America is all about speed. Hot, nasty, badass speed.
Eleanor Roosevelt
Un titre et une citation sur des courses automobiles (la citation d’Eleanor Roosevelt est en ouverture de Talladega Nights, la ballade de Ricky Bobby avec Will Ferrell) pour le go-home Raw de Fastlane, quoi de plus normal? Est-ce que, ce soir, la carte va s’étoffer? Est-ce qu’on va enfin en finir avec l’association tag team de Roman Reigns et Daniel Bryan? Et tant d’autres questions concernant la midcard.
– Woohoo, la midcard! C'est nous ça, la midcard!
– Ouais!!! Ils se posent des questions sur nous! Dansons en rythme pour fêter ça!
– Hein?
Nalyse de Raw du 16 février
America is all about speed. Hot, nasty, badass speed.
Eleanor Roosevelt
Un titre et une citation sur des courses automobiles (la citation d’Eleanor Roosevelt est en ouverture de Talladega Nights, la ballade de Ricky Bobby avec Will Ferrell) pour le go-home Raw de Fastlane, quoi de plus normal? Est-ce que, ce soir, la carte va s’étoffer? Est-ce qu’on va enfin en finir avec l’association tag team de Roman Reigns et Daniel Bryan? Et tant d’autres questions concernant la midcard.
– Woohoo, la midcard! C'est nous ça, la midcard!
– Ouais!!! Ils se posent des questions sur nous! Dansons en rythme pour fêter ça!
– Hein?
Nalyse de Raw du 16 février
Évoquons d’abord ce qu’on aura oublié dans l’heure:
– Bray Wyatt, faisant de la menuiserie, a eu trois segments promo où il monologue. Il faudrait peut-être clarifier la chose et appeler un chat, un chat et donc “You”, l’Undertaker.
Content que la loi Macron passe, Bray pourra glander tous les dimanche au Bricorama de Chartres.
– Darren Young est revenu, accompagné d’un inconnu dont le nom a été squeezé par l’entrée de l’Ascension. Titus O’Neil est venu aider son ancien compère des Prime Time Players.
Alors Darren, content de revenir sur le ring après ta petite crise de la semaine dernière?
– Les frères Dust, soutenus en coulisse par leur père (malade non?), perdent contre le New Day. Stardust enterre son frère avec son Cross Rhodes.
Sans rire, il ne va pas très bien l'American Dream, non?
– Naomi et son mari ont battu Natalya et le sien. Un match tag team entre les Usos et Cesa-Kidd est booké pour Fastlane.
Ecoute Tyson, si tu veux je veux bien lui donner des leçons particulières tard le soir pendant que tu tournes dans Total Divas, ça ne me dérange aucunement.
– Les Bellas ont volé les habits de Paige. Hi hi hi. Cette dernière a donc emprunté une tenue d’une Rosebud (présents alors qu’Adam Rose n’avait rien de prévu à Raw) pour battre Summer Rae.
– Excusez moi, mademoiselle, mais la Japan Expo à l'Epcot Center, il vous faut sortir du batiment et prendre direction le sud.
Une fois n’est pas coutume, John Cena ouvre le show. Et autant dire qu’il n’est pas content. Rusev l’a éclaté la semaine dernière, lui le mec présent depuis douze ans dans le roster. Alors dimanche il va rentrer dans l’histoire en étant le premier bonhomme a battre Rusev.
Survivor Series? Ça ne compte pas. C'était un count out et c'était pas moi le responsable. Et ouais, bonhomme. DANS TA FACE.
L’histoire avec un petit H donc. Parce qu’après une quinzaine de titres, des victoires à Wrestlemania, des rivalités fortes et des matchs parmi les classiques de la WWE, je ne pense pas que l’on se souviendra de Johnny Boy comme étant le mec qui a battu Rusev dans un PPV de troisième catégorie.
D’ailleurs, Rusev vient vite se foutre de sa gueule et Cena embrasse finalement la haine qu’il repoussait contre Bray Wyatt l’an dernier et contre Kane il y a trois ans maintenant (je crois, vous me corrigerez dans les commentaires en m’insultant) et fracasse le supreme athlete sur la rampe d’accès et devant le titantron. Pour dire à quel point il est en colère, c’est qu’il fait les gros yeux aux arbitres venus l’arrêter. Cena termine quand même en suprême arrogant en levant la ceinture US alors que le tenant du titre est encore groggy.
– Mais enfin John, reprends tes esprits!
– Ta gueule Michel, je savais que tu étais communiste! Ne t'approche pas de moi sinon je te renvoie à Poutineville en Arkansas!
Dean Ambrose, avant de battre Luke Harper dans un match assez intéressant, a rendu hommage aux 40 ans du Saturday Night Live en tenant une parodie du segment journalistique de l’émission “Weekend Update”. C’était un joli clin d’oeil, j’aurais aimé que les auteurs le poussent un peu plus en ayant un invité récurrent de l’émission comme Stefon ou Drunk Uncle incarné par un catcheur lambda qui aime bien rigoler. Ryder par exemple.
ou The Miz qui a twitté qu'un jour il serait invité principal du SNL et… Mais… Mais il ne porte pas de chaussettes? Ugh…
Bref! Dean a un contrat pré signé qui l’opposera à Wade Barrett et arrivera à le faire signer a la fin du match de l’Anglais contre Mizdow qui est toujours peu enclin à se rebeller contre le Miz, malgré les nombreuses et ridicules interventions au cours du match. Et comment Dean a réussi son coup? Eh bien en attachant Barrett à un coin du ring avec un collier de serrage. Voilà. Pas du tout quelque chose qui peut se casser au tribunal.
Alors tu paraphes bien toutes les pages et tu indiques "Lu et approuvé" avant de dater et signer… Attends, je t'aide.
Beaucoup de mal à comprendre le fonctionnement de cette feud quand même. Ambrose a donc obtenu l’accord de la WWE d’avoir un match pour le titre Intercontinental sans l’accord de Barrett? C’est assez cocasse non? Je veux bien que le contrat soit un accessoire dans la feud mais ça n’aurait pas été plus clair de nous montrer Ambrose faire des pieds et des mains devant HHH ou Stephanie pour avoir justement ce papier?
Parce que dans ce cas, à quoi ça sert de monter des feuds et des rivalités s'il suffit de forcer un adversaire à signer un contrat? Heureusement que ça nous donnera un beau match à Fastlane.
– Ah ah ah! Je t'ai berné, andouille! Tu viens de signer un contrat stipulant que tu me cèdes ta maison, ta voiture et ton PEL. Allez, bye, Barrett la crevette.
Ceux qui n’ont pas de match encore, c’est Ziggler et Rollins qui se sont affrontés pendant un peu moins de dix minutes assez intenses mais malheureusement perturbées par Jamie Noble et Joey Mercury d’un coté, puis Rowan et Ryback de l’autre. D’ailleurs, un rematch aura lieu à Smackdown avec J&J security bannis du ringside.
Il serait intéressant d’en finir au plus vite avec cette feud, et particulièrement avec Noble et Mercury, assez immédiatement. D’ailleurs, vu l’absence de programme pour dimanche, autant faire un 3 vs 3 totalement déséquilibré entre les heels et les faces.
– Elle est complètement stupide son idée, comment on fera un dream match dans ces conditions, avec nos boulets?
– Il a peut-être prévu de nous opposer à Wrestlemania?
N’ayant pas ouvert le show, HHH est venu au bout d’une heure répondre à l’acceptation de Sting de lui faire face dimanche, Ric Flair est venu avec plein de purée dans la bouche, on n'a rien compris.
HHH ose une hasardeuse et méprisante comparaison avec la WCW. Sting était et est encore le visage de cette vieille fédération alors que lui est celui de la WWE. Forcément, quand la première est bouffée par la seconde au début des années 2000 et que the Icon n’est jamais venu avant novembre dernier dans la fédération McMahon, on peut croire qu’il n’a pas catché depuis dix ans.
Conseils pour une convention professionnelle: Vous tenez un discours fort sur les objectifs de votre service quand tout à coup, l'ancien directeur arrive.
Avant de vous rejoindre sur l'estrade, il prend son temps pour saluer les jeunes de l'entreprise. Prenez votre mal en patience.
Malgré ses excuses pour son impolitesse, gardez le sourire et laissez le divaguer comme Roland Dumas.
Si votre interlocuteur est inaudible, acquiescez.
S'il perd l'équilibre, n'essayez pas de le retenir.
Et invitez le à quitter l'estrade au plus vite.
Il se rendra compte tout de suite de la situation et ne vous embêtera plus dans le futur. Demain, nous rebondirons sur les réactions à avoir quand la machine à café ne marche plus.
Un voile peu pudique est donc passé sur les années TNA. Ce n’est pas une très bonne idée à mon avis. HHH aurait pu dire qu’il avait entendu les faits d’armes de Sting ailleurs mais que le justicier n'a jamais battu des gens aussi fort que lui. Le public n’est pas dupe, on peut raconter le passé sans citer de noms parce que sinon, à quoi bon craindre un mec en semi retraite au point de se retrouver sur le cul la semaine dernière face à un sosie raté?
L’histoire principale du prochain PPV est de savoir qui sera la friandise de Brock Lesnar à Wrestlemania. Et, ouf, sachez qu’on évite le match tag team Reigns-Bryan contre Kane-Show. Enfin, un petit ouf, car on a eu Daniel Bryan contre Big Show en main event et Kane-Reigns plus tôt dans la soirée.
Jamais HHH ne nous laissera tranquilles, Show. On va crever comme Molière à ce rythme.
Les matchs ne sont pas intéressants, non. Hein, c’est facile, il y a ceux qui fatiguent le plus à la WWE. Mais, il est difficile de faire abstraction d’eux car quand Reigns est sur le ring, Bryan est aux commentaires et presque vice-versa (Reigns ne commentera pas).
Les deux jouent avec le public pour déconcentrer celui qui catche. Bryan se limite au Yes Movement alors que durant le Main Event, Roman Reigns signe des autographes, pose pour des selfies et jete des t-shirts à l’effigie de John Cena dans le public. Si on doit comparer les deux, c’est Roman qui sort vainqueur de cette guguerre car c’est beaucoup plus malin de détourner le public en sa faveur que de maintenir un effet de mode daté.
Oh putain, il remet ça avec son yes movement… et il piétine nos notes.
Les deux matchs se finiront par une marque de puissance du vainqueur du Rumble. Un spear sur Kane en ring side pour une victoire par count out et un superman Punch pour disqualifier Daniel Bryan ou plutôt répondre au spear donné par le Big Show quelques minutes auparavant. Bryan avait la victoire au bout des semelles après plusieurs dropkicks dans la trogne du gros.
– Dis donc, tu tentes de ME voler MON public et MON match, tu veux pas prendre MA place à Wrestlemania tant que tu y es?
– Disons que je l'ai gagnée, celle-là. C'est toi qui veux me la prendre.
Finalement, les deux adversaires échangeront de nombreux coups de poing qui nécessiteront l’intervention d’arbitres et d’officiels pour les séparer. Le match est bien teasé. On peut peut-être regretter que Reigns ne remporte pas plus facilement son match, surtout sans faire de tombé victorieux et sans dominer outrageusement. Mais, malgré son statut de first contender légitime, il n'apparaît que comme le challenger de Daniel Bryan. En cas de victoire ce dimanche, il sera peut-être temps qu’on reconsidère Roman Reigns à sa juste valeur.
Quelle formidable conclusion pour un tel show. On vous dit à jeudi pour un attendu Smackdown. Stay classy San Diego.