À Raw, le changement c’est maintenant. Mouais…

Na na na na

Na na na na

Hey hey hey

Goodbye

Public de Survivor Series 2014, s'adressant à Triple H et Stephanie McMahon

 

La team Authority ayant été vaincue aux Survivor Series, nous pouvions légitimement attendre beaucoup de ce Raw qui avait potentiellement toutes les cartes en mains pour accoucher d'une restructuration majeure dans l'empire McMahon. Voyons voir si la WWE a su exploiter avec brio ce terreau fertile qui n'attendait que ça.

 

 

Ouais c'est ça, voyons voir un peu comment vous vous en sortez sans nous!

 

 

Nalyse de Raw du 24 novembre

 

 

Na na na na

Na na na na

Hey hey hey

Goodbye

Public de Survivor Series 2014, s'adressant à Triple H et Stephanie McMahon

 

La team Authority ayant été vaincue aux Survivor Series, nous pouvions légitimement attendre beaucoup de ce Raw qui avait potentiellement toutes les cartes en mains pour accoucher d'une restructuration majeure dans l'empire McMahon. Voyons voir si la WWE a su exploiter avec brio ce terreau fertile qui n'attendait que ça.

 

 

Ouais c'est ça, voyons voir un peu comment vous vous en sortez sans nous!

 

 

Nalyse de Raw du 24 novembre

 

 

 

En tant que vieux fan de la WWE ayant ingurgité des dizaines d'heures de catch sous toutes ses formes, je ne vous cache pas qu'il est difficile de ne pas être écrasé par l'inexorable routine dans laquelle les émissions concoctées par les troupes de Vince ont vite fait de nous enfermer. Et pourtant, je réussis – par je ne sais quelle miraculeuse alchimie – à parfois retrouver cette providentielle petite flamme qui a pour vertu de provoquer chez moi un irrésistible regain d'intérêt pour les programmes catchesques made in Stamford.

 

Concrètement, c'est très exactement l'effet que m'a provoqué cette cuvée 2014 des Survivor Series. Le main-event (bien que perfectible à certains égards) y était épique et avait réussi à me faire diablement vibrer – ce qui, je dois bien l'avouer, a la fâcheuse tendance de se produire de moins en moins au fil du temps.

 

 

Pour avoir des étoiles plein les yeux, c'est simple: faites appel à moi.

 

 

C'est donc avec un entrain non dissimulé que je démarrais le visionnage de ce Raw (n°1122) porteur, sur le papier, de tout un tas de folles espérances.

 

À ma grande surprise, c'est le couple princier qui effectuait son entrée pour ce qui ne pouvait être que son dernier tour de piste. Ayant été destitués de leurs responsabilités la veille, je ne pus m'empêcher de tiquer en voyant qu'ils étaient toujours présentés à l'écran en tant que « The Authority ». Toujours est-il qu'ils étaient venus exprimer toute la rancœur dont ils étaient emplis à l'encontre de Sting, seul responsable selon eux de leur défaite. Étant de toute évidence très affecté par cette perte de pouvoir mais ne voulant pas perdre la face devant le WWE Universe, Triple H nous expliqua avec la rage qui le caractérise que la fédération courrait à sa perte en leur absence tant ils étaient les seuls à avoir la carrure nécessaire pour pouvoir diriger comme il se doit une si grosse entreprise. Allant même jusqu'à prédire que le public ne tarderait pas à refaire appel à eux dans un avenir proche afin de les sauver d'un inévitable naufrage.

 

C'est à ce moment que La Chevauchée des Walkyries se mit à retentir dans l'aréna pour le plus grand plaisir du public qui apprit alors que Daniel Bryan serait aux commandes de Raw pour le restant de la soirée. Ce dernier ayant été probablement le catcheur le plus persécuté par l'Authority, c'est avec une délectation non dissimulée qu'il nargua du plus profond de son être un Trip' et une Steph' piteux comme jamais, à qui il ne restait plus qu'à quitter la bâtiment – non sans s'être faits réprimander un peu plus tard en coulisses par Mr McMahon lui-même.

 

C'est à partir le là que les choses commencèrent à se gâter: Bryan – qui avait pourtant promis de ne prendre que des décisions justes et équitables – convoqua alors tous les membres de la team Authority afin de procéder à son implacable et minutieux démembrement.

 

 

Allons, allons, faites moi un peu confiance puisque je vous dis que je saurai me montrer réglo.

 

 

Ainsi Luke Harper devait faire face à Dean Ambrose dans un match qui allait constituer sa toute première défense du titre Intercontinental. L'affrontement fut plutôt long mais pas forcément très passionnant. La faute à un manque de rythme assez flagrant. Le duel était cependant assez équilibré, ce qui avait au moins le mérite de laisser planer un véritable doute quant à son issue. L'ex-membre du clan Wyatt, tenant à faire honneur à son rang de heel, tenta toutefois de prendre la fuite avant d'en être empêché par le chien fou qui n'entendait pas lâcher sa proie si facilement. La conclusion fut quelque peu litigieuse puisque l'arbitre estima que le barbu cradingue avait mis en danger son intégrité physique en voulant utiliser Ambrose comme un projectile. Pour ma part, j'ai surtout vu que l'homme-zèbre était tout simplement mal placé et m'est avis qu'un arbitre un peu plus compétent n'aurait pas eu besoin de stopper le match pour un motif si discutable. Malgré la fin officielle de l'affrontement, le Lunatic Fringe voulut à tout prix faire découvrir à Harper les nouveaux jouets dont il semble raffoler mais le gros Bray Wyatt décida que le moment était opportun pour rendre la monnaie de sa pièce à son futur adversaire de TLC en le couvrant à son tour d'un monticule de chaises.

 

 

Un partout. La belle au prochain pay-per-view.

 

 

Un peu plus tôt, Goatface avait décidé de livrer Mark Henry en pâture au plus affamé des catcheurs: c'est ainsi que Ryback éclata le crâne du World's Strongest Man à l'extérieur du ring avant de n'en faire effectivement qu'une bouchée une fois le match lancé. Il est temps que l'année se termine pour Henry à qui il ne doit plus rester beaucoup d'amour propre: humilié à plusieurs reprises par Lesnar en début d'année, vaincu proprement par Rusev, battu clean par Bo dallas (!), étalé en un seul coup par le Big Show et maintenant victime du Big Guy qui se comporte comme le premier heel venu… n'en jetez plus, la coupe est pleine.

 

N'ayant manifestement pas totalement digéré leur houleuse séparation, Bryan considéra que le moment était venu pour son ex-ami Kane d'exercer de nouvelles fonctions au sein de la compagnie: ce qui fut dit fut fait et en moins de temps qu'il ne faut pour le dire et le Corporate Demon fut en un clin d'œil légèrement rétrogradé, devenant… simple vendeur de pop-corn et autres hot-dogs!

 

La WWE, tellement fière d'elle, ne put s'empêcher de nous montrer à plusieurs reprises, de quelles manières diverses et variées il était possible d'humilier le Big Red Monster Munch.

 

 

Si t'as besoin de conseils, je pourrais toujours te filer un coup de main Kane: je m'y connais un peu en hot-dogs.

 

 

Rusev devait lui aussi faire face aux décisions soi-disant tout à fait impartiales de l'éphémère General Manager: il lui fut ainsi donné la possibilité de remettre en jeu son titre US dans une battle royale géante (qu'il n'avait donc qu'une infime chance de remporter) ou alors pouvait-il décider de prêter allégeance au drapeau américain. Ne pouvant trancher, le Bulgaro-Russe décida de ne rien décider et s'apprêtait même à quitter le ring lorsque Bryan fit intervenir… Sgt. Slaughter pour le contraindre à manifester le respect dû à la patrie de l'Oncle Sam. Lana alla même jusqu'à la compromission suprême en s'exécutant avant d'être enfin interrompue par son poulain qui venait tout juste de réaliser qu'un ex-catcheur de soixante-six ans ne constituait finalement qu'une piètre menace. Fort heureusement pour le vioque ultra-patriote, Super Swagger déboula en mode furie, parvenant ainsi à mettre en déroute les serviteurs de Poutine qui échappaient finalement à leur sanction initiale. « We the people », blablabla, tout ça. Bon sang, que tout ça a un sérieux air de déjà-vu et revu.

 

 

Alors comme ça tu chies dans ton froc sale petite fiotte russe.

 

 

Ne restait alors plus qu'à punir le capitaine de l'équipe déchue, c'est pourquoi Daniel Bryan dans son incommensurable mansuétude, annonça à Seth Rollins qu'il aurait l'avantage d'affronter la paire Cena/Ziggler dans un combat handicap à trois contre deux. Le seul petit hic pour le chacal sodomite, c'était que le public allait pouvoir choisir quels seraient ses partenaires. Comme vous pouvez l'imaginer, pas la moindre once de suspense ne plana un seul instant sur l'attelage que le WWE Universe allait choisir pour accompagner Rollins. Les deux bras cassés Jamie Noble et Joey Mercury (rebaptisés J&J Security pour l'occasion et donc choisis par les spectateurs) tentèrent d'épauler l'architraitre du mieux qu'ils le purent lors du main-event de la soirée. Bien qu'ayant réussi à faire illusion – le temps de laisser ces deux sadiques que sont Cena et Ziggler jouer avec eux tel un gros matou l'aurait fait avec une frêle souris – l'équipe des méchants martyrisés finit par s'incliner fort logiquement.

 

 

Franchement, ce vote était-il indispensable?

 

 

Avant de conclure, je vous signale (si tant est que cela soit vraiment utile) que le nouveau Fandango est venu battre le très sous-exploité Justin Gabriel dans ce qui semblait être la copie conforme de leur match de la veille en pre-show des Series.

 

 

S'il suffisait d'être bon pour percer à la WWE, ça se saurait!

 

 

AJ Lee a encore perdu. Cette fois face à Brie, qui semble plus que jamais être devenue aussi peste que sa sœur aux gros nichons. Ne cherchons pas de logique, tout ou presque a déjà été dit ici.

 

Adam Rose s'est, une fois de plus, fait enfler par son démoniaque Bunny en perdant face au couple Kidd/Natalya. (Je m'interroge d'ailleurs sur le genre du Bunny: d'un côté, il apparaît évident que l'animal semble muni d'un organe génital mâle tant il est fortement enclin à enfiler tout ce qui bouge mais d'un autre, je ne crois pas avoir déjà assisté à un combat où deux « hommes » faisaient face à un homme et une femme. J'en appelle aux experts en cuniculture pour m'éclairer. Merci.)

 

 

C'est pourtant simple: c'était le tout premier « zoophile match » de l'histoire. Et je m'y connais en zoophilie moi.

 

 

Notons tout de même que les tout nouveaux champions par équipe Miz et Mizdow ont astucieusement conservé leur titres face aux frangins dorés grâce la roublardise dont le Miz est devenu coutumier.

 

Et enfin, Big Show nous a effectivement expliqué qu'il avait agi la veille sous l'impulsion de ce qu'il lui semblait être une bonne idée sur le moment avant de finalement se rendre compte qu'il avait commis une erreur. Tu m'étonnes, sale girouette. En attendant, Erick Rowan (rebaptisé le « Sheamus inversé ») ne put s'empêcher de débarquer pour lancer une probable rivalité entre les deux géants. J'ai bien peur que le barbu roux ne soit plus utilisé que de manière farfelue et assez incompréhensible.

 

Au final que retenir de cette soirée qui s'annonçait sous de très bons auspices? Beaucoup de faces (voulant de toute évidence mettre en application le proverbe « œil pour œil, dent pour dent ») se sont comportés comme les pires des salauds tout au long de l'émission (à commencer par l'American Dragon mais aussi Cena, Ryback, Brie, le Bunny…) et on peut dire que la WWE est très forte lorsqu'il s'agit d'inculquer aux plus jeunes ce qu'est l'esprit de vengeance.

 

 

Nous sommes des gros bâtards

Nés sous le signe des bourreaux

 

 

Pour ma part, la plus grosse déception aura incontestablement été l'absence de Sting! Nul doute qu'il sera amené à jouer un rôle dans les mois à venir (probablement dans le cadre d'une rivalité avec Triple H) mais je suis convaincu que sa présence ce soir était véritablement nécessaire pour expliquer son intrusion de la veille.

 

Au lieu de cela, nous avons assisté, en toute fin de show, au retour de l'Anonymous General Manager et ça… je vous le dis comme je le pense: ça pue la merde.

 

 

Quoi? Z'êtes pas heureux de me retrouver à ce poste?

 

 

Et non, je ne parlerai pas d'eux.

 

 

Trop tard: tu viens de le faire!

 

 


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