La tolérance ne devrait être qu'un état transitoire; elle doit mener au respect.
Goethe
Un énorme boulot des midcarders, des matchs globalement assez satisfaisants, mais une grosse impression de réchauffé qui gâche un peu le tout: tel est le bilan mitigé de l'antépénultième paye pour voir de l'année. Cependant, on ne fera pas la fine bouche tant le simple fait d'avoir fourni un spectacle très respectable, compte tenu de la pauvreté du selling de l’événement, constitue déjà une performance en soi.
Comme Damien Sandow, Hell in a Cell revient de loin!
Nalyse d'Hell in a Cell 2014
La tolérance ne devrait être qu'un état transitoire; elle doit mener au respect.
Goethe
Un énorme boulot des midcarders, des matchs globalement assez satisfaisants, mais une grosse impression de réchauffé qui gâche un peu le tout: tel est le bilan mitigé de l'antépénultième paye pour voir de l'année. Cependant, on ne fera pas la fine bouche tant le simple fait d'avoir fourni un spectacle très respectable, compte tenu de la pauvreté du selling de l’événement, constitue déjà une performance en soi.
Comme Damien Sandow, Hell in a Cell revient de loin!
Nalyse d'Hell in a Cell 2014
Le pré chaud
Exceptionnellement, parce que je fais cette review mais aussi parce que Paul Heyman, ce bel homme, faisait partie du panel de spécialistes, je me suis farci une bonne partie du pre-show. Et bien m'en a pris !
L'homme derrière le 1 dans 21-1 a pris un malin plaisir à dénigrer et envoyer chier le reste du panel laissant transparaître son mépris (ou au mieux son indifférence) pour tout ce qui n'est pas Brock Lesnar. Un exemple parmi d'autres :
-Renée Young: pour seulement…
-RY, Booker T & Alex Riley (en coeur): NINE NINETY-NINE !
-RY: Bah alors Paul ?
-Paul Heyman (irrité): vous ne pensez pas sérieusement que je vais m'abaisser à ça ? Je me fiche pas mal de votre network, vous pensez que je n'ai rien de mieux à faire que de vous faire de la pub ? Je suis là pour représenter mon client : Brrrrrock, Lessssnar !
Dans la foulée, on retrouve Mark Henry sur le ring qui attend son adversaire de lever de rideau: Bo Dallas. Celui-ci tient alors un discours inspiré et plein de justesse qui se résume en deux points:
-il est à 4-0 lifetime contre Mark Henry et est donc à ce titre l'homme le plus fort du monde (assez logique si l'on y pense, pensez-vous par exemple que quelqu'un pourrait battre quatre fois Brock Lesnar en trois semaines sans être pour autant WWEWH champion?)
-il a les boules de porter le même nom de famille que la ville de merde remplie d'abrutis (je paraphrase un peu) dans laquelle se déroule le show. Du coup, exceptionnellement, il change son nom en Bo Washington pour la soirée.
Trente-quatre secondes et un World Strongest Slam plus tard, Mark Henry a pris une petite revanche. Mais ce n'est pas du goût de M. Washington, qui clame que son adversaire l'a attaqué en traître, que tricher c'est mal et que dans le livre des scores de la vie il mène désormais 5 à 0. L'homme (à nouveau) le plus fort du monde l'envoie alors tâter de la barricade pour lui remettre les idées en place, avant de quitter l'arène et de laisser le show commencer.
Maintenant que je suis à 1-4 contre Bo Dallas, si ça ne me suffit pas à regagner le haut de la carte, je ne sais plus quoi faire…
J'adore décidément ce personnage de Bo Dallas. Le coup du gars qui se prend pour un face mais qui a la maturité d'un gamin de huit ans et qui a du coup des résurgences régulières de heel (mauvais perdant, coups de pute et moqueries cheap), je trouve que ça marche juste très bien. Le mec a un gimmick d'abruti ? Certes, mais n'a-t-il pas justement exactement la tronche de l'emploi ? Il est très moyen dans le ring ? Certes, mais est-ce bien grave quand son personnage ne semble pas destiné à s'envoler bien plus haut que la basse midcard et que ses affrontements durent rarement plus de trois ou quatre minutes ?
Cesaro vs Dolph Ziggler
Du très très très lourd pour ouvrir ce show avec à peu près ce que la WWE peut nous offrir de mieux en in ring dernièrement. Les dix premières minutes sont une redite de leur très bon match du Smackdown de l'avant-veille : beaucoup de rythme, ça contre et ça court dans tous les sens et ça fait (évidemment) un partout avant que les choses sérieuses ne commencent. Car oui, ce match se déroule dans l'une des nombreuses stipulations absurdes de la WWE : le 2 out of 3 falls. Absurde parce qu'on sait que les chances de voir une victoire 2-0 d'un des deux hommes sont à peu près aussi élevées que celles de voir un Matador se relever d'un F5.
Exceptionnellement, pourtant, je suis content de cette stipu dès lors qu'elle garantit un affrontement assez long à ceux qui sont sans doute mes deux combattants préférés du moment.
Qui plus est, leurs excellentes deux premières manches ont manifestement été disputées avec le frein à main: les deux hommes en gardent sous le coude, et les moves les plus claquants sont assurément à venir.
Et le dernier tiers du combat est en effet aussi spectaculaire qu'il est bon: Cesaro place un ENAURME superplex de la deuxième corde (mais en soulevant le Show Off si haut qu'on a plutôt l'impression qu'il l'a placé de la quatrième), puis Ziggler passe un Zigzag auquel survit le Superman suisse qui le projette alors dans les airs pour le cueillir d'un terrible uppercut.
Mais contrairement à ce qui s'était passé quarante-huit heures plus tôt, l'ancien protégé de Vickie Guerrero se relève, il contre un Neutralizer et enfin place un nouveau Zigzag, cette fois-ci décisif.
Un quart d'heure à couper le souffle, parfait pour chauffer le public, mais qui fait tout de même regretter de ne pas voir les deux hommes un peu (ou beaucoup) plus haut dans la carte à une période où la WWE souffre d'un tel deficit de têtes d'affiche.
Et puis bonne chance aux autres combattants pour passer après ça!
Hell in a Cell 2014 en un t-shirt.
Nikki vs Brie
S'en suit la purge annoncée, dans une transition d'autant plus pénible qu'elle suit un match de très haut niveau.
L'ensemble est pauvre en qualité et en intensité, en dépit de la bonne volonté évidente des deux participantes. Les jumelles ne mâchent pas leurs efforts, mais elles n'ont hélas simplement pas le niveau pour participer à un PPV. Je vous épargne la description d'un match chiant à mourir et évidemment remporté par Nikki qui va à présent nous gratifier d'un mois de séquences indigestes. Car j'en oublierais presque de le préciser, mais la perdante devait devenir l'assistante personnelle de sa sœur pendant un mois, ce qui rendait une victoire de la face hautement improbable.
On a d'ailleurs eu, plus tard dans le show, un avant-goût du mois à venir quand la Bella à casquette a demandé un smoothie à sa sœur avant, tenez-vous bien, de le lui a renverser sur la tête ! Mégalol !! Énorme !!!
John, une réaction sur la performance de votre fiancée ?
The Usos vs Goldust & Stardust
Alors là, je suis partagé. Si je devais être objectif, je dirais que le match était d'un assez bon niveau. Hélas, s'il y a une chose dont les amateurs de catch sont généralement dépourvus, c'est bien l’objectivité. Ce combat, j'ai l'impression de l'avoir vu, revu et rerevu, et forcément, à se farcir toujours la même chose depuis des mois, bah on apprécie moins.
Goldust a remporté le match grâce à un coup porté en douce par son frangin, et ça m'en a touché une sans faire faire bouger l'autre. Il est grand temps de renouveler un peu cette division par équipe.
Randy Orton vs John Cena
Déjà, un grand merci à la WWE de nous avoir épargné ce match en Main Event.
Ensuite, l'affrontement a été digne d'un Cena-Orton : mou et indigeste pendant les deux-tiers, avant d'offrir quelques rebondissements qui ont réussi à hausser le niveau du match à quelconque.
Le médiocre niveau global n'a pas exactement constitué une surprise entre deux catcheurs plutôt mous, dont l'un a le pattern d'attaque le plus prévisible au monde et l'autre n'a que trois cordes à son arc: Powerslam, DDT et RKO. Ceci dit, on peut reconnaître à la vipère qu'elle les maîtrise toutes les trois à la perfection et qu'elle est notamment capable de passer son finish dans à peu près toutes les postions possibles et imaginables. Quand, en plus, il en use pour contrer les coups téléphonés du Marine (mais ne le sont-ils pas tous?) comme son deuxième coup du bélier ou un énième AA, ça a le mérite d'animer un match jusque là sans grand intérêt.
Finalement, après que les deux hommes se sont relevés de moult finishs, Cena passe un dernier Attitude Adjustement, fait le tomber et quitte la scène, non sans avoir délivré quelques saluts militaires au public.
Il serait de bon ton que la WWE songe à donner leur chance à d'autres hommes en haut de la carte. Parce que là, l'énième Cena-Orton qui va déboucher sur un énième Cena-Lesnar n'est pas de nature à m'enthousiasmer, et je doute d'être le seul dans ce cas.
L'instant où Cena réalise qu'il va encore devoir affronter Brock Lesnar.
The Miz vs Sheamus
Ce soir, les ceintures de midcards ont formidablement volé le show: Ziggler et Cesaro avec un affrontement de très haut niveau et Miz et Sheamus grâce à un combat vraiment drôle et à un homme toujours plus formidable chaque semaine: Damien Mizdow ! Car à mon sens, l'homme de ce PPV n'était même pas inscrit sur sa carte.
Aussi invraisemblable que ça puisse paraître, l'ancien sauveur intellectuel des masses semble s'épanouir davantage semaine après semaine dans son rôle de doublure de cette grande star du septième art qu'est Michael Mizanin.
Dimanche, il a été acclamé par le public pendant une bonne partie d'un match dont l'issue devenait progressivement superflue. Quand Sheamus s'apprête à frapper Miz dans les cordes, Mizdow s'y attache également et fait mine d'encaisser les dix coups de poing en même temps que son partenaire. Le public est à fond, des « Mizdow's awesome » descendent des tribunes, et le final du combat est juste formidable. Le Moneymaker mange un Broguekick, Mizdow monte sur le ring s'allonge à côté de son comparse et perd connaissance. Le compte de trois passé, le Celtic Warrior semble s'intéresser à ce lien mystérieux qui semble lier les deux hommes et commence à jouer avec le corps inerte de son challenger. Il lui soulève le bras droit ? Celui du Miz barbu fait de même. Il le relâche ? Les deux bras tombent. Et quand l'Irlandais soulève son opposant par derrière afin de poursuivre ses expérimentations, la doublure est toujours parfaite, remuant en synchro malgré ses yeux clos. Pour en finir, notre rouquinou préféré saisit les bras de son adversaire du soir et lui fait danser YMCA, évidemment imité par sa doublure inerte.
Lana elle-même peine à rester de marbre devant la performance de Damien Mizdow.
Des mois que j'attends des histoires et des combats qui me fassent vibrer et je réalise ce soir que faute de me les donner, la WWE m'a dernièrement satisfait dans deux domaines desquels je n'attends généralement pas grand chose: les combats de midcard et les personnages comiques. A souligner d'ailleurs la belle performance de Sheamus qui était au diapason de ses deux partenaires du soir. Mais bon, on ne fait pas de belle performance seul… ou alors on s'appelle CM Punk.
Concernant les pronos que j'avais fait dans mon report du Go Home Raw, je ne me suis planté que sur ce match, mais l'énormité de mon erreur m'est apparue manifeste en plein milieu de la démonstration de l'ancien homme au peignoir et du Miz: la victoire devait absolument revenir au champion, car il faut absolument intégrer les deux hommes à la division par équipe !
Rusev vs Big Show
Comme prévu, pas exactement l'affrontement le plus shiny du PPV, mais les deux hommes ont tout de même livré un combat tout à fait regardable. Hélas, les limites du Show et l'indifférence complète que j'éprouve pour cette histoire ne pouvaient pas fondamentalement offrir un spectacle passionnant.
Au bout d'une grosse dizaine de minutes, Show a subi l'Accolade du Bulgaro-Russe et s'est évanoui plutôt que de taper. On préserve son honneur comme on le peut.
Mark Henry s'était au préalable rendu aux abords du ring mais n'y avait rien fait, sinon manifester une envie évidente de taper sur le Super Athlete. Ce que ça annonce ? Deux options semblent dominer : soit les deux gros nounours se dirigent vers la Tag Team division, soit Henry confirme son turn, cas dans lequel il risque d'entrer dans une rivalité insipide avec le gros spectacle. Rien de bien intéressant dans tous les cas…
Pour valider son heel turn, Mark Henry rentre désormais sur le ring avec un drapeau russe à la main.
Concernant Rusev, force est de constater qu'il a, une nouvelle fois, remporté son match clean. La suite pour le Bulgare ? John Cena semble parfait pour l'arrêter, mais ça ne sera pas avant un PPV plus prestigieux et le Marine a d'autres préoccupations pour le moment. Du coup, qui s'y colle ? Il faut un Américain, face, au bas mot high mid-carder et pas dans une rivalité en cours. Orton pourrait désormais coller au rôle, mais il semble plus vraisemblable qu'il s'attaque à Rollins pour régler ses comptes et valider un turn.
Jericho est booké assez fort bien qu'il ne gagne pas bien souvent (comme le Big Show d'ailleurs) et il pourrait tenir le rôle, tout comme the Rock s'il décidait de revenir piger. Mais une très bonne manière d'occuper Rusev pourrait être de le lancer aux trousses de Sheamus et de la ceinture américaine qu'il pourrait ainsi déshonorer pendant des mois avant de se faire punir par le Marine au Rumble ou à Mania.
Oui, je sais, ni Sheamus ni Jericho n'est américain, mais en même temps Rusev n'est pas vraiment russe hein…
AJ vs Paige
Je pourrais copier-coller mon commentaire du match Usos/Dusts. Bon match, sans doute le meilleur de leur rivalité, mais mater encore et encore les mêmes combats leur ôte immanquablement de l'intérêt.
AJ l'emporte donc sur son Black Widow et conserve à nouveau sa ceinture. Après le match, Paige se défoule sur sa nouvelle BFF Alicia et apparemment, ça détend.
Je pensais, comme beaucoup, que la rivalité entre Mme Punk et l'Anglaise allait rafraîchir la division diva. Hélas, elles ne peuvent pas tout faire à deux, et la WWE a besoin de vite trouver un ou deux talents supplémentaires à rapprocher du haut de l'affiche.
Sans doute serait-il judicieux d'aller piocher à NXT (Charlotte ?) ou de donner un peu plus leur chance à des demoiselles qui méritent un peu mieux que des apparitions hebdomadaires dans Total Divas (type Natalya), mais en tout cas il faut absolument arrêter de tirer sur les mêmes cordes, sans quoi elles vont finir par craquer.
Ambrose vs Rollins
Et voilà enfin le Main Event.
Dès les premières secondes, le ton est donné: Ambrose entre sur la scène avec un kendo stick attaché dans le dos et son plus beau visage de dément. Il sort à peu prêt tout ce qu'il trouve sous un ring qu'il décore de chaises, de tournevis et de tables, puis sort de la cage qu'il escalade.
Seth Rollins n'osant l'y rejoindre, y envoie ses deux sbires, Joey Mercury et Jamie Noble (enfin les deux gaziers de la sécurité qui lui collent habituellement au cul) et profite du fait qu'ils tâtent du kendo stick pour grimper en scred sur la structure métallique. La grosse baston peut alors commencer. Les deux hommes s'en donnent à cœur joie sur la cage puis en descendent, au point de chuter de cinq mètres de haut sur les tables de commentateurs.
Les secours interviennent alors et c'est là mon regret principal concernant le match. Contrairement à la chute de Mankind quelques années plus tôt depuis la même cage, il n'y a personne pour croire que l'un des deux anciens du Shield se soit vraiment blessé en tombant, aussi spectaculaire que fut l'action. Du coup, le segment est trop long, il casse le rythme du match et ce n'est une surprise pour personne de voir le lunatique se relever le premier pour aller cogner son ancien équipier. Les deux hommes rentrent enfin dans le ring et se remettent à l'ouvrage. Ou pour être plus exact, le match peut enfin commencer.
Chaises fracassées, tables traversées, missile dropkick qui expédie contre la grille, les deux hommes s'en mettent plein la tronche, jusqu'au moment où Kane décide (étonnamment) d'intervenir en rafraîchissant Ambrose à coup d'extincteur. Le match, globalement dominé jusque là par l'ancien champion US, s'équilibre alors, mais Ambrose reprend progressivement le dessus, jusqu'à sortir des parpaings qu'il compte utiliser pour assouvir sa revanche. C'est alors que la lumière s'éteint. Une voix commence à réciter des mantras, on dirait celle de Bray Wyatt, mais ça ne ressemble pas à de l'anglais, ce qui me met un vague doute. La lumière se rallume, un écran de fumée maintient encore un semblant de suspense, mais c'est bien l'ancien chef du clan du bayou qui apparaît, étend Ambrose pour le compte et donne la victoire à Mr Money in the Bank.
Bordel, qui a encore laissé Bray s'approcher du disjoncteur ??!!
Je sors partagé de ce match. Il y avait ce quelque chose, cette intensité, ce petit brin de folie qui font les grands matchs et le charme des combats en cage. Et pour ne rien gâcher, les deux hommes ont été très bons !
Hélas, je trouve que le rythme du match a beaucoup souffert de l'interminable intervention médicale, et j'aurais vraiment, vraiment aimé assister à une victoire clean, qu'elle revint à l'un ou l'autre des deux hommes. La fin (vraisemblable) de cette rivalité valait bien ça.
Quant au retour de Bray Wyatt, j'en suis plutôt content. Le mec n'a certes pas encore le niveau pour être tout en haut de la carte, mais il est jeune, il a fait pas mal de progrès depuis ses débuts et sa rivalité avec Dean Ambrose devrait valoir le coup d'oeil !
Au final, ce PPV qui laissait, il n'y a pas si longtemps, présager le pire, a été plutôt agréable à suivre. Mais programmer encore et encore les mêmes matchs afin de cacher dans le ring l'extrême faiblesse du booking ne marchera guère plus longtemps…
Les observations en vrac
-il semblerait que Rusev soit toujours Bulgare !
-est-ce vraiment si compliqué de surveiller les disjoncteurs lors des cinq dernières minutes de chaque PPV ?
-non mais sinon, il comptait en faire quoi Ambrose de ce tournevis ?
-les parpaings c'est quand même moins crédible quand ils rebondissent au moment où ils sont lâchés sur le ring.
-du coup, dans la high card des divas, c'est AJ la plus équilibrée mentalement.
-trois ans que je mate le catch et c'est la première fois que je vois quelqu'un contrer le redoutable et imprévisible coup de bélier de Cena, et rien que pour ça je suis content d'avoir vu ce «second Main Event ».
Pas exactement ce que j'entendais par "renouvellement du haut de la carte"…
Moustachement votre,
El mustacho