Ne jetez pas la pierre à la femme adultère

Mais si l'on tombe, hélas ! sur des maris infâmes,
Certains sont si courtois, si bons, si chaleureux,
Que, même après avoir cessé d'aimer leur femme,
On fait encor semblant uniquement pour eux.
Ne jetez pas la pierre à la femme adultère,

Je suis derrière…

Georges Brassens, À l'ombre des maris

 

Bonjour à tous, voici venir le sauveur de nalyses, l’homme des remplacements. Parfois je tombe sur un show que je n’ai pas réussi à apprécier. Parfois, et c’est le cas aujourd’hui, je suis très content car le spectacle proposé m’a bien plu ! Il faut dire aussi qu'on est au début d'une nouvelle saison donc à la mise en place des nouvelles histoires, des nouveaux talents lancés dans le grand bain (ou au moins en promo).

 

 

Non, Jyskal, on a dit nouveaux talents, pas jeune tout court!

 

 

Nalyse de Smackdown du 11 avril

 

Mais si l'on tombe, hélas ! sur des maris infâmes,
Certains sont si courtois, si bons, si chaleureux,
Que, même après avoir cessé d'aimer leur femme,
On fait encor semblant uniquement pour eux.
Ne jetez pas la pierre à la femme adultère,

Je suis derrière…

Georges Brassens, À l'ombre des maris

 

Bonjour à tous, voici venir le sauveur de nalyses, l’homme des remplacements. Parfois je tombe sur un show que je n’ai pas réussi à apprécier. Parfois, et c’est le cas aujourd’hui, je suis très content car le spectacle proposé m’a bien plu ! Il faut dire aussi qu'on est au début d'une nouvelle saison donc à la mise en place des nouvelles histoires, des nouveaux talents lancés dans le grand bain (ou au moins en promo).

 

 

Non, Jyskal, on a dit nouveaux talents, pas jeune tout court!

 

 

Nalyse de Smackdown du 11 avril

 

 

Pour bien faire les choses, et comme mon correspondant américain m'a apporté avec lui (un certain pirate de la baie) le prés-how et le backstage pass, j'ai décidé de les traiter dans ma nalyse. Premier constat, le pré-show est exactement construit de la même façon qu'en PPV mais sans match, c’est-à-dire un panel qui discute des avancées des histoires en cours et des bandes annonces qui rivalisent de talent pour nous les vendre. Pour le supplément coulisses, c'est un peu pareil, sauf qu'on discute des événements qui viennent de se dérouler et qu'on y ajoute des réactions des superstars. Deuxième constat, ça ne sert à rien d'autre qu'à perdre une heure de plus en discussions assez inutiles (trente minutes environ avant et après le show), il vaut mieux regarder les vidéos mises sur le site de la WWE qui ne donne que les choses intéressantes à voir ; dans ce cas-là, le vent infligé à Renee Young par Randy Orton et Batista à la fin de la soirée. Mais si les matches vous intéressent moins et que vous préférez les scénarios, alors vous pouvez regarder le backstage pass, car toutes les promos principales y sont.

 

 

– Je dois dire, Renee, que c'est surtout pour toi, que j'ai regardé tout ça!

– Merci, c'est gentil, mais les grenouillères, c'est pas possible!

 

 

Venons-en à l'essentiel, le show en lui-même. Premier de l'année catchesque en ce vendredi, Smackdown aura été dans la continuité du Raw de lundi. Beaucoup d'action, peu de temps morts, mais une large place aux promos et aux célébrations. Des combats certes, mais finalement assez peu importants puisque seuls le main event et dans une moindre mesure le combat d'ouverture ont un intérêt au départ (à savoir une histoire déjà en place). Voyons donc les résultats de la soirée :

 

– Cesaro bat le Big Show par disqualification, car Jack Swagger l'a attaqué alors que le Suisse allait tenter de porter son Giant Swing sur le géant. Puis le nouveau protégé de Paul Heyman porte sur le "fils" d'André le géant son Neutralizer.

– Rybaxel vient à bout des Matadores.

– Le pauvre Damien Sandow est vaincu par le revenant Rob Van Dam et sa grenouillère dégueulasse.

– Bad News Barrett l'emporte sur Kofi Kingston.

– Fandango, qui a remplacé Summer Rae par Layla, prend le meilleur sur Santino Marella, qui, lui, est toujours accompagné d'Emma.

– Enfin, dans l'affiche principale, l'opposition entre les Usos et Daniel Bryan d'une part, et Kane, Randy Orton et Batista de l'autre, n'a vu aucun vainqueur, puisqu'elle s'est terminée par un double décompte à l'extérieur du ring. Le Shield est encore intervenu pour mettre en déroute Kane, et c'est le deuxième show de la semaine à se terminer avec la même image de Daniel Bryan qui yesse avec le public et les trois combattants de la justice qui joignent leurs poings.

 

 

Toute ressemblance avec une vignette de Raw serait fortuite.

 

 

Avant de raconter les segments parlés et les promos importantes, intéressons-nous d'abord aux éléments de liaison et de transition. En effet, ce soir-là, la plupart des choses intéressantes ne furent pas les combats, on a donc beaucoup de matches qui servent simplement à remplir la carte (et accessoirement proposer des combats, ce qui est quand même l'essence de ce sport spectacle si cher à notre cœur). Le match par équipe entre donc tout à fait dans ses critères, puisqu'il oppose deux équipes qui n'ont rien à gagner puisqu'elles ne sont pas championnes, ni même challenger pour le titre. Le comedy match entre Santino et Fandango aussi (mais c'est quasiment toujours le cas des matches où Santino est impliqué, et je pense que l'Italien rentrera au Hall Of Fame de la WWE dans le futur, au même titre que des jobbers célèbres). Ces matches-là furent bons, sans plus.

 

 

– Moi, ce que j'aime chez Renee, c'est ses fesses!

– Punaise, Michael, fais pas ton Lawler!

 

 

Enfin, deux autres matches n'eurent pas un grand rôle, mais furent néanmoins plus importants puisque dans la continuité des combats de lundi. Wade Barrett et Rob Van Dam poursuivirent vendredi dernier leur retour aux affaires, le vétéran revenant à la WWE après une pause de quelques mois après la fin de son contrat précédent. Le mancunien, pour sa part, tout en gardant son personnage de Bad News Barrett, retourne à la bagarre, après quelques mois d'exil forcé sur sa tribune (qui aura connu des hauts et des bas). Dans ces affrontements, peu de choses de notable à se mettre sous la dent (ou l'Ève, c'est vous qui voyez), surtout chez Rob Van Dam à qui Sandow (privé de tout ce qui le rendait intéressant, voir ma dernière nalyse) ne parvient pas à me faire accrocher à son personnage tout lisse en grenouillère. Wade est un cas différent, d'abord parce qu'il affronte le toujours sémillant Kofi Kingston, et puis que son personnage est globalement assez travaillé même s'il faudrait plus voir d'interactions verbales pendant le combat (comme, prenant exemple sur son début de match, des phases où il sortirait du ring pour vanner au micro pendant le décompte de l'arbitre).

 

 

Une nouvelle victoire pour Barrett?

Non, City qui vient de se faire battre par Liverpool!

 

 

Venons-en maintenant aux éléments principaux de ce show, à savoir les promos de John Cena, puis de Hulk Hogan et Daniel Bryan. Le marine a en effet ouvert la soirée pour faire un récapitulatif de tous les événements récents (Wrestlemania puis le Raw suivant principalement), et promettre à la WWE un avenir radieux. Il a déclaré en substance que Bray Wyatt avait essayé de lui faire embrasser la haine, mais qu'il n'avait pas réussi et que le taré du bayou ne pouvait plus le voir. Il a ensuite noté que la foule à Raw avait réécrit son thème d'entrée et s'est ensuite vanté de ne pas être ni le boss, ni le rock, ni le Giant Swiss, mais le mètre-étalon de la société. Et n'en déplaise à notre ami Jyskal, Johnny Boy nous a encore déclaré que si quelqu'un en coulisses voulait se hisser en haut de la pyramide de la WWE, il devrait le battre, ou ne faire que montrer qu'il est nul parce qu'il ne l'a pas battu. Trop de Cenatude a poussé le meneur de la famille Wyatt à intervenir en éteigant les lumières puis en nous faisant encore un discours illuminé ou il promet tous les affres au poster boy, et il nous dit qu'il aimerait sentir la douleur, mais ne peut pas parce qu'il est différent. Il sourit toujours car il connaît mieux John maintenant, même s'il vient d'être battu, et il sent, il sait, que le Marine n'a besoin que d'un petit coup en plus pour révéler son côté obscur. La partie n'est pas finie, alors suivez les busards.

 

 

– Et pour un busard suivi, un busard offert !

 

 

Plus tard dans la soirée, la musique la plus emblématique des années 80 dans un ring (celle de Hulk Hogan) se fait entendre, et le vieil Astérix se présente. Il met en avant Daniel Bryan pour ses performances extraordinaires à Wrestlemania: il a eu des frissons lorsque le natif d'Aberdeen (avec des couverts en argent, faut quand même pas déconner) a célébré sa victoire pour le titre WWEWHC. Il appelle donc ce dernier, qui vient à son tour, sous les vivats de la foule. Daniel lui dit à quel point c'est un rêve pour lui de partager le ring avec une si grande idole, et en ça, il est comme le public présent, car tout petit déjà, il a prié, prié (Aline, pour qu'elle revienne) en prenant ses vitamines. L'homme au boa l'invite donc à partager ses célébrations et les deux hommes prennent longuement les poses de l'Hulkster. Moment qui ne sert pas à grand-chose, à part à offrir à Bryan et à la foule présente ce soir-là du bonheur facile de voir deux de leurs idoles réunies au même moment et au même endroit pour une sorte d'eucharistie dans la salle.

 

 

Après Jyskal qui nous a rendu visite, voilà le petit Major Tom qui se compromet à la kermesse de son école primaire de Juvisy-sur-Orge.

 

 

Il me faut encore parler des deux combats principaux, le premier puis celui de clôture. Cesaro affronte le Big Show pour confirmer son nouveau push (gagnant de la bataille royale en hommage à André le Géant, nouveau Paul Heyman guy), et mettre en place sa rivalité avec son ancien partenaire des Real American, Jack Swagger (accompagné de Zeb Colter), jaloux de s'être fait voler la vedette par le Suisse, puis abandonné. Le combat fut relativement court, avec une domination de Cesaro, qui s'apprêtait à tenter de porter le Giant Swing sur le Géant lorsque l'All American American le frappa et provoqua ainsi sa victoire par disqualification. Le suisse prit quand même le dessus sur son ancien partenaire, puis, en faux face (même si avec le Big Show on est pas à l'abri qu'il soit devenu heel tout en se comportant comme un face) ou en tweener qu'il va peut être devenir, porta son Neutralizer sur Big Show qui n'en demandait pas tant.

 

 

Non, ça c'est sur, j'en demandais pas tant.

 

 

Pour finir, le combat final opposa les Uso et le champion à Kane, Orton et Batista. Le match fut assez brouillon et se termina par un double décompte à l'extérieur, une apparition du SHIELD pour sauver les gentils et se mettre en travers de l'autorité. Beaucoup d'overbooking pour moi, je suis un peu de mauvaise foi, car je n'ai pas vraiment accroché au match, donc chaque chose m'a parue téléphonée ou exagérée. Bref, un spectacle de bonne facture, avec peu de temps morts, malgré un catch pas vraiment flamboyant et un main event que j'ai trouvé assez poussif. Le show du vendredi soir, à l'instar du Raw précédent, semble avoir trouvé un rythme de croisière, qui, s'il n'est pas extraordinaire, est tout à fait honorable et nous offre de belles soirées et de bonnes histoires racontées.

 

 

– Hey, les Cdc, vous connaissez l'histoire de la bière et la saucisse ?


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