Objectif Nul

I said right and they said left

I said east and they said west

I said up and they said down

I do the bad boy boogie all over town 

AC/DC, Bad Boy Boogie

 

Ce lundi, la WWE a essayé de nous faire passer plusieurs messages. Et chaque fois, elle a exprimé l’inverse de ce qu’elle voulait nous faire comprendre. Systématiquement. À ce stade, on ne sait plus s’il faut y voir de la stupidité ou du sabotage.

 

 

Ah Chris, je suis content, j’ai récupéré mon script, celui du mec qui n’était plus venu depuis un bail et qui revient en étant super cool et sympa.

Heu non Brock, ça c’est le mien… Le tien c’est celui du mec qui n’était plus venu depuis un bail et qui revient en étant un gros enfoiré.

– Ah ben trop tard, hein, je l’ai appris par cœur, je vais pas me faire chier à tout reprendre à zéro. T’as qu’à prendre l’autre du coup.

 

 

Nalyse de Raw du 15 décembre

 

I said right and they said left

I said east and they said west

I said up and they said down

I do the bad boy boogie all over town 

AC/DC, Bad Boy Boogie

 

Ce lundi, la WWE a essayé de nous faire passer plusieurs messages. Et chaque fois, elle a exprimé l’inverse de ce qu’elle voulait nous faire comprendre. Systématiquement. À ce stade, on ne sait plus s’il faut y voir de la stupidité ou du sabotage.

 

 

Ah Chris, je suis content, j’ai récupéré mon script, celui du mec qui n’était plus venu depuis un bail et qui revient en étant super cool et sympa.

Heu non Brock, ça c’est le mien… Le tien c’est celui du mec qui n’était plus venu depuis un bail et qui revient en étant un gros enfoiré.

– Ah ben trop tard, hein, je l’ai appris par cœur, je vais pas me faire chier à tout reprendre à zéro. T’as qu’à prendre l’autre du coup.

 

 

Nalyse de Raw du 15 décembre

 

 

OK. Nous sommes la creative team. Nous préparons le Raw du lendemain de TLC, dernier ppv d’une année 2014 qui ne restera pas dans les annales comme un modèle de réussite en termes de booking. Qu’on y songe : le WWE Universe, cette masse avachie que nous croyions si aisément manipulable, n’a cessé de nous renvoyer dans nos 22 tout au long de l’année. Nous avons dû en catastrophe faire avorter l’adhésion de Daniel Bryan à la Wyatt Family; nous avons réussi à faire conspuer le super-face Rey Mysterio au Rumble; notre grand projet consistant à aligner en main event de Mania XXX Batista contre Orton a été piétiné par la foule; nous avons tout donné, titre et Streak, à un type qui se pointe quand ça lui chante, et ça lui chante pas souvent; nous avons perdu CM Punk et Alberto del Rio, ce qui nous a valu un véritable shitstorm en termes de relations publiques, sans même parler du trou béant laissé dans le roster par le départ de deux main eventers patentés; nous avons pushé Roman Reigns si maladroitement qu’il commence déjà, alors qu’il n’a encore rien gagné, à saouler tout le monde; nous avons laissé filtrer à l’avance l’arrivée « surprise » de Sting; nous avons fait n’importe quoi avec Cesaro, insisté à mort sur une feud débile entre les Bella, répété à l’identique la feud Rusev-Swagger, nous avons convaincu tous nos suiveurs que notre show de rookies NXT était bien meilleur que Raw et Smackdown réunis… bon, on va pas y passer la nuit, mais pour résumer, nous avons grave déconné tout du long, alors qu’on est quand même vingt-six auteurs.

 

 

Il fallait s’y attendre. Vous savez, l’histoire des mille singes qui finiraient par composer les œuvres complètes de Shakespeare s’ils tapaient à la machine pendant mille ans, c’est du flan, en fait.

 

 

En préparant ce Raw qui lance la Road vers le Rumble, et donc vers le prochain Mania, nous devons donc nous ressaisir. Nous devons faire passer au public des messages clairs qu’il intégrera et répétera jusqu’à au grand soir. Voici la liste des objectifs de la soirée, telle qu’établie par nos soins.

 

1) Comme Jericho avait une soirée de libre dans son agenda et a accepté de venir jouer les guest hosts, il faudra surfer sur sa popularité pour convaincre les fans de huer les méchants (Lesnar, Rollins, Rusev, Fandango) et d’aimer les gentils (Cena, Ryback). Et comme Lesnar a annoncé qu’il daignait passer dans le coin, il faudra rappeler que c’est une brute et surtout une ordure finie que chaque spectateur se doit de détester de toutes ses forces.

 

2) Mettre over Cena dans la perspective de son Title Match contre Lesnar au Rumble. Au passage, rappeler que Rollins, en tant que détenteur de la mallette, continue de représenter un danger de premier ordre pour lui.

 

3) Faire progresser la feud entre les champions par équipes Miz & Mizdow et les Uso.

 

4) Souligner la densité de la dimension tag team par un match opposant New Day à Gold & Stardust.

 

5) Bien lancer la feud Reigns-Show qui occupera Reigns jusqu’au Rumble (qu’il gagnera).

 

6) Renforcer Ziggler, qui vient de regagner le championnat Intercontinental, ainsi qu’Harper et Rowan, qui viennent de démarrer en solo.

 

7) Faire quelque chose d’intéressant avec les nanas et faire rire les enfants avec le lapin.

 

 

Rien d’impossible, à première vue. Tout cela est basique, peu innovant, mais au moins ça a le mérite d’une certaine cohérence. Allez, on y croit!

 

(…)

 

Trois heures plus tard, bilan des courses.

 

 

Quoi de plus normal qu’un bilan des courses vu qu’ici y a que des bourrins? Hahaha! Pourquoi vous riez pas?

 

 

Objectif 1 : Comme Jericho avait une soirée de libre dans son agenda et a accepté de venir jouer les guest hosts, il faudra surfer sur sa popularité pour convaincre les fans de huer les méchants (Lesnar, Rollins, Rusev, Fandango) et d’aimer les gentils (Cena, Ryback).

 

Bilan : échec sur toute la ligne.

Jericho s’est montré tout du long éminemment détestable. GM d’un soir, le prétendu « face impertinent » (un rôle où finalement le Jericho 2014 n’excelle pas plus que le Miz) a sombré dans un mélange désespérant de vulgarité, sexisme, couardise et bullying. Ouvrant le show, il s’en prend à Fandango qui, une semaine plus tôt, lors des Slammy, lui a volé sa statuette du « moment extrême de l’année » (ben t’avais qu’à être là, gros malin), mais a à peine le temps de faire quelques blagues sur le nom du danseur — blagues qui étaient déjà éculées lors de leur feud il y a un an et demi — qu’apparaît Heyman, désireux de discuter des conséquences de la défaite de Rollins contre Cena à TLC la veille. Ce qui attire dans le ring les deux derniers cités, venus nous rappeler l’overbooking ridicule de leur Tables Match. Et comme il n’y a rien de plus overbookable qu’un Tables Match qu’un Cage Match, Jericho décide qu’ils s’affronteront ce soir dans un Cage Match, non sans se compromettre dans un grand numéro de lèche-culerie à l’égard de Cena.

 

 

– Je te kiffe John. T’es une immense source d’inspiration pour moi.

Ah oui, tu apprécies mon mantra « Never Give Up »?

Heu ouais nan, j’aime surtout tes blagues sur les bites et le caca! T’es un vrai top face, j’adore!

 

 

Y2J se rappelle soudain que Heyman lui doit du fric depuis quinze ans et… se booke dans un match contre le manager, pour plus tard dans la soirée. Comportement héroïque de la part d’un multiple champion du monde face à un non-catcheur quasi quinquagénaire en surpoids…

 

On retrouvera Jericho et son affreux foulard un peu plus tard puis dans le ring pour insulter Lana et Rusev avec une grossièreté qui nous ferait presque regretter le jour où le Rock s’est lancé dans un exercice comparable, à Smackdown, il y a quelques mois de ça. Rusev est assimilé, en une formule à la lisière du racisme, à un « chauffeur de taxi mal lavé », tandis que Lana est évidemment qualifiée de « pute communiste ». Avant que Y2J ne se mette à lourdement suggérer que ces deux-là partagent autre chose qu’une profonde admiration pour Poutine, et que si ça se trouve ben ils font crac-crac ensemble. C’en est gênant. Le brillant orateur de 2009 est devenu un sous-Cena de la pire espèce. Qu’est-ce qui sépare le meilleur talker de sa génération d’un consternant pilier de comptoir? Un face turn.

 

 

Je champion États-Unis en titre, invaincu WWE. Je grande puissance!

Ah ouais? Paraît que c’est pas la même rengaine au pieu, hein Lana? Ou devrais-je dire Anal? Loooool!

Je…

Ta gueule sale pute, retourne sucer des pines pour trois kopecks! Loooool!

– Toi manquer respect nous.

– Et depuis quand faut respecter les métèques qui viennent nous casser les couilles dans notre pays à nous qu’on a? USA! USA! Looool!

 

 

Sur ces entrefaites, Jericho dévoile le prochain adversaire de Rusev : ce sera Ryback. Qui regarde méchamment Rusev, lequel se barre. Rien n’a été construit, ici. On aurait pu lancer la feud après les Series, quand les deux costauds étaient dans des équipes opposées : on a préféré envoyer Ryback sur Kane tandis que Rusev effectuait une resucée de sa feud avec Swagger. Un mois de perdu, et deux matchs moisis à TLC plus tard, on peut enfin commencer à envisager quelque chose entre les deux R, mais qu’est-ce que c’est que ce build? « Hé Rusev, ta copine est une pute et toi un clodo, et maintenant voici Ryback, il veut se battre contre toi. » Nullissime.

 

 

Salut. Je suis un face héroïque et je vais vous dire quelques mots bien sentis sur les Etats-Unis!

Heu, merci mais non merci, on a compris le concept, là.

 

 

Le hat-trick de ratages de Jericho continue quand il revient pour son match contre Heyman. On pouvait à la rigueur comprendre, il y a un an, que CM Punk désire ardemment pouvoir régler physiquement son compte au machiavélique manager, qui l’avait trahi et bastonné à moult reprises; mais pourquoi diable Jericho tient-il tant à casser la gueule à ce type qui, rappelons-le, n’a jamais été un catcheur de sa vie? Parce qu’il lui doit 200 dollars? Ca tombe bien, Heyman est venu avec son chéquier. Il va lui faire un ch… non, Y2J s’en fout, il veut juste le taper! Non mais sans délirer. Ah, si seulement quelqu’un, au hasard l’homme le plus dangereux de la planète, pouvait se matérialiser là maintenant tout de suite pour lui faire avaler ses dents…

 

 

Oh! Me prenez pas en photo, vous allez me voler mon âme!

Cela dit, j'en ai pas.

 

 

Putain, merci. Lesnar devait, dans l’esprit des bookers, apparaître comme un monstre mais aussi un enfoiré puisqu’il s’en prend au gentil Y2J! Mais dans les faits, en démontant le rocker du dimanche, Brock a sauvé son vieil ami démuni d’un tabassage. C’est clairement lui le face dans l’histoire. Merci pour tes efforts, Jericho, et maintenant ne reviens plus tant que t’auras pas turné heel. S’il te plaît.

 

 

Don’t be a bully. Be Lesnar.

 

 

Objectif 2 : Mettre over Cena dans la perspective de son Title Match contre Lesnar au Rumble. Au passage, rappeler que Rollins, en tant que détenteur de la mallette, continue de représenter un danger pour lui.

 

Bilan : échec sur toute la ligne.

La tenue du match dans la cage impliquait forcément que les deux pitres Noble et Mercury passeraient leur temps à escalader la structure depuis l’extérieur et que Rollins et Cena enchaîneraient tous les passages obligés de la stipu, et c’est exactement ce qui s’est passé. Comme à TLC, l’aura de Rollins n’en est pas sortie grandie. Une fois de plus, malgré un match pratiquement à trois contre un, il s’est révélé incapable de vaincre Cena, apparaissant dès lors comme n’importe quel porteur de mallette de heel : faible et lâche. Quant au super-Marine, on s’est tellement habitués à le voir se sortir des situations les plus périlleuses que sa domination sur le trio heel n’impressionne guère — en revanche, sa nouvelle démolition en règle par Brock Lesnar, qui décidément n’a pas raté sa soirée, rappelle de nouveau le gouffre qui existe entre le champion et son challenger. En outre, Heyman a respectueusement serré la main de Rollins, que Brock a laissé repartir en un seul morceau de la cage, oubliant gentiment que ce dernier lui avait porté un méchant Curb Stomp à Night of Champions. Comportement fair play et bon enfant qui ne colle guère avec la bestialité de la bête, et souligne en creux que Rollins ne doit guère être pris au sérieux. Bref, l’issue de cette soirée (soldée tout de même par la victoire de Rollins une fois Cena tué par Brock), c’est : Lesnar très fort, Rollins très faible, Cena entre les deux. Rien de nouveau, et rien qui soit de nature à nous faire croire aux chances de Cena au Rumble.

 

 

REPEAT.

 

 

Objectif 3 : Faire progresser la feud entre les champions par équipe Miz & Mizdow et les Uso.

 

Bilan : échec.

 À ce stade, il est grand temps que Naomi joue un rôle. Là, on a vu un match simple entre Miz et Jimmy Uso, le mari de la belle à la ville comme à l’écran, gagné par le Samoan, et ça n’apporte rien de plus que le combat de TLC. Les Uso, surtout Jimmy, sont énervés par le trouble jeu du Miz avec Naomi. OK, on a compris depuis un bail, maintenant. D’autant que, soit dit en passant, s’il y en a un là-dedans qui passe pour un sacré connard, c’est Jimmy. Il s’oppose violemment à la possibilité que sa nana bénéficie d’un piston à Hollywood — piston dont rien à l’heure actuelle ne nous dit que c’est du flan. Si j’étais Naomi, ça me gaverait pas mal que mon mec pète systématiquement la gueule à un type qui me promet de m’aider à percer dans la carrière de mes rêves. Miz n’a jamais demandé quoi que ce soit à Naomi en échange de son aide, pour l’instant; dès lors, le comportement über-belliqueux de Jimmy semble quelque peu excessif. Seul petit rayon de soleil, en dehors du toujours hilarant Sandow, un passage backsage où Miz promet à Naomi de l’inviter à Miz TV à Main Event. C’est léger.

 

 

Connard va, jamais tu proposes à ma femme de l’aider pour du taf! Chez nous, une nana, ça reste à la cuisine et ça torche les mioches, c’est clair?

 

 

Objectif 4 :  Souligner la densité de la dimension tag team par un match opposant New Day à Gold & Stardust.

 

Bilan : bof.

Les frères Rhodes étaient champions il y a encore moins d’un mois, mais il faut vraiment le savoir pour voir dans ce duo autre chose que deux jobbers voués à mettre over les prochains prétendants aux ceintures de cuivre. En kayfabe, rien ne justifie que l’équipe ultra-talentueuse et expérimentée formée par Gold et Stardust s’incline systématiquement face à New Day — et surtout ce soir, quand ces derniers sont représentés par Woods et Big E., ce qui laisse le meilleur catcheur des trois en ringside. En outre, rien ne montre qu’il y a là une vraie feud, alors que ces équipes se sont déjà livré plusieurs affrontements consécutifs. C’est vraiment « on est là, on existe, ben battons-nous », sans idée, sans construction et donc sans grand effet. Dommage parce que ces gimmicks excessifs de part et d’autre pourraient donner quelque chose de sympa — à condition toutefois qu’un effort soit fait…

 

 

– Gold! Fais le tag bon sang!

– Attends, je vérifie juste si t'as pas marché dans la clé cosmique, à tout hasard.

 

 

 

Objectif 5 :  Bien lancer la feud Reigns-Show qui occupera Reigns jusqu’au Rumble (qu’il gagnera).

 

Bilan : échec.

Reigns a donc effectué son grand retour à Raw… en défonçant à l’improviste Fandango, le terrible Fandango. On a connu plus tonitruant comme entrée en matière pour un type promis à un avenir doré. Ensuite, Show s’est pointé, Reigns lui a mis un pain, Show s’est cassé. Tout cela est paresseux, dénué d’imagination, et gâche une séquence — le retour de blessure d’un favori de la foule — qui aurait pu et dû être bien mieux gérée.

 

 

Pauvre Big Show. Depuis le push de Reigns, il n'avait déjà plus le droit de faire de Spears. Voici que le jeunôt lui pique maintenant le Knockout Punch!

 

 

 

Objectif 6 : Renforcer Ziggler, qui vient de regagner le championnat Intercontinental, ainsi qu’Harper et Rowan, qui viennent de démarrer en solo.

 

Bilan : échec.

Ouais, Ziggler a probablement été le meilleur catcheur de TLC, ouais il vient de récupérer le titre IC en un combat furieux contre Harper, qui lui aussi a fourni une performance formidable au ppv, ouais Rowan a besoin d’être remis en selle après sa défaite rapide dimanche… mais on s’en fout, parce qu’il s’agit de mettre over le Show en prévision de sa feud avec Reigns. Du coup, dans ce tag team match, les méchants l’emportent sur un nouveau KO réussi par Show sur Rowan (le deuxième en deux jours), Harper détruit Ziggler pour faire bonne mesure, et le seul mec qui en sort renforcé est le Big Show, pas forcément le type qu’il faut absolument builder. Rowan devrait rapidement retourner traîner autour de l’Exotic Express, à ce rythme.

 

 

Dolph Ziggler, l'homme qui selle même les tags.

 

 

Objectif 7: Faire quelque chose d’intéressant avec les nanas et faire rire les enfants avec le lapin.

 

Bilan : semi-échec.

Soyons généreux : la victoire en tag team de Natalya et Alicia Fox contre les Bella, la Canadienne obtenant la soumission victorieuse, peut constituer un avancement de storyline, puisqu’elle peut probablement prétendre désormais à un Title Shot contre Nikki. Cela dit, il reste un gros goût d’inachevé : AJ a perdu son Title Match sur une gruge manifeste (le coup de spray dans les yeux) et devrait à bon droit réclamer one more match… Mais d’AJ il n’a pas été question ce lundi.

 

 

Confiant, Manuel Neuer commence déjà à célébrer son Ballon d'Or.

 

 

Quant à l’Exotic Express qui est là pour faire rire les nenfants, tout dépend de l’humour de ceux-ci : s’ils apprécient le spectacle de Kane tombstonant leurs toons favoris, on suppose qu’ils auront été comblés….

 

 

La prochaine fois vous y réfléchirez à deux fois avant de couper la coke que vous me vendez avec du talc.

 

 

Au final, on a assisté ce lundi à un weekly encore plus misérable que le ppv de la veille. Les résultats ont été inverses à ceux escomptés : Jericho est apparu hautement antipathique, à l’inverse de Lesnar, un comble; les feuds Brock-Cena et Reigns-Show sont mal parties et rien ne semble augurer d’une issue différente d’une victoire conjointe des deux premiers nommés en vue d’une confrontation à Mania. Les deux hommes ayant main eventé TLC, Ambrose et Wyatt, ont brillé par leur absence, de même qu’AJ, qui aurait eu toutes les raisons du monde de venir se venger des jumelles. La midcard n’a guère brillé, et la lowcard non plus. On avait cru que l’immense succès d’estime remporté par NXT R-Evolution allait aiguillonner le roster principal et l’inciter à monter d’un cran : au contraire, cette concurrence inattendue semble avoir tétanisé les big boys et surtout leurs bookers. Reste donc à savoir si les weeklies principaux peuvent s’enfoncer encore plus profondément dans le néant. Réponse dès Smackdown!

 

 

Où l'on découvrira que le Lapin, en réalité… c'est Alf!

 


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