Avec du gravier… beaucoup de gravier

Oh ! Ce soir tu vas prendre
Mais tu vas prendre
Comme si je sortais de prison
Après vingt ans de réclusion
Oh ! Tu vas prendre

Oui tu vas prendre

Max Boublil, Tu vas prendre

 

Où l'on constatera que John Cena et Pascal Dupraz doivent fréquenter le même genre d'établissement, l'on comptera le nombre d'équipes présentes parmi les bûcherons, l'on se désolera de la rivalité entre AJ Lee et Morticia Paige, l'on chantera à pleins poumons l'hymne de nos campagnes et l'on se demandera si Bella contre Bella ça vaut bien Kramer contre Kramer.

 

 

– Il est parti ?

– Oui John. Tu peux te relever maintenant.

– Non laissez-moi s'il vous plaît. Ça brûle encore.

 

 

Nalyse de Summerslam 2014

 

Oh ! Ce soir tu vas prendre
Mais tu vas prendre
Comme si je sortais de prison
Après vingt ans de réclusion
Oh ! Tu vas prendre

Oui tu vas prendre

Max Boublil, Tu vas prendre

 

Où l'on constatera que John Cena et Pascal Dupraz doivent fréquenter le même genre d'établissement, l'on comptera le nombre d'équipes présentes parmi les bûcherons, l'on se désolera de la rivalité entre AJ Lee et Morticia Paige, l'on chantera à pleins poumons l'hymne de nos campagnes et l'on se demandera si Bella contre Bella ça vaut bien Kramer contre Kramer.

 

 

– Il est parti ?

– Oui John. Tu peux te relever maintenant.

– Non laissez-moi s'il vous plaît. Ça brûle encore.

 

 

Nalyse de Summerslam 2014

 

 

 

Squashé par un sasquatch :

 

 

Un squash. Voila ce qu'a subi John Cena ce dimanche à Summerslam. Brock Lesnar a tout simplement fait du top guy de la compagnie sa chose. Dès l'entame du match, l'ancien joueur des Vikings du Minnesota infligea un F5 à sa victime du jour. 

 

Cette brutalité soudaine lui permit de prendre un avantage définitif puisque Cena ne s'en remit jamais. Brock joua ensuite avec lui pendant une quinzaine de minutes avant de l'achever avec un second F5. Entre les deux, une bonne quinzaine de souplesses allemandes (seize d'après Michael Cole). Ce qui laisse penser que le dos du brave marin doit légèrement piquer depuis.

 

Alors dans un premier temps on peut être déçu par la tournure de ce match. Vu que de match, il n'y en a jamais eu, car à part un petit sursaut d'orgueil du champion (ce qui laissa supposer qu'il pouvait reprendre le dessus selon le schéma classique du gentil en danger qui finit par l'emporter) le pauvre Cena a passé l'essentiel du combat en position fœtale sur le ring. Et Brock de le toiser avec son plus beau sourire (ce qui finit fatalement par provoquer l'ennui du public avec quelques chants "Boring ! Boring !" ).

 

 

Il s'est même payé le luxe de singer l'Undertaker ce fou.

 

 

Mais en y réfléchissant c'était peut-être la bonne formule pour enrichir l'image de destructeur du riant blondinet à la coupe en brosse. Lors de son dernier match il avait littéralement fracassé l'Undertaker, aussi bien au sens propre qu'au figuré. Il était donc difficile d'imaginer une défaite à Summerslam. Même si ça sous-entendait que le champion serait absent lors des shows suivants jusqu'à la Nuit des Champions.

 

Il est vrai que Cena avait battu Lesnar lors du retour de ce dernier il y a deux ans. Mais Paul Heyman avait brillamment justifié ce faux pas en soutenant que la machine de guerre n'était pas encore au top de sa forme. Et si on se souvient bien du match qui se déroula à Extreme Rules, Lesnar avait déjà salement amoché le marin d'entrée de jeu en manquant de lui briser le crâne. La conquête de la streak et la forme de Brock indiquaient donc clairement qu'il allait s'emparer de l'or.

 

 

Pas bégueule pour autant. Lesnar a quand même laissé une chance à son adversaire de l'emporter. Une toute petite chance.

 

 

En résumé, Lesnar détruit littéralement tout ses adversaires. Et ce match en est le parfait exemple. Et là il ne s'agit pas du Big Show ou de Mark Henry mais du type vendu comme étant l'adversaire le plus redoutable de la fédération. N'oublions pas que John Cena est le catcheur en activité le plus titré et qu'il ne se soumet jamais.

 

Néanmoins cela peut poser problème pour la suite. Brock semble invincible. Dès lors qui mettre sur sa route ? Cena aura certainement son rematch lors de la Nuit des Champions. Et il aura à cœur de laver l'affront subi ce dimanche. Le tout en nous vendant qu'en grand champion qu'il est, il n'abandonne jamais et qu'il n'est pas quinze fois champion du monde pour rien.

 

À l'inverse peut-on envisager une nouvelle humiliation pour le marin ? Deux de suite ça ferait beaucoup. Une défaite avec les honneurs est envisageable. Mais reste la question du prochain adversaire. Et celui qui parviendra à triompher de Brock Lesnar se verra doter d'une aura gigantesque.

 

Quelques bruits de couloirs font état d'un match face au Rock, voir Roman Reigns à Mania mais d'ici là, il faut bien combler le vide.

 

Enfin sur une note hors-kayfabe, on peut pester sur la platitude des derniers règnes de Cena. Le brave marin n'est pas en cause car il fait remarquablement bien ce pour quoi il est payé. Mais dernièrement à chaque fois qu'on lui file la ceinture c'est comme s'il s'agissait d'une patate chaude qu'on ne sait pas vers qui envoyer. L'impression donnée est qu'on lui donne la ceinture car on ne sait pas trop à qui la donner.

 

Évidemment c'est pratique pour mettre over une star montante. Il n'y a pas de mal à ça bien évidemment, c'est même carrément normal. Et contrairement à Hogan on ne peut pas lui reprocher de ne pas faire le travail pour ses collègues (CM Punk, Daniel Bryan et Brock Lesnar pour les derniers).

 

Mais le problème c'est que ses derniers runs de champions sont souvent très court et insipide. Le dernier a duré à peine 49 jours, ses 9ème et 10ème règnes font respectivement que 20 et 14 jours. Il n'y à guère que l'an dernier où il a conservé la ceinture pendant 133 jours, entre sa victoire à Mania contre le Rock et sa défaite à Summerslam contre Bryan. Mais ça reste une exception. Et bien évidemment il y a son règne d'un an mais ça commence à remonter à quelques années.

 

Cette situation fait donc de lui davantage un jobber to the stars qu'un grand champion. Certes il reste John Cena. Sa crédibilité est établie. Et il ne souffre pas trop de ses différents revers (par exemple le fait qu'il soit le premier porteur de la mallette à avoir raté son encaissement reste anecdotique). Une victoire clean contre lui confère toujours un prestige immense.

 

Mais ces règnes courts ne rendent pas forcément service au personnage du marin quasi invincible qui s'oppose, par exemple, à celui d'opportuniste d'Edge qui était plus adapté à des runs courts.

 

 

Mémorisez bien cette image car on risque de ne pas revoir le père Brock avant un moment.

 

 

La Vipère contre l'homme au fulguropoing :

 

Randy Orton et Roman Reigns avaient rendez-vous sur le ring. Ceci afin d'occuper l'ex-enforcer du Shield et le préparer pour la course au titre. Mais force est de constater que le match ne fut guère brillant. Certes, contre toute attente, Orton a fait le boulot est offre une belle victoire à son jeune adversaire (comme quoi le bon Randy peut parfois jobber pour les jeunes) mais celui-ci paraît encore trop tendre. Parce qu'à part les trademarks de la famille (coup de boule et samoan drop) un spear et un coup de poing, le bon Roman ne fait pas grand chose. Certes il a le look et l'attitude d'un top guy mais il va falloir élever le niveau dans le ring.

 

Mais attention, cette remarque était déjà valable du temps où il était dans le Shield. Certes la mode actuelle sur internet consiste à critiquer Reigns en lui reprochant peu ou prou les mêmes choses qu'à Orton ou Cena (moveset limité, trop de victoires, personnage lisse et quasi-invincible…) comme à chaque fois qu'un bad guy heel devient face. Mais il faut quand même noter qu'à l'époque du Shield son rôle principal consistait surtout à apporter un peu de force brute dans les matchs du trio (logique vu son physique d'enforcer). Ce n'était pas vraiment lui le cerveau. Son personnage a donc peu évolué depuis la fin du Shield, et c'est ça qui peut lui être reproché.

 

 

Drame de la vieillesse : Actarus s'est encore chié dessus en tentant un flugoropoing. 

 

 

Et puis il y a un autre problème. Après cette victoire, Reigns se retrouve entre deux eaux. Il est trop haut pour viser une des deux ceintures secondaires mais il est encore un peu juste pour aller chercher la ceinture mondiale. Surtout quand on voit qui est le détenteur actuel. Pourtant c'est dommage car il aurait fière allure avec la ceinture Intercontinentale autour des hanches.

 

Car oui jeune fan de la WWE, il fut un temps ou la ceinture Intercontinentale valait quelque chose, offrait des matchs sensationnels et permettait à son porteur de franchir un palier (sans parler du match entre Monsieur Parfait et Bret Hart ou entre ce même Bret Hart et le Bulldog Britannique, voir celui mettant aux prises Rasoir Ramon et Shawn Michaels, allez jeter un œil au match à échelles entre Triple H et le Rock à Summerslam 98).

 

Donc ça pourrait être intéressant pour Reigns, mais d'un autre côté ça constituerait un sacré retour en arrière pour lui. Le problème numéro un étant le détenteur actuel du titre Intercontinental. En effet le bon Dolph Ziggler, qui a brillament disposé du Miz en opener pour la ceinture, est du côté des gentils, mais aussi à un niveau assez bas dans la hiérarchie des catcheurs. Boucle d'or a certes vaincu Johnny Cage sans aucune contestation mais il faudrait une sacrée série de victoires pour qu'il puisse aller titiller le brave Roman.

 

 

Aller Roman, succombe à la tentation. Elle n'est peut-être pas jolie mais elle n'est pas moche non plus.

 

 

Bella contre Bella

 

Nikki a donc gentiment tourné son dos à sa sœur. Fichtre, diantre et boule de Bill ! Mais avant d'en venir à l'analyse des conséquences du match entre Stephanie McMahon-Levesque et Brie Bella-Danielson, quelques précisions.

 

Comme cela a été signalé pendant le show, il ne s'agit pas du premier match de la fille du bon Vincent Kennedy McMahon Jr. Elle fut même championne féminine en 2000 et élue femme de l'année, toujours en 2000, par le Pro Wreslting Illustrated.

 

Habituellement on se plaint qu'il n'y a pas de grandes storylines concernant les demoiselles, et maintenant qu'on en a une les gens continuent de protester énergiquement en arguant du fait que Brie Bella est mauvaise actrice notamment. À croire qu'à cause de leur rôle de potiches lors de la période des Guest Hosts, il est impossible d'imaginer une des Bellas dans une bonne storyline. Pourtant ce sont sans doute les catcheuses qui ont le plus progressé depuis ces dernières années. Après il est vrai que la tentative de la WWE d'invoquer le spectre de Claire Lynch dans la storyline n'a pas aidé la femme de Daniel Bryan à se mettre en évidence.

 

 

Très réussi ce cosplay de Beyoncé.

 

 

Mais il faut surtout noter que l'implication de Stephanie et des Bellas permet d'étendre la feud entre Daniel Bryan et Triple H qui dure depuis quand même un an et qui est loin d'être terminée. On se retrouve même avec une feud dans la feud puisque Nikki s'en est pris à Brie. Attendez-vous donc à un main event entre les sœurs Bella lors des Survivor Series.

 

Ce qui est sûr, c'est qu'un jour Daniel Bryan reviendra pour remettre les compteurs à zéro. Et ce jour-là, toutes ses groupies (qui sont pires que celles de Punk ou de Jericho) flaqueront de joie et arrêteront de crier au complot, persuadées qu'elles sont que leur idole sera prochainement mise au placard par la WWE.

 

 

Suivez cette buse !

 

Privé de ses joyeux compagnons, le noble Bray Wyatt devait se débrouiller par lui-même afin de l'emporter sur Chris Jericho. Ce qui présente un fabuleux pas en avant pour le personnage de Wyatt. Étant donné qu'Harper et Rowan étaient absents, le gourou du bayou allait pouvoir nous montrer ce dont il était capable. Le match fut bien meilleur que le précédent. Jericho eu droit à son big bisou avant de chuter dans les limbes et Wyatt sort grandi avec une victoire qui ne souffre aucune contestation.

 

Maintenant que le Canadien a mis over l'évadé du bayou, que faire de ce dernier ? Quand on se rappelle ce que sont devenus Fandango et Dolph Ziggler après leur feud contre l'homme du Manitoba, on peut craindre le pire pour l'héritier de Carlos. Cependant, avant qu'il se retrouve à devoir danser sur du funk en nuisette, on peut imaginer une petite feud contre le grand Roman. Non ? Vraiment pas ? Bon d'accord. Mais c'est dommage car ce sont les deux stars montantes de l'année 2014 (avec Rollins et Ambrose bien sûr) et un petit match entre les deux pourrait être sympa.

 

 

Le Soaring Eagle saura nous montrer la voie.

 

 

Les bûcherons à l’œuvre :

 

C'est donc entourés de bûcherons que Dean Ambrose et Seth Rollins devaient régler leur différend. Un choix de stipulation pas si bête pour Ambrose vu que cela lui permettait de pouvoir disposer de son adversaire sans être dérangé par un quelconque membre de l'Autorité (finalement Kane put intervenir et empêcher Ambrose de remporter le match mais il faut noter que les bûcherons avaient sacrément étaient mis à mal juste avant). En revanche gare à ne pas tomber en dehors du ring.

 

Il est vrai que cette stipulation laisse rarement de bons souvenirs mais les deux lutteurs, ainsi que les bûcherons, ont su rendre le match intéressant. Il y eu ainsi divers accrochages entre Rollins, Ambrose et leurs geôliers au point que cela devint une véritable chasse à l'homme lorsque les deux belligérants tentèrent de s'échapper afin de s'expliquer dans les gradins. La scène où Rollins se dirige vers les backstages et tombe sur Stardust et compagnie avant de se faire ramener sur le ring manu militari est assez cocasse.

 

Finalement Rollins l'emporta après avoir assomé son adversaire grâce à un coup de mallette bien placé. Auparavant Kane l'avait donc secouru en empêchant Ambrose de remporter le match ce qui créa quelques confusions. Professionnels jusqu'au bout, les membres de la famille Wyatt firent le ménage sur le ring avant de se faire sortir par Ambrose.

 

Les vieux suiveurs de la ROH et de la CZW le savent, les deux hommes possèdent un talent pur et ne sont pas maladroits dans des matchs à stipulation extrême. Si la feud se poursuit, elle devrait monter en intensité et offrir au moins un match mémorable. On est loin d'avoir encore tout vu en matière de qualité in ring et de violence avec ces deux-là. Il n'y a plus qu'à espérer qu'on leur permette de lâcher les chevaux.

 

 

AJ et Paige. Les nouvelles Trish et Mickie ?

 

 

Le choc des titans. Ze clash of ze champions.

 

 

Lors de son arrivée à la WWE il y a quelques années de cela, Mickie James s'était présentée comme une fan transie de Trish Stratus. Mais la Canadienne s'aperçut vite que sa nouvelle groupie était légèrement perturbée mentalement voir complètement frappadingue avec quelques tendances suicidaires.

 

Aujourd'hui on retrouve plus ou moins le même schéma avec Paige qui est éprise d'un amour quasi mortel pour AJ Lee. Bien que cette dernière ait également des problèmes dans sa tête, ça semble anecdotique en comparaison avec ce qui se passe dans le ciboulot de l'Anglaise. Elle qui, au début, était toute timide et réservée semble sombrer lentement mais sûrement dans la folie. En témoigne son comportement pendant le match où elle piqua une crise suite à un prélèvement capillaire malheureux de son adversaire, et après sa victoire où elle serra la pauvre AJ dans ses bras en lui murmurant les mots bleus.

 

 

– Qu'est-ce qu'il y a choupinette, tu es toute tristoune ?

– Paige…

– C'est pas grave si t'as perdu choupinette. T'es toujours la numéro un dans mon coeur.

– Tu m'étouffes, Paige.

 

 

Le titre a donc changé de main dans un match décevant. Déjà donner cinq minutes de temps d'expression c'est très peu. La WWE donne un peu l'impression de dire : « Bon, on veut bien faire un match entre vos deux chéries, mais pas plus de cinq minutes. Après on refile la ceinture à Eva Marie et on la met en feud avec Alicia Fox, et on veut surtout ne plus vous entendre, d'accord ? ».

 

Ce faible temps de jeu ne permet pas vraiment de réaliser un match élaboré. Néanmoins le finish est plutôt réussi. Paige parvient à se dégager de la prise de soumission de son adversaire avant de lui infliger un terrible DDT qui lui donne la victoire.

 

Malheureusement on ressort quand même de ce match avec une impression de gâchis. Espérons qu'il y aura un dernier match lors de la Nuit des Champions et qu'elles auront le droit de s'exprimer un peu plus longtemps, et mieux surtout.

 

 

Guimn Sovietskovo Soïouza !

 

Rusev l'a emporté contre Jack Swagger et l'hymne russe (le Государственный гимн Российской Федерации pour être précis) a donc retentit à Los Angeles contre toute attente !

 

Car c'était bien là la stipulation de ce match. L'hymne du pays du vainqueur serait joué tandis que flotterait un immense drapeau en arrière-plan afin de rendre une connotation plus que patriotique à sa victoire.

 

Résumons donc. Lorsqu'ils étaient heels, Jack Swagger et Zeb Colter n'étaient pas foutus de ramener une bande de mexicains masqués à la frontière. Et maintenant qu'ils sont faces, ils jobbent contre un bulgaro-russe (association qui n'a rien d'étonnante car il fut un temps où les Bulgares de la Volga étaient voisins du pays des Russes) et sa copine Poutine Girl. Les temps sont durs pour Jack, mais le match fut remarquablement bien mené. Un des meilleurs storytellings de la soirée avec le main event.

 

 

La ville de Ferguson avait envoyé un escadron afin de prêter main forte à Swagger. Sans succès.

 

 

L'exemple le plus marquant reste le selling de Rusev faisant suite au Patriot Lock exécuté par son adversaire avant même que le match ne débute. Le monstre venu de l'Est se plaignit ainsi de sa cheville au point d'avoir du mal à tenir debout et d'éprouver quelques difficultés à réaliser le Camel Clutch. Il fallut toute la rage de Lana qui l'exhorta à se comporter comme un homme, un vrai.

 

Swagger poussa son adversaire dans ses derniers retranchements mais ce dernier parvint à obtenir une victoire ne souffrant d'aucune contestation. Pris dans le Camel Clutch, Swagger perdit connaissance et l'arbitre ne prit même pas la peine de lever le bras de l'Américain pour constater qu'il n'était plus de ce monde.

 

Le résultat et la manière dont il fut obtenu sous-entendent que la feud est terminée. Certes l'humiliation est totale pour l'Amérique mais Swagger n'a pu vaincre son adversaire malgré les coups qu'il lui a porté. L'Amérique a donc besoin d'un nouveau héros, un homme qui osera se dresser devant le bulldozer russe et le renvoyer fissa au fin fond du Kamchatka. Le problème c'est de savoir qui relèvera le défi.

 

 

Aujourd'hui l'Amérique. Demain le monde ! Kya ha ha ha ha !

 

 

Au final ?

 

Certaines rumeurs faisaient état, avant ce PPV, que la WWE pourrait être amenée à prendre davantage de risques dans le déroulement de ses shows grâce notamment au Network. En effet, diffuser ses propres programmes via ses propres canaux permet une plus grande liberté et il faut bien donner des arguments de vente pour récupérer des abonnés.

 

Et il faut reconnaître que la WWE a tenu à surprendre ses fans. Il y eut ainsi trois changements de titres (IC, Divas, WWE), la victoire surprenante de Rusev et la démolition de Cena par Lesnar soit le poster guy de la compagnie qui se fait humilier par un type présent une fois toutes les morts d'évêques.

 

Gageons que cela se poursuive. La Nuit des Champions n'est généralement pas un PPV attractif mais il a au moins le mérite d'offrir des matchs pour tous les titres. Il y a donc matière à offrir de nouveaux changements de ceintures (tiens le titre US par exemple, il est complètement abandonné le pauvre) et donc davantage de rebondissements.

 

Enfin du côté des petites anecdotes une table d'annonce pour les commentateurs allemands était présente. Et Damien Sandow avait pris la stipulation du match entre Rollins et Ambrose au pied de la lettre puisqu'il était habillé en bûcheron.

 

 

 

 

Et on finit sur un petit hommage :

 

 

See you space otter. Someday, somewhere.

 

 


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