La littérature telle qu’on en rêve

Never jugde a book by its cover.

Aerosmith, Dude looks like a lady

 

Le concept du détournement est vieux comme l’humour, et l’humour est vieux comme le monde (le premier australopithèque se gondolait déjà en voyant le deuxième glisser sur une peau de banane). Le présent concept n’est donc pas foncièrement original, mais c’est pas grave. Nous, il nous a fait rigoler, et c’est bien assez pour qu’on le soumette à vos esprits raffinés!

 

 

Enfin des livres qu’on a envie de lire!

 

 

Catch et littérature : rencontre au sommet (tome 1)

 

Never jugde a book by its cover.

Aerosmith, Dude looks like a lady

 

Le concept du détournement est vieux comme l’humour, et l’humour est vieux comme le monde (le premier australopithèque se gondolait déjà en voyant le deuxième glisser sur une peau de banane). Le présent concept n’est donc pas foncièrement original, mais c’est pas grave. Nous, il nous a fait rigoler, et c’est bien assez pour qu’on le soumette à vos esprits raffinés!

 

 

Enfin des livres qu’on a envie de lire!

 

 

Catch et littérature : rencontre au sommet (tome 1)

 

 

L’idée ne nous est pas venue toute seule comme une grande (alors que franchement, quand on y pense, c’était pas super dur à imaginer) : il a fallu qu’on tombe, comme à peu près la totalité du Web, sur l’œuvre de Clémentine Mélois, pour qu’une petite ampoule s’illumine au-dessus de notre tête et qu’on s’exclame EURE-FUCKING-KA! Voilà qui fera bien marrer nos gentils lecteurs des CDC!

 

Clémentine Mélois, si vous ne connaissez pas, c’est cette jeune diplômée des Beaux-Arts qui s’amuse depuis un petit moment à détourner des couvertures de livres célèbres, dont elle modifie avec sagacité le titre, le nom de l’auteur ou l’image de fond, parfois les trois en même temps. La simplicité de l’idée, l’imagination de l’auteur et sa virtuosité en matière de Photoshop lui ont valu de faire un petit buzz qui s’est concrétisé par plus de 14 000 fans sur sa page Facebook et, entre autres distinctions, une mise en valeur par Topito. Elle a par ailleurs publié un livre chez Grasset, rien que ça.

 

On colle pas d’images ici, sinon ça va vous spoiler la suite, héhé. Donc on vous met une image de catcheurs de la WWE découvrant l’existence de ces objets étranges que sont les livres.

 

 

C’est quand même moins pratique que des haltères pour faire sa gym!

 

 

Donc Clémentine Mélois fait son petit bonhomme de chemin, mais fort heureusement pour nous, elle ne semble guère s’y connaître en catch, l’ingénue que voilà! Conséquence : le champ est libre.

 

Voici donc un premier tome de nos œuvres à nous, du Mélois new and improved en quelque sorte puisqu’à la différence de notre inspiratrice, nous ne nous contentons pas de fournir la couverture qui fait glousser, mais ajoutons carrément un court résumé de l’œuvre telle que nous l’imaginons, et un extrait sorti au pif de ses pages. Que vous soyez addict ou réfractaire à la grrrrrande (ou beaucoup moins grande) littérature, on espère que vous apprécierez notre sens du timing, vu que le buzz Mélois a bien un an et demi maintenant, en fait. Si ça vous plaît, y aura une suite, sinon… ben aussi, parce qu’attention, on a de la réserve!

 

Cliquez sur notre fausse couv pour découvrir la vraie couverture du bouquin qui l’a inspirée, ou bien l'extrait détourné, c'est selon.

 

 

 

 

 

Résumé : Deux anthropologues, Luke Harper et Erik Rowan, s’aventurent dans le cadre d’une étude dans les tréfonds du bayou, en Louisiane. Ils y font la connaissance d’un homme mystérieux, Bray Wyatt, qui prend rapidement un ascendant colossal sur eux. Oubliant la raison de leur présence, Luke et Erik se retrouvent sous la coupe de ce gourou mystique aux propos obscurs, qui voue un culte morbide à sa sœur disparue. Tombant dans la soumission la plus totale, abandonnant toute hygiène physique et tout équilibre mental, ils deviennent les esclaves de celui qui se présente comme leur sauveur, qui prétend tenir le monde dans ses mains et qui décide, un jour, de se lancer avec eux à l’assaut de la planète…

 

Extrait : Nous avançons dans le marais. Le Maître nous a ordonné de lui ramener un alligator pour le repas du soir. Comment attraper une telle bête? Nous l’ignorons. Mais il est hors de question de ne pas donner satisfaction au Maître. Il est notre oxygène, notre horizon, notre raison d’être. Nous avons de l’eau jusqu’à la taille à présent. Un mouvement devant nous. Des bulles montent à la surface. Soudain surgit une immense masse sombre, une gueule s’ouvre, gigantesque, les mâchoires claquent et ces yeux, jaunes… Malgré notre promesse, nous sommes pris de panique et nous nous retournons et fonçons jusqu’à la rive, l’alligator sur nos talons, nous sentons son haleine fétide, nous parvenons au bord mais nous n’avons pas de prise pour sortir, il va nous rattraper… Non. Nous sommes tous deux empoignés par le cou et promptement tirés vers l’air, vers la vie, c’est le Maître, quelle force! Il nous jette au sol, hagards, trempés. L’alligator, frustré, replonge. Le Maître part d’un long rire, son rire si merveilleux qui fait miroiter les étoiles et vibrer la terre : « Vous avez vraiment voulu attraper un alligator à mains nues? Qu’est-ce que je vous aime, vous deux. » Malgré la panique qui fait encore battre la chamade à nos cœurs, ces mots nous emplissent d’une joie pure et profonde. Le Maître nous assène une paire de claques, puis désigne du menton quelques oiseaux efflanqués qui picorent un bout de viande près des bosquets. « Vous voyez ces carnassiers? Quel spectacle magnifique. Ils mâchent de la viande d’alligator. Le reste de la carcasse ne doit pas être bien loin. Vous voulez m’apporter ce que je vous ai demandé? Rien de plus facile. Suivez les buses.

 

 

 

 

 

Résumé : Le Miz hait l'humanité toute entière, dont il dénonce l'hypocrisie, la couardise et la compromission. Il est pourtant amoureux de la coquette Maryse… Toujours accompagné de son ami Mizdow, il lui fait la cour, sans toutefois renier ses principes.

 

Extrait :

(la scène se passe dans une auberge où le Miz a donné rendez-vous à l’objet de sa passion)

 

Le Miz

Madame, voulez-vous que je vous parle net ?

A votre seule vue, le sang me monte à la tête ;

Vos atours délicieux mettent mes sens en pagaille;

Et je rêve de pétrir votre voluptueux poitrail.

 

Mizdow

Madame, voulez-vous que je vous parle net ?

A votre seule vue, le sang me monte à la tête ;

Vos atours délicieux mettent mes sens en pagaille;

Et je rêve de pétrir votre voluptueux poitrail.

 

Maryse

J’ai dû boire un peu trop de sirop d’érable

J’attendais un galant; j’en ai deux à ma table!

 

Le Miz

Je ne suis pas un gars lent, j’ai un style méthodique

Mais les gens ne savent pas voir mon talent unique

 

Mizdow

Je ne suis pas un gars lent, j’ai un style méthodique

Mais les gens ne savent pas voir mon talent unique

 

Maryse

Il n’y a rien d’unique dans ce propos grotesque

Serais-tu un eunuque? L’autre est là pour le sexe?

 

Le Miz

Mizdow est ma doublure et mon âme damnée

Sa présence m’aide à vivre depuis bien des années

Dans ce monde haïssable, hypocrite et laid

J’ai, en sa personne, un compagnon parfait

Qui jamais n’émettra la moindre sottise

Car chacun de ses mots est dit par le Miz!

 

Mizdow

Mizdow est ma doublure et mon âme damnée

Sa présence m’aide à vivre depuis bien des années

Dans ce monde haïssable, hypocrite et laid

J’ai, en sa personne, un compagnon parfait

Qui jamais n’exprimera la moindre sottise

Car chacun de ses mots est dit par le Miz!

 

Maryse

Je n’ai jamais connu de semblable Narcisse,

Il emploie un pauvre hère qui toujours le bisse!

Effondrée à la vue de ce triste spectacle

Je m’empresse de partir de ce pas, tabernacle!

 

(elle sort)

 

Le Miz

Quelle affreuse déception, quel honteux camouflet

J’espérais une caresse, elle m’inflige un soufflet

Cette fieffée péronnelle n’est qu’une gourgandine

Une fille de rien qui croit être une tsarine!

 

Mizdow

Ouais. Mais quelle paire de meules, quand même.

 

 

 

 

 

Résumé : Rob Van Dam, un jeune provincial idéaliste, s’installe dans la ville de Philadelphie et obtient un petit emploi dans la grande compagnie locale, l’Extreme Championship Wrestling. Remarqué par l’omnipotent patron, Paul Heyman, il se voit confier de plus en plus de responsabilités mais découvre progressivement un envers du décor moins rutilant qu’il n’y paraît…

 

Extrait : Heyman avait l'unique passion de vaincre le public. Il le voulait roi dans sa maison, il lui avait bâti ce temple, pour l'y tenir à sa merci. C'était toute sa tactique, le griser d'attentions et trafiquer de ses désirs, exploiter sa fièvre. Aussi, nuit et jour, se creusait-il la tête, à la recherche de trouvailles nouvelles. Déjà, voulant éviter la fatigue des étages aux spectateurs obèses, il avait fait installer à l’entrée du Hammerstein Ballroom deux ascenseurs, capitonnés de velours. Puis, il venait d'ouvrir un buffet, où l'on vendait au triple du prix du commerce de la bière et des hotdogs, et un stand de merchandising, et dans les coursives il avait fait accrocher des posters de ses plus grandes stars. Mais son idée la plus profonde était, chez l’ouvrier lambda, de conquérir le père par l'enfant ; il ne perdait aucune force, spéculait sur tous les sentiments, créait des t-shirts pour petits garçons et fillettes, arrêtait les papas au passage, en offrant aux bébés des figurines et des casquettes. Un trait de génie que cette prime des casquettes, distribuée à chaque acheteur, des casquettes rouges, à la fine peau de caoutchouc, portant en grosses lettres le logo ECW, et qui, solidement vissés sur les petites têtes blondes, voyageant dans la ville et dans le pays, promenaient par les rues une réclame vivante ! La grande puissance était surtout la publicité. Heyman en arrivait à dépenser par an trois cent mille dollars de spots télévisuels et radiophoniques, d'annonces et d'affiches. Pour la mise en vente de son premier pay-per-view, Barely Legal, il avait lancé une campagne tous azimuts, imprimant vingt mille flyers qu’il chargea Rob, avec son équipe, de faire distribuer dans tout Philadelphie.

 

 

 

 

 

Résumé : Dustin Runnels est un jeune homme sensible qui a le malheur de venir au monde dans une famille de plombiers où tous n’ont que mépris pour les choses de l’esprit et toute forme de délicatesse. Aux prises avec un père brutal qui rêve de le voir devenir obèse et porter en toutes circonstances une salopette, Dustin rêve de s’arracher à sa condition et de pouvoir laisser libre cours à sa fantaisie.

 

Extrait : En approchant de son atelier, le père Rhodes appela Dustin de sa voix de stentor ; personne ne répondit. Il se dirigea vers le hangar ; en y entrant, il chercha vainement son fils à la place qu'il aurait dû occuper, à côté de la fosse septique défectueuse que lui avait confiée Monsieur Bischoff. Il l'aperçut à cinq ou six pieds plus haut, à cheval sur l'une des pièces de la toiture. Au lieu de surveiller le mécanisme, Dustin lisait. Rien n'était plus antipathique au vieux Rhodes ; il eût peut-être pardonné à Dustin sa taille mince, peu propre aux travaux de force, et ses mains fines aux ongles soigneusement taillés qui trahissaient la haute idée que son fils avait de lui-même ; mais cette manie de lecture lui était odieuse : il ne savait pas lire lui-même. Ce fut en vain qu'il appela Dustin deux ou trois fois. L'attention que le jeune homme donnait à son livre, bien plus que le bruit de la fosse septique qui tournait à plein régime à présent que le vieux Dusty en avait extrait les matières humaines qui l’encombraient, l'empêcha d'entendre la terrible voix de son père. Enfin, malgré son âge, celui-ci sauta lestement sur la poutre transversale qui soutenait le toit. Un coup violent fit voler dans le ruisseau le livre que tenait Dustin ; un second coup aussi violent, donné sur la tête, en forme de calotte, lui fit perdre l'équilibre. Il allait tomber à douze ou quinze pieds plus bas, au milieu des leviers de la machine en action, qui l'eussent brisé, mais son père le retint de la main gauche comme il tombait. « Eh bien, paresseux ! tu liras donc toujours tes maudits livres, pendant que tu es de garde? Lis-les le soir, quand tu vas perdre ton temps à te coiffer, à la bonne heure. » Dustin, quoique étourdi par la force du coup, et tout sanglant, se rapprocha de son poste officiel, à côté de la fosse. Il avait les larmes aux yeux, moins à cause de la douleur physique, que pour la perte de son livre qu'il adorait. « Descends, pédale, que je te parle. » Le bruit de la machine empêcha encore Dustin d'entendre cet ordre. Son père qui était descendu, ne voulant pas se donner la peine de remonter sur le mécanisme, alla chercher une longue perche pour abattre des noix, et l'en frappa sur l'épaule. A peine Dustin fut-il à terre, que le vieux Rhodes, le chassant rudement devant lui, le poussa vers la maison. Dieu sait ce qu'il va me faire ! se disait le jeune homme. En passant, il regarda tristement le ruisseau où était tombé son livre ; c'était celui de tous qu'il affectionnait le plus : Le Portrait de Dorian Gray.

 

 

 

 

 

Résumé : Zeb Colter se livre à une analyse sans tabou de ces quarante années qui, depuis la démission de Richard Nixon à la suite du Watergate, ont « défait l’Amérique ».

 

Extrait : L’Amérique se couche. L’Amérique se meurt. L’Amérique avait pris l’habitude depuis l’éradication des Indiens et, plus encore, depuis Hiroshima et le Plan Marshall, d’imposer ses idées, ses foucades mêmes, sa vision du monde et sa langue, à un univers pâmé devant tant de merveilles. Non seulement elle n’y parvient plus, mais elle se voit contrainte d’ingurgiter des valeurs et des mœurs aux antipodes de ce qu’elle a édifié au fil des siècles. Nos élites politiques, économiques, administratives, médiatiques, intellectuelles, artistiques, héritières du mouvement hippie et du nègre communiste Luther King, s’en félicitent. Elles somment l’Amérique de s’adapter aux nouvelles valeurs. Elles crachent sur sa tombe et piétinent son cadavre fumant. Elles en tirent gratification sociale et financière. Elles ont désintégré le peuple en le privant de sa mémoire nationale par la déculturation, tout en brisant son unité par l’immigration. Toutes observent, goguenardes et faussement affectées, l’Amérique qu’on abat ; et écrivent, d’un air las et dédaigneux, « les dernières pages de l’Histoire des États-Unis ». Ce vaste projet subversif connaît aujourd’hui ses limites. Le voile se déchire. Il est temps de déconstruire les déconstructeurs. Année après année, événement après événement, président après président, chanson après chanson, film après film… L’histoire totale d’une déconstruction joyeuse, savante et obstinée des moindres rouages qui avaient édifié l’Amérique.

 

 

 

 

 

Résumé : Un jeune bourgeois, John Cena, raconte à son ami Michael Cole l’histoire de la folle passion qui l’a uni à une courtisane, Nikki Bella, qui souffrait d’une infection gynécologique grave due à son travail qui l’obligeait à porter en toutes circonstances des maillots excessivement moulants visant à laisser deviner à ses clients la forme de sa vulve. L’entourage de John réussit à mettre fin à leur idylle, et Nikki mourut de cystite, seule et calomniée.

 

Extrait : Il faut que vous sachiez, mon ami, que depuis deux ans la vue de cette fille, lorsque je la rencontrais, me causait une impression étrange. Sans que je susse pourquoi, je devenais pâle et mon cœur battait violemment. J’ai un de mes amis, Mark Calaway, qui s’occupe de sciences occultes, et qui appellerait ce que j’éprouvais l’affinité des fluides ; moi, je crois tout simplement que j’étais destiné à devenir amoureux de Nikki, et que je le pressentais. Toujours est-il qu’elle me causait une impression réelle, que plusieurs de mes amis en avaient été témoins, et qu’ils avaient beaucoup ri en reconnaissant de qui cette impression me venait. La première fois que je l’avais vue, c’était dans le parking du Staples Center, à Los Angeles. Un cabriolet y stationnait, et une femme vêtue de blanc en était descendue. Immédiatement, je portai le regard à son entre-jambe, comme je le fais toujours lorsque le destin me met en présence d’une inconnue : une adorable pliure, à nulle autre pareille, scindait en deux parties égales sa culotte, comme si le tissu avait été aspiré par quelque miraculeuse contraction musculaire. Un murmure d’admiration avait accueilli son entrée dans le couloir menant aux vestiaires. Khali, homme de peu de mots, se fendit d’un « bwa » qui en disait long sur son émoi. Edge déglutit et se mit à trembler. MVP tenta de plaisanter mais s’arrêta au milieu de sa phrase, ayant perdu le fil. Quant à moi, je restai cloué à ma place, depuis le moment où elle entra jusqu’au moment où elle sortit. Puis, suivi de mes camarades, je m’engageai à sa suite dans le couloir, vis la porte des vestiaires féminins se clore et collai l’œil à la serrure. À travers cette mince ouverture échancrée, je la regardai poser son sac de sport au sol et ôter ses vêtements. J’aurais pu entrer, mais je n’osais. Je ne savais quelle était cette femme, et je craignais qu’elle ne devinât la cause de mon entrée dans le vestiaire et ne s’en offensât. Elle enfila un maillot qui mettait encore davantage en valeur la perfection de son anatomie intime, puis se dirigea vers la sortie. Voyant qu’elle allait nous surprendre, j’initiai immédiatement une bagarre avec mes amis, comme il en advient si souvent dans nos coulisses. Elle nous jeta un regard dénué de la moindre expression et partit vers le ring. Ses fesses ondulaient comme deux boules de bowling accrochées aux deux bouts d’une haltère pendant un entraînement de Mark Henry. J’avisai John Laurinaitis, le responsable du recrutement, qui arrivait à son tour depuis le parking, le téléphone à la main, le regard accompagnant la belle qui s’éloignait. Je m’approchai de lui et le priai de me dire le nom de cette femme. – C’est mademoiselle Nikki Bella, me répondit-il. Belle chatte, hein?

 

 

 

C'est tout pour aujourd'hui, like, comment and share et à très vite pour la suite!

 

 

Vous voyez qu'on peut apprendre en s'amusant!

 

 

 

Un grand merci à She Mamuse et Yerem pour les visuels!


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