dans le Royaume-Uni n’aura en rien fait avancer le schmilblick.

 

– Depuis les débuts sur Destination America, il était le grand absent. Voilà enfin Mr Anderson à l’antenne. Dans un rôle secondaire pour le moment. À savoir apporter son soutien à Rockstar Spud dans sa guerre contre EC3 (voir par ailleurs). Le Roi des Assholes prendra vraisemblablement le relais pour hisser un peu plus haut la carrière du toujours invaincu Carter.

 

– Petite pige sans conséquence d’un catcheur écossais nommé Grado pendant les deux shows à Glasgow. Ce dernier, participant du British Bootcamp (sorte de téléréalité si j’ai bien tout suivi) est défié par Al Snow, sous prétexte de l’avoir déçu durant le show. Après une passe d’armes au micro impliquant la propre mère de Grado, le local bat le vieux loup pour acquérir son respect. L’issue de cette opposition sera prétexte à lancer les débuts d’un british plus célèbre, Drew Galloway alias Drew McIntyre (voir sa feud avec le BDC par ailleurs).

 

– Apparition toute aussi éphémère pour deux autres membres du casting, Rampage Brown et Noam Dar. Censés disputer un combat, ils servent en fait de chair à canon pour un Bram à la chasse au Magnus.

 

 

Bon, comment on copie la WWE jusqu'au bout si on n'a plus de PPV au calendrier ?

 

Cap maintenu pour Taryn Terrell

 

Elle avait tout pour n’être qu’une championne de transition. Or le règne de Taryn Terrell prend une épaisseur inattendue. Elle a d’abord écarté Angelina Love de la compétition. L’ex-leader des Beautiful People est désormais cantonnée au comedy wrestling aux côtés des BroMans et Brooke Tessmacher. Ces mises de côté profitent à Awesome Kong, redevenue heel aussitôt sa feud (bâclée) avec Havok terminée. La guerrière terrorise la championne à la moindre occasion, mais jusqu’ici le couperet n’est pas tombé. Terrell conserve d’abord son titre dans un face à face par disqualification, due à la violence excessive de sa challenger. Elle sort de nouveau gagnante lors d’un triple threat en effectuant un tombé furtif sur Gail Kim.

 

Si l’on excepte la disparition de Havok sans la moindre explication, la division des Knockouts a connu un booking des plus intelligents ces dernières semaines. Double T garde sa cohérence d’underdog, sans cramer le momentum de ses prétendantes.

 

 

Si si, c'est la petite blonde qui a gagné.

 

Magnus vs. Bram, déjà un classique

 

Ceux qui attendaient le retour d’une feud bien haineuse et stiff sont servis. Au sein d’une fédération où les storylines tendent à se limiter à la hiérarchie sportive, la guerre larvée des anciens amis Bram et Magnus est réjouissante. Suite à une attaque en traître dans un bar, l’ancien disciple de la Main Event Mafia a été hors service plusieurs semaines. Ce qui a donné l’occasion à sa compagne, Mickie James, d’effectuer un retour dans la compagnie. Pas de match au programme pour elle, mais un soutien actif à son mari. Cet entremêlement d’éléments réels et fictifs a permis à la feud de rebondir efficacement. Bram a notamment reproché à son ancien équipier un ramollissement dû à sa nouvelle paternité.

 

En surplus des brawls, le seul match officiel entre les deux s’est terminé en couac avec une petite victoire de Magnus par disqualification. Un street fight est attendu pour mettre fin à cette guerre fratricide. Un autre rebondissement n’est pas à exclure, puisque James Storm, à la recherche d’un sixième larron pour son clan, multiplie les approches auprès de Bram, lui suggérant qu’ils ont beaucoup en commun. De fait, ils se sont associés pour détruire Matt Hardy lors de l’édition du 6 mars.

 

Marrant de pointer cet autre point commun des clans BDC et The Revolution. Deux factions heels comptant chacune un allié leur gravitant autour sans en être membre, Eric Young pour la première, Bram pour la seconde. Est-ce que ce positionnement préfigure le succès de Magnus dans cette feud et un virage en mode âme damnée pour son compatriote ?

 

 

Est-ce que ce scénario bottera à tout le monde ?
 

 

Spud et Galloway, les nouveaux prophètes

 

Qu’il paraît loin le temps où un petit histrion blond sautillant agaçait l’ensemble de l’IWC ! Rockstar Spud a grandi en vitesse accélérée, se révèle le grand gagnant de la mise sur la touche de Dixie Carter. Même si sa feud avec Ethan Carter III s’est éternisée, impliquant des intermédiaires aussi variés que Mr Anderson, Mark Andrews et Jeremy Borash, elle aura atteint son but : prouver la compatibilité de Spud en face tout en le libérant de ses attraits de comedy wrestler. Show après show, les violentes attaques se sont enchaînées entre les deux anciens sbires de Dixie. Au-delà d’une course symbolique au scalp de l’un par l’autre, il s’agissait pour Spud de gagner le respect en tant que membre du roster à part entière. Le sanglant affrontement en main event de l’édition du 13 mars a fonctionné en ce sens. Évidemment, le neveu Carter a perpétué sa streak, mais le rookie sort renforcé par une longue lutte aux allures de victoire.

 

Par ailleurs, sa tête rasée contribue à radicaliser son personnage. Il était judicieux de placer ce tournant durant les dates au Royaume-Uni. Lors de l’ultime épisode, Spud encaisse son droit au title shot de la X-Division face à un Low Ki groggy. Et donne lieu à une célébration émouvante au cœur d’une salle acquise à sa cause. Ce véritable hold-up sur la ceinture se traduira sans doute par un booking de champion underdog, largement comparable au schéma adopté avec Taryn Terrell chez les Knockouts.

 

 

Underdog et chien fou à la fois, une nouvelle niche de catcheurs.

 

 

Au milieu des jobbers britanniques, une autre étoile a brillé, celle de Drew Galloway. Non content de contrecarrer les seconds couteaux du Beat Down Clan, il a coûté la victoire à MVP lors du championnat poids lourds face à Lashley le 27 février. Son statut d’ennemi public numéro un du principal groupe heel de la fédération lui offre un push instantané. Du genre qui a toutes les chances de se poursuivre une fois revenu sur le sol américain.

 

L’ex-protégé de Vince McMahon a notamment réalisé le type de promo populaire élevant n’importe qui au rang de star. C’était lors de l’édition du 6 mars, un discours au-delà du kayfabe pour défendre le catch de "son monde" face au sport-divertissement voulu par des personnages comme MVP. Avec ses arrivées depuis la foule et son passé respecté sur le circuit indy, Drew pourrait bien connaître une seconde vie intéressante du côté de la Ligue 2. Son irruption fracassante rappelle aussi bien les débuts du Shield que le virage de CM Punk en 2011. Cette "voix du peuple" sera-t-elle un feu de paille ?

 

 

Euh t'es qui déjà, mec ?
Le futur champion du monde, c'est Vince qui l'a dit.
Ah oui, Lex Luger c'est ça ?
 

 

The Wolves de retour sur les hauteurs, Storm dans le sas

 

On peut déplorer le manque de profondeur du roster tag team. Sans pour autant se lasser des duels de qualité entre The Revolution et Wolves, mais… Après un démarrage hasardeux, James Storm a regagné de sa superbe avec ce clan à son service. Les titres par équipe n’étaient qu’une étape dans sa remontée au rang de main eventer. Lorsque le duo composé d'Edwards et de Richards reconquièrent le graal début mars, le push du cow-boy n’en souffre pas. Il est plus que jamais ce leader tyrannique respecté, infligeant des trempes à ses ouailles sans qu’elles ne cillent, concoctant des embuscades pour mettre hors circuit ses ennemis (les frères Hardy en premier lieu), fomentant déjà d’agrandir le cercle avec des approches appuyées envers Bram.

 

Remarquons d’ailleurs le choix significatif de ne pas se salir les mains lui-même lors du rematch avec The Wolves le 20 mars. Storm envoie au casse-pipes Manik et Sanada pour représenter The Revolution et supervise au loin. Après l’échec de ses deux high flyers, il a tout loisir d’utiliser ses big men (l’indien Khoya et le toujours transparent Abyss) pour les punir. Les futures émissions sur le sol américain verront le retour de Jeff Hardy, dont la vengeance s’annonce terrible. Elle ne devrait pas concerner la course au championnat tag team, et donc clarifier les intentions des bookers vis-à-vis de la secte Storm.

 

 

Toi qui as une feud bien établie, ça te dirait de passer au troisième plan ? Tu prends les coups et je récolte les lauriers.
Ah ouais ! Ça me paraît génial comme idée !
 

 

Le glissement tout en douceur du Beat Down Clan

 

Depuis son irruption bruyante le soir de la première sur Destination America, le BDC a emprunté des chemins tortueux. La bande des quatre (MVP, Kenny King, Samoa Joe et Low Ki) a semé la terreur dans le vestiaire pendant un mois, avant de s’incliner sans appel lors du Lethal Lockdown de début février. Cette déconvenue ne les empêche pas de squatter le main event les semaines suivantes, à l’image d’un MVP remportant la bataille royale du 20 février grâce à une opposition à quatre contre un avec Kurt Angle en victime héroïque. Le même schéma attend Lashley sept jours plus tard lors du combat pour le titre. D’autant que les heels écartent durant le show tous les hommes susceptibles d’aider le champion, Gunner et Austin Aries en tête. Le roi du Spear manque de succomber à ce duel inégal, puis bénéficie de l’aide inattendue de Drew Galloway.

 

Cette intervention constitue une double peine pour le BDC : échec à l’ascension de la dernière marche et descente en milieu de carte pour punir l’effronté Écossais. En s’offrant le segment d’ouverture la semaine suivante, le BDC tente de nous persuader que son importance reste intacte, mais les faits sont là. Durant le mois de mars, l’ancien champion intercontinental a successivement vaincu King et MVP, en plus d’accroître son temps de micro. Pendant ce temps, Low Ki a perdu le titre de la X-Division et son clan s’éloigne des enjeux principaux. Le départ annoncé de Samoa Joe (non anticipé en kayfabe) promet de les affaiblir davantage.

 

 

La blessure à durée indéterminée pour un coup de mallette, ça risque de faire un peu léger.

 

 

Un main event à quatre visages

 

Lashley, Roode, Young et Angle, autant de figures présentées comme dominantes durant ces dernières semaines. Le premier confirme son statut de tweener sans peur et sans reproche. Réglo sur le ring, il ne s’embarrasse pas de longs speechs ou actes de bravoure pour plaire au public. Le deuxième fait valoir sa rage quant à la façon dont le titre lui a été subtilisé début janvier, appuie son argumentaire par l’absence d’un rematch en un contre un, en partie due à l’immiscion du troisième dans les affaires courantes. Afin de crédibiliser Eric Young en heel, la TNA le présente en effet aujourd’hui comme un déséquilibré incontrôlable, un électron libre œuvrant pour son seul intérêt. Son style de combat s’en ressent avec un focus mis sur le hardcore. Après une démolition de Tommy Dreamer, EY s’incline de peu dans un Last Man Standing face à Roode. La course au titre suprême reste un objectif plausible. Car c'est bien le It Factor qui subit le tombé d’Angle lors du triple threat du 6 mars.

 

Quatrième larron de cette haute compétition, le médaillé olympique est booké en homme fort depuis la fin de sa convalescence. Il s’empare du sésame lors de la dernière édition anglaise, à l’issue d’un duel ayant mis en exergue sa capacité à se dégager à 2,99.

 

Au sein d’une Ligue 2 du catch délaissée par les légendes (Hogan, Flair, Sting) et les stars "faites maison" (AJ Styles, Daniels et à présent Samoa Joe), le choix d’Angle en visage de la compagnie s’avère le plus approprié. Sans doute était-ce aussi le prix à payer pour sa prolongation de contrat, ce qui ravivera le débat sur l’emprise des catcheurs confirmés à la TNA. Dans le cas présent, le couronnement d’Angle n’a rien de scandaleux ou inconsidéré, il correspond à une logique de booking. Le Divin Chauve, annonciateur de sa volonté de reconquête lors du segment d’ouverture du 13 février, aura clos le séjour britannique auréolé de la ceinture. La boucle est bouclée.

 

 

♪♪ Bobby et Kurt, deux guerriers au grand cœur, mais toujours le même qui gagne à la fin ! ♪♪

 

 

Si l’on veut chipoter, on regrettera la valse des ceintures, mais il faudrait être vraiment difficile ou malhonnête pour ne pas saluer la direction prise par Impact ces dernières semaines. L’absence de construction menant à des PPV libère les scénaristes et ouvre la porte à davantage de surprises (pour peu qu’on ne lise pas les spoilers). Les histoires construites brillent par leur cohérence, ne s’embarrassent pas des éléments cryptiques ayant fait la légende du booking made in TNA. Bref, une vraie bonne série télé de catch, servie par son parti pris d’aller à l’essentiel.

 

 

Les shows rasoir, c'est fini !

 


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