Vite vite, le PPV !

Pour bien communiquer, ne cherchez pas à faire "de belles phrases", mais efforcez vous d'écrire avec clarté et concision.

Jacques Bojin (qui ?)

 

Ça va être rapide cette semaine. Un bon Smackdown, des bons matchs, de bonnes histoires, mais soyons honnêtes : tout ce qu'on attend en ce beau dimanche vingt-trois février, c'est que tout ce beau monde arrive dans la chambre ! Non ?

 

 

Non.

 

 

Nalyse de Smackdown du 21 février 

 

Pour bien communiquer, ne cherchez pas à faire "de belles phrases", mais efforcez vous d'écrire avec clarté et concision.

Jacques Bojin (qui ?)

 

Ça va être rapide cette semaine. Un bon Smackdown, des bons matchs, de bonnes histoires, mais soyons honnêtes : tout ce qu'on attend en ce beau dimanche vingt-trois février, c'est que tout ce beau monde arrive dans la chambre ! Non ?

 

 

Non.

 

 

Nalyse de Smackdown du 21 février 

 

 

 

Allez, puisque le hasard des vignettes l'a placé en première position cette semaine, commençons par traiter le cas Christian. Pour ceux qui en doutaient encore un peu, celui-ci a, assez clairement, confirmé son heel turn cette semaine. Référence à sa promo One More Match, insultes portés au public gros et gras de Colorado Springs (pour la petite histoire, c'était la première fois que la WWE y retournait depuis un incendie qui a ravagé la ville il y a quelques années… ouais ok tout le monde s'en fout), promesses d'un style plus agressif, tous les codes y étaient. Captain Charisma a donc affronté, comme prévu, Sheamus lors du main event, et, comme prévu, il a perdu.

 

Suprême injure, l'Irlandais n'a même pas eu à dégainer son Brogue Kick pour la victoire, mais a gagné avec le White Noise, qui est un peu pour lui ce que le You Can't See Me est à John Cena, ou le Legdrop Bulldog à Dolph Ziggler.

 

 

Ou le coup de main sur ta tête, pour le Great Khali

 

 

Bref, le Celtic Warrior semble être revenu à son mode pré-blessure de mec qui ne perd jamais en weekly, son personnage bien monolithique, bien relou de face qu'on pushe jusqu'à la nausée, y compris quand on ne sait pas quoi faire de lui (et c'est souvent). Ce n'est pas très enthousiasmant, et surtout, il n'est pas vraiment certain que ça le porte au plus haut niveau à nouveau.

 

L'autre homme de ce show du vendredi, à part Christian, ça a été Daniel Bryan, qui a comme on pouvait s'y attendre disposés assez rapidement de Jack Swagger en opener. Ce qu'il n'avait pas vu venir, c'est le deuxième match imposé dans la foulée par le tandem maléfique Kane/Vickie Guerrero. Un affrontement face à Antonio Cesaro, qui a pris une nouvelle dimension toute particulière depuis une semaine, et s'est comme son partenaire acharné sur le bras meurtri de l'American Dragon. Afin de justifier une défaite dans le match pour le titre, ou au contraire pour renforcer son aura d'underdog ? Le match lui-même a été assez long (12 minutes), bien raconté mais peut être un peu moins bon que celui qui a opposé les deux hommes il y a deux semaines. La conclusion s'est faite alors que Bryan semblait contre toute attente en passe de l'emporter, ayant porté son Busaïku Knee out of nowhere en profitant d'une inattention du Suisse, ayant jusque là dominé le match. Intervention de Kane, Chokeslam, puis Neutralizer. Qu'il ait lieu à Wrestlemania ou avant, il faut bien reconnaître qu'un nouvel affrontement entre les ex-Hell No ne fait pas plus rêver que ça, mais la rivalité est, elle, plutôt bien écrite. Quant à Cesaro, il ne ressort pas (trop) affaibli de cette défaite par disqualification, et devrait être l'un des hommes à suivre ce soir (avant de bifurquer vers une rivalité face à Sheamus ? Vous l'aurez lu ici en premier !)

 

 

Raaaah, comment il est pourri ce nouveau tee-shirt ! J'ai voulu l'enlever et y a la moitié qui est restée accrochée à mon épaule !

 

 

Avant de passer au troisième moment de bravoure de la soirée, attardons nous très brièvement sur les passages ne méritant pas un paragraphe de nalyse à eux tout seuls : Emma (avec Santino) a battu Summer Rae (avec Fandango) dans un dance-off, et c'est triste pour la division féminine. Jey Uso a battu en une minute le Road Dogg, et c'est triste pour la division par équipe. Dolph Ziggler a battu Titus O'Neil d'un vieux roll-up suite à une intervention à grands coups de sifflet de Darren Young, aux commentaires pour l'occasion, et c'est triste pour… euh… tout le monde.

 

 

Vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi un catcheur n'ayant pas de match programmé met quand même ses vêtements de catch pour la soirée au lieu de se pointer en pantalon et tee-shirt comme un mec normal ? Moi oui.

 

 

Finissons cette nalyse par la Wyatt Family, opposée comme il y a 10 jours à Raw à l'équipe formée par Mysterio et les deux frères Rhodes. L'affrontement a été le troisième bon match de la soirée, et il faut bien avouer que les trois barbus ont clairement depuis quelques semaines pris leurs marques sur le ring, enchaînant les performances de qualité. Mention spéciale à Luke Harper, une nouvelle fois impérial entre les cordes. C'est cette fois Goldust qui a pris le Sister Abigail victorieux, sous le regard désolé de son petit frère. De quoi relancer les rumeurs de match entre les deux au Grandest Stage of Them All ? Peut être pas, mais quand même. Une bonne performance des six hommes, de bonne augure avant le très attendu 3 vs 3 prévu ce soir.

 

 

 

Dans la vraie vie, Luke Harper s'appelle en réalité Ufük Duzgün, et sert des kébabs Place Clichy. D'où les taches de gras sur son marcel dégueulasse.

 

Le Smackdown proposé cette semaine aura-t-il été inoubliable, ou contenu un match susceptible de se frayer une place lors de nos awards de fin d'année ? Non. Par contre il aura été plutôt plaisant, et même franchement bien écrit. La carte d'Elimination Chamber a vu ses deux principaux matchs être particulièrement mis en avant ce vendredi, et ceux-ci pourraient bien s'avérer excellents, si tant est qu'ils confirment les promesses placées en eux. Pour le spectacle, les retournements de situation et les changements de titre, on attendra donc ce soir, et le fameux Raw de demain. Avec grande hâte.

 

 

OUAIS ! On est chauds, on est bouillants, on n'attend que ç… putain les mecs, rangez tout, y a Batista qui arrive.


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