Et ça continue, encore et encore…

La monotonie, dans le grand monde, fatigue l'esprit.

Mme de Staël

 

Vendredi, c'était Smackdown. Comme tous les vendredis. Et que s'y est-il passé ? Comme tous les vendredis : pas grand-chose.

 

 

Par exemple, là, c'est une vignette de la semaine dernière. Eh bien vous n'avez pas vu la différence.

 

 

Nalyse de Smackdown du 22 août

 

La monotonie, dans le grand monde, fatigue l'esprit.

Mme de Staël

 

Vendredi, c'était Smackdown. Comme tous les vendredis. Et que s'y est-il passé ? Comme tous les vendredis : pas grand-chose.

 

 

Par exemple, là, c'est une vignette de la semaine dernière. Eh bien vous n'avez pas vu la différence.

 

 

Nalyse de Smackdown du 22 août

 

 

Définitivement, Smackdown a bien perdu de son lustre d'antan, et est devenu davantage une session de rattrapage pour ceux qui ont raté Raw qu'une émission à part entière. Exemple frappant : la nouvelle la plus importante de ce Smackdown est la répétition d'une nouvelle déjà annoncée à Main Event. Oui. Main Event. Smackdown est donc hiérarchiquement en-dessous de Main Event ! Et ça, il faut reconnaître que c'est assez triste pour ceux qui se souviennent qu'il y a quelques années encore, le show du vendredi était celui des puristes, de ceux qui préféraient le catch pur aux storylines  interminables de Raw…

 

Ah, oui, au fait, l'homme qui avait annoncé ladite nouvelle, c'était lui :

 

 

Bonjour.

 

 

Et la nouvelle, c'était celle-ci :

 

 

John Cena est masochiste.

 

 

Voilà. Donc, John Cena a demandé à faire jouer sa clause de rematch et affrontera de nouveau Brock Lesnar à Night of Champions. Je pourrais vous expliquer pourquoi je pense que Brock Lesnar, contrairement à ce qu'on peut lire partout, n'est absolument pas booké invincible, et pour quelle raison je suis persuadé qu'il n'est pas du tout impossible que Cena regagne le titre clean à plus ou moins long terme, mais j'ai décidé de faire comme les bookers de Smackdown, c'est-à-dire le minimum.

 

Ceci dit, je suis tout de même payé pour vous parler de Smackdown. Et pour trouver des choses intéressantes à dire. Au sujet d'un show qui comporte une moitié de rediffusions de Raw, et une moitié de combats dans la continuité des feuds de Raw, mais sans le moindre élément nouveau. Alors… euh… que dire ?

 

Ah oui ! Si ! Il y a un nouveau commentateur. Il s'appelle Tom Phillips et vous le connaissez déjà si vous regardez NXT.

 

 

– Bienvenue parmi nous, Tom !

– Merci, messieurs. Je suis ravi de pouvoir commenter avec vous le vendredi les rediffusions du Raw que vous avez commenté sans moi lundi.

 

 

Pas franchement nouveau en revanche était le discours de Randy Orton, venu dire à qui voulait l'entendre qu'il avait perdu une bataille contre Roman Reigns, mais pas la guerre.

 

 

J'ai perdu une bataille contre Roman Reigns, mais pas la guerre.

 

 

Et comme il était vexé comme un pou d'avoir perdu une bataille contre Roman Reigns (mais pas la guerre), il s'est passé les nerfs sur Rob Van Dam, son adversaire du soir. 

 

D'abord ici :

 

 

Je vous le disais un peu plus tôt : une bataille : oui, la guerre : non.

 

 

Ah l'ignoble bâtard, il m'a eu par surprise ! Mais je m'en vais lui montrer dans notre match imminent que j'ai certes perdu une bataille, mais pas la guerre.

 

 

Et puis là :

 

 

Bon, OK. Ça fait deux batailles à zéro : j'ai perdu la guerre.

 

 

Du coup, c'est Rob Van Dam qui a gagné, par disqualification. Voilà. Sinon, ce chacal sodomite de Seth Rollins a vaincu Jack Swagger (venu seul, Zeb Colter étant encore hospitalisé à la suite de sa fracture de la moustache subie à Summerslam) par décompte extérieur. Il était d'ailleurs assez cocassement ironique d'entendre la foule scander "USA ! USA !" pour soutenir Swagger, alors que son adversaire, natif de l'Iowa, est tout aussi américain que lui. Surtout qu'aucun chant patriotique ne s'est fait entendre un peu plus tard, dans le match opposant l'abject Rusev à Sin Cara, ce dernier étant pourtant désormais incarné par Hunico, de nationalité américaine…

 

Et à part ça, Bo Dallas est venu se foutre de la gueule de Swagger après sa défaite, et Mark Henry est venu se foutre de la gueule de Rusev après sa victoire. Les deux possesseurs des gueules dont on s'était foutu ont toutefois refusé l'affrontement physique. Swagger parce qu'il était inconscient et avait plusieurs membres brisés, et Rusev parce que c'est un lâche.

 

 

То, что хорошо с Rusev, является то, что вы можете поместить любой текст переведенный как жирной свиньей по автоматизированного перевода как легенда, никто не будет иметь ничего. Потому что абсолютно никто не понимает русский на этом сайте. Никто !

 

 

Autre élément dont nous avions déjà connaissance, et qui n'apporte donc rien aux storylines : Paige est complètement conne. L'épisode de sa perte du titre face à AJ Lee nous l'avait prouvé ; notre certitude est encore affermie après ce Smackdown. En effet, il a suffi à l'ancienne championne (AJ, pas Paige. Elle c'est l'ancienne ancienne championne, puisqu'elle a repris le titre des mains de l'ancienne championne) de se pointer en sautillant pendant le match opposant la nouvelle championne (Paige, hein, nous sommes d'accord) à Natalya (elle-même ancienne championne aussi, d'ailleurs, tiens) et de chiper le titre en loucedé pour déconcentrer totalement Paige, qui faillit se laisser compter à l'extérieur avant de retourner sur le ring dos tourné à son adversaire, juste pour se faire prendre par surprise dans un sharpshooter qui apporta la victoire à Natalya, et l'humiliation à Paige.

 

Et puis Goldust et Stardust ont vaincu Rowan et Harper. Mais comme ils sont un peu fous, les esclaves sexuels de Bray Wyatt ont tout pété la gueule aux frères Poussière après le match.

 

 

Goldust, Stardust, sachez que nous avons peut-être perdu une bataille, mais pas la guerre !

 

 

Enfin, en main event, Roman Reigns a squashé le Miz. Mais Randy Orton était venu se promener nonchalamment près du ring. Et après, il a attaqué son victorieux adversaire de Summerslam, et il a commencé par prendre l'avantage.

 

 

– Ah ah ! Comprends-tu maintenant, mon petit Roman, que j'ai certes perdu une bataille, mais pas la guerre ?

– Je m'y refuse. J'ai peut-être l'air, comme ça, à froid, d'avoir perdu une bataille. Mais je peux te dire que je n'ai pas perdu la guerre.

 

 

Et puis, en fait, non. Parce que finalement, c'est Roman Reigns qui a pris l'avantage.

 

 

Je te l'avais dit, Randy, que j'avais perdu une bataille mais pas la guerre.

 

 

Bon, d'accord, je reconnais que pour ce soir, j'ai perdu une bataille. Mais je réaffirme néanmoins avec la plus ferme détermination que je n'ai pas perdu la guerre.

 

 

Voilà. C'était Smackdown. Vous pouvez probablement vous permettre de ne pas regarder la semaine prochaine.

 

 

Il serait peut-être temps qu'elle finisse, cette putain de guerre…


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