Raw du 23/02/2015: La Vipère aurait-elle perdu son venin?

I'd rather kick some ass than kiss some ass.

Randy Orton (ce lundi à Raw)

 

Deux heures et vingt-deux minutes. C'est très exactement le temps qu'il m'a fallu consacrer au visionnage de cet épisode de Raw. C'est long et ça a permis à la WWE de caser sept combats, trois segments micro au centre du ring, quatre segments en coulisses et aussi la diffusion de deux montages vidéo, tout ça sans compter les récapitulatifs des faits marquants s'étant produits la veille à Fastlane. Me voilà donc face à un programme dense. Essayons maintenant d'en faire le tour, en étant si possible concis et exhaustif.

 

 

Ouais c'est ça, magne-toi le cul, qu'on puisse passer à autre chose… parce que putain, avec 2h22 d'émission, on a déjà bien assez perdu de temps comme ça, alors va pas t'imaginer que je vais en perdre davantage avec ta nalyse!

 

 

Nalyse de Raw du 23 février

 

I'd rather kick some ass than kiss some ass.

Randy Orton (ce lundi à Raw)

 

Deux heures et vingt-deux minutes. C'est très exactement le temps qu'il m'a fallu consacrer au visionnage de cet épisode de Raw. C'est long et ça a permis à la WWE de caser sept combats, trois segments micro au centre du ring, quatre segments en coulisses et aussi la diffusion de deux montages vidéo, tout ça sans compter les récapitulatifs des faits marquants s'étant produits la veille à Fastlane. Me voilà donc face à un programme dense. Essayons maintenant d'en faire le tour, en étant si possible concis et exhaustif.

 

 

Ouais c'est ça, magne-toi le cul, qu'on puisse passer à autre chose… parce que putain, avec 2h22 d'émission, on a déjà bien assez perdu de temps comme ça, alors va pas t'imaginer que je vais en perdre davantage avec ta nalyse!

 

 

Nalyse de Raw du 23 février

 

 

Le contenu d'un Raw est devenu tellement touffu avec ses trois heures de programme hebdomadaire qu'il est assez délicat (pour ne pas dire pénible) de tout passer en revue en bonne et due forme.

 

Dans ces conditions, il convient de traiter bon nombre de segments avec la fonction « avance rapide ». Salvatrice fonction que j'aurais d'ailleurs beaucoup aimé pouvoir utiliser en regardant ce show de deux heures et vingt-deux minutes, si je n'avais pas eu la lourde responsabilité de devoir en fournir la nalyse pour les Cahiers.

 

Commençons par ce que l'on aura tous oublié très rapidement.

 

L'équipe des Prime Time Players, fraichement reconstituée, a humilié The Ascension en un clin d'œil. Les similis Road Warriors dominaient pourtant outrageusement la partie mais ont malgré tout trouvé le moyen de laisser Darren Young leur subtiliser la victoire et ce, en une seule petite seconde d'inattention. Cette défaite un peu honteuse me fait dire que nous avons été un peu trop nombreux à penser un peu trop fort et un peu trop hâtivement que Viktor et Konnor étaient tout désignés pour être les futurs détenteurs des ceintures par équipes.

 

En revanche, je présume que peu de pronostiqueurs avaient vu venir à Fastlane le sacre de la paire Cesaro/ Kidd qui, soit dit en passant, a conservé ce lundi ses ceintures cuivrées fraichement acquises face aux ex-champions déchus et déçus d'avoir vu leur revanche de la veille ternie par l'intervention illicite de Natalya – prise en flagrant délit par l'arbitre au moment où elle fit perdre l'équilibre à un des jumeaux perché sur la troisième corde. Reste à savoir si Jimmy et Jey auront droit à une nouvelle opportunité pour reconquérir les titres. Étant donné ce finish des plus litigieux, il ne serait pas surprenant de les revoir tenter à nouveau leur chance.

 

Stardust, de son côté, a lui aussi perdu son match (par soumission) face à Jack Swagger, la faute à l'intervention de Goldust pourtant resté loin du ring. Celui qui ne veut plus se faire appeler Cody joue avec brio la partition d'un schizophrène perturbé et tellement instable qu'il en arrive à se laisser déconcentrer par pas grand-chose. Je m'étais imaginé que Stardust deviendrait un personnage sensiblement renforcé par la haine qu'il voue à sa famille mais je constate que le trouble de la personnalité dont il est victime le rend, au contraire, beaucoup plus fragile. L'issue est incertaine et le combat fratricide peut se conclure sur un déchirement familial total ou, au contraire, sur une réconciliation tout en émotion.

 

 

Du moment qu'à la fin on s'encule, ça me va.

 

 

Les Bellas ont squashé le duo Paige/Emma. Même si c'est l'Australienne qui passe clairement pour le maillon faible sur ce coup, l'Anglaise est depuis maintenant plusieurs semaines en pleine chute et ne semble pas trouver le moyen de freiner la domination des jumelles maléfiques.

 

Bad News Barrett, le champion sans ceinture, a fait face au bondissant Dolph Ziggler qui, comme à son habitude, a été globalement dominé sur l'ensemble de la rencontre mais a réussi à l'emporter grâce à sa légendaire résistance. Pendant ce temps, R-Truth s'était installé à la table des commentateurs afin de quémander un combat pour le titre intercontinental. Et à la fin du match, Dean Ambrose, le voleur de ceinture, est venu faire le tour du ring, histoire de narguer tout ce petit monde. Il faudrait quand même que quelqu'un explique au Lunatic Fringe que voler la ceinture comme un malpropre ne fait pas de lui le champion en titre.

 

 

Qu'il est con ce Truth… C'est comme ça qu'on obtient un title shot!

 

 

Encore un autre combat expéditif puisqu'il n'aura fallu à Ryback que quelques instants pour réduire au silence son ancien compère Curtis Axel. Le rejeton Perfect est tombé bien bas mais je le trouve plutôt rigolo dans son rôle d'illuminé persuadé que le Royal Rumble match n'est toujours pas terminé et qu'il détient le record absolu de longévité de l'épreuve en étant encore, à ce jour, en lice pour le remporter.

 

Nous avons d'ailleurs eu la confirmation que cette année encore, se tiendra à WrestleMania une nouvelle édition du trophée André the Giant auquel participeront tous les catcheurs qui n'auront pas eu la chance d'être retenus pour un programme individuel (tels que les deux membres de l'ancienne équipe Rybaxel ou encore Miz et Mizdow dont on a appris qu'il avait été contacté par un studio pour tourner dans une publicité.)

 

 

Be jealous Miz.

 

 

Bray Wyatt continue ses incantations en espérant provoquer le réveil du Deadman. Ce ne sera pas pour ce soir mais gageons que le croque-mort ne devrait plus tarder à faire parler de lui en donnant une réponse (malheureusement positive) au gourou du bayou.

 

Nous connaissons l'identité des futurs entrants au Hall of Fame. Il s'agit des sympathiques mais néanmoins totalement dégénérés Bushwhackers. Les deux gus ont sévi dans les années 1990 en pratiquant un catch assez peu orthodoxe. A défaut d'être de grands lutteurs, ils faisaient au moins plaisir aux gamins de l'époque en les faisant marrer grâce à leurs mimiques si particulières.

 

La WWE a eu la très bonne idée de diffuser un clip vidéo dont le but était de nous faire comprendre (au moins succinctement) à quel point Sting avait marqué de son empreinte la WCW et qu'il méritait à ce point une si grande attention de notre part et de celle de Triple H.

 

 

Avant j'étais grand. Mais ça c'était avant.

 

 

John « Never Give Up » Cena est venu expliquer au public qu'il reconnaissait sa défaite de la veille mais n'entendait pas pour autant en rester là avec ce gros lâche de Rusev. Ce dernier exige de son côté que le Marine reconnaisse son indiscutable supériorité en tant que catcheur mais aussi en tant que Russe. Cena ne veut rien entendre et promet qu'il réussira à accomplir à Mania ce qu'il n'a pas réussi à faire à Fastlane. Sauf que le champion US refuse tout simplement d'accorder une nouvelle tentative au héros des enfants qui selon lui, ne le mérite pas. On se doute bien que le combat retour aura bien lieu à nouveau entre ces deux là et on se doute plus encore de son issue. Finalement, le seul semblant de suspense de cette histoire, réside dans le fait de savoir ce qui contraindra Rusev à accepter un nouvel affrontement contre Johnny Good Guy.

 

Autre segment micro, cette fois plus captivant, Roman Reigns a dû faire face à un Daniel Bryan vindicatif au possible venu exprimer dans un premier temps toute son aigreur quant au fait d'avoir perdu face à lui mais admettant dans un second temps, que la victoire du Samoan ne devait rien au hasard et qu'il lui fallait s'incliner face à la supériorité indiscutable de son adversaire de la veille.

 

Juste après, c'est Paul Heyman qui est lui aussi venu exprimer toute l'admiration qu'il portait au vainqueur du Royal Rumble, allant même jusqu'à révéler qu'il serait prêt à miser gros sur l'ex-membre du Shield quels que soient ses adversaires, de toutes époques confondues… sauf s'il s'agit de son client, Brrrock Lesnaaar – qui bien évidemment est le seul catcheur qui arrive à conserver ses faveurs étant donné sa monstrueuse domination sans précédent sur l'ensemble de la WWE.

 

Pas décontenancé le moins du monde, Roman finira par répondre à Heyman – plein de confiance – qu'il sait qu'il battra la Bête dans cinq semaines à Santa Clara.

 

 

Ne faites pas attention à moi, je ne fais que passer pour un petit cirage de pompes.

 

 

Et moi je viens pour la seconde couche.

 

 

Le morceau de choix de l'émission tournait tout autour du retour de Randy Orton. C'est même à lui que fut confié l'honneur d'ouvrir le show, sous une bien belle ovation qui confirmait que le public était non seulement ravi de le retrouver, et qui plus est, dans le camps des gentils. D'ailleurs son discours ne souffrait d'aucune ambiguïté quant au fait qu'il avait bien l'intention de se venger de ce que Seth Rollins lui avait fait subir en novembre dernier, exigeant ainsi que le bicolore se pointe immédiatement sur le ring afin de régler ça au plus vite. Sur cette injonction, The Authority se pointa et Steph' essaya de convaincre Orton de les rejoindre et de faire comme si rien de tout cela ne s'était produit. Randy semblait plus déterminé que jamais et pour lui, les choses étaient claires: il ne faisait plus partie de la grande famille Authority. Stephanie insista en le conviant à une réunion d'affaire afin de lui proposer un arrangement.

 

C'est ainsi que tout ce beau monde se retrouva un peu plus tard en coulisses afin de tenter de recoller les morceaux entre les deux ennemis. Convaincu par le talent de persuasion de ses opposants, Orton finit par accepter de réintégrer le groupe, étant assuré qu'il retrouvait immédiatement son statut de « visage de la compagnie ». Dans la foulée, le main-event de la soirée fut annoncé: Orton et Rollins allaient affronter Bryan et Reigns.

 

Encore plus tard dans la soirée, on assista même à un échange dans les vestiaires entre la Vipère et l'Architraître© qui semblaient avoir trouvé fort rapidement et plutôt facilement le chemin de la réconciliation.

 

Connaissant le caractère parfois explosif et incontrôlable du Legend Killer, il était permis de s'attendre à un pétage de plombs de sa part en plein main-event, prenant par surprise le porteur de la mallette dorée.

 

Hélas, le combat entre les quatre hommes se déroula comme prévu, dans les règles de l'art, sous une tonne d'encouragements de l'Authority destinés à Randy. Tout cela sonnait faux, transpirait l'hypocrisie et semblait tellement artificiel que la trahison était peut-être à craindre du côté du Chacal Sodomite©… Mais il n'en fut rien. Le tout se conclut sur une victoire des gentils. Alors que Orton semblait pourtant maitriser le cours des choses et était probablement sur le point de plier la rencontre à l'avantage de son équipe, Rollins ne put s'empêcher de faire la tag à l'insu de son partenaire, les conduisant finalement à la défaite.

 

Orton – manifestant tout de même d'évidents signes d'agacement – quitta finalement le ring en se montrant compréhensif, sans vraiment tenir rigueur à son équipier de son hasardeux tag, tout en l'aidant à se relever et allant même jusqu'à lui donner une petite tape amicale semblant dire « T'inquiète pas, c'est pas grave vieux, je t'en veux pas ».

 

Voilà une fin de show très inattendue mais pas forcément agréable. Le pacte de non-agression passé entre les deux belligérants a, contre toute attente tenu bon alors que j'aurais pourtant parié gros et sans hésitation sur un bon gros coup de pute de la part de l'Apex Predator.

 

A la limite, Triple H (très taciturne tout au long de la soirée) aurait tout aussi bien pu manigancer un sale plan pour endormir la vigilance de Randy afin de mieux le faire tomber dans un traquenard. Mais non. Rien de tout cela ne s'est produit. Et nous avons simplement assisté à une entente cordiale entre les deux hommes portant prêts à se déchirer en début d'émission.

 

Nul doute que la situation finira par dégénérer d'une manière ou d'une autre à plus ou moins court terme mais en attendant, nous avons assisté à une conclusion de show surprenante mais pas spécialement plaisante.

 

 

Alors Randy… on dirait que finalement, tu préfères plutôt lécher des culs.


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