Rendez le pognon !

Payback is a bitch.

Docteur Percival Cox, Scrubs

 

Notre session de pronostics pour Payback (ça veut bien dire "rendez le pognon, non?) est ouverte alors donnez-vous en à cœur joie les amis ! Vous pouvez le faire en cliquant ici. Mais d'abord, présentons la carte du PPV de dimanche, avec des vignettes en chansons (bien entendu, vous êtes dans l'obligation de cliquer sur les liens en lisant) !

 

 

I'm still standing !

 

 

Carte et Pronostics de Payback 2014

 

 

Payback is a bitch.

Docteur Percival Cox, Scrubs

 

Notre session de pronostics pour Payback (ça veut bien dire "rendez le pognon, non?) est ouverte alors donnez-vous en à cœur joie les amis ! Vous pouvez le faire en cliquant ici. Mais d'abord, présentons la carte du PPV de dimanche, avec des vignettes en chansons (bien entendu, vous êtes dans l'obligation de cliquer sur les liens en lisant) !

 

 

I'm still standing !

 

 

Carte et Pronostics de Payback 2014

 

 

Six combats sont annoncés par la WWE lorsque j’écris ces lignes (mercredi matin), dont le pré-show et les ceintures secondaires. Il y aura peut-être en plus un match pour le titre suprême, mais on serait bien en peine d'en deviner les contours aujourd'hui (quand même pas un Kane contre Bryan en minerve, ils n'oseraient pas !). En revanche, on prend le risque d'ajouter un Swagger/Rose qui a une bonne tête d'affrontement impromptu, la WWE en raffole.

 

 

Hornswoggle vs. El Torito (Hair vs. Mask Match)

 

Que veut nous dire la compagnie de Stamford lorsqu’elle nous propose un tel match ? Car cette stipulation masque contre cheveux nous rappelle grandement les matches et les enjeux de la lutte mexicaine. Mais on est à la WWE où ce genre de stipulations sont nettement moins nombreuses (la dernière en date a vu CM Punk version Straight Edge Society se faire raser le crâne suite à sa défaite contre le Mexicain masqué Rey Mysterio) et on se demande le pourquoi de celle-ci tant l’histoire et l’antagonisme entre ces deux catcheurs sont placés sous le signe de la comédie (ce qui est autant dû aux compagnons des deux nains, deux équipes de jobbers rigolos, les 3MB et les Matadores, qu’à eux-mêmes). Du coup l’enjeu de ce match parait disproportionné par rapport aux personnages qui l’habitent (de taureau ?). Pour ce qui est de l'issue de ce combat homérique au sens premier du terme, je ne vois pas autre chose qu'une défaite du leprechaun face au taureau, car si le taureau venait à être démasqué, on assisterait à la fin de son personnage, alors qu’Hornswoggle peut continuer ses gesticulations de rocker ridicule (comme les autres 3MB) avec le crâne rasé.

 

 

 

Je voudrais être un nain pour avoir une grosse bite

Oh je voudrais être un nain pour avoir une grosse bite

Mais je ne suis qu'un géant

Et la mienne est petite.

 

 

 

©Bad News Barrett vs. RVD (Intercontinental Championship)

 

De retour au lendemain de Wrestlemania après quelques mois d’absence (il devait sûrement laver son stock de grenouillères pour pouvoir combattre à nouveau), RVD a d’abord mis en valeur les petits jeunes, notamment Swagger et surtout Cesaro lors du précédent PPV. Son adversaire du soir (dimanche), Barrett, a lui aussi recommencé à combattre après plusieurs mois de disette (pas d’apparition entre Summerslam et le 2 décembre à cause d’un problème de visa, mais il a su profiter de la route vers Mania pour installer son nouveau personnage de Bad News auprès du public, et il en retire aujourd'hui les bénéfices) et a gagné le titre intercontinental détenu par Big E lors d’Extreme Rules. Le mancunien défend donc son titre dans ce qui n’est pas une revanche puisque le bodybuilder basané a déjà perdu son rematch lors d’un show hebdomadaire (voire chameau vu les deux bosses qu’a Big E au niveau de la poitrine) et le sémillant quadragénaire mal habillé nous est présenté comme un challenger sérieux, même si je pense qu’il va continuer à remplir le rôle que Y2J ou d’autres avant lui ont joué : jobber de luxe et crédible. Barrett va donc gagner pour confirmer sa mise en avant depuis son "retour".

 

 

When you decide to break the rules ? Cause I just heard some real bad news

 

 

 

©Sheamus vs. Cesaro (United States Championship)

 

Saveur européenne pour ce combat entre le rouquin irlandais et le chauve suisse alors même que c'est le titre des États-Unis qui est défendu ici, quelle ironie, où es-tu Zeb Colter ? Comme pour les autres matchs, la préparation de l'affrontement s'est faite en roue libre, mais dans ce cas-ci, ce fut simple et efficace : on a eu un affrontement entre les deux, Cesaro gagne, l'Irlandais veut le féliciter, le roi du swing lui fait subir un vent digne des meilleurs "vents" de collégiens sur les conseils de son manager Paul Heyman, celui dont le client, Brrrrrrrrrrrrrrock Lessssssnar, a conquis la streak de l'Undertaker lors de la trentième édition de Wrestlemania. Dès lors, Sheamus, d'un juste courroux, voulut se venger du Suisse, ce qui par le jeu des interventions diverses entre les deux protagonistes, conduisit à un match pour le titre. Un pronostic sur cet affrontement-là est assez difficile à donner, même si on imagine que la mise en avant de Cesaro est sûrement plus forte et préparée que celle de Sheamus qui a connu une grosse blessure et une mise en retrait depuis son son retour. Le match devrait être long, engagé, avec une forte dimension physique, les deux hommes n'étant pas des freluquets tendance "Colin Delaney", et le Suisse pourra faire valoir son immense grande technique entre les cordes. Donc si vous voulez voter quelque chose, faites-le mais faites-le bien !

 

 

 

When you feel your bones a shakin'

And your temperature is risin'

And the groove begins to move you`

It's the King of Swing. . .

 

 

 

Rusev vs. Big E

 

Pour l'instant nous n'avons vu de la brute bulgare que des squash matchs contre des jobbers (de type R-Truth ou Xavier Woods) et on aura observé Big E s'étouffer dans le nuage de magnésie qu'il laisse à son arrivée sous le titantron. Son run de champion a été long et inintéressant au possible, et il a montré ses limites avec ses enchaînements convenus et portés sans grande conviction (ce n'est pas le bon mot, mais on a l'impression qu'il n'a pas d'expressions faciales). En plus, le Bulgare a pour lui la blonde Lana, qui compense tout le manque de charisme du Soviétique (ce n'est pas dit exactement comme cela, mais bon, à la WWE, on peut exagérer). Ce match sans enjeu devrait se terminer par une victoire du néo-Russe, même si une intervention d'un béhémoth de type Mark Henry n'est pas à exclure.

 

 

Mother Russia poetry majestic

Tells the time of a great empire

Turning round the old man ponders

Reminiscing an age gone by

 

 

 

Jack Swagger vs. Adam Rose

 

Adam Rose nous casse les bonbons avec son Exotic Express depuis de trop longs mois déjà. Swagger m'est indifférent en tant que personnage (mais son catch est complet et sympa à voir) et le clan des Real Americans a beaucoup perdu avec le départ de Cesaro. Quitte à faire un comedy match, autant nous rejouer un Fandango/Santino, qu'au moins on puisse voir la sublime Layla et la guillerette Emma ! Zeb Colter se fera trimbaler autour du ring par la nuée de blaireaux qui accompagne toujours le Sud-Africain, jusqu'à une victoire d'Adam Rose sur une entourloupe.

 

 

Fuckin trip on xtc Fuckin trip on xtc Fuckin trip on xtc Fuckin trip on xtc !

 

 

 

©Paige vs. Alicia Fox (Divas Championship)

 

Au lendemain de Wrestlemania, la jeune Paige, venue féliciter la toujours championne AJ Lee (après sa victoire sur le reste du roster féminin), se voit offrir une opportunité pour le titre au papillon : trop confiante, AJ se fait surprendre par la Britannique, qui obtient ainsi la ceinture (et l'ancienne championne s'en va roucouler quelques mois au bras de son futur mari CM Punk). Paige défend et conserve son titre à Extreme Rules contre Tamina (qui avait gagné le droit de l'affronter lors d'un show hebdomadaire). Ce dimanche, elle va affronter Alicia Fox qui pète un boulon depuis deux semaines en ravageant par exemple le bord du ring et en s'enfuyant avec le chapeau de JBL ! Et comme souvent à la WWE, faire des caprices fonctionne et la belle renarde a le droit d'affronter Paige pour ce qui pourrait devenir seulement son deuxième titre de championne, alors que c'est l'une des plus anciennes divas du roster (présente à l'antenne depuis 2008). Pour Paige, ce sera encore une fois l'occasion de montrer sa supériorité technique sur les autres femmes et elle devrait conserver son titre, en attendant peut-être un futur affrontement contre AJ Lee qui serait revenue au bercail.

 

 

She won't waste time,
On elementary talk
'Cause she's a twentieth century fox,
She's a twentieth century fox !

 

 

 

Bray Wyatt vs. John Cena (Last Man Standing Match)

 

Cena's got the whole world in his hands, voilà ce que la compagnie de Vince McMahon pouvait se dire pendant la période où le Marine était le porte-étendard de Stamford (jusqu'à l'affrontement contre le Rock environ). Depuis, (et notamment depuis le Summer of Punk) le public aime à conspuer John et les salles sont souvent très divisées entre les enfants et les femmes (stridents "Let's go Cena") et les hommes (graves "Cena sucks"); du coup l'équipe créative a plusieurs fois tenté de faire évoluer son personnage, ce qui n'a toujours pas abouti (rappelez-vous de Kane qui voulait lui faire embrasser la haine et n'a réussi qu'à lui faire embrasser la Eve). Sa rivalité avec Bray Wyatt, grand illuminé qui se découvre gourou et assez fédérateur quand il nous chante sa litanie lors de Wrestlemania 30, semblait partie sur ce thème et pouvait sembler proche de réussir. Or, si Bray sort grandi de cette histoire, à aucun moment depuis la fin de leur match en cage d'Extrême Rules, on n'a senti John Cena en proie à des doutes puisqu'il a laissé tomber les promos un peu extrêmes d'il y a quelques semaines pour revenir à son personnage monolithique de vanneur lourdingue (avec les blagues de tonton Nestor). Tout ça a trop duré, et le Marine va rentrer dans la lumière, comme un insecte fou, en restant le dernier homme debout. Quant à Wyatt, il jettera le dévolu de sa sœur Abigail sur un autre.

 

 

Little sister can't you find another way ?
No more livin life behind a shadow…

 

 

 

The Shield vs. Evolution (No Holds Barred Elimination Match)

 

Redite ou progression ? C'est clairement le sentiment qui m'habite (à défaut de la muse tant l'affrontement me laisse froid). Tout avait déjà été dit pour préparer leur bataille à Extreme Rules, et la revanche (parce que quand même on peut être dans le thème pour cette fois) entre les deux clans les plus dominants de la dernière décennie s'est construite dans la paresse la plus complète, puisqu'on a su très vite que le match aurait lieu; alors la compagnie nous a donné à voir toutes les combinaisons de matchs possibles entre les protagonistes. En revanche, j'attends avec impatience ce combat, parce que le Shield est toujours aussi intense et kiffant à voir catcher, et réunir Evolution a permis à Triple H de moins jouer les catcheurs comme lors de Wrestlemania, à Batista de s'économiser et ainsi d'être plus présent, efficace et avec de la puissance dans le ring, et à Orton d'être moins méthodique (pour Orton, on ne dit pas lent, on dit méthodique). Ce dimanche, je vois bien une autre victoire du Shield pour ainsi clôturer une belle rivalité de deux mois et permettre à Batista de promouvoir son nouveau film Les Gardiens de la Galaxie, à Triple H de ranger son slip et de retrouver son costume de dirigeant de société cotée en bourse, et à Orton de retourner en solo, pourquoi pas pour tenter de reconquérir le titre suprême.

 

 

Ay, Mo. Your sister's ass really tastes as sweet as Alvarez here says it does? He wants to know what your momma's putting in the corn muffin.

 

 

Je dois aussi parler de Daniel Bryan, qui doit annoncer à Stephanie McMahon qu'il abandonne son titre, sous peine de voir sa femme Brie Bella se faire licencier ! Cela donnera sûrement un affrontement oral (voire plus si affinités) qui peut ouvrir de nouveaux horizons pour les prochaines semaines, voire pour Payback lui-même !

 

 

I'm gonna stand by my woman now
I'm gonna stand by my woman now
'Cause I can't live my life alone
Without a home…

 

 

Finalement, ce PPV n'est pas très alléchant, tant par la carte qu'il propose que par la façon dont tout ça a été amené, et on voit bien que la blessure du champion du monde poids lourds de la WWE a mis dans l'embarras une équipe créative dans ce qui est généralement une soirée de transition qui termine l'après Wrestlemania. Payback passé, on pourra rentrer dans la période qui prépare la route vers Summerslam (qui se dessine généralement à partir de Money In The Bank, qui est le prochain événement à péage). Ne serait-ce que pour ça, vivement dimanche !

 

 

Bonne chance.

 

 


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