Principe de précaution

Les limites pratiques du principe de précaution sont l’autre face de sa bêtise philosophique. Le succès va au risque, pas au conservatisme.

Jean de Kervasdoué (lui-même)

 

Il est temps de tourner une page, celle de la médiocrité. Après des derniers mois catastrophiques, nous approchons de la fameuse route vers le show des shows. Il ne restait donc qu’une seule occasion pour proposer un mauvais show, et la WWE ne s’en est pas privée. Mais après, promis, les choses sérieuses commencent. Retour sur le Smackdown qui prépare le PPV qui prépare la Road qui prépare Wrestlemania.

 

 

Je viens de constater qu'un épisode de la saison 2 de Total Divas aura lieu pendant Wrestlemania. Afin de protéger notre principale source de revenus, Mania XXX et sa Road auront lieu en 2015.

 

 

Nalyse de Smackdown du 24 janvier

 

Les limites pratiques du principe de précaution sont l’autre face de sa bêtise philosophique. Le succès va au risque, pas au conservatisme.

Jean de Kervasdoué (lui-même)

 

Il est temps de tourner une page, celle de la médiocrité. Après des derniers mois catastrophiques, nous approchons de la fameuse route vers le show des shows. Il ne restait donc qu’une seule occasion pour proposer un mauvais show, et la WWE ne s’en est pas privée. Mais après, promis, les choses sérieuses commencent. Retour sur le Smackdown qui prépare le PPV qui prépare la Road qui prépare Wrestlemania.

 

 

Je viens de constater qu'un épisode de la saison 2 de Total Divas aura lieu pendant Wrestlemania. Afin de protéger notre principale source de revenus, Mania XXX et sa Road auront lieu en 2015.

 

 

Nalyse de Smackdown du 24 janvier

 

 

Smackdown en chiffres

 

7, comme le nombre de matchs total de cet épisode. C’est beaucoup pour 1h30 de show (entre les rebounds et les segments backstage). On le sait, par précaution, la WWE aime protéger ses lutteurs lorsqu’un PPV se profile. Deux matchs seulement ont réellement eu suffisamment de temps pour nous proposer un vrai affrontement.

10, c’est le nombre de participants au main-event. Big.E, les Usos et les Rhodes furent opposés au Shield et aux New Age Outlaws.

– La classe 2014 de la Ceinture de Plomb est bien représentée avec 7 lutteurs. Dont plusieurs candidats sérieux. Je ne vous dis pas les noms pour vous faire saliver, mais cela veut dire que nous avons pu nous régaler.

 

 

Un aperçu de la classe de ce show.

 

 

Rey MisterShow vs Real Americans

 

Nous commençons le show avec nos fachos préférés, accompagnés de Zeb en fauteuil roulant. Ce dernier dénonce les fléaux des Etats-Unis. Le Big Show parce que c’est un bully, et les immigrés en la personne de Rey. En gros, le problème vient de brutes américaines et d’immigrés de San Diego, ville des USA (ceci est juste un troll).

 

Bref, les gentils viennent en découdre, Zeb quitte le ring (comment faire sortir le fauteuil des cordes sans que Colter pose un pied à terre ? Je n’en sais rien puisque la WWE n’a pas montré ces images).

 

 

L'histoire du nain qui voit plus loin que le géant sur les épaules duquel il est monté. Vince ne s'en lassera jamais.

 

 

Le match fut correct. On sentait que chacun s’économisait pour éviter la blessure qui contrariera les plans du PPV. Le Big Show a montré qu’il pouvait écraser les deux vrais Américains à lui tout seul, alors il fit un tag avec Rey qui ne joua que la partition du face en péril, même si ce fut la partie divertissante du match. Mais ça me dérange, je me suis posé la question pendant tout le match sur l’intérêt de ce tag si tu domines autant les débats.

 

Bref, les gentils triomphent, et Heyman arrive sous le titantron. Il annonce que Brock va faire souffrir le géant. Une promo classique du manager à son opposant.

 

 

Heyman a laissé derrière lui un message sur l'entêtement de Show à vouloir affronté la bête, sauras-tu le trouver ?

 

 

La feud de plomb

 

Brodus Clay allait affronter le Miz (de nouveau face), lorsque Barrett nous annonça quelques mauvaises nouvelles, qu’on avait une belle affiche de main-event, mais que la WWE nous propose des matchs de merde comme ce Miz vs Brodus. Mais il ne s’arrêta pas là, lançant un chant « Miz is awful » et se moquant des deux lutteurs en action. Le Miz l’emporta sur un simple DDT (trop dur de porter ton skull crushing finale ?) et gagne donc le droit de commencer une feud avec le (futur ?) lauréat de la ceinture.

 

 

Brodus Clay n’est pas content qu’on lui vole sa musique, mais on n’a pas vu Ernest Miller lui casser la figure pour lui avoir volé son thème.

 

 

 

Cameron vs AJ

 

AJ a gagné, Cameron m’a semblé moins mauvaise que prévu. La championne a gagné sur un genou dans la gueule (comme un certain catcheur), puis Naomi vint sauver sa copine de dance des griffes de Tamina et AJ. Par précaution, la WWE nous montre l’affiche féminine du Rumble, au cas où certains en doutent encore.

 

 

– Je m'ennuie Tam, je recherche une vraie feud.

– Et si je turne face et t'affronte à Elimination Chamber ? Comme en 2011 et 2012 ?

 

 

Los Matadores vs Rybaxel

 

Une affiche de rêve. Los Matadores contre le buffle. Match rapide, où les matadors subirent leur première défaite sur roll-up. Heureusement que Tororigolo vint sauver ses copains en sautant sur Ryback, le faisant tomber. Ryback, le type qui rattrappe des Cena à bout de bras.

 

 

WWE presents "les cornes et la queue", le remake du vaudeville Hollande-Trierweiler- Gayet.

 

 

 

CM Punk et Kane s’affrontent au micro

 

Punk rappelle qu’il est l’entrant numéro 1. Cela fait de lui une cible facile, mais il s’en fout, il va battre tout le monde et gagner le Rumble parce que le champ is here.

 

Kane arrive et, d’après ses calculs, le natif de Chicago a 0.000000186% de l’emporter (en booking inversé, cela donne 99.999999184% de chances). Ce à quoi le straight-edge rétorque qu’il est triste que Kane soit vendu à l’Autorité, mais qu’il va gagner parce que c’est le Champ.

 

Du classique, chacun a sorti sa partition.

 

 

Alors dire que je vais gagner alors que tout est contre moi, c'est fait. Sortir mes catchphrases, c'est fait, il me reste que le "U can't C me" et c'est bon.

 

 

 

PTP vs Wyatt family

 

Squash de la part de Rowan et Harper. Sister Abigail sur Darren et Bray prit le micro pour nous dire de suivre les buses. Suite à cela, la chevauchée des Valkyries retentit et Daniel vint rappeler qu’il a un match contre le gourou des bouseux et va nous délivrer de sa folie.

 

 

– Bray, il a l’air motivé et fort le Bryan, que vas-tu faire ?

– Prier Eric, en espérant que Guy Georges nous vienne en aide.

 

 

 

Kofi vs Fandango

 

Match encore une fois très court et remporté par le gentil. Kofi bénéficia d’un petit segment où il nous signala qu’il est dangereux pendant le Rumble, car il se sort de situations difficiles. J’espère que cela augure une excellente prestation du Ghanéen.

 

 

Emma était là aussi, mais semble avoir une storyline exceptionnelle.

 

 

Main-Event

 

Le Shield était déjà apparu lors d’un segment backstage pour nous dire qu’ils seront dans le Rumble et qu’ils vont gagner par l’intermédiaire de Roman. Ils font équipe avec les challengers à la ceinture de cuivre. En face, les porteurs de la ceinture et les derniers Némésis en date du bouclier, les frères samoans et le porteur de la ceinture blanche. Ce fut le seul match plaisant de ce show, chacun put montrer un échantillon de son talent. Puis, chacun en alla de son intervention pour nettoyer le ring, jusqu’à ce que le Shield tabasse Goldust.

 

S’ensuit une baston générale, à laquelle viennent se mêler Del Rio, le Miz, Sandow… et « Cult of Personality » retentit. CM Punk arrive et… fait comme les autres, va juste filer quelques mandales. Et c’est ainsi que ce termine ce Smackdown. Enfin.

 

 

Big E foire encore un RKO.

 

 

Ce show souffre du principe de précaution. On accumule les matches pour éviter les blessures, les participants aux matchs d’ouverture et de clôture en gardant sous le pied. Mais par précaution, on nous rappelle les matchs à venir. Ceci est la base du go-home show, mais lorsque l’on nous le impose avec une telle lourdeur, cela devient imbuvable. Au final, la WWE nous propose un show sans envie, sans vraiment de catch à se mettre sous la dent. Comment bien nous vendre le match pour le titre ou le retour de l’Animal quand ceux-ci font office de Raw Rebound ? Ou des matchs extrêmes quand on ne fait que blablater les mêmes discours que les semaines précédentes (le cas de Bryan, Kane, Punk et Heyman) ?

 

 

Pas lui en tout cas.

 

 

Tout ce que nous pouvons espérer, c’est que ce show a été totalement négligé pour nous proposer une Road exceptionnelle et un Mania qui le sera tout autant.

 

 

Et n'oubliez pas de voter au trophée Casou, tout le monde repart dans la lutte avec zéro point.

 

 


Publié

dans