Ça n’aura pas lieu en 2014

Some men see things as they are and say « why ? »

I dream things that never were, and say « why not ? »

Vanessa P… euh non John F. Kennedy – 28 juin 1963

 

Zozal, on l’a croisé un jour en commentaires d’un des articles des CDC et on a bien aimé. Alors on lui a dit : « même pas cap' d’écrire un papier pour le site. » Quelques jours plus tard, nous recevions cet OVNI que nous vous invitons à déguster lentement, pour en apprécier toutes les saveurs.

 

 

L'arrivée de Zozal sur les CDC. Faudrait peut-être voir à pas laisser ta soucoupe en double file.

 

 

Fantasy Booking: ça n'aura pas lieu en 2014 et c'est pas plus mal

 

Some men see things as they are and say « why ? »

I dream things that never were, and say « why not ? »

Vanessa P… euh non John F. Kennedy – 28 juin 1963

 

Zozal, on l’a croisé un jour en commentaires d’un des articles des CDC et on a bien aimé. Alors on lui a dit : « même pas cap' d’écrire un papier pour le site. » Quelques jours plus tard, nous recevions cet OVNI que nous vous invitons à déguster lentement, pour en apprécier toutes les saveurs.

 

 

L'arrivée de Zozal sur les CDC. Faudrait peut-être voir à pas laisser ta soucoupe en double file.

 

 

Fantasy Booking: ça n'aura pas lieu en 2014 et c'est pas plus mal

 

 

Les nouvelles années, c’est souvent le temps pour les voyants de remettre le bleu de chauffe, pour les cartomanciens d’aiguiser leur tarot, et pour les médiums de se laver les cheveux. Le Nouvel An Catchesque a ce point commun avec le nouvel an Laotien qu’il arrive à un moment de l’année où tout le monde s’en fout, personne ne le sait à part les initiés, en flirtant avec l’arrivée du Printemps. Et pourtant, Zola nous l’avait bien fait remarquer : Germinal, le Printemps, la graine qu’on a plantée et qui renaît pour recommencer un nouveau cycle de la vie… Attendez, c’était Zola ou Rafiki…? Je ne sais plus. Toute cette introduction lourde et verbeuse pour vous dire que si Elizabeth Tessier a réussi à se hisser aux plus hauts sommets de l’État, jusqu’à selon les mauvaises langues orienter les décisions ultimes de François « Superfly » Mitterrand durant la « Rose Era », pourquoi moi, Zozal, n’essayerais-je pas de semer le trouble dans l’esprit des bookers de la WWE, ou au moins dans celui des lecteurs assidus des CDC, en vous proposant les scenarii qui n’auront certainement pas lieu en 2014 ?

 

 

Et le Tag est fait! Bah… Allez-y les gars…? Vous pouvez vous lâcher la main, et l’un doit sortir du ring et l’autre entrer, vous vous rappelez…? Quoi? Ah on me dit qu’ils sont sortis tous les deux… Euh, ensemble?? Ah, du ring…

 

 

The Miz et le TV Title

 

Vous ne le savez peut-être pas, et si vous le savez déjà n’en dégoûtez pas les autres (Stéphane DeGroodt likes this), mais la ceinture de Champion de la Télévision est un titre qui a existé du temps de la WCW et ECW. Sorte de premier titre dans la hiérarchie (moins prestigieux que le US Title et a fortiori le WCW World Title) il a tout de même permis de tenir les pantalons de noms assez connus genre Ric Flair, Arn Anderson, Steve Austin, Booker T, Chris Jericho, etc (prends-ça, Michael Cole). Bref, constatant avec une lucidité désarmante que sa carrière depuis le main event de Wrestlemania 27 ressemble à la trajectoire d’un avion de la Malaysia Airlines, et profitant d’un énième Miz TV chiant à mourir, Mizou invite Hacksaw Jim Duggan, dernier WCW TV Champion, et son cortège de « Hohoooo » et de pouces levés. Passation de témoin, après avoir reçu le Figure-Four de Ric Flair, il reçoit le Two-By-Four de Duggan et dévoile une nouvelle ceinture à sa taille, il est le Television Champion du 21e siècle, une belle ceinture en forme carrée de 36cm de diagonale. Toute l’IWC zappe déjà. Toute ? Non. Un seul petit homme résiste encore et toujours au désintérêt que lui portent ses patrons : cet homme c’est Zack Ryder. Non sans un certain opportunisme, Zacky sent le filon, et se bricole son Internet Title avec des pièces détachées de Cruiserweight et Hardcore Championship récupérés sur leBonCoin. Chacun trimballe alors sa ceinture de ville en ville dans des matchs mémorables, notamment un Miz-Yoshi Tatsu qui fera de belles audiences à Osaka. Mais ces deux courbes parallèles finissent par se rejoindre (et messieurs les scientifiques prenez bien cette phrase bourrée de non-sens mathématique comme un bras d’honneur) et le clash devient inévitable. Ryder lance un Doodle, qui révèle que les 2 sont très disponibles.

 

 

Salut, moi c’est Mike, et je suis très disponible. Contacte-moi vite sur mon Bi-bop.

 

 

C’est donc plié, Ryder vs. Miz, Title vs. Title, unification des deux ceintures pour finalement introduire l’idée de départ des bookers : la création du Twittbook Title, titre pour lequel ce sera systématiquement le WWE Universe qui décidera de tout en direct avec une appli dédiée, même les prises effectuées sur le ring lors des matches pour se l’arracher. Le match sera le main event du tout premier PPV exclusivement diffusé sur le WWE Network et intitulé « Modem Warfare », « Reboot 2 Asses » ou encore « Unbreakable Numerikable ». La stipulation ? Bien entendu un match avec Special Guest Referee, et qui mieux que Matt Hardy v1.0 pour officier ?

 

La suite ? Rien. Aucune idée de la fin du match puisqu’une rupture de faisceau l’aura interrompu au bout de cinq minutes pourtant prometteuses. Les deux protagonistes finiront malheureusement par tomber dans l’oubli de même que le Twittbook championship. Le Miz se laissera tenter par une reconversion professionnelle prévisible : il se fera engager en tant qu’homme-brochet au Marineland de St Augustine en Floride (rapport à sa face de poiscaille). Quant à Zack Ryder, il tombera pour une sombre histoire de téléchargement illégal, et sera racheté par Mark Zuckerberg dix ans plus tard, pour consoler ce dernier de la mort de son Labrador, prénommé « Chipset ».

 

 

Il a l’air sympa « The Marine 4 »

 

 

2. La "New Euro Order"

 

Sheamus s’emmerde. Son personnage d’Irlandais bagarreur est en bout de course depuis déjà bien avant sa propre naissance, et sa récente feud avec Titus O’Neil n’a pas vraiment emballé les foules, malgré le Beer Drinking Contest du Summerslam 2014 qui s’est terminé à nouveau en galette saucisse pour l’ex-PTP. Sheamus entre alors dans une phase sombre. L’actualité lui donne l’idée du siècle : Barack Obama propose à la surprise générale de remplacer le Dollar par l’Euro, et la vague de protestation aux États-Unis est sans précédent. Première conséquence directe de ce virage économique mondial, Sheamus turne heel et lance la formation de sa stable, la « NEO » ou « New Euro Order », ou « Niourordeur » pour la VF. L’objectif de la stable est de vanter la suprématie européenne dans tous les domaines, et en priorité numéro 1 évidemment, celui du catch. L’irlandais entre alors dans la phase principale de toute quête : la constitution d’une équipe.

 

Rapidement, il convainc le Scottish Drew McIntyre, qui n’hésite pas un seul instant à prendre la roue du roux (rien à voir avec l’antre du FC Guingamp..) en abandonnant son trio habituel. Sachant faire preuve d’initiative et de créativité, les deux laissés pour compte formeront dès lors les 2MB, et auront même droit à un face turn sympatoche, en mettant de côté le rock chevelu pour un style plus mainstream (ils se feront alors appeler Heath Simon & Jinder Garfunkel)

 

Le second lieutenant en chef sera Bad News Barret. Sheamus et Regal feudent depuis plusieurs semaines. Sheamus le veut, Regal refuse. Un Street Fight est programmé entre les deux à Survivor Series, stipulant que si Regal perd il doit rejoindre la Stable de la bannière aux 27 étoiles. La fin du match entre dans la légende des vidéos de catch les plus vues sur internet : alors que les deux protagonistes se battent à proximité du Titantron, BNB sort de terre juché sur son pupitre télescopique. S’ensuit un Suicide Dive Surprise de dix mètres de hauteur du jeune Anglais sur le vieux. 1-2-3 Sheamus gagne, et breaking bad news : il jette Regal et prend Barrett.

 

 

– Attends je rêve…? Tu viens de la traiter de Lizbonne?!?

– Calme-toi Randy, c’est juste pour faire marrer quatre Français dans trente ans.

 

 

Les derniers membres à rejoindre la stable seront Alexander Rusev et Santino Marella, dans un gimmick de Odd Couple ou de comedy heel. Les deux se caractérisent par la multirécidive en termes d’assassinat de la langue de Shakespeare, et sont donc incapables de trouver un terrain de communication commun. Qu’à cela ne tienne, ils choisissant finalement l’esperanto comme langue d’adoption, et deviennent les tout premiers Esperanto Speaking Tag Team Champions. Les TShirts « And thatsou thi Esperantou linou, becausi Santino said sou » se vendent comme des petits pains.

 

La France ne sera pas mise à l’écart de ce concert européen puisqu’en ouverture d’un épisode de Smackdown en novembre on pourra apercevoir Sylvester Lefort servir un café à la cousine de Wade Barret.

 

La suite ? Reste un élément à recruter et de poids, puisqu’il s’agit de Cesaro, la nouvelle star, dernier fort à conquérir pour définitivement asseoir la puissance de la bande à Sheamus. Mais le Suisse tient à sa neutralité et résiste. Le sort se réglera lors d’un PPV à Manchester, la NEO sera dissoute après la défaite de Sheamus, anéanti par le nouveau finisher du King of Swing : le « Trouble in Paradise Fiscal ».

 

 

3. Cena vs. Cena

 

Ça fait des années que tout le monde l’a remarqué, et les bookers semblent enfin avoir reçu le mémo :

1.   Darren Young et Cena se ressemblent

2. Le personnage de Cena-Bisounours manque totalement de feuds controversées

 

N’écoutant que leur jet-lag, les bookers créent alors une nouvelle team : Cena et Young commencent tout doucement à catcher en équipe. Les « Céna’z » comme on les appelle, et ça fait beaucoup rire les Français. À l’approche d’un triple threat tag team match à Summerslam contre les Matadores et les Usos, Cena & Young sentent venir l’arnaque : la capacité de chaque équipe à pouvoir intervertir l’homme légal dans le ring sans faire de tag afin de tromper l’arbitre parce qu’il est impossible de les différencier (Bella Style) sera la clé du match. Et ils sont légèrement en retard sur leurs concurrents à ce niveau. En galère de padawan depuis que Cesaro est parti chez Polo, et que Swagger tire sa 7e suspension pour abus de substances hallucinogènes, le toujours moderne Zeb Colter se sent d’humeur conseillère et suggère à Cena une cure intensive chez Point Soleil.

 

Scandale aux États-Unis, le révérend Jesse Jackson s’engouffre dans la brèche, sort le dossier qu’il avait préparé depuis longtemps à propos de la boîte à McMahon, ressort la liste des Kamala, Virgil, Nation of Domination, Rodney Mack… Bref tous les poncifs et clichés raciaux dans lesquels sont systématiquement catalogués tous les Afro-Américains passés à la WWE, et la troublante non-progression dans la hiérarchie de talents reconnus.

 

 

– Millions of Dollars là dis-donc présentement!

– Euh John… Les cours de théâtre avec Michel Leeb ça c’était ton idée…

 

 

Le « Point Soleil Screwjob » devient le marron qui fait déborder la dinde, et est qualifié de « plus grande atteinte à la dignité humaine depuis les commentaires aux JO d’hiver de Patrick Montel ». Changement de cap total chez les bookers, et Cena et Young se retrouvent affublés d’un genre de gimmick à la Billy & Chuck, tellement plus consensuel…

 

La suite ? Belle tentative, sauf que La Cage aux folles, ça ne faisait déjà plus rire personne depuis mes parents. Pendant ce temps, une certaine frange de l’IWC regrette la tournure que prend le personnage de Cena et voit s’envoler son rêve d’un dream match mixte Cena & Nikki vs. Bryan & Brie dans un « loser makes thanksgiving every year with the belle doche à moustache ». En lieu et place, Wrestlemania 31 offre un Cena vs. Young dans un « Loser on the pole match » qui prouve que Vince a encore son mot à dire sur le booking.

 

 

Il était sympa ce Michel Serrault

 

 

Conclusion : La WWE ne m’a pas encore recruté. Je m’étonne et j’en prends note. Quant à vous, lecteurs des CDC, j’espère que vous avez pris plaisir à lire ces quelques lignes nimbées de délires. Il s’agit de ma première contribution concrète auprès des CDC, il ne tient qu’à vous de faire en sorte que ce soit la dernière si vous souhaitez absolument me plonger dans les tréfonds de la déception amoureuse…. Et je vous suggère enfin de vous retourner sur le chemin parcouru en faisant ce constat lapidaire, probablement sévère, mais à mon sens plutôt juste: j’ai écrit à peu près n’importe quoi, mais c’est pas moi qui ai commencé.

 

 

Alors, elle vous a plu ma constitution européenne??

 

 

NO!

 

 

Parfait! On la ratifie! Votez Zozal!

 

 


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