Et la caravane passe

Quand les mouettes suivent un chalutier, c'est qu'elles pensent qu'on va leur jeter des sardines.

Eric Cantona, artiste

 

Traditionnellement, depuis la réunion des deux brands Raw et SmackDown, on a une tendance à faire avancer les histoires dans l’émission rouge et à les confirmer dans l’émission bleue. SmackDown constitue ainsi la session de rattrapage pour débilos ou pour ceux qui ont besoin d’un peu plus de douceur dans la transmission de l’info, avec un peu de matchs de catch au milieu. Parfois, on a de bonnes surprises, avec un fil conducteur qui tient à peu près l’émission en haleine (genre il y a quelques mois lorsque le Shield éliminait un par un les onze mercenaires qui les avaient massacrés à Raw, j’avais trouvé ça malin), et parfois moins. Et quand le tout se déroule au même moment qu’une Coupe du Monde de foot, il faut nécessairement se sortir les doigts pour venir conquérir mon attention, et du coup la vôtre. « Qu’à-cela-ne-tienne » comme disent les cons, suivez-moi dans ma nalyse parsemée de réflexions personnelles interminables, pour un SmackDown offrant un spectacle plus proche de Mexique – Cameroun que de Pays-Bas – Espagne.

 

 

Hey, viendez les copains, ça va être super génial !

 

 

Nalyse du Smackdown du 13 Juin

 

Quand les mouettes suivent un chalutier, c'est qu'elles pensent qu'on va leur jeter des sardines.

Eric Cantona, artiste

 

Traditionnellement, depuis la réunion des deux brands Raw et SmackDown, on a une tendance à faire avancer les histoires dans l’émission rouge et à les confirmer dans l’émission bleue. SmackDown constitue ainsi la session de rattrapage pour débilos ou pour ceux qui ont besoin d’un peu plus de douceur dans la transmission de l’info, avec un peu de matchs de catch au milieu. Parfois, on a de bonnes surprises, avec un fil conducteur qui tient à peu près l’émission en haleine (genre il y a quelques mois lorsque le Shield éliminait un par un les onze mercenaires qui les avaient massacrés à Raw, j’avais trouvé ça malin), et parfois moins. Et quand le tout se déroule au même moment qu’une Coupe du Monde de foot, il faut nécessairement se sortir les doigts pour venir conquérir mon attention, et du coup la vôtre. « Qu’à-cela-ne-tienne » comme disent les cons, suivez-moi dans ma nalyse parsemée de réflexions personnelles interminables, pour un SmackDown offrant un spectacle plus proche de Mexique – Cameroun que de Pays-Bas – Espagne.

 

 

Hey, viendez les copains, ça va être super génial !

 

 

Nalyse du Smackdown du 13 Juin

 

 

Le show s’ouvre sur une promo de Mac Lesgy essayant de nous vendre une brosse à dents Oral B. Je n’ai pas bien compris l’angle, mais probablement en saurons-nous plus dans les semaines à venir. En tout cas, l’arrivée de Mac Lesgy  à la WWE est une excellente surprise, et le gimmick de vendeur de brosses à dents est plutôt original bien que très casse-gueule. Mais toujours moins que celui de Bo Dallas.

 

Mon chien m’indique que ça n’était qu’une pub offerte généreusement par mon navigateur, et le préshow commence.

 

Est-ce que je dois aussi me lancer dans la nalyse du préshow ? Est-ce que la flemme que me procure cette tâche est éliminatoire ? Non ? Bon, alors j’y vais quand même. Parce qu’il s’est passé des choses dans ce préshow, ou plutôt il ne s’est pas passé une chose, et cette absence constitue un événement majeur : il n’y a pas eu de match dans le purin entre Hornswoggle et El Torito. J’ai été fébrile tout au long des trente minutes, mais la récompense a été belle, car le risque était gros. Sinon, Batista a essayé de nous vendre sa nouvelle cassette vidéo appelée l’Odyssée de Batista. Mon chien m’indique que L’Animal est aujourd’hui plus proche de Mac Lesgy que d’Ulysse. Je ne comprends rien à ce qu’il raconte, je reste scotché par la magnificence de la cravate parme de Josh Matthews, et par la circonférence de ses joues, qui m’invite à rêver au cataclysme que provoquerait sa rencontre avec Evelyne Thomas au moment où ils décideraient de se faire la bise.

 

Et le vrai show commence.

 

C’était vraiment très intéressant

 

 

Entrent en scène les frères Uso. Comme beaucoup de monde, j’aime cette équipe. Elle reste essentiellement classique dans son profil : des frères, qui catchent ensemble, avec de la peinture sur le nez, qui s’expriment deux ou trois fois en coulisse, mais pas plus, et pour lesquels on s’imagine (peut-être à tort) qu’il y a relativement peu d’avenir en solo. Ca me rappelle les Headshrinkers, ça me rappelle les Bushwackers, toutes ces équipes dont l’ADN propre est d’être ensemble et rien de plus. Et les ceintures par équipe font toujours mieux autour de ces tailles-là qu’autour de celles de deux stars solos associées pour l’occasion parce qu’on ne leur a rien trouvé de mieux à faire pendant six mois pour les occuper (coucou Big Show). D’ailleurs, la bonne cote des Uso, héritiers directs pour moi de la pré-Attitude era, comparée au désintérêt des masses vis-à-vis de la feud typiquement Attitude Horny-Torito, pourrait me laisser croire aux symptômes d’un back to the basics pas pour me déplaire.

Une chose qui me déplaît par contre, c’est leur haka. Tout le reste j’aime : la musique, la pyrotechnie, les « U…..SOOO », tout est sympa. Mais alors ça… La déception est d’autant plus grande qu’à la base j’adore ce genre de démonstration traditionnalo-virile, et que l’idée de départ pour les Uso était bonne. Mais le résultat… N’ayons pas peur de prendre des références évidentes : je reste systématiquement ébahi par le Kapa-o-Pango de l’équipe néo-zélandaise de rugby, haka qui a été créé de toutes pièces en 2005, pour se venger de méchants Sud-Africains qui avaient sifflé leur précédente danse folklorique. On peut donc parfaitement inventer un haka non séculaire sans que ça ait l’air de « Les All-Blacks à Disneyland ». Le Haka des Uso au mieux n’impressionne pas, au pire fait un peu honte et ennuie. Certes, un ennui qui ne dure que huit secondes, mais l’ennui c’est comme l’âge des chiens, il faut multiplier par sept.

D’ailleurs le mien m’indique que cette nalyse est déjà beaucoup trop longue alors que le show n’a même pas réellement commencé. Puis il me fait remarquer que nous bourrer le mou avec du rugby pendant une Coupe du Monde de foot vaut un doctorat en géologie à côté de la plaque. Il ajoute enfin que rédiger un paragraphe sur l’ennui en étant soi-même chiant à mourir, ça relève soit du génie littéraire, soit de l’arroseur arrosé. Je rembobine donc la cassette, et je repars.

 

 

– AY-AY-AYA-Y-AYAY !!

– Préparation H soulage la douleur

 

 

Le match a lieu entre Jay et Barberousse, fait écho au match entre Jimmy et Barbenoire au Raw précédent, et dispose de la valeur nutritive d’une poignée de Tucs Soufflés. Un bel apéro, très rythmé grâce à Jay, puis Rowan applique son finish et éteint le feu avant même que les pompiers aient fini de mettre leurs chaussures, après moins de deux minutes de match. Et comme les Tucs Soufflés, ça a joué son rôle : le sentiment que j’en aurais bien voulu un peu plus et que ça m’a donné faim pour la suite.

La suite, c’est le Shield qui nous la sert. Roman Reigns et Dean Ambrose arrivent sur le ring micro à la main, et je ne peux pas m’empêcher d’écraser une petite larme intérieure en les voyant déambuler, orphelins du barbu bicolore au prénom de dieu égyptien, le traître, Seth Rollins. La séparation du Shield, c’est comme la fin de l’école primaire et l’entrée en sixième : un passage que tout le monde sentait comme inéluctable, une anomalie si ça avait trop tardé, mais qui nous fait regretter l’insouciance d’un temps qu’on ne retrouvera jamais, et craindre un avenir dans lequel on est jeté en espérant s’y être préparé au mieux, alors qu’on ne l’est jamais assez, mais que là réside finalement tout le sel.

Ambrose prend la parole, et mon Dieu que l’on greffe un micro à vie dans la paume de ce mec. Il me fait tellement flipper avec ses tics nerveux, mais est tellement à l’aise dans la locution, qu’on se demande si nous-mêmes sommes assez bien pour mériter ça. En tout cas, Roman Reigns, lui, à l’air de penser la même chose de lui-même, et ça commence un peu à me gonfler. La mise en scène au moment de prendre la parole (Ambrose qui lui file le mike comme Sganarelle filerait son manteau à Dom Juan), l’air suffisant, les expressions faciales exagérément pas naturelles, je me demande… Ça fait partie de la stratégie de starification du Samoan ou bien c’est lui qui a inventé ça tout seul ? Le mec est super bon, j’aime ce qu’il fait dans le ring. Mais il a une certaine tendance croissante à se la péter maladroitement, qui me dérange un peu. Illustration au moment où il envisage Orton futur champion et propose les survivants du Shield comme potentiels challenger avec un « maybe Dean…. Or I ! », qui fait un peu « peut-être mon chien… Ou bien moi !!! » On a bien compris qu’il était le meilleur des trois, mais à force d’insister grossièrement sur ce postulat, la WWE a tendance un peu à m’asticoter. Mon chien n’est pas d’accord, il trouve Roman beau, et pendant qu’on se dispute, comme par hasard, Tripeulache intervient sur le Titantron. Voici l’équation : il reste une seule place pour se qualifier pour le match de championnat à Money in the Bank + deux survivants du Shield dans le ring… Vous voyez venir l’idée géniale ? Si ce n’est pas le cas, heureusement, on a affaire au Cerebral Assassin, il va donc sûrement en profiter pour faire un match de qualification entre les deux pour achever le déchirement du Shi…

… Et bien que nenni. Le boss sort une pièce de sa poche et tire à pile ou face pour savoir qui qui va avoir droit au dernier spot. Ouais, n’importe quoi. Et c’est Ambrose qui gagne, évidemment, il est si insignifiant, offrons-lui le spot de manière insignifiante. Pourri.

 

 

Bonjour, je suis Nicolas Machiavel, et moi aussi perso, je trouve que c’était une idée de merde.

 

 

Donc Ambrose devra se qualifier contre Bray Wyatt, avec interdiction aux abords du ring de Reigns et des frérots clodos. Et pour occuper le samoan ténébreux, il affrontera #BNB… Oui, ça s’appelle du sans queue ni tête, avec au passage le champion Intercontinental qui sert de faire-valoir. Le seul intérêt, c’est que pour la première fois on va voir ces deux-là dans le ring et que ça va peut être physique. Oh, ça l’a été ! Au début Roman Reigns a même bougé Barrett comme le premier Sin Cara venu. À part ça, comme tout match sans le moindre soupçon de rivalité entre les deux protagonistes, j’ai trouvé ça assez peu captivant. Le chargé de la capture des vignettes aussi, certainement, car je n’ai même pas de quoi vous illustrer ce match. Mon chien me trouve injuste, il a raison. On retiendra quand même un contre en Samoan Drop plutôt réussi, et que Reigns est définitivement charismatique. Il fait d’un coup de poing ou d’un coup de pied une scène d’action à elle toute seule. Barrett a bien fait son travail de ralentisseur de rythme avant le retour du chevelu. Bref, bon, oui c’était pas mal. Jusqu’à ce que les 3MB arrivent et se jettent sur Reigns. Disqualification. Après avoir dompté HHH, Batista et Orton, Roman va vraiment devoir se fader les jobbers en cuir ?? Et c’est dans ces moments-là que le téléspectateur sadique lambda de la WWE que je suis tire toute sa délectation : Reigns écrabouille les trois clowns, notamment Heath Slater via un Spear dispensé alors que celui-ci stagnait en plein air. De la belle ouvrage.

 

 

Hey, don’t try this at home, ok ?

 

 

Ensuite, c’est au tour de Bo Dallas et de R-Truth de tenter de nous divertir. Me fais marrer ce neuneu. Il s’est mis à danser sur le « rap » de l’ex-champion US, et j’ai trouvé ça mignon. Ça m’a fait sourire. C’est profondément  subtil finalement comme personnage, c’est pour ça que c’est casse-gueule. Le but est de se faire huer en exagérant le personnage du « gentil aux bons sentiments », en tirant jusqu’au benêt. Quand on hait John Cena, comme c’est le cas pour la plupart des smarts, on ne peut pas détester sa caricature, Bo Dallas, et je trouve ça plutôt malin de la part de la WWE de nous le proposer. Après, si ça ne prend pas, on pourra toujours monter un duel fratricide intéressant et paradoxal, entre le prophète de la lumière détesté (Bo) et le prophète des ténèbres adulé (Bray). J’ai hâte de voir leurs routes se croiser.

 

En attendant, Truth lance son traditionnel « Green Bay ! What’s up ?! », ce à quoi Bo croit bon de relancer par « Green Bay ! What’s going on ?! » Et là encore, pas de quoi se taper sur les cuisses, mais j’ai souri. Ce petit jeu a rendu le match plutôt intéressant à voir pour ma part. Eh oui, bien évidemment, les deux n’évoluent pas dans la catégorie des catcheurs les plus techniques ou spectaculaires, mais Bo a continué à raconter son histoire, en l’adaptant un peu à son adversaire. Ça m’a rappelé que R-Truth n’a jamais été plus intéressant que lorsqu’il avait quelque chose d’autre à raconter que son propre catch, la période « Little Jimmy », pour la nommer. Et à l’époque, ça lui avait permis d’être challenger au titre WWE de Cena. C’est aussi ça, le catch.

Bo gagne, évidemment. Par contre, il faudrait lui trouver un vrai finisher, parce que le Bulldog appuyé sur le turnbuckle, c’est un peu naze. Mais ça viendra. Sûrement le jour où le Bo sera l’expression du vrai et non pas l’ennemi du bien.

 

Le match suivant a lieu entre le Suisse qui monte et l’Irlandais qui descend. Très bon match, comme à l’habitude. Je trouve que Sheamus se démène vraiment pour éviter à tout prix le syndrome de l’oubli et de l’indifférence envers les « vieux » faces musclés dont ont été déjà victimes des John Cena ou Batista depuis longtemps, c’est touchant. Bon forcément, à force d’y mettre du cœur, ça botchouille un peu par moments, et on n’a pas envie d’être à la place du genou de Cesaro lorsque Sheamus le fait tomber du turnbuckle et retient involontairement sa jambe prise dans la troisième corde. Mais bon, tant que Vince ne décide pas de les opposer dans un match « Irish potatoes vs. Swiss cheese », comment pourrait-on nous plaindre de voir ces deux-là continuer de se maraver dans le ring ? À noter que Cesaro l’emportera sur la même manœuvre minable que celle employée par Sheamus à Payback, un petit paquet.

 

Et au championnat du monde de Twister c’est donc la Suisse qui bat l’Irlande en finale. Enfin je crois…

 

 

Intervention discursive de Bray Wyatt dans la pénombre. Pas compris ce qu’il raconte, mais c’est le but. À part qu’il parle de Money in the Bank, donc ça doit probablement être son prochain objectif. Mon chien en a profité pour aller se chercher une bière.

On enchaîne avec Fandango qui gigote dans le ring, opposé à Adam Rose, sur fond d’histoire de crêpage de chignon entre Layla et Summer Rae. J’ai jamais trop accroché à ce genre d’histoires tristement habituelles, mais bon… Tant que ça permet de reluquer du nichon voluptueux roulé dans une flaque de lait, qui suis-je pour juger ? Adam Rose débarque avec la paire de lunettes de Michel Polnareff, les deux zigotos dansent un peu en début de combat, Adam met une fessée à Fandy… Bref, on sent qu’on ne va pas évoluer dans du « Wrestlemania moment ». Mais on s’en rend vraiment compte lorsque le match s’achève au bout d’une minute sur le finish de Rose (qui ressemble à celui de Curtis Axel, qui lui-même ressemblait à celui de Dean Ambrose. Le mec qui valide ce genre de choses à la WWE est en arrêt maladie ou bien ?), et qu’une espèce de poulet géant échappé de l’Exotic Express reste dans le ring. Oui messieurs-dames, un poulet géant. Et il s’avère que c’est une poulette, puisqu’il s’agit en réalité de Summer Rae déguisée, qui se précipite sur Layla pour lui proposer une conférence bilatérale à propos de l’inutilité de la non-violence dans la résolution des conflits sentimentaux, dans ses gencives. Bref, passons à la suite, parce que mon chien a fini sa troisième bière.

 

 

Et c’est là que Vince a eu l’idée d’un triple threat match avec Erick Rowan en mouton et El Torito

 

 

De viande animale il est encore question puisque Gros E entre sur le ring, où se trouve déjà Jacques Lafrime (Swagger pour ceux qui n’ont pas google traduction). À ce moment-là, on a décidé de faire une petite sieste avec mon chien, mais j’ai été réveillé par ses soubresauts contre mon mollet au moment où la musique de Rusev retentissait et que Lana se présentait aux abords du ring. Chassée par Zeb Colter, la distraction permet à l’haltérophile à forte poitrine de terrasser le Tout-Américain-Américain. Mon chien m’indique qu’en voici un symptôme supplémentaire de retour à l’old school, la rivalité USA-Russie, dans la lignée de ce que j’évoquais plus haut, vous vous rappelez ? Mon chien suit mieux que vous.

 

 

Roussef Matchka !

 

 

Il reste encore vingt minutes de show, on s’accroche ! Mon chien me dit avec justesse « la prochaine fois, tu réfléchiras avant de choisir Smackdown pour faire une nalyse, et puis t’essayeras de pas la faire pendant Argentine-Bosnie, on sent bien que t’es pas à ce que tu fais ». Tandis que je réfléchis à la profondeur de cette pensée, je manque de louper à la fois la profondeur de la passe de Messi pour Aguero et la profondeur du décolleté d’Aksana dans son match face à Alicia Fox. Toujours aussi lourde dans le ring, la Lituanienne est à des années-lumière de l’Américaine, si bien que lorsque Foxy fait son numéro de fofolle, on distingue presque l’incrédulité dans les yeux d’Aksana, totalement perdue et dépassée par les évènements, du genre « eh, mais c’est prévu dans le scénario ce qu’elle fait là ou pas ? » (à voir le moment où Alicia lui tape dans la main).

 

On termine donc sur les rotules par le main event de la soirée, entre Dean Ambrose et Bray Wyatt, dans un combat qui pourrait être sponsorisé par la Fédération Nationale des Associations d’Usagers en Psychatrie.

 

 

Et c’est Ambrose qui l’a emporté par abandon sur un tu-te-tiens-je-me-tiens-par-la-non-barbichette

 

 

Bagarre plaisante, bien qu’un peu dérangeante : j’imagine le néophyte qui zappe au hasard et qui tombe sur ce bal des foufous, sans avoir ni les sous-titres ni les explications qui vont autour… Mon chien me dit que je me prends trop la tête, et par ce biais, je risque aussi de vous prendre la tête. Quel rabat-joie… Mais soit, profitions du spectacle, et comme quelques images valent cent discours, découvrons les plus belles manœuvres :

 

 

Le coup de nuque dans les joyeuses

 

 

Le coup de poitrine dans les plantes des pieds, assez compliqué à réaliser

 

L’avaleur de bras gauche

 

 

Le No-Axe Effect

 

 

Un bon petit match de catch pour finir, avec Bray qui se concentre sur l’épaule de Dean, histoire classique, mais efficace. À noter le moment où Ambrose jette son épaule contre le tablier du ring pour la remettre en place, tel Mel Gibson dans l’Arme Fatale, je trouve ça génial. Et le clin d’œil permettant de faire le lien entre the Wildcard et l’acteur de Mad Max me semble bien trouvé s’il est volontaire. Et puis arrive l’épilogue, Ambrose est pas loin de l’emporter, puis Seth Rollins débarque, détourne son attention, Sister Abigail, fini.

 

 

J’t’ai eu !

 

 

On rend l’antenne sur le visage de Bray Wyatt et Michael Cole lâche un prophétique « This man could become WHWWE Champion… ». Et je pense personnellement que c’est bien possible. Sinon pourquoi l’avoir ajouté dans ce match ? Croyez quand même pas que c’est Alberto Del Rio qui va l’emporter, non ? Attention, je ne préjuge pas si une double ceinture pour tenir le jogging Domyos blanc de Bray c’est bien pour le biznaisse ou pas (et là normalement j’ouvre subtilement le débat auprès des trois survivants qui ont tenu jusqu’au bout). Mais Bray est un fou, et un peu de folie dans tout ça ne serait pas nuisible, en attendant le retour de Daniel Bryan. Car pour le coup, je ne sais pas si c’est moi qui y ai mis de la mauvaise volonté, ou si les bookers sont responsables, mais qu’est-ce que je me suis ennuyé… Mon chien était d’accord. Et il me fait dans la foulée très justement remarquer que la structure de ma nalyse (trop long au début et de plus en plus court à mesure qu’on se rapproche de la fin) rappelle étrangement la forme de l’entonnoir. Vous savez, le chapeau des fous. Très intelligent mon chien. Mais au fait, depuis quand les chiens parlent-ils ? Et puis d’abord, j’ai jamais eu de chien moi ! Vive les fous.

 

J’ai fini cette f***ing nalyyyyse !!

 

 

GOOOOOOOOL !!

 

 

Fais-moi un enfant Zozal je t’en prie !

 

 


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