Un Ultimate hommage

Il n'est jamais trop tard pour devenir ce que nous aurions pu être

George Eliot

 

L'Ultimate Warrior n'est plus, et son décès d'une attaque arteriosclerotique (comprenez cardiaque) a fait grand bruit, au delà des frontières habituelles du catch. Entre ça et la fin de la Streak de l'Undertaker, c'est à se demander si les légendes de la WWE ne se passent pas le mot pour confirmer le statut de B+ d'un Daniel Bryan dont la conquête du titre passe au second plan ! Pour protester, le barbu n'était pas à Raw cette semaine, occupé qu'il était à célébrer sa nuit de noces avec Brianna, et la qualité du show s'en est ressentie. Toujours est-il que le retour éclair (et rétrospectivement cryptique) du Warrior à Raw la semaine précédente après dix-huit ans d'absence lui aura valu un honneur qui manque autant à Randy Savage qu'il dérange concernant Chris Benoit : un épisode hommage du vaisseau amiral de la fédération.

 

 

On est tous très tristes.

Achetez le t-shirt hommage !

 

 

Nalyse de Raw du 14 avril

 

Il n'est jamais trop tard pour devenir ce que nous aurions pu être

George Eliot

 

L'Ultimate Warrior n'est plus, et son décès d'une attaque arteriosclerotique (comprenez cardiaque) a fait grand bruit, au delà des frontières habituelles du catch. Entre ça et la fin de la Streak de l'Undertaker, c'est à se demander si les légendes de la WWE ne se passent pas le mot pour confirmer le statut de B+ d'un Daniel Bryan dont la conquête du titre passe au second plan ! Pour protester, le barbu n'était pas à Raw cette semaine, occupé qu'il était à célébrer sa nuit de noces avec Brianna, et la qualité du show s'en est ressentie. Toujours est-il que le retour éclair (et rétrospectivement cryptique) du Warrior à Raw la semaine précédente après dix-huit ans d'absence lui aura valu un honneur qui manque autant à Randy Savage qu'il dérange concernant Chris Benoit : un épisode hommage du vaisseau amiral de la fédération.

 

 

On est tous très tristes.

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Nalyse de Raw du 14 avril

 

 

Je vous le disais en introduction : ce show était dirons-nous, moyen. Pourquoi ? Sans doute parce qu'en l'absence de Daniel Bryan, l'histoire autour des titres principaux de la fédération a été placée sur pause. Sans doute aussi parce que la seconde tête de gondole de la fédération (étrange de le nommer ainsi hein ?), John Cena, ne catchait pas ce lundi, faisant monter la mayonnaise pour un affrontement en cage à Extreme Rules avec les fous du Bayou et leur leader. Ajoutez à cela un public douteux ou le début de la transition vers une nouvelle année de catch, passé le cap de Wrestlemania, et l'affiche n'a plus grand chose de ragoutant.

 

Pourtant il y avait également du très bon dans ce Raw, avec outre les rappels des "grands" matchs du Warrior qui éduqueront les suiveurs de moins de trente ans, un fort alléchant tournoi pour la place de prétendant au titre intercontinental. Relevez ceci d'un zeste de nostalgie plus contemporaine avec le retour de l'Evolution, et vous trouverez à présent des raisons d'espérer !

 

 


Dis donc, tu viens plus aux soirées !

 

 

Commençons donc cette nalyse par LA bonne nouvelle de ce Raw, la flamme ravivée autour de la ceinture de Big E. Dis-moi qui te convoite, je te dirais ce que tu vaux : les huit prétendants à la breloque blanche totalisent pas moins de quinze titres de champion du monde, quatre Money in the Bank, deux Rumbles et un trophée André the Giant. Pas mal pour une ceinture dont le porteur luttait cette semaine encore à Superstars (quatrième show dans la hiérarchie) contre Titus O'Neill !

 

Le premier tour opposait Rob Van Dam à Alberto Del Rio, dans un remake de la dernière feud en date du maître du Frog Splash. Match solide entre les deux hommes qui se connaissent de fait plutôt bien, tournant naturellement à l'avantage de l'ancien sur le retour : faire revenir RVD pour perdre directement n'aurait pas eu beaucoup de sens.

 

 

Parce que tu crois que ça faisait sens de me faire revenir pour que je claque trois jours plus tard ?

 

 

Le second match mettait en scène deux des hommes forts de Stamford, Mark Henry dans son habit de lumière de Jobber to the Stars d'un côté, Cesaro et son nouveau manager à queue de cheval de l'autre. Là encore, affrontement logique, Henry étant au crépuscule de sa carrière, et Cesaro se crédibilisant chaque semaine davantage en soulevant des bestiaux de plusieurs quintaux. Le temps d'un (trop) bref affrontement, l'homme le plus fort du monde se trouvait neutralisé par le maître du swing, non sans que son manager ait rappelé jusqu'à la nausée que son autre client avait lui mis fin à la Streak.

 

Un peu plus tard, c'était au tour de Jack Swagger et de Sheamus d'en découdre. Un affrontement intense, voire brutal, entre deux profils similaires, mais au final plutôt réjouissant. Le rouquin finissait par triompher du blond américain américain, de son Brogue Kick réglementaire. Notez que je mettrais bien une pièce sur une intervention de Swagger au tour suivant causant la défaite de Sheamus, pour une feud entre les deux hommes. Et je pense même que ça pourrait être intéressant !

 

 

Il y a

 

 

Juste

 

 

Ce problème

 

 

de paralysie

 

 

faciale !

 

 

Enfin, denier quart de finale, entre deux chouchous des smarts, Dolph Ziggler et Bad News Barrett. Problème : le public étant très con, il s'est mis à ce moment même à scander le nom de CM Punk. Dommage que cette rengaine tombe pile au moment où, justement, le geek-type de l'IWC devrait se réjouir… Bref, quelques minutes plus tard, les deux gaillards avaient retourné la situation à leur avantage sous les "this is awesome" d'un public conquis par leur prestation. Vous étonnez pas ensuite que la WWE nous considère comme des poissons rouges… Le résultat coulait de source : les qualifiés jusqu'ici étant deux gentils et un méchant, c'était le méchant qui devait compléter le dernier carré, ce pour quoi Barrett ne se fit pas prier. Trois victoires en autant de matchs et de shows depuis Mania : la saison repart pas trop mal pour l'anglais ! Pour Ziggler en revanche, on attend toujours un phare pour guider son parcours.

 

 

If you know what I mean!

 

 

Il reste donc quatre prétendants au titre, avec un Cesaro logiquement favori. Reste à voir comment la WWE protègera l'aura de Sheamus, tandis qu'une feud RVD/Barrett aurait pas mal de sel, si tant est que l'anglais triomphe à la fin. Pour les perdants en revanche, l'horizon se bouche un peu, Swagger semblant un trop menu fretin dans l'immédiat pour son ancien partenaire, tandis que Ziggler et Del Rio restent encore et toujours en rase campagne, un an tout juste après leur feud commune autour du titre poids lourd. S'il fallait incarner les dommages collatéraux de l'unification des titres majeurs, m'est avis que le résultat serait blond avec de grosses couilles et un accent mexicain…

 

 

Par contre, ne laissez pas John Cena s'occuper du Photoshopage…

 

 

De ce bilan globalement positif quant au traitement d'un titre secondaire, rebondissons pour stigmatiser celui réservé aux autres membre de cette catégorie. Résumons leur règne : celui-ci a été anticipé par les bookers pour contenter un public potentiellement hostile à Chicago, avant de passer par la case pre-show à Wrestlemania, pour continuer depuis dans une série de matchs ou les jumeaux peinturlurés servent de paillassons aux frères ennemis de l’Evolution.

 

Car oui, si l’Evolution s’est reconstituée ce lundi, cela c’est fait en trois temps. Tout d’abord, HHH a exhorté ses anciens acolytes à le rejoindre, car ensemble ils sont inarrêtables, le Shield va voir ce qu’il va voir. Sauf que, pour l’heure, Batista et Orton eux, ils voient pas pourquoi ils devraient aider l’homme au gros nez. Qu’à cela ne tienne, voilà donc qu’on leur offre les Usos en pâture : malgré leur maquillage hommage au Warrior, les jumeaux ne font pas le poids et se retrouvent rapidement en pièces détachées, éparpillées aux quatre coins du ring, façon puzzle. Oui mais s’il y a bien des catcheurs à la WWE qui ont horreur des beatdowns, c’est les membres du Shield ! Les voici donc en action, pour sauver la veuve et l’orphelin, et faire battre en retraite le duo de méchants. Ce à quoi Triple H a une réponse très mature :

 

 

 

Mais le bougre a néanmoins plus d’un tour dans son sac, car le voilà qui envoie son fidèle sbire, Brrrrrrrraaaaaaad Maddox (rien à faire, même comme ça c’est pas impressionnant) organiser un handicap match entre le Shield et tous les catcheurs qui traînent dans le coin. Malgré leurs superpouvoirs, les hommes du bouclier finissent par plier à trois contre onze, face à un aéropage très disparate, de Del Rio à Heath Slater en passant par Titus ou Curtis Axel (notez qu’à leur place, Daniel Bryan aurait renvoyé tout ce petit monde sur des civières, lui !). Cet avatar de match aura eu un mérite : celui de crédibiliser nombre de membres du gang de méchants, puisqu’on ne louera jamais assez le selling de Seth Rollins.

 

D’ailleurs, puisqu’il n’y avait absolument aucune raison qu’eux aussi n’aient pas l’air très forts, les trois sbires de l’Evolution choisissaient ce moment précis pour faire leur entrée au son de leur bonne vieille musique commune, le temps d’infliger un RKO et une Batista Bomb séparées à Rollins, combinées à Ambrose, tandis que Reigns était envoyé ad patres par un solide Pedigree.

 

 

Excuse moi, tu peux pas croiser les pieds ? Non parce qu'il me reste qu'un clou…

 

 

Vous l’aurez compris, je ne goûte que très peu les grosses ficelles employées par la WWE pour nous amener à cet affrontement entre l’Evolution et le Shield, qui aurait gagné à s’inspirer de l’excellente construction des récents Shield/Wyatts. Néanmoins, l’affiche en elle-même suffisant à capter mon intérêt, je ne peux réprimer une certaine impatience pour voir ce match dans le ring, sans doute à Extreme Rules ! Dommage qu’il faille y sacrifier pour cela les titres secondaires.

 

Car oui, voici un quizz simple : qui est l’actuel champion US ? Si vous arrivez à répondre du tac au tac, mes félicitations les plus sincères, vous avez le droit de vous en gargariser en commentaires. Sinon, voici un indice :

 

 


Il se trouve sur cette photo

 

 

Au-delà de la plaisanterie, il serait bon que les bookers se souviennent qu’ils ont arrimé la bannière étoilée sur les hanches de Dean Ambrose (car oui, c’est bien de lui qu’il s’agit), et qu’ils choisissent soit de lui en faire faire quelque chose, soit de la donner à un autre catcheur, peut-être un peu plus bas sur la carte et plus disponible, afin que celui-ci y trouve un os à ronger dans une situation potentiellement gagnant/gagnant. A ce sujet, même si je n’adhérais pas à l’époque à la déferlante Zack Ryder, il faut reconnaître que son dernier (et excellent pour une fois) show youtube en date pincera plus d’un cœur tant la méritocratie semble bien peu fonctionner dans son cas. Je l’ose : #WeWantRyder, mais cette fois pour de vrai !

 

Revenons un instant sur les tag teams, dont la flamme semble s’être éteinte aussi rapidement qu’elle s’était récemment allumée : les Usos réduits au rang de jobbers, qui pourrait venir contester leurs titres ? Certainement pas les frangins Rhodes, qui ont perdu cette semaine contre les Rybaxel, dans un match court et oubliable. En quelques mois, Cody Rhodes est passé de rebelle en second derrière Daniel Bryan à champion par équipes enchaînant les performances de très haut vol à chaque PPV pour finir… lui aussi en pré-show de Mania, quantité négligeable dans la Battle Royale, et jobber pour les médiocres à Raw. Heureusement pour lui, tout n’est pas perdu : avec sa femme de retour à la WWE et officiant à NXT, il pourrait obtenir un push de "mari de" dans le cadre de Total Divas, pourquoi pas en duo avec le mari de Natalya, Tyson Kidd !

 

 

Il faut dire que Brandi Rhodes alias Eden à NXT ne manque pas d’arguments

 

 

Dans la catégorie perdu pour la cause, abordons à présent le cas Sandow. Et je vais – je l'espère en tout cas – vous surprendre : je trouve très intéressant ce que la WWE fait avec lui. Bien évidemment, sa trajectoire est assez inexplicable et irrémédiablement descendante depuis sa victoire au MITB et son cash-in manqué contre John Cena. Bien sur il ne possède plus de robe de chambre, de slip rose ou cette façon de tenir son micro comme un verre de cognac, et son exposition est loin de celle qui fut la sienne lors, par exemple, du Raw 1000 ou il faisait face, seul, à l'ensemble de DX.

 

Mais voilà, qui voudriez-vous décemment retirer plus haut dans la carte pour mettre Sandow à sa place (Batista ne compte pas) ? Où caser son hypothétique push, alors que des mecs comme Sheamus naviguent déjà entre deux eaux ? La WWE se trouve aujourd'hui dans une abondance de talents qu'elle n'a peut être pas vécu depuis belle lurette – si tant est qu'elle l'ait vécu un jour – et dans cette optique ce qui compte n'est pas tant la place que les catcheurs peuvent se faire dans la carte que le rôle que l'on veut bien leur confier. Et on s'en rend peut être assez peu compte, mais le "nouveau" rôle de Sandow est assez important.

 

 

Il divertit par exemple ses camarades avec des variantes jusque là inédites du "tire sur mon doigt" !

 

 

Faisons très court, un show de catch ne peut pas être constitué uniquement de moments forts, dantesques et délirants sous les vivas d'une foule en délire scandant "This is Awesome". Wrestlemania XXX en est un excellent exemple : peut être le meilleur show de catch de tous les temps, mais au final, le Main Event aura été phagocyté par la fin de la Streak. Comment y remédier ? Avec des comedy wrestlers. On peut aussi répondre "avec les gonzesses" mais c'est plus un constat qu'une vraie politique.

 

Or donc, qui avons nous comme comedy wrestler dans le Roster actif ? Santino, qui s'adresse directement aux enfants et qui est face, et Heath Slater qui est tellement un loser ultime qu'il est plus un paillasson qu'un catcheur actif (rôle tout aussi prépondérant ne vous méprenez pas sur mon propos), et n'est plus tout à fait un vrai heel. Voici le segment que propose la WWE à Damien Sandow : le comedy wrestler heel, à qui on ne gomme pas tout à fait l'attribut wrestler, de manière à ce qu'il puisse entretenir sa heel heat, et maintenir une vraie menace en tant que catcheur.

 

 

Admirez comme le Big Show se sent menacé ici !

 

 

Je pousse cette digression un poil plus loin, en vous parlant d'un house show qui se tenait dimanche à Chattanooga, Tennessee. Voici le rapport qu'en fait Derek Zoo, de prowrestling.net :

 

"Sandow had NUCLEAR heat with the crowd. He was introduced to huge boos. Immediatly after walking out, he told the audience they didn't give him the proper response he deserved. He went back into the back and had them play his music again. The second time he walked out the boos doubled. Sandow kept trying to talk, but you could barely hear him over the boos. Seriously, it reminded me of Vickie Guerrero heat."

 

"Sandow a été hué de façon incroyable. Tout de suite après son entrée, il s'est adressé à la foule en disant qu'ils ne lui offraient pas l'accueil qu'il méritait. Il est retourné en coulisses et a exigé que l'on rejoue sa musique d'entrée. Pendant sa deuxième entrée, les huées avaient encore doublé. Sandow continuait de tenter de parler, mais on pouvait à peine l'entendre au dessus des huées. Sérieusement, ça m'a rappelé les huées de Vickie Guerrero."

 

J'ai volontairement mis un passage en gras. Si l'on en croit les rumeurs, Vickie serait sur le départ. Voici donc un spot de plus pour Damien Sandow, avec le grand avantage par rapport à Vickie que quand lui sera amené à catcher, ça ne sera ni dégradant ni gênant. La WWE a une grande tendance ces derniers temps à mettre des catcheurs partout (comme par exemple Brad Maddox en General Manager), à mon humble avis il ne faut pas le voir comme un placard ou une punition, mais comme de nouvelles opportunités de diversifier la narration, ce qui est une excellente chose.

 

 

Même si bon, forcément, c'est un peu douloureux.

 

 

Bref, pardonnez-moi cette diatribe, mais le point me semblait intéressant à relever. Parlons-en en commentaires, je serais ravi de lire vos avis éclairés, éminents membres du CDC-Universe ! Toujours est-il que cette semaine, Sandow s'est fait mettre hors d'état par un solide KO-Punch du Big Show, et que le public a apprécié, interagi et réagi. En somme, tout ce qu'on demande à Aaron Steven Haddad, quand il enfile son slip de Damien Sandow !

 

Restons un instant sur les comedy wrestlers, qui avaient ce lundi un second spot, avec un combat Santino & Emma vs Fandango et… Layla ! En effet, après leur défaite de la semaine précédente, Fandango et Summer Rae ont rompu d'un commun accord unilatéral du bellâtre. Il a remplacé la blonde par Layla, de six ans son ainée, et disons le tout net, encore plus à son avantage, physiquement parlant. Eh bien ce segment comique est bien plus classique, mais également bien moins intéressant : Santino distrait Emma, Layla en profite pour lui river les épaules au sol, même pas le temps de faire un aller-retour jusqu'aux toilettes.

 

 

Quoi que, maintenant je vais peut-être aller aux toilettes pour d'autres raisons…

 

 

Cette défaite-ci pose question. Pourquoi avoir fait monter Emma depuis NXT jusqu'au Roster principal, si c'était pour la coller dans un programme aussi étriqué et un horizon bouché du côté de la division féminine ? Avec Paige et son entrée tonitruante (elle a affronté et vaincu Alicia Fox cette semaine, par soumission), et Summer Rae au push en préparation (séparation d'avec Fandango et intégration à Total Divas) difficile en effet d'être optimiste sur l'avenir immédiat de la belle blonde australienne.

 

N'oublions pas que Paige, tout comme Big E. ou Seth Rollins par le passé, va devoir se défaire de son titre NXT, et c'eut ici été à mon sens une bonne façon de continuer d'aguerrir Emma, tout du moins au format WWE elle qui a un beau pedigree Indy (Shimmer notamment). Notez qu'un retour à l'étage inférieur n'est pas à exclure, sa danse n'ayant pas aussi bien pris à Raw qu'elle l'a fait dans l'intimité de NXT…

 

 

– Et toi, tu veux la prendre, mon intimité ?
– Ma non, Yerry Lawler m'a dit qué tou étais deux fois trop vieille pour ces conneries !

 

 

Parlant de transition délicate, il sera intéressant de voir si Adam Rose et Bo Dallas, dont nous avons encore eu de régulières publicités cette semaine réussiront à transcrire dans la cour des grands ce qu'ils étaient parvenus à installer à NXT. Pour tous deux ça ressemble fort à une dernière chance en tout cas : Rose a huit ans de plus que Bray Wyatt, et Dallas risque justement de souffrir de la comparaison avec son fou du Bayou de grand frère.

 

Autre débutant à l'oeuvre ce lundi : Alexander Rusev, qui a démembré Xavier Woods, sous le regard fier de sa manageuse, Lana. Si quelqu'un a une réponse à la question suivante, je suis preneur : que fout Woods dans le roster principal ? Spontanément, je répondrais "rien", mais il y a peut être un truc qui m'échappe… R-Truth a essayé de lui venir en aide, mais Rusev l'a mangé à son tour. Espérons simplement que la WWE a prévu quelque chose pour le bulgare, et que ce quelque chose s'avèrera différent de leur habituel "j'écrase tout, ça prend pas, je me fais piétiner par tout le monde, je disparais". Coucou Brodus.

 

 

BONUS : Cet orgasme en a provoqué un autre, chez SpanishAnnounceTable !

 

 

Nous voici au terme de cette nalyse, puisque nous avons abordé tous les matchs. J'aurai un dernier paragraphe pour vous parler de Kane : le corporate monster semble avoir vécu, on devrait prochainement revenir au masque, et probablement à un combat avec Daniel Bryan dans les semaines à venir. Mais tout ceci étant encore embryonnaire, je ne m'attarderai pas sur les potentielles retrouvailles des Hell No.

 

Il est en effet temps de faire écho à l'introduction, et de parler de l'hommage de la WWE a une de ses icônes (déchues) des années 80. Oh bien sur, il y a la tentation mercantile de faire un peu d'argent sur une ligne de t-shirts aux couleurs du masque du guerrier, mais il serait dur de leur jeter la pierre en l'occurrence : la WWE ne fait pas rentrer ses anciens au Hall of Fame par simple politesse ou grandeur d'âme.

 

 

Non, elle le fait pour occuper les clubs de scrapbooking qui pullulent en Alabama !

 

 

Mais il y a surtout eu des hommages, celui ouvrant le show avec tous les catcheurs réunis devant le titantron, les clins d'oeil pendant l'émission (le speach de Lawler, le maquillage des Usos, le t-shirt de Ziggler…), la semaine spéciale Warrior sur le WWE Network (des commentateurs acerbes avaient relevé la lenteur de la WWE à réagir sur ce nouveau canal au décès du guerrier, difficile de leur jeter la pierre sachant que le bonhomme a quand même tout fait très vite : réconciliation – introduction – paix avec Hogan et Vince – Discours à Raw – décès), et les packages vidéos sur les plus grands combats du gaillard.

 

SummerSlam 1988 contre le Honky Tonk Man, Wrestlemania VI contre Hogan, SummerSlam 1990 contre Rick Rude dans une cage et surtout, surtout, cette incroyable (improbable ? Une de plus ?) promo de lundi dernier. Un testament, des mots prémonitoires, une dernière tirade pour l'éternité. Au revoir Warrior.

 

 

"Every man's heart one day beats its final beat […] the spirit of the Ultimate Warrior will run forever!"
"Tout coeur humain s'arrête de battre un jour […] l'esprit de l'Ultimate Warrior poursuivra sa course, éternellement !"


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