Un bien beau vendredi soir

L'énergie, même dans les mauvaises passions, excite toujours en nous l'étonnement et une espèce d'admiration.

Prosper Mérimée

 

Le truc cool quand on n'attend absolument rien, c'est qu'on ne peut avoir que de bonnes surprises. Et il va de soi que je n'attendais pas grand chose d'un Smackdown annonçant fièrement un Main Event Rusev-Big Show. Et pourtant…

 

 

La meilleure raison de regarder Smackdown plutôt que Raw? J'en sais rien, je ne vais jamais à Smackdown.

 

 

Nalyse du Smackdown du 26 septembre

 

L'énergie, même dans les mauvaises passions, excite toujours en nous l'étonnement et une espèce d'admiration.

Prosper Mérimée

 

Le truc cool quand on n'attend absolument rien, c'est qu'on ne peut avoir que de bonnes surprises. Et il va de soi que je n'attendais pas grand chose d'un Smackdown annonçant fièrement un Main Event Rusev-Big Show. Et pourtant…

 

 

La meilleure raison de regarder Smackdown plutôt que Raw? J'en sais rien, je ne vais jamais à Smackdown.

 

 

Nalyse du Smackdown du 26 septembre

 

 

Et pourtant, le programme a été assez copieux avec très peu de blabla et de rewinds, un match de first contender pour la ceinture intercontinentale et deux matchs pour le titre, le tout en moins de deux heures de programme. C'est assez rare pour être souligné mais cette semaine, le meilleur show était clairement en bleu.

 

Commençons tout de même par le mauvais (car oui, même si c'était bon pour un SD, ça reste un SD).

 

 

Le public

 

Une espèce de bande d'attardés qui huent (évidemment) Rusev, conspuent la famille Rhodes, crient « We the people » comme un seul homme et réclament John Cena quand Dean Ambrose est sur le ring. Pour le titre honorifique de worst public ever, il manquait juste des « this is awesome » pendant le match américano-russe.

 

 

Le match total divas

 

Apparemment, lors de l'épisode de cette semaine, Natalya a abandonné la pauvre Summer Rae au milieu de nulle part en repartant en voiture sans elle. Du coup Summer n'est pas jouasse et se ramène avec Layla pour prendre sa revanche contre la Canadienne et Rosa Mendes. Quelle storyline ! En fait quand les bookers ne font juste rien c'est sans doute pas plus mal. Ah et en passant, victoire des Fandangirls qui ont au moins le mérite d'arrêter d'allumer tout ce qui bouge depuis le retrait de leur ex commun.

 

Vous n'êtes pas encore convaincus de la nécessité de dépenser 9,99$ pour le Network? Peut-être allez-vous changer d'avis…

 

 

Pas mal cette Rosa Mendes, enfin une rivale à ma mesure…

 

 

Le Main Event 

 

Ce fut long, moche, boring au possible. Non en fait ça n'a pas dû être long, mais n'est-ce pas la caractéristique principale d'un combat du Big Show que de durer huit minutes qui en semblent trente ?

 

Donc, en bref, Big Show s'apprête à passer son KO Punch, Lana l'empêche de conclure en chouinant dans un coin (ce qu'elle fait assez bien ceci dit), Rusev en profite pour attaquer le World Largest Athlete de dos avec un drapeau et perd sur disqualification. Le gros spectacle viendra tout de même lui faire tâter son poing après le combat pour bien nous monter que le Bulgaro-Russe n'est pas invincible. Formidable, on se dirige donc vers un affrontement entre les deux hommes à Hell in a Cell, j'en frétille d'avance…

 

 

C'est ta meuf la blondinette dans le coin? High five mec!

 

 

Mais vendredi soir il y a donc également eu des montées d'adrénaline et des matchs de qualité.

 

 

Ambrose vs Miz

 

Tiens, en parlant du public de mongols, non seulement ces dégénérés demandent Cena quand Ambrose est au cœur de l'action, mais en plus ils réservent un accueil du tonnerre au lunatique. Non pas que ça me dérange que le garçon soit reconnu et profite un peu des feux de la rampe, mais ces cons là l'aiment juste parce qu'il est « face », un statut qu'il ne doit qu'au fait d'affronter des mecs plus heels que lui.

 

Le combat est assez bon, Miz récitant parfaitement sa partition de tête à claques, secondé par un Damien Sandow qui a trouvé un rôle qui lui convient plutôt bien finalement.

 

Ambrose est impec lui aussi, que ce soit quand il s'acharne sur le moneymaker pour répondre aux « not the face ! » répétés de son adversaire, quand il colle un superbe tornado DDT, ou mieux encore quand il n'est pas distrait par l'arrivée de Kane et Rollins et place tranquillement un Dirty Deeds au Miz.

 

Pour couronner le tout, il résiste à l'assaut des deux hommes et se barre avec la valise. Bon, on a vu par le passé que ça ne servait à rien, mais ça devrait suffire à justifier un nouveau match fratricide à Hell in a Cell, dans une stipulation qui liasse espérer un affrontement clean.

 

 

Le mec sur qui je n'arrive pas à mettre la main depuis des mois accompagné d'un grabataire qui n'a pas gagné un match depuis deux ans! Vite, cassos!

 

 

WWE Rewind 

 

Allez, là j'avoue je suis gentil de le mettre dans les bons points, mais vu que ce show m'a mis de bonne humeur, que je viens de finir mon déménagement et que Sochaux a gagné à Tours (youhouuu) quelques heures plus tôt, je vais être indulgent.

 

Les flashbacks ont été courts, ce qui a permis de se concentrer davantage sur ce qui se passait dans le ring, et je n'en demandais pas plus.

 

 

Battle Royale pour un IC title shot

 

Si au niveau paresse de bookers la BR fait passer les arrangements de matchs en 3v3 pour audacieux, elle a le mérite d'avoir toujours un enjeu qui la rend immanquablement excitante sur la fin.

 

Gagnons un peu de temps, avec les sorties prématurées de la majorité des blacks et tout ce qui parle espagnol, et intéressons nous direct au Top 5 : Bo Dallas, Sandow, Cesaro, Swagger et Kingston. Les deux premiers nommés sont les deux premiers à sortir, et c'est bien dommage. D'une parce que ça m'aurait amusé de voir Bo obtenir un match pour le titre IC et de voir s'il peut fournir un bon match contre un adversaire plus balaise qu'un matador. Et surtout, de deux, parce que j'aurais adoré voir Damien Mizdow, accompagné du Miz, essayer de reprendre la ceinture qui appartenait encore à son compère quatre jours plus tôt.

 

Chouette fin de combat ceci dit, qui voit Cesaro faire le ménage et sortir d'un coup ses deux derniers opposants à l'issue d'un match dans lequel il se sera montré très à son avantage.

 

 

Superbe spear de Titus O'Neil qui semble cependant ne pas avoir tout à fait assimilié la seule règle d'une Over the Top Rope Battle Royale.

 

 

Ziggler vs Cesaro 

 

A l'issue d'un combat de qualité (bien que trop court à mon goût), la ceinture ne sera pas portée à une troisième taille en cinq jours, la faute à l'erreur d'un arbitre n'ayant pas remarqué lors de son compte que Cesaro s'est aggrippé aux cordes à 2. Intéressant ceci dit de voir qu'un gentil a le droit de temps en temps de gagner sur une erreur d'arbitrage là où un prolongement du combat aurait sans doute débouché sur une victoire clean du méchant.

 

 

Ah ça, les Suisses, ils se plaignaient moins de l'arbitrage quand l'arbitre à refusé le but de Benzema à la Coupe du Monde!

 

 

The Usos vs Goldust & Stardust

 

Lors d'un clip diffusé plus tôt dans la soirée, Goldust a délaré que son frère et lui avaient mis la main sur la clef cosmique. Ce qu'ils ont déjà oublié une heure plus tard quand Stardust interpelle Michael Cole pour lui demander où elle est. Bon, j'avoue, je chipote un peu, ce n'est sans doute pas l'essence même de leur gimmick que d'avoir du sens.

 

L'affrontement est très bon, avec un finish assez spectaculaire : Jey (ou Jimmy, pour ce que j'en sais) porte Goldust sur ses épaules, Jimmy (enfin l'autre) monte sur la troisième corde et colle à l'ancien moustachu une énorme clothesline, puis tag son frère vient finir le boulot depuis la troisième corde. Il ne fait aucun doute que Cody ne se relèvera pas, mais Goldust intervient juste à temps pour frapper le Samoan avec sa ceinture, entraînant la disqualification de son équipe mais le prolongement de son règne.

 

 

Mieux que le maquillage à gauche ou à droite, pour reconnaître les Usos, l'un des deux combattra désormais torse nu. Superbe clotheline de Jimmy. A moins que ce ne soit de Jey. Bordel!

 

 

Les observations en vrac

 

– mater Smackdown c'est avant tout l'occase de passer deux heures de catch sans John Cena

– en fait, Rosa Mendes c'est la version meuf de RVD mais sans les sauts ni les coups de pied, juste la puissance et la rapidité

– quand Cesaro affronte Swagger, le face des deux est celui qui n'a pas souri depuis deux ans et qui incite à la haine raciale dès qu'il ouvre la bouche.

– Cesaro est tellement doué que ça se voit même en Battle Royale

– tant qu'à avoir Big Show et Rusev à la carte d'un même PPV, autant qu'ils s'affrontent, ça fera un combat merdique au lieu de deux

– du coup, quelqu'un à Stanford aura-t-il remarqué que Rusev n'est plus invaincu ?

– en parlant d'invaincu, il a déjà perdu Adam Rose ?

 

 

La fantasy booking de la semaine

 

Fatiguée de se salir les mains pour protéger Seth Rollins, l'autorité a trouvé une façon plus radicale de se débarrasser de Dean Ambrose et l'offre en pâture à Brock Lesnar à Hell in a Cell. Ca tombe bien, il n'y avait plus grand monde à lui opposer côté face.

 

Tout le monde pense qu'il va servir de paillasson au champion, mais après avoir survécu à dix-sept German Souplexs et trois F-5, Ambrose se relève une dernière fois et colle un Dirty Deeds venu d'ailleurs à Lesnar pour lui ravir sa ceinture et créer la plus grosse surprise de ces dernières années avec la défaite de l'Undertaker à Mania.

C'est alors que retentit la musique de Seth Rollins qui arrive en courant, valise à la main…

 

Bon, c'est là que je me réveille, mais ça serait beau quand même.

 

 

Your new WWE World Heavyweight Champion: Dean Ambrose!

 

 

Moustachement votre,

 

El Mustacho

 


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