L’année 2014 en mots: de Money in the Bank à Night of Champions

I’m gonna leave him in a pile of urine, blood and vomit.

Brock Lesnar à propos de John Cena avant leur match à Summerslam

 

Le troisième trimestre de la WWE rime avec LESNAR CHAMPION. Ca rime pas? Vous seriez prêts à aller le lui dire?

 

 

BROCKWINSLOL.

 

 

De Money in the Bank à Night of Champions

 

I’m gonna leave him in a pile of urine, blood and vomit.

Brock Lesnar à propos de John Cena avant leur match à Summerslam

 

Le troisième trimestre de la WWE rime avec LESNAR CHAMPION. Ca rime pas? Vous seriez prêts à aller le lui dire?

 

 

BROCKWINSLOL.

 

 

De Money in the Bank à Night of Champions

 

 

L’Autorité n’a que partiellement rempli ses objectifs à MITB : certes, Seth Rollins s’est emparé de la mallette (désormais dorée), mais Randy Orton, qui a fini le crâne en sang, a échoué à gagner le titre suprême, revenu comme d’hab autour des larges hanches de John Cena. Résultat : on a droit à une énième feud où le gentil Cena fait face aux méchants dirigeants de la fédération. Ce n’était pas crédible avant, ce ne l’est pas plus maintenant. Cena est le poster boy, on le constate chaque jour, par exemple au lendemain de MITB quand à Raw on découvre que le Marine a l’honneur de faire la couverture de la version 2015 du jeu vidéo WWE. Mais on y va quand même. Et curieusement, ça n’a pas la même saveur qu’à l’époque où Daniel Bryan portait haut les couleurs de la rébellion… Il est décidé que Cena défendra son titre à Battleground dans un match à quatre contre Kane, Orton et… Reigns, dont on peine à voir en quoi il serait considéré comme un ennemi absolu par HHH et consorts, puisqu’il se voit offrir un nouveau title shot (il était déjà dans le Title Match  à MITB).

 

L’autre grande histoire du moment, c’est celle de Rollins qui tente de casher sa mallette chaque fois que Cena se fait péter la gueule, mais se fait systématiquement contrer par un Ambrose fou furieux dont le personnage à moitié dément prend bien auprès des foules. La petite histoire, c’est à Emma qu’on la doit : le 30 juin, elle se fait coffrer pour vol à l’étalage. Objet du larcin : une coque d’iPhone à 20 dollars. Les temps sont durs pour les catcheurs… L’Australienne, dont le renvoi sera annoncé à tort, s’en tirera avec quelques travaux d’intérêt général (on suppose qu’elle est allée apprendre à des enfants dans une crèche à faire des bulles de savon). Son partenaire à l’écran Santino, lui, annonce le 6 juillet la fin de sa carrière de catcheur, la faute à un cou trop endommagé. Mais ce n’est peut-être qu’un leurre, car après une opération réussie le 16 septembre, le comique se serait remis à l’entraînement en vue d’un retour prochain entre les cordes…

 

 

– T’as prévu quoi, toi, Santino, pour enfin arrêter cette carrière affreuse?

Je vais me faire opérer du cou, ça devrait être radical, ça a bien marché pour Edge ça.

Pas con. Moi je vais tenter le vol à l’étalage, c’est une bonne cause de renvoi ça non?

Bien pensé ma belle. Dans quelques semaines, on sera libres tous les deux!

 

 

Bad News pour Barrett : le champion IC se voit démis de son titre pour cause de blessure (son année in-ring s’arrête là), et une bataille royale est annoncée à Battleground pour désigner son successeur. Le 30 juin, Swagger et Colter turnent face car le russisme triomphant de Rusev et Lana a fini par leur courir sur le haricot patriotique. Premier face turn pour le grand Jack depuis ses débuts en 2008, c’est à signaler. Il était le plus ancien « heel constant » de la WWE en activité ! Ce même jour, AJ, désormais face et mariée à celui-dont-il-faut-scander-le-nom-quand-elle-est-à-l’écran, revient de congés et refait à Paige le même coup que celle-ci lui avait fait le 7 avril. L’Anglaise y perd son titre et y gagne un heel turn, prélude à une feud étrange d’amour-haine entre les deux meilleurs catcheuses du roster, qui durera pendant quelques mois.

 

Toujours chez les nanas, à noter l’implosion définitive des Funkadactyls, la très faible Cameron passant du côté obscur. Enfin, deux stars effectuent leur retour ce même 30 juin : Jericho, qui attire l’œil luisant de Bray Wyatt, d’où une feud branlante dont on ne gardera pas de souvenirs éblouis; et le Miz, rentré du tournage du Marine IV (si si, paraît que ça nécessite des semaines de tournage ce genre de truc) avec un gimmick d’arrogante star de Hollywood (ce qui nous change, après ses gimmicks d’arrogante star de la télé-réalité et d’arrogante star du catch).

 

 

Et pendant ce temps-là, Dolph Ziggler souffre atrocement en lowcard.

 

 

Battleground, tenu le 20 juillet, sera l’un des pires ppv de l’année. Seule raison de se réjouir de l’avoir vu : un très plaisant Two out of Three Falls pour les ceintures tag team, qui sera le plus long de la soirée (23 minutes!) et se soldera par une victoire des champions (les Uso) face à Harper et Rowan, qui volent de plus en plus de leurs propres ailes. Pour le reste… En pré-show, Adam Rose, accompagné de ses Rosebuds et aussi de Layla et Summer Rae, qui ont finalement abandonné le beau Fandango, bat le danseur et reste donc invaincu. Autre rookie invaincu, Rusev vainc l’über-patriote Swagger par décompte à l’extérieur. Le plus notable là-dedans, c’est une promo préalable de Lana où elle a semblé attribuer aux États-Unis la destruction en vol du fameux avion malaisien au-dessus de l’Ukraine — la WWE en sera quitte pour un communiqué de presse contrit.

 

AJ bat Paige dans un match correct sans plus, mais incommensurablement meilleur que la purge où Cameron valide son heel turn en battant Naomi, pourtant dix fois plus douée qu’elle. À la surprise générale, Jericho bat Wyatt, dont l’étoile en prend un coup, lui qui avait jusqu’ici livré de furieuses batailles au Shield puis à Cena avant de concourir pour le titre de champion WWEWHC à Money in the Bank…

 

Le combat le plus attendu de la soirée était probablement Rollins-Ambrose, le seul dont exsudait une haine viscérale réciproque… ben il n’aura pas lieu. Parce qu’Ambrose a attaqué Rollins dans les vestiaires, ce qui lui a valu d’être viré de la salle par HHH. Ca ne l’empêche pas de revenir alors que Rollins célèbre sa victoire par forfait pour une petite baston séparée par les arbitres, mais les spectateurs qui escomptaient assister à la grande explication Shieldienne en seront pour leurs frais. Ils verront sur le Titantron un dernier assaut commis dans le parking par le lunatique en marcel sur le pauvre Rollins, qui réussit à s’enfuir en bagnole.

 

Ils se consoleront à peine avec une bataille royale pour le titre intercontinental où Kingston brille comme toujours, où Cesaro, le pauvre, est éliminé par… Heath Slater, et où l’on retrouve en finale Bo Dallas (rigolo, et auteur d’une winning streak contre divers jobbers depuis son retour, mais faut peut-être pas déconner), Sheamus (déjà champion US) et Ziggler. Ce dernier vide ses deux adversaires mais le Miz, sorti sous la première corde au début du combat, surgit derrière lui et le dégage FTW.

 

 

Bonjour, je suis le spot du jour de Kofi Kingston et je viens sauver le ppv.

 

 

Le quatuor Orton-Kane-Reigns-Cena livre un Fourway oubliable, dont l’enseignement principal est que Kane n’est pas entièrement au service de mister RKO, lequel en conçoit force ressentiment. Evidemment, Cenawinslol.

 

Randy, je fais ça pour ton bien! Le mec qui sort d’ici avec les ceintures ira feuder avec Brock Lesnar!

 

 

 

De Battleground à Summerslam

 

Cena est toujours champion, l’Autorité commence à en avoir sa claque et recourt donc au plan C proposé par Paul Heyman. Le 21 juillet, lendemain de Battleground, Orton, Kane et Reigns demandent tous une nouvelle chance à Triple H, mais celui-ci les envoie bouler et attribue le title shot à Brock Lesnar qui passait par là. Heyman en profite pour annoncer la fin de son association avec Cesaro, qui n’y aura pas gagné grand-chose. Ce même jour, deux grandes autres nouvelles : Stephanie McMahon gifle Brie Bella venue assister au show en tant que spectatrice, ce qui vaut à la princesse une arrestation plus tard dans la soirée et un voyage au commissariat; et après une défaite contre Rybaxel, Big E. et Kofi Kingston voient débarquer un Xavier Woods en plein trip Malcolm X qui leur annonce qu’ils vont faire de grandes choses tous les trois. Il ment.

 

Le 31 juillet, au détour d’un Raw anodin, on assiste à un match exhibition opposant Sami Zayn et Adrian Neville à Tyler Breeze et Tyson Kidd. Les gars de NXT font grosse impression, et les suiveurs éclairés qui ont compris que cette année, c’est du côté de la Full Sail University que ça se passe peuvent hurler à la face du monde qu’ils nous l’avaient bien dit!

 

Dans les semaines suivantes, Wyatt et ses deux sbires attaquent Jericho et un rematch est acté pour Summerslam. Brie déclare à Steph qu’elle renoncera à sa plainte pour coups et blessures à condition que celle-ci l’affronte personnellement lors du grand ppv estival, ce que la patronne accepte. Non sans amener à Raw une nana présentée comme le médecin de Daniel Bryan, qui admet avoir eu une aventure avec son patient. Du coup Brie se précipite dans le ring pour cogner la thérapeute, et se fait arrêter à son tour…

 

 

Heureusement, il ne se passe rien de plus important aux Etats-Unis qui pourrait mobiliser la police.

 

 

La feud Rusev-Swagger continue malgré la victoire indiscutable du Bulgarusse à Battleground. Un Flag Match aura lieu à Summerslam, mais il ne s’agira pas d’aller décrocher un drapeau : le drapeau du pays du vainqueur sera déployé à la fin du combat, c’est tout. Toujours dans le prolongement des feuds de Battleground, AJ et Paige écriront à Summerslam une nouvelle page d’une rivalité pour l’heure plutôt décevante au vu du talent des deux demoiselles.

 

Exclus de la title picture, Reigns et Orton s’affronteront en combat singulier. Quant à Ambrose et Rollins, cette fois ils auront bien un match, dont Ambrose gagne le droit de choisir la stipulation. Curieusement (on s’attendait à ce qu’un sauvage comme lui décide de quelque règle hardcore), il opte pour un Lumberjack Match — mais il y a là une certaine logique, vu que tout le monde est censé détester Rollins. Le Miz, de son côté, a gagné le titre IC à Battleground en éliminant Ziggler en dernier : c’est donc Ziggler qui défiera la star de la télé, dont le gimmick consiste essentiellement à se protéger le visage, qu’il qualifie de « Moneymaker ». Enfin, Rob Van Dam et le pauvre Cesaro sont relégués au pré-show.

 

Le 17 août, le Staples Center sera le théâtre de plusieurs combats rapidement oubliés et d’un match dont on causera encore dans plusieurs années, une sorte de référence dans son style. Ce match, c’est celui pour le titre de John Cena. Qui consiste en un extraordinaire squash, incomparable à quoi que ce soit d’autre dans l’Histoire! En effet, le champ se précipite sur la Bête dès que la cloche sonne et prend immédiatement un F5! Il s’en dégage, mais ne reprendra jamais ses esprits. Lesnar le massacre littéralement, contrant aisément ses deux ou trois pauvres tentatives de rébellion et se relevant du seul AA porté par le champion « à la Undertaker », et en souriant. Et quand Lesnar sourit, les enfants du monde entier saignent des yeux. Le combat est un véritable « atelier German Suplex » : l’ancien boss de l’UFC en colle seize au total à un Cena réduit à l’état de poupée de chiffon, qui finit par s’incliner au bout de seize minutes qui ont dû lui paraître durer dix jours. On avait déjà vu un challenger venir très facilement à bout d’un champion (Diesel avait battu Bob Backlund en huit secondes en 1994 par exemple), mais jamais on n’avait assisté à un squash d’un quart d’heure dans un combat d’une telle importance. Brock, toujours poète quand on le laisse dire quelques mots, avait promis de laisser Cena dans une tas de sang, de vomi et d’urine; on n’a pas vu les liquides humains, mais c’était tout comme. L’ère de la Bête commence de la façon la plus magistrale qui soit…

 

 

Brock, c’est extraordinaire ce que tu viens d’accomplir!

Oué. Et maintenant, je veux essayer de briser la Streak de l’Undertaker!

Heu, c’est déjà fait depuis trois mois, Brock.

Je parlais de sa Streak d’invisibilité à la WWE.

Promis, on s'y attaque dès qu'on a réglé le rematch de Cena.

 

 

Auparavant, rien de très notable, même si plusieurs ceintures ont changé de mains et les résultats de Battleground ont été pour la plupart inversés : Ziggler est devenu champion IC en battant le Miz, Paige a repris le titre à AJ, Wyatt s’est vengé de Jericho malgré l’expulsion de Harper et Rowan du ringside. Cesaro, dont on se demande où est passé le push auguré à Wrestlemania, perd en préshow contre le préretraité RVD, Rusev met une nouvelle cartouche à Swagger, cogne Zeb Colter et abat le drapeau russe sur une Amérique consternée, Stephanie McMahon bat Brie Bella grâce à une trahison de Nikki qu’on avait vue venir à dix kilomètres, Reigns triomphe comme de juste d’Orton, et à l’issue d’un match bien meilleur qu’attendu étant donné la stipulation (Lumberjacks), Rollins, aidé de Kane, exécute Ambrose d’un coup de mallette dans la tronche.

 

 

WWE Fact : un catcheur perd 90% de sa résistance quand il devient Lumberjack.

 

 

 

De Summerslam à Night of Champions

 

Comme d’hab, le Raw post-ppv est bien fun. Lesnar se voit remettre une nouvelle ceinture, toute belle, qui remplace les deux que le champion devait se trimballer précédemment. La feud Nikki-Brie est lancée, la première reprochant à la seconde de l’avoir abandonnée en démissionnant de la WWE à Payback, d’où sa vengeance à Summerslam. La feud sera constellée de segments très mal foutus où Nikki adresse de nombreux reproches à sa jumelle, laquelle apparaît comme une sacrée salope, mais peine à trouver la moindre excuse. On est censés soutenir Brie, mais comme elle ne conteste aucune des accusations de Nikki, on se demande bien pourquoi on devrait se ranger à ses côtés, si ce n’est parce qu’elle ne s’est pas fait refaire les nichons et a épousé Daniel Bryan, alors que la méchante s’est gonflée à la silicone et couche avec Cena…

 

Ce même Raw, Ambrose impose un Ice Bucket Challenge « for charity » à Seth Rollins, HHH en a marre de ce cirque et ordonne un Falls Count Anywhere pour le main event. Kane intervient évidemment, ce qui aboutit à un spot spectaculaire où le possesseur de la mallette porte son Curb Stomp à sa Némesis à travers un parpaing. Évacué en ambulance, Ambrose a une raison toute trouvée pour être absent quelques semaines des écrans (en réalité, il tourne un film intitulé Lockdown, comme un coup de pied de l’âne à la TNA…).

 

En midcard, rien de bien palpitant. Swagger out, c’est Mark Henry qui soudain se découvre une âme patriotique. Lui qui a représenté l’Oncle Sam aux JO veut faire rendre gorge aux Soviets, il lit le serment d’allégeance la larme à l’œil, etc. Rusev is not impressed. La feud Wyatt-Jericho prend fin sur une victoire du gourou en Steel Cage Match. La creative team n’a pas d’idée dans l’immédiat pour Wyatt, mais Jericho est envoyé sur Orton, qu’il faut rebuilder après sa défaite à Summerslam contre Reigns. Lequel se rappelle que Rollins l’a trahi et décide de le prendre en chasse, mais succombe, quelques jours avant le ppv, à une hernie qui le tiendra éloigné des rings jusqu’à décembre.

 

 

À revoir les images, on constate qu’il commençait effectivement à donner quelques signes d’essoufflement.

 

 

Quant aux championnats, qui donnent son nom au ppv, l’heure est essentiellement à des rematchs, à l’exception de la US Title Picture (Cesaro rebondit un peu, prend sa revanche sur RVD et devient challenger au titre de Sheamus) et de celle des titre par équipes : les Uso devront en découdre avec Gold et Stardust, qui turnent heels sans vraie justification. Pour le reste, naturellement, Lesnar, Ziggler et Paige devront offrir un rematch respectivement à Cena, au Miz et à AJ… mais le match féminin inclura aussi Nikki Bella, désormais protégée de Steph O’Mac.

 

Le préshow est l’une des rares occasions, en 2014, de voir Christian, qui en un segment qui nous rappelle des souvenirs vieux d’une décennie, reçoit Jericho pour son Highlight Reel. En opener, les frères Rhodes valident leur turn en s’emparant des ceintures par équipes. Cesaro ne parvient toujours pas à remonter vraiment la pente et encaisse un Brogue Kick définitif après un bon match de brutasses contre Sheamus. Le titre IC, lui, devient une vraie patate chaude. Depuis quelques semaines, le Miz, fidèle à son gimmick de star de Hollywood, se balade avec Damien Sandow, rebaptisé Mizdow, qui mime tous ses faits et gestes. Ce rôle de doublure, l’ancien sauveur intellectuel des masses le prend tant à cœur qu’il en devient l’un des catcheurs les plus « must see » de toute la fédération, n’hésitant pas à singer toutes les attaques du Miz et surtout à faire mine d’encaisser lui aussi les coups pris par son patron! Ziggler a beau se pointer au ppv avec sa propre doublure, R-Truth, il ne peut rien face à la hype Miz-Mizdow, et rend la ceinture blanche un mois après l’avoir gagnée.

 

 

– Je pourrais en avoir une moi aussi un jour, monsieur?

Bien sûr Damien. Ils vendent d’excellentes répliques au stand de merchandising.

– Monsieur est trop bon.

 

 

Rollins réclame que sa victoire par forfait sur Reigns soit officiellement déclarée, puis lance un open challenge à quiconque… Bingo, Ambrose se matérialise par la grâce d’un taxi magique, et leur feud reprend avec un nouveau brawl qui ne prend fin que quand Ambrose, menotté, est emmené par les flics. Henry, en larmes à l’écoute de l’hymne national chanté par Lilian Garcia, aura une nouvelle raison de pleurer quelques minutes plus tard quand Rusev le bloque dans l’Accolade.

 

Orton et Jericho livrent un excellent petit match conclu par un RKO out of nowhere — ça tombe bien, le finisher du Legend Killer est en train de devenir un meme Internet! Enfin, AJ récupère la ceinture au papillon en dégageant Nikki du ring avant de placer Paige dans son Black Widow. En devenant championne pour la troisième fois, elle égale le record jusqu’alors détenu par Eve Torres.

 

 

Il est mignon Vince. Il croit vraiment que s’il me donne plein d’IMAGINARY BRASS RINGS DE MERDE Cihaime sera tenté de revenir un jour…

 

 

Vient le main event. Au cours des semaines précédentes, Cena a annoncé avoir tiré les conséquences du massacre subi à Summerslam : cette fois il va changer de tactique botter le cul de Lesnar! Ouais, il va faire comme d’hab. Se battre et advienne que pourra. Curieusement, cette attitude lui permet cette fois de livrer à la Bête un combat nettement plus équilibré qu’à Summerslam, où les deux hommes prennent l’initiative à tour de rôle jusqu’à ce qu’un Cena surmotivé enferme le gorille albinos dans un STF interminable au milieu du ring. Lesnar faiblit, faiblit, faiblit encore, il va perdre connaissance ou abandonner… Non! Seth Rollins déboule, aligne Cena d’un coup de mallette dans la tronche et enchaîne avec un Curb Stomp sur le champion! Il va casher! Il va devenir champion au nez et à la barbe des deux Musclors! Non! Au dernier moment, Cena (qui a donc gagné son match contre Lesnar par DQ) se relève et l’en empêche. Lesnar conserve, mais que ce fut dur! Et le chacal a montré qu’il saurait profiter de la moindre occasion pour utiliser sa mallette magique…

 

 

Bon, plus qu’à attendre l’arrivée de Dean et Roman et… oh mon Dieu! J’avais oublié que je les avais trahis comme un gros enfoiré!!!

 

 

Dites-nous en comms quel souvenir vous conservez en priorité de cette période, ce qui a été bon, moyen ou franchement mauvais, ce que j’ai oublié de recenser, et à demain pour le quatrième et dernier trimestre!

 

 

Ca va être génial! Promis juré!

 


Publié

dans