Vous avez dit nul ? Génial !

Je vous recommande la positive attitude.

Jean-Pierre Raffarin, losing streak since 2005

 

Ceci n’est pas un scoop : depuis pas mal de temps, Smackdown peine à soulever l’enthousiasme des foules. Pire, depuis cet automne, Raw semble pour beaucoup d’entre nous pencher dangereusement vers la trajectoire de son compère bleu. Et dans ce paysage de moins en moins reluisant, deux chemins s’offrent à nous : faut-il accepter de succomber à la sinistrose ou bien la combattre ? Eh bien la réponse du Dr Zozal est claire : un peu des deux. Vous avez déjà pris la pilule rouge, prenez donc aussi la pilule bleue, et venez chercher le bonheur là où ce petit coquin se niche, autrement dit pas loin.

 

 

Venez voir ! C'est mortel !

 

 

Nalyse de Smackdown du 31 octobre

 

Je vous recommande la positive attitude.

Jean-Pierre Raffarin, losing streak since 2005

 

Ceci n’est pas un scoop : depuis pas mal de temps, Smackdown peine à soulever l’enthousiasme des foules. Pire, depuis cet automne, Raw semble pour beaucoup d’entre nous pencher dangereusement vers la trajectoire de son compère bleu. Et dans ce paysage de moins en moins reluisant, deux chemins s’offrent à nous : faut-il accepter de succomber à la sinistrose ou bien la combattre ? Eh bien la réponse du Dr Zozal est claire : un peu des deux. Vous avez déjà pris la pilule rouge, prenez donc aussi la pilule bleue, et venez chercher le bonheur là où ce petit coquin se niche, autrement dit pas loin.

 

 

Venez voir ! C'est mortel !

 

 

Nalyse de Smackdown du 31 octobre

 

 

Mon postulat de départ est plutôt simple, suivez-moi. Doit-on forcément kiffer nos races toutes les semaines grâce aux programmes de la WWE ? Et par là, j’entends, est-ce finalement souhaitable d’être systématiquement satisfait ? Peut-on seulement encore goûter l’extraordinaire lorsque l’on exige de celui-ci qu’il devienne quotidien, donc ordinaire ? Oui, sans trembler, la ligne politique que je vous propose est celle-ci : il est normal que la boîte à McMahon nous laisse tiédir gentiment dans ses programmes hebdomadaires, voire dans les PPV de transition, pour que nous puissions saisir tout le spectaculaire servi lors des grands rendez-vous mémorables. En bref, sachons apprécier la médiocrité pour ce qu’elle est, une salle d’attente malgré tout confortable, un avant-goût du bonheur.

 

 

Tiens, elle est où la traditionnelle table basse posée au milieu avec les vieux Paris-Match tout crevés de 1992 ?

 

 

Cette salle d’attente du 31 octobre est un marronnier dans le monde de la WWE, la traditionnelle célébration d’une bonne fête comme on les aime : Halloween. On sent les producteurs pressés d’en finir, à peine le générique achevé on attaque tout de suite avec l’entrée de toutes les divas existantes pour un combat qui fleure bon la sauce talent, j’ai nommé une Halloween-Divas-Battle-Royal. Et là, ma carte de presse me glisse à l’oreille qu’l est important que je vous détaille le cortège, alors allons-y : on a d’abord Paige en blondasse, Natalya en Reine de Cœur (oui Théo, comme dans Alice aux Pays des Merveilles), Naomi en espèce de Solid Snake dans Metal Gear (ami lecteur, si les jeux vidéo ne s’accordent pas avec ta culture, évolue ou crève. Geek is the new chic since 2010), Summer Rae en Schoolgirl, Layla en clown (et là je me dis qu’ils sortiraient un peu plus dans la rue le soir, les mecs du Nord, avec ce genre de clown dehors), Emma en femme de Tarzan. Je le réécris : Emma en femme de Tarzan.

 

A partir de là, pour les prochaines entrantes, si on oublie un peu le ring et le public, parce que ça serait vraiment bizarre, on bascule presque dans un début de mauvais porno (d’après ce que des amis m’ont raconté, moi j’en ai jamais vu…). En même temps, si ce n’était pas un peu le principe hypocrite du concept global de « Divas de la WWE», ça se saurait… Oh ça va, je vous rappelle qu’il s’agit d’un programme issu d’un pays où Beyonce est porte-étendard du féminisme. Ma copine choisit ce moment pour me dire « tu me fais une dédicace dans ton article ? ». Si elle savait. Du coup elle se met à passer l’aspirateur et je réduis mon écran pour continuer à mater la suite plus discrètement : arrive Rosa Mendes et sa distinction habituelle, en infirmière, très sobre. Cameron et sa distinction habituelle, en policière, très sobre, et si ce genre de policière court après le genre de clown précédent, j’envisage le déménagement à Dunkerque. Suit Alicia Fox en pompier (vous pouvez transmettre tout jeu de mot impliquant une lance à incendie et un feu à éteindre à la Rédaction, qui transmettra à Laurent Ruquier), et pour finir, Nikki Bella en chatte (ouais).

 

 

Ma cherrriiie, tou es un "K"! Et lé jaune pour lé "K", c'est pas possiiible !

 

 

Aire de repos  culture : savez-vous que, à l’origine, Halloween, est une célébration celtique appelée la fête de Samain ?? Et assez ironiquement, ce début de show me semble correspondre parfaitement à une invitation qui enjoint au spectateur mâle lambda de faire effectivement la fête avec sa main… Toilettes plus lavabo (comme dirait Doc Gynéco) et on redescend sur terre avec une petite vidéo en coulisse ou Nikki en Super Connasse continue d’embêter sa sœur, parée pour l’occasion d’un magnifique collier de barbe rappelant son mari, et rappelant également que l’industrie des farces et attrapes continue encore et toujours en 2014 de nous faire rêver et d’être à la pointe de la technologie et de l’esthétisme de 1987.

 

A noter qu'AJ Lee, assise à la table des commentateurs, toujours plus maline et rigolote, porte juste un débardeur blanc, floqué « BOO ».

 

Du coup, maintenant qu’on a fait se déplacer le troupeau, il faut bien qu’il s’agite. Je découvre avec amusement que dans les Divas Battle Royales on peut être éliminé en passant PAR-DESSOUS LA PREMIERE CORDE. Et c’est Super Connasse qui gagne à la fin. Elle est donc la nouvelle challenger numéro un au titre d’AJ. Le match a duré 2’50, les entrées un peu plus de 4 minutes. Des commentaires sur le réel rôle des Divas ?

 

Et PAF ! (si je puis dire) vous êtes tombé dans mon piège ! C’était nul, oh ça oui, mais c’était donc génial ! Rendez-vous compte, on est à un mois de Survivor Series, il va en falloir de la montée en température pour arriver à un match des Divas mémorable. Et qu’est-ce que nous offre cette ouverture de programme ? L’espoir, la base, le point de départ, le degré zéro qui permettra d’envisager de monter jusqu’à dix mille. Et, oh mise en abîme, on ne peut que se réjouir vis-à-vis de la suite même de ce Smackdown, qui ne pourra être que mieux ! Quoi…? Oui ? Qu’est-ce que tu dis Voltaire ? Le mieux… est l’ennemi du bien ? Stunner on Voltaire.

 

 

Je plaisante bien sûr. Bisou on Voltaire.

 

 

On enchaine avec la feud prometteuse entre Orton et Seth Rollins (le chacal sodomite double-teinté, et je remets deux pièces dans la tirelire du combat des CDC pour la publicité de ce surnom). Admettez tout de même qu’elle sent bon cette petite feud, non ? Entre l’ex jeune premier contre le néo jeune premier, entre l’ex-chouchou de l’Autorité et le nouveau, entre un maitre heel et un redoutable padawan, entre le produit formaté de la WWE à papa et le hippie indé, entre le poil et le glabre, entre le slip et le pantalon, entre la pierre et la plume. Le schéma est ultra classique, mais la profondeur de la storyline couplée à la personnalité et au talent des deux protagonistes, ne peut qu’allécher tout suiveur du catch à moitié honnête et sérieux. Ouais.

 

Halloween oblige, c’est Kane qui prend la parole, parce que c’est sa saison. Vous savez quoi ? C’est vrai qu’il est lent, c’est vrai qu’il est has-been, mais je respecte Kane, ça me fait toujours plaisir de pouvoir le voir. Il a aujourd’hui un peu le rôle tenu auparavant par le Big Boss Man durant l’Attittude Era, en tant qu’enforcer de Vince et de sa Corporation (oui Théo, c’est comme ça qu’on disait Autorité en 1998), donc là encore rien de nouveau à part quinze ans de plus. Pour autant je respecte ces légendes (car Kane en est une, faites vingt ans de carrière au haut niveau avant de grimacer) qui progressivement acceptent, sans rechigner, de jobber pour mettre en avant les défenseurs de la justice et de l’eau de Cologne bio en tube. A l’époque je ne crois pas que le Big Boss Man ait gagné un seul de ses matchs pendant deux ans, mais là encore, c’est juste une impression. Et dans ce rôle, on ne peut pas reprocher à Kane de piquer le boulot des jeunes ou des supposés talents cachés. Il est parfaitement à sa place.

 

 

Un vieux meurt, un enfant vit. C'est dans l'ordre des choses.

 

 

Ou pas.

 

 

Place donc à un match hyper frustrant entre Ziggler le Dolfin et Kane. Hyper frustrant pourquoi ? En un, copie conforme de Raw, en deux, on rêve encore du dernier Ziggler-Cesaro en HD, tandis que Kane et son retour à la VHS nous donne un peu la gueule de bois. Est-ce mal ? NON ! La frustration est exactement le but recherché par ce genre de confrontation. Kane remplit parfaitement son rôle en ralentissant à tout prix le rythme fou de Dolph. Et nous on attend, devant notre écran, de voir à nouveau le blond bondir et virevolter. Et le pire, Kane gagne, et de jolie manière : puissante, bourrine, barbare. Il attrape Ziggler en plein vol et le calme d’un bon vieux chokeslam. Show ? Off. On devra donc attendre un peu avant de revoir le pseudo-floridien (car né à Cleveland et domicilié à Phoenix) dans un match brillant. Probablement Survivor Series, dans la Team Cena. Pas grave, mettez nous du Ziggler-Cesaro deux fois par semaine pendant un mois, vous verrez qu’on ne sera plus dignes de l’apprécier. C’est Léodagan qui le dit: « Bon par exemple moi j'adore les fraises, bon bah si j'bouffe trois bassines de fraises en une heure ah bah j’suis comme tout l’monde, j'choppe la chiasse ». C’est pas faux.

 

 

On lui a dit à Perceval qu'on annonce pas un cul de chouette après une relance de quatorze dans les règles à l'Aquitaine…

 

 

Qui veut reprendre un peu de sel sur ses hémorroïdes ? C’est un peu la suite des évènements pour les fans de Dolph, puisque le « match » à suivre, c’est Seth Rollins qui s’y colle, comme sa semelle sur la nuque du blondinet, pour y appliquer son Curb Stomp. Et là encore, on sait quel niveau pourrait atteindre un match réglo entre ces deux-là. On fait proprement monter la jauge à nerfs.

 

On retrouve ensuite Heath Slater, déguisé en épouvantail. Halloween, on vous a dit. Petit détail qui tue, Heath a de la suite dans les idées puisqu’il évoque le Raw précédent lors duquel il s’était fait ajuster son attitude par Cena. D’ordinaire c’est rare que les jobbers se plaignent de leur sort. Continuité, soin du détail, c’est peut-être rien pour vous, mais je trouve ça propre. J’en fais cinq lignes mais ça ne dure que deux secondes, rapidement retentit le cri de la bête affamée : Feed Me More. Et une belle pop pour le néandertalien, parce que c’est vrai, sa balade en lowcard avec le boulet Curtis Axel a eu tendance à faire grimper sa côte de sympathie, à cet abruti. Un match anecdotique, un bon match de lowcard donc, et ça compte aussi. Ryback gagne, évidemment.

 

 

On apprend peu par la victoire, beaucoup par la defaite (Proverbe japonais).

Il va falloir beaucoup perdre pour passer en CM2 l'année prochaine alors.

 

 

On reste dans la lowcard avec un interlude Adam Rose, qui fait le tour des couloirs en quête de bonbons. Il tombe sur R-Truth, qui constate à moitié ironique que Rose devrait peut-être se déguiser en lapin aujourd’hui pour attirer l’attention. Truth hurts. Au cas où certains d’entre vous seraient intéressés par tous les appâts scénaristiques lancés par la WWE, le papa adoptif de Little Jimmy glisse au toxico un caillou dans sa main, en guise de bonbec, énigmatique. Aucune idée d’où ça nous mènera, mais j’ai fait le taf, maintenant vous le savez.

 

Retour avec un duo qui participe au grand intérêt actuel de la midcard, trop longtemps à l’abandon, Miz & Mizdow. Je ne vais pas paraphraser tout le bien qui a été énoncé sur eux, alors je passe tout de suite au sujet du Miz TV : la trahison d’Henry. On va entendre son explication, mais on la connait déjà : la ficelle est grosse comme Rusev, Henry a été humilié, Big Show l’a pas aidé, jalousie, qui qu’a le plus gros triceps, blah blah blah. Le bon côté de tout ça ? Ça va probablement casser du ring, des murs, voire des plafonds. Et Henry est toujours aussi charismatique. Mais la dernière feud entre les deux, avec un ring détruit à la clé, c’était il y a trois ans, c’est un peu frais pour un remake. Comme un film français sur la vie d’Yves Saint Laurent.

 

 

Big Show, les enfants, à table.

 

 

Juste un petit mot sur Mizdow quand même. Je trouve magnifique qu’un mec reconnu pour être techniquement pas mauvais, favori de l’IWC depuis un moment, commence enfin à percer, et de cette manière. De quelle manière ? Sans catcher. En mimant son métier, sur le bord du ring. Ce qui pouvait ressembler au départ à la dernière des humiliations (après la saison des défaites et des costumes ridicules), il a joué le jeu, encore de bon cœur (pas évident du tout) et réussi à en faire une marque de génie. Mis en dehors de l’action, Sandow a fini par déporter l’intérêt du centre de l’écran, et attirer tous les regards sur lui. Pourquoi ? Parce que c’est du sport-entertainment ! Hé ouais les gars, c’est de la lutte ok, mais avant tout c’est du spectacle. Les adeptes ridiculement snobs du « You can’t wrestle » peuvent toujours aller contacter Ghani Yalouz et la fédération française de lutte si c’est la seule chose qui compte à leurs yeux, le catch c’est autre chose. Mizdow en est la preuve. Par contre, vous pouvez crier « You can entertain » maintenant.

 

 

Bitch, please…

 

 

Un petit Raw Rebound pour se calmer, et on enchaine avec Los Matadores qui affrontent les champions par équipe, les Dust Brothers. Je trouve Rhodes en sous-régime par rapport à ce qu’ils peuvent donner. Parfait ! Qu’ils restent tapis dans l’ombre avant d’éclater dans des grandes confrontations par équipe sur la route de Mania. A moins d’une perte de titre et que Stardust passe en mode solo, managé par son frère, ce qui me ravirait largement aussi. Ces équipes aux personnalités marquées et chelou ont fait toute l’histoire de la division tag team, et je les préfère largement aux associations de stars en manque de  temps d’antenne. Ce match fut court mais sympathique, l’info étant que grâce à Tororigolo, ce sont les Matadors qui l’ont emporté. Diego et Fernando vont donc pouvoir probablement tenter leur chance aux ceintures, eux qui n’ont finalement pas eu énormément l’occasion de s’y essayer depuis un an, a minima dans des confrontations directes.

 

C’est ensuite Khali (qu’on n’avait pas vu depuis longtemps dans un rôle autre que de garder une porte de vestiaire) qui passe à la moulinette bulgare. Pari réussi de la part de la WWE pour le personnage de Rusev, on atteint désormais un volume de heat proche de celle que recevait Vickie Guerrero dans ses meilleures années, au moment où la Belle et la Bête prennent le micro. De plus, pendant le speech, même moi qui n’ai jamais été vraiment excité par celui qui porte ses shorts comme Chirac portait son froc, j’avais assez hâte de découvrir « who’s next » dans la liste de Russ-berg. Or, beaucoup l’avaient deviné, et c’est confirmé : ça sera Sheamus. Le challenge est accepté, et le défi est tout de même alléchant. Car il est très probable que l’Irlandais cède sa ceinture, qu’Ivan Drago salisse encore d’avantage la bannière étoilée, pour se positionner sur la route de Mania avec un booking énorme et une confrontation une top star pour le compte de la ceinture US et de son invincibilité. Et si ça devait se confirmer, la WWE aura tenu le cap depuis un moment là-dessus, belle construction.

 

 

Я люблю фрукты в сиропе. Биография !

On approche de la fin de l’émission et Bray Wyatt est venu piquer un micro, poser sa chaise, raconter de la merde, faire flipper, se mettre à genoux, disparaitre. J’ai un peu peur pour son personnage. Il prend un créneau qui doit nécessairement être pris, laissé vide par des mecs comme Undertaker ou Mankind. Mais j’ai toujours l’impression qu’il manque quelque chose, qu’on n’y est pas totalement à fond. Parfait, me direz-vous si vous avez succombé à ma ligne narrative, on a cinq mois devant nous pour faire grossir le monstre. Peut-être que les scénaristes nous préparent d’ici là d’autres surprises. Avez-vous remarqué que Sheamus se laisse pousser la barbe dru dernièrement ? Après la ceinture US il fera peut-être une équipe de rouquins avec Eric Rowan ?

 

On termine par le main event, Ambrose-Cesaro, une belle affiche entre deux personnages qui font l’unanimité quel que soit le public. Vous ai-je dit que c’était Halloween ? La stipulation de ce match est un Trick-or-Street Fight, traduisez par "Bonbon ou Baston", Trick-or-Treat étant, pour les éventuels imperméables à la langue de James Ellroy, la phrase que prononcent les enfants au moment d’Halloween lorsque l’on daigne bien leur ouvrir la porte, à traduire par "un bonbon ou un sort". Dans notre monde à nous de gladiateurs du XXIème siècle en slip, ça veut dire que tout est permis, que des armes sont à la disposition des deux acteurs, mais que parmi ces armes on retrouve des kendos sticks aux couleurs des bonbons de maïs (candy corn), des citrouilles, des seaux avec des pommes qui flottent dans l’eau, et des squelettes. Là encore, suite logique par rapport à ce match qui n’a pas pu avoir lieu à Raw suite aux évènements que je vous laisse redécouvrir dans l’excellente nalyse de mon confrère Yerem. Quel est le mot d’ordre de ce main event ? Divertissement, tout simplement. Les deux protagonistes sont déjà doués pour ça au départ, le match est par moments assez violent (à voir les coups de kendo stick en pleine face du Suisse sur le taré au bout de trente secondes), par d’autres assez original (projection de Cesaro sur un "matelas" de citrouilles), voire amusant:

 

 

Balai-se

 

 

Au passage la foule profite du spectacle mais aussi d’une distribution de chocolats, qui volent dans tous les sens. Les commentateurs aussi  profitent (Michael  Cole : "j’espère qu’Ambrose n’aura pas eu d’os brisés comme ce squelette déco, suite à la souplesse de Cesaro sur les deux"). C’est familial et bon enfant, mais ça se castagne. C’est la WWE.

 

 

Coucou.

 

 

Pour conclure, cet épisode de Smackdown en était un bon, je maintiens. Pas de folie, un Smackdown normal certes, c’est tout ce qu’on lui demandait, et à la sauce Halloween, bien moins désagréable à suivre que beaucoup d’autres marronniers habituels de la WWE (j’ai en mémoire un épisode récent de Raw où Alberto del Rio avait roulé sur le Père Noël, ça ça craignait). Et puis il a également donné l’impression que tout le monde est à sa place, tout le monde suit un chemin cohérent,  bien construit, et le fait avec l’amour du maillot. Et on peut peut-être aussi prendre le recul nécessaire pour se satisfaire de ça. Impression étrange si on se rappelle que figurent encore sur le banc de touche des noms au hasard comme Roman Reigns, Daniel Bryan, voire un certain mec fabriqué à Chicago. Comme quoi, personne n’est plus fort que l’institution, personne n’est irremplaçable… Certes, je regrette parfois ce qui se prépare, par exemple pour Henry et Big Show, et qui sent le réchauffé. Mais sérieux, on vient de guérir d’Ebola, on a évité de justesse une 3ème Guerre Mondiale, la Méditerranée va probablement recouvrir Montpellier dans deux ans et on annonce Patrick Fiori pour remplacer Garou dans la saison 2 de The Voice Kids, vous ne voulez pas qu’on se pose un peu dans notre canapé et qu’on profite juste d’un gentil programme de la WWE avec le sourire ? Moi oui. A dans dix jours à Bercy.

 

 

Franchement ma couille, on pas bien là ? Décontracté du gland ?

 


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