Raw du 23/03/2015 : Go-go gadget au go-show !

Nom d'un gadget !

Inspecteur Gadget

 

La mission confiée au go-home show (le dernier épisode TV avant un PPV) est généralement la suivante : exacerber une dernière fois toutes les tensions, consolider la carte dans un dernier coup d’éclat, à base de séquences dramatiques (héros en péril : “Il n’y arrivera jamais”), de confrontations cinématographiques (face-à-face sergioleonesques), de déclamations tonitruantes (“Mon champion va tuer votre challenger”) et de rivalités montées en sauce (montage vidéo qui donne envie d’aller voir le film). Est-ce que le RAW “go-home show” de Wrestlemania a réussi sa mission ? La réponse se trouve peut-être dans la théorie des anciens astron le goshomètre.

 

 

Scénaristes de la WWE en pleine route pour Mania.

 

 

Nalyse de Raw du 23 mars

 

Nom d'un gadget !

Inspecteur Gadget

 

La mission confiée au go-home show (le dernier épisode TV avant un PPV) est généralement la suivante : exacerber une dernière fois toutes les tensions, consolider la carte dans un dernier coup d’éclat, à base de séquences dramatiques (héros en péril : “Il n’y arrivera jamais”), de confrontations cinématographiques (face-à-face sergioleonesques), de déclamations tonitruantes (“Mon champion va tuer votre challenger”) et de rivalités montées en sauce (montage vidéo qui donne envie d’aller voir le film). Est-ce que le RAW “go-home show” de Wrestlemania a réussi sa mission ? La réponse se trouve peut-être dans la théorie des anciens astron le goshomètre.

 

 

Scénaristes de la WWE en pleine route pour Mania.

 

 

Nalyse de Raw du 23 mars

 

Latrell vous le dira : la route pour Wrestlemania n’emballe pas les foules. Moi-même, je n’ai plus la force de regarder chaque épisode de Raw qui mène au plus grand événement de catch. La raison est simple : j’ai un bébé je ne suis pas transporté par les histoires qui jalonnent cette route.

 

Catcheurs absents, rivalités à sens unique, matchs bouche-trous, écriture paresseuse et histoires qui n’avancent pas. Ce ne sont pas là les ingrédients d’une route réussie, n’est-ce pas ? Mais la WWE peut nous surprendre à chaque épisode (en bien comme en mal). Aussi, accordons à ce go-home show la chance de nous vendre une dernière fois un peu du rêve américain. Pour cela, j’ai repris le plan du papier de Latrell, en suivant la carte de Wrestlemania et pour chaque rencontre programmée, j’y ai confronté son développement dans l’épisode de RAW. Il est suivi d’un indicateur, le Go-Home-Show-Mètre (que je simplifie en goshomètre), sanctionnant, d’un indice sur 10, trois aspects censés être comblés par cet épisode spécial.

 

Explication du Goshomètre

Excitation : suis-je excité au point d’éprouver des troubles du sommeil tel un J-1 avant le concert de Justin Bieber ?

Projection mentale du plaisir technique (à raccourcir pour une prochaine édition) : est-ce que la rencontre laisse entrevoir un beau spectacle exécuté par des athlètes de haut niveau ?

Curiosité : les scénaristes ont-ils titillé ma curiosité sur le déroulement et la finalité de la rencontre ?

 

Est-ce que c'est clair ?

 

 

What ?

 

Nié ?

 

Lol !

 

 

Fatal Four-Way Tag Team Title Kickoff Match

Tyson Kidd & Cesaro vs. The New Day vs. Los Matadores vs. The Usos

 

Comment la WWE nous a vendu ce match à Raw

Les champions en titre par équipe affrontent leurs prétendants hispaniques dans un match mixte incluant la blonde Natalya et le cornu Torito. Les anciens champions samoans assurent les commentaires tandis que les New Day méditent sur leur choix de carrière. L’affrontement ne s’éternise pas et Torito, contrant une tentative de tombé de la Canadienne, apporte la victoire à son équipe.

 

Analyse

Tout est réuni pour nous retirer la moindre dose d’intéret à ce FFWTT. Stipulation historiquement bancale, fil rouge détaché (la rivalité entre les champions et les Usos se suit plutôt sur Total Divas), équipes sans charisme (Los Matadores) ou désavouées (New Day), diffusion en pré-show… On peut espérer quelques spots sympathiques, mais même un changement de titre nous en toucherait une sans faire bouger l’autre. Cet épisode de Raw n’aura malheureusement pas profité de l’occasion pour raviver les tensions entre les bélligerants ou nous offrir des séquences alléchantes. Ce qui rappele à notre bon souvenir qu’il y a quand même Cesaro dans toute cette mélasse tiède.

 

Goshomètre

Excitation : 2/10

Projection mentale du plaisir technique : 5/10

Curiosité : 2/10

 

 

Go-go gadget au nain !

 

 

Andre The Giant Memorial Battle Royal

 

Comment la WWE nous a vendu ce match à Raw

Un 5V5 fourre-tout oppose The Miz, Damien Mizdow, Adam Rose & The Ascension à Erick Rowan, Ryback, Zack Ryder & The Prime Time Players. La principale attraction est la sempiternelle friction entre The Miz et sa populaire doublure Mizdow. Le premier ne daignant jamais lui passer le relais, le second s’adjugeant les vivas de la foule. Le match se termine avec le tombé de Ryback sur la star hollywoodienne. On se demande alors si tout le monde est entré au moins une fois dans ce ring tout en s’avouant qu’on s’en fout un peu.

 

Analyse

Avec un roster siphonné de toutes parts, la désormais annuelle bataille royale en l’honneur du célèbre géant français fait pâle figure. Lors de cet épisode de Raw, un plan caméra sur le flamboyant trophée à l’effigie de la huitième merveille du monde nous interpelle. Toute cette agitation est là pour nous vendre ce qui sera un long plan séquence raté rempli de figurants et d’éternels seconds rôles sans direction d’acteurs.

 

Goshomètre

Excitation : 2/10

Projection mentale du plaisir technique : 2/10

Curiosité : 4/10

 

 

Go-go gadget au pubien !

 

IC Title Ladder Match

Bad News Barrett vs. R-Truth vs. Dean Ambrose vs. Luke Harper vs. Dolph Ziggler vs. Daniel Bryan vs. Stardust

 

Comment la WWE nous a vendu ce match à Raw

Tout d’abord, en nous proposant un classique 2V2 opposant les gentils aux méchants. Les représentants de l’ordre et de la morale, Dean Ambrose (hmm) et R-Truth, se démènent face aux représentants du chaos et du vice, Stardust et Luke Harper. Chacun interprète convenablement sa partition et c’est avec opportunisme que R-Truth met au tapis Celui-dont-on-ne-doit-plus-prononcer-le-vrai-nom. Le rappeur savoure sa victoire, il sait que la prochaine est programmée en 2016.

 

Ensuite, en nous proposant un match retour entre Dolph Ziggler et Daniel Bryan. La précédente victoire du blond décoloré n’a échappé à personne (surtout pas aux lecteurs des Cahiers du Catch) et le barbu souhaite une revanche. Cette fois, le public peut désigner l’arbitre spécial, parmi les autres participants du Ladder Match. Le populaire Dean Ambrose remporte évidemment les suffrages et enfile sa chemise de vendeur Foot Locker avant de faire sonner le gong. Mais l'histoire se répète pour Bryan, qui faillit, et voit Ziggler s'emparer de la victoire.

 

Analyse

Parfait opposé de la bataille royale, ce Ladder Match a le mérite de regrouper sept des meilleurs athlètes de la fédération. C’est comme si on vous proposait d’un coté un énorme Kouglof tout sec et de l’autre un assortiment raffiné de sept patisseries variées. Il souffre évidemment d’une construction cartoonesque et on pourrait certainement retirer deux ou trois parts. Mais la liste des participants est telle qu’on ne peut que saliver à l’idée de gouter à ce dessert qui s’annonce d’ores et déjà comme le show-stealer de Wrestlemania. Ce Raw était là pour vous le rappeler.

 

Goshomètre

Excitation : 6/10

Projection mentale du plaisir technique : 8/10

Curiosité : 5/10

 

 

Go-go gadget au coup du lapin !

 

United States Title Match

Rusev vs. John Cena

 

Comment la WWE nous a vendu ce match à Raw

L’estime de Jack Swagger pour sa propre personne étant visiblement négative, le patriote revient une fois de plus se faire rouler dessus. Souhaitant problament battre le record de rediffusions de La Petite Maison dans la Prairie, Rusev rafle la victoire en soumettant à nouveau son adversaire dans son imparable prise de finition. Il n’en faut pas plus pour John Cena, qui voit là une énième insulte à l’encontre de la grandeur de l’Empire Américain. Mais son intervention est un véritable flop, puisqu’il se fait à son tour rouler dessus. Malmené par l’admirateur de Poutine, c’est dans un profond sommeil que plonge le Marine, ratant ainsi la célébration provocante de l’ennemi numéro un des Américains.

 

Analyse

D’un coté, un patriotisme grossier nourrissant la rivalité, de l’autre, une histoire simple qui s’écrit toute seule depuis un an. D’un coté, l’enterrement annoncé d’une jeune pousse, de l’autre, l’honneur d’affronter la star du catch moderne. Si l’affiche en soi ne fait pas frémir, elle peut néanmoins titiller notre curiosité de suiveur averti. Comment la WWE va-t-elle gérer cette passe d’armes entre un jeune catcheur sans défaite et le vétéran qui surpasse toutes les adversités ? Les bookers oseront-ils offrir une victoire nette à Rusev, le plaçant sur orbite, ou l’abattront-ils d’une balle dans la tête, comme Bray Wyatt l’an passé ? Cet épisode de Raw semble vouloir nous orienter vers cette dernière possibilité, John Cena ayant subi une véritable correction. Mais comme à chaque fois qu’un adversaire particulier affronte John Cena, on ne peut s’empêcher de cogiter à l’idée que cette fois-ci, on pourrait être surpris.

 

Goshomètre

Excitation : 4/10

Projection mentale du plaisir technique : 4/10

Curiosité : 8/10

 

 

Go-go gadget au coin !

 

 

Randy Orton vs. Seth Rollins

 

Comment la WWE nous a vendu ce match à Raw

Le pouvoir étant au peuple, c’est à nouveau entre les mains du public qu’a été laissée la configuration de ce match de chauffe. Il s’agit ici de déterminer l’opposant de Randy Orton. Entre Kane, Big Show et Rollins, c’est évidemment ce dernier que le bas peuple désigne, dans une démonstration éclatante de compréhension du scénario en cours. A ce jeu vain et stupide des votes au résultat grossièrement prévisible, on se demande encore qui des votants ou des scénaristes, démontrent leur finesse créative. L’architraitre est accompagné de ses molosses caniches. Ils servent évidemment de patûre à Orton, qui place son RKO létal sur Mercury. Les comptes se régleront une fois pour toutes à Wrestlemania.

 

Analyse

Certainement une des histoires les plus anciennes de cette route vers Wrestlemania. La rivalité prend ses racines en octobre de l’année dernière. Randy est alors le visage désigné de la WWE et Seth Rollins en est le futur. Mais l’ambition incontrôlable de l’actuel M. Money in the Bank irrite l’ancien champion du monde. Quelques échauffourées et un RKO plus tard, Randy est officiellement en froid avec son ancien compère. L’épisode de Raw ne fait que maintenir l’eau à température ambiante. Si la tension n’est pas à son comble, on peut espérer un match propre et qui pourrait nous donner un indice sur les intentions de Seth Rollins qui devra bien, un jour, faire quelque chose de sa mallette.

 

Goshomètre

Excitation : 5/10

Projection mentale du plaisir technique : 7/10

Curiosité : 5/10

 

 

Go-go gadget au tarin !

 

 

Paige & AJ Lee vs. The Bella Twins

 

Comment la WWE nous a vendu ce match à Raw

Ni plus ni moins qu’en nous offrant… un match de championnat pour le titre des Divas ! Cette opportunité étrange est offerte à Paige, probablement pour une raison précise, mais que j’ignore. Je compte sur les commentateurs pour éclaircir cette lanterne. Brie accompagne sa soeur et c’est évidemment la meilleure ennemie de Paige (AJ pour les non-fibrés du catch) qui assure le service. Après une passe d’armes agréable, longue, aggrémentée de near falls, y compris sur le finisher de Paige, Nikki remporte la victoire, malencontreusement aidée par AJ qui frappe son amie par pure maladresse.

 

Analyse

La relation entre les deux Anti-Divas a toujours navigué en eaux troubles et cet incident est évidemment là pour nous le rappeler. Attendez-vous à de l’eau dans le gaz à Wrestlemania ! On regrettera évidemment la stipulation en PPV d’un 2V2 sans enjeu, alors que le go-home show nous offre un match de championnat. Avec un tel casting (les quatre filles étant parmi les meilleures du roster féminin), un Fatal 4 Way avec ceinture à la clé aurait été plus excitant. Les scénaristes écrivent sûrement de droite à gauche et de haut en bas, préférant se raccrocher à la branche usée de la menace de la traitrise en cours de match. Dommage !

 

Goshomètre

Excitation : 2/10

Projection mentale du plaisir technique : 5/10

Curiosité : 2/10

 

 

Go-go gadget au vagin !

 

 

Bray Wyatt vs. The Undertaker

 

Comment la WWE nous a vendu ce match à Raw

Bray Wyatt a déclamé son hebdomadaire monologue évangéliste. Non, nous ne verrons pas l’Undertaker avant Wrestlemania et on vous emmerde !

 

Analyse
La WWE croit en Bray Wyatt. Elle croit suffisament en Bray Wyatt pour lui confier l’entière responsabilité de construire un des matchs les plus décriés de la carte. Avec un adversaire totalement fantasmé et fantomatique, Bray écrit chaque jour sa propre histoire, en y incluant de gré ou de force, un Undertaker qu’on aimerait voir profiter enfin de sa retraite en sirotant une noix de coco avec sa blonde. Alors qu’on pensait que sa défaite sismique marquait la fin de son histoire entre les cordes, les scénaristes (ou Vince McMahon) semblent avoir encore quelque chose à nous dire au sujet du Maitre des Ténèbres. Si le Raw de ce soir n’a fait qu’apporter l’eau habituelle au moulin désabusé du Mangeur de Mondes, on se demande quand même ce que nous réservent les bookers de Stamford. Sans doute, voici bien le match le plus mal construit, mais également le plus intrigant de Wrestlemania. Moins pour la qualité technique (aussi effrayante qu'une promo de Wyatt) que par l’histoire qu’on voudra nous raconter.

 

Goshomètre

Excitation : 5/10

Projection mentale du plaisir technique : 3/10

Curiosité : 9/10

 

 

Go-go gadget haut-les-mains !
 

 

Sting vs. Triple H

 

Comment la WWE nous a vendu ce match à Raw

Ayant retrouvé l’usage de la parole, Papy Sting est venu défier une nouvelle fois le COO de la WWE. Après un accrochage avec la femme du patron, qui ne voit en lui qu’un vieux chien peinturluré, Sting se retrouve tarin à tarin avec Triple H. Les deux s’apprêtent à croiset le fer (si tant est qu’un sledgehammer et une batte en contiennent suffisament) avant que le gendre préféré de Vince McMahon ne recule, accordant ainsi un ascendant psychologie à son adversaire.

 

Analyse

Que ce fut long et fastidieux ce retour de Sting ! Débarqué aux Survivor Series pour faire le ménage, il ne réapparait que des mois plus tard, sans explication ni motif. Ce n’est qu’à l’aube de Wrestlemania, lors de ce Raw, qu’il dévoile ses intentions : foutre la raclée à Triple H. OK donc, aucune envie de justice, de défense des opprimés ou d’honneur de la WCW ? Juste une simple envie de mettre sur la gueule à un type parce que sa tronche ne lui revient pas. On aurait aimé que Sting revienne avec une ambition à la hauteur de l’événement que semblait être sa première apparition à la WWE. Une fois de plus, la montagne accouche d’une souris qui accouche d’une puce qui doit bien accoucher de quelque chose.

 

Goshomètre

Excitation : 4/10

Projection mentale du plaisir technique : 4/10

Curiosité : 4/10

 

 

Go-go gadget au fisti-poing !

 

 

WWE Champion Brock Lesnar vs. Roman Reigns

 

Comment la WWE nous a vendu ce match à Raw

Paul Heyman est venu ajouter une tirade à son portfolio, laissant Brock Lesnar et Roman Reigns se disputer la ceinture avec un naturel digne d’un placement de produit.

 

Analyse :
Ce n’est clairement pas cette énième séquence qui convaincra les sceptiques. La tension entre le demi-pensionnaire et le jeune bizut est aussi tonique qu’un encéphalogramme plat dans une maison de retraite. Personne ne semble prêt dans cette affaire. Reigns ne semble pas prêt à devenir champion, Heyman ne semble pas prêt d’arrêter d’être bon, les suiveurs ne semble pas prêts à accepter Reigns et même Lesnar ne semble pas prêt à lacher la ceinture. Pourtant, il faudra bien que quelqu’un s’y mette. Et c’est bien là l’enjeu de ce dimanche, qui va s’y mettre une bonne fois pour toutes ?

 

Goshomètre

Excitation : 4/10

Projection mentale du plaisir technique : 4/10

Curiosité : 7/10

 

 

Go-go gadget au Brock Lesnar !

 

 

A la vue des résultats de mon goshomètre, cet épisode de Raw n'aura que très mollement rempli sa mission. Nous avons bien eu droit à une séquence dramatique (John Cena en péril), une confrontation cinématographique (face-à-face Lesnar vs Reigns), une déclamation tonitruante (Paul Heyman) et une rivalité montée en sauce (AJ/Paige ou Orton/Rollins selon votre préférence sexuelle). Un cahier des charges rempli à minima, sans gloire, suscitant plus de curiosité que d'excitation.

C’est en rédigeant cette Nalyse que je prends la mesure de cette carte de Wrestlemania. Ce que j’ai écrit pour le match opposant Lesnar à Reigns, j’aurais pu l’écrire pour Cena vs Rusev, Undertaker vs Wyatt, Sting vs Triple H. Des match décriés, des protagonistes invisibles, des rivalités sans rivaux, des semi-retraités qui ne veulent pas partir, des jeunes envoyés à l'échafaud… Cela m’inspire à la fois du dédain pour les scénaristes de Stamford et de la sympathie pour ces jeunes à qui on demande de porter seuls le poids de rivalités plus grandes qu’eux. J’en souhaite la réussite de Rusev, Wyatt et Reigns qui, pour des raisons différentes, se retrouvent à affronter en plus de leur adversaire : la paresse des bookers, la frilosité de Vince McMahon, la médiocrité des scénaristes et, plus cruel, l’intransigeance du public. Bonne chance les gars, car croyez-moi, surmonter tout ça, c’est du boulot !

 

Et n'oubliez pas ! On ne confond pas :

 

 

Goshomètre

et

Gaucho-de-merde

 


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