L’union fait la farce

On s'est connus, on s'est reconnus,

On s'est perdus de vue, on s'est r'perdus d'vue

On s'est retrouvés, on s'est réchauffés,

Puis les bookers ont tout oublié.

Le presque tourbillon de la vie, Pas-tout-à-fait Jeanne Moreau

 

Dans le petit monde de Vince, la trahison est un concept banal : en effet, en plus de trente ans, combien de frères, de meilleurs amis, de membres de la même famille n’ont pas hésité à se planter un couteau dans le dos pour des raisons insignifiantes tels les premiers Judas de Prisunic venus ?

Il en va de même pour les alliances qui semblent résister en dépit du bon sens ainsi que nous le prouve l’épisode de ce soir.

 

 

Coupaaaaaaaaaaing!!!

 

 

Nalyse de SmackDown du 14 mars

On s'est connus, on s'est reconnus,

On s'est perdus de vue, on s'est r'perdus d'vue

On s'est retrouvés, on s'est réchauffés,

Puis les bookers ont tout oublié.

Le presque tourbillon de la vie, Pas-tout-à-fait Jeanne Moreau

 

Dans le petit monde de Vince, la trahison est un concept banal : en effet, en plus de trente ans, combien de frères, de meilleurs amis, de membres de la même famille n’ont pas hésité à se planter un couteau dans le dos pour des raisons insignifiantes tels les premiers Judas de Prisunic venus ?

Il en va de même pour les alliances qui semblent résister en dépit du bon sens ainsi que nous le prouve l’épisode de ce soir.

 

 

Coupaaaaaaaaaaing!!!

 

 

Nalyse de SmackDown du 14 mars

 

Si l’on effectue un petit retour dans le temps jusqu’au Rumble, pas moins de quatre amitiés semblaient sur le point de se briser : les tensions au sein du SHIELD étaient palpables, Goldust éliminait son frère après qu’ils aient perdu leurs titres, Cesaro se rendait enfin compte que son nom n’était pas plus américain que son passeport et que son talent dépassait largement celui de son compère, et Titus O’Neil trahissait son acolyte pour recevoir un push qui devait l’amener jusqu’à une myriade de titres mondiaux… ou pas loin.

 

 

Le problème quand on est sur la route du titre mondial, c’est le mal des transports

 

 

Si la trahison de Titus a bien fini par arriver dans une maaaaaaaaaaaaagnifique redite de la séparation des Cryme Tyme (au passage, parce qu’il est toujours bon de vérifier), les autres batailles fratricides n’en finissent plus de faire un pas en avant puis trois pas en arrière.

Commençons par le match qui a opposé les Rhodes aux Real Americans : il semblerait que Cody Rhodes et Goldust ne soient plus sur le point de se séparer du tout alors que les bases étaient lancées pour une feud familiale à Mania. J'imagine que le fait que Goldust n'aie pas vraiment participé à ce match est un signe de méforme qui contrecarre les plans originaux, mais il n'empêche qu'on la voulait, cette baston fraternelle.

D'ailleurs, les Rhodes ont gagné suite à une mésentente entre Antonio Cesaro et Jack Swagger après une excellente partition de face en péril et opportuniste. Cependant, malgré cette défaite des vrais Ricains, cette séparation est encore loin d'être actée ; comme si la WWE n'était pas encore sûre de vouloir les faire spliter alors que, clairement, l'un d'entre eux se dégage comme face naturel prêt à passer au niveau supérieur. En effet, après la défaite, nos amis américains se sont réunis pour tabasser les frangins avant d'être eux-mêmes chassés par les Usos…. dont je ne sais toujours pas ce qu'ils sont venus foutre là ! La grande amitié irrationnelle des faces, sûrement. Même si je ne suis pas un gros fan des séparations out of nowhere, je trouve que cela commence à traîner en longueur, surtout qu'on approche vraiment du Granddaddy of Them All et que ça sent l'affrontement bâclé au cours de la dernière semaine.

 

 


Si les ricains n'étaient pas là, nous serions tous en Germanie.

 

 

Une autre séparation qui prend son temps, c'est celle du SHIELD. Ainsi, toute forme de tension entre les membres du groupe s'est estompée : ils sont redevenus copains comme cochons, tenant tête à Kane dans un segment au cours duquel on apprenait que la ceinture US n'était pas juste là pour être jolie, mais était défendue à Main Event (Prestige quoi !) et powerbombant un Damien Sandow qui n'en finit pas de perdre de sa superbe (redevenu un catcheur lambda, et ce malgré une vanne de HHH rappelant sa gimmick, il se fait maintenant squasher par Rollins). Je veux bien que l'on veuille jouer sur l'ambiguïté de leur relation, mais là c'est carrément se torcher avec la continuité !

 

 


Dites, les gars, vous avez pas encore un peu de continuité : j'aimerais nettoyer le sang laissé par Sandow sur mes bottes.

 

 

Tiens, on parlait du grand patron : on peut dire ce que l'on veut sur la propension du père Hunter à voler le spotlight en apparaissant deux fois par semaine à l'écran, mais il reste une bête en promo tout en étant encore plutôt décent dans un ring (La Chèvre et le Roi a beau sonner comme une mauvaise fable de La Fontaine, j'attends ce match avec impatience). Il reprend à merveille le rôle de Mr. McMahon tout en ayant les qualités athlétiques que n'avait pas beau-papa : n'en déplaise aux haters, il reste le Roi de Rois !

 

 


Et là, je tiendrais mon sceptre des sceptres comme ça, si Stephanie ne me l'avait pas piqué…

 

 

ENTRACTE : voici le résumé express et dans le désordre des trucs dont tout le monde se fout…
Big E. Langston a définitivement perdu son nom, garde son faux air de Carlton Banks et a gagné contre Faaaaaaandaaaaaaaango.
Bella-gros-seins a gagné contre Tamina sur autre chose qu'un roll up (si, si j'vous jure!!) et la caméra a passé plus de temps sur AJ assise à la table des commentateurs que sur le ring. Ces mêmes commentateurs passant plus de temps à parler de Total Divas que du match : rien de nouveau sous le soleil, donc.
Victoire de Dolph Ziggler sur Alberto Del Rio pour promouvoir le trophée André (nan, rien à voir avec des has-beens qui font des tours de voitures sur la glace !) dans un bon match rempli de nearfalls qui aurait pu être plus intéressant s’il ne m'avait pas donné l'impression d'avoir déjà été vu cent fois comme remplissage de show.

 

 


En parlant de remplissage de show, voilà l'instant Kofi

 

 

Kofi Kingston qui joue encore une fois les VRP en plafond de verre en étant la victime expiatoire de celui qui va avoir droit à un match de gala à Wrestlemania (… lui !), je veux parler du génial Bray Wyatt. On dira ce qu'on voudra sur ses performances in-ring (pas si mauvaises que ça, cela dit), mais pour moi le charisme de ce type, son jeu d'acteur et le personnage qu'il s'est créé en font pour moi un futur main eventer (bon, j'avais dit ça de Damien Sandow aussi, alors ça vaut ce que ça vaut, hein). Ce match a été un (William) régal, bien stiff et magnifiquement exécuté, prouvant à quel point Kingston aussi mériterait sa place plus haut dans la carte.

 

Et puisqu'on est en train de parler des gens qui ne sont pas à leur place, un mot sur Bad News Barrett : que ce soit sa colonne qui monte, le gros coup de tampon à la fin, son explication selon laquelle la streak du Taker va être brisée entraînant un tel choc pour les fans de catch qu'ils en perdront leur emploi… tout respire le WTF à plein nez ! Cependant, même si je dois avouer que j'adore ça, je ne peux m'empêcher de penser qu'il serait bien mieux utilisé ailleurs… Dans une feud contre Ambrose ou Langston par exemple ?

 

 


C'est pas exactement ce que j'imaginais quand Vince m'a dit que j'allais finir très haut à la WWE…

 

 

Il est temps d'aborder maintenant le Hall of Fame. À part si l'on décide de faire rentrer Cena, HHH, The Rock et le Taker en même temps, je ne vois pas comment on va réussir à battre la promo de cette année, car à la liste contenant déjà le défunt Paul Bearer, le survivant Jake the Snake Roberts, l'Ultimate George Michaels Warrior et Lita (sans compter les rumeurs faisant état d'un certain mec qui a peur de prendre l'avion), s'ajoute la légende du catch porto ricain, j'ai nommé Carlos Colon, fondateur du World Wrestling Council et combattant génial pour peu que vous aimiez le catch des années 70.

 

 

C'est aussi le papa de ce gars-là…

 

 

Et de celui-là aussi, et l'oncle de l'autre…. ou l'inverse.

 

 


Celui là aussi ressemble à un colon, mais il n'y a aucun lien de parenté.

 

 

Bon c'est pas tout ça, mais il faudrait peut être parler du main event opposant le Big Show à Kane. Plus de 85 ans à eux deux, 350 kg de barbaque sur le ring, ça laisse…. songeur, ouais, un peu ! Il n'empêche que ces deux-là ont encore énormément à offrir dans leur style. Bien sur, c'est loin d'avoir le rythme d'un Bryan/Rollins, mais dans le style combat de géant, ça se pose là. Le SHIELD, qui avait été convié un petit peu plus tôt dans la soirée par Kane à venir « ramasser les miettes du Big Show », a fait basculer le match quand, après avoir observé le combat et reçu l'ordre du Big-Costard-Monster d'attaquer le géant, ils décidèrent de s'affranchir de l'Autorité. Cela a permis à Show de reprendre l'avantage et de gagner sur un bon gros chokeslam. Kane décide alors d'attraper Rollins par les cheveux puis se fait prendre par un spear absolument grandiose de Reigns.

Voilà pour les faits, mais que dire de ce main event? Encore une fois, le SHIELD a montré son unité, occultant toutes les tensions des dernières semaines : cela me fait craindre un programme bouche-trou pour eux à Wrestlemania au lieu de l'explosion tant annoncée… et c'est bien dommage si vous me demandez mon avis (même si vous me le demandez pas d'ailleurs !)

 

Au final, cela reste un bon épisode de Smackdown : pas indispensable, mais loin d'être une purge.

 

 


Pour chaque commentaire laissé, un plan nichons offert !

 

 

 


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