CDC Awards 2013 : Meilleure équipe

Si t’as des nouvelles baskets : fais voir ta nouvelle paire
Si t’as des nouvelles glasses : fais voir ta nouvelle paire
Si t’as des nouveaux implants : fais voir ta nouvelle paire

Si t’as des nouvelles enceintes : fais voir ta nouvelle paire
Si t’as des nouveaux leggins : fais voir ta nouvelle paire

 

Vous pensiez que l’Award du meilleur catcheur viendrait clore notre cérémonie annuelle avant l’attribution de la traditionnelle et infâme ceinture de plomb ? Erreur ! Alors que personne ne s’y attendait, nous sortons de notre chapeau une nouvelle récompense estampillée Cahiers du Catch : l’Award de la meilleure paire de l’année. Ouais !

 

 

…Si ta mère est devenue lesbienne : fais voir ta nouvelle père !

Casseurs Flowters, dans La nouvelle paire

 

 

Bonus Track, CDC Awards 2013 : Meilleure équipe

 

Si t’as des nouvelles baskets : fais voir ta nouvelle paire
Si t’as des nouvelles glasses : fais voir ta nouvelle paire
Si t’as des nouveaux implants : fais voir ta nouvelle paire

Si t’as des nouvelles enceintes : fais voir ta nouvelle paire
Si t’as des nouveaux leggins : fais voir ta nouvelle paire

 

Vous pensiez que l’Award du meilleur catcheur viendrait clore notre cérémonie annuelle avant l’attribution de la traditionnelle et infâme ceinture de plomb ? Erreur ! Alors que personne ne s’y attendait, nous sortons de notre chapeau une nouvelle récompense estampillée Cahiers du Catch : l’Award de la meilleure paire de l’année. Ouais !

 

 

…Si ta mère est devenue lesbienne : fais voir ta nouvelle père !

Casseurs Flowters, dans La nouvelle paire

 

 

Bonus Track, CDC Awards 2013 : Meilleure équipe

 

 

Dans la presse catch, jusque sur ces pages, c’est ce qu’on appelle un marronnier, un sujet que l’on ressort à échéances régulières, un peu par fainéantise ou par obligation. Oui, fréquemment, les mags de sport-divertissement ou les sites spécialisés extraient de leurs cartons le thème du combat en tag team. Le plus souvent pour constater et regretter sa déliquescence et son absence de perspectives. Et en de rares occasions, pour louer les timides signaux positifs envoyés à celles et ceux qui kiffent les duos en slip de cuir et espérent la « renaissance » du genre. Parent pauvre de la fédération de Stamford, l’échange de mandales à deux contre deux n’a guère la cote auprès des têtes pensantes de la WWE, c’est un euphémisme que de l’écrire. À tel point que depuis que nos Awards existent (2009), l’idée de récompenser la meilleure équipe de l’année ne nous a jamais traversé l’esprit. C’est dire.

 

 

Ceci est un marronnier. Un putain de marronier.

 

 

J’en vois déjà qui dégainent leur flingue à la lecture du paragraphe précédent, prêts à me jeter à la gueule des arguments implacables de cet acabit :

 

« Hey oh, abuse pas mamie zinzin, des tag teams de folie, y en a toujours eues. Mets pas ton manque d’appétence pour le sujet sur le dos de la compagnie de Vince McMahon. JeriShow, ça te dit quelque chose, salope ? Et la Team Hell No en 2012 ? Va te faire engrosser par un pygmée et avorter à l’opinel par Orelsan, sale pute. LOL ! »

 

Certes. Mais c’est oublier un léger détail : Chris Jericho et le Big Show en 2009, comme Daniel Bryan et Kane l’an dernier, auxquels on pourrait ajouter les ShoMiz, tous évoluaient dans une division tag team ravagée et abandonnée par la fédération de Stamford. Et si ces règnes ont incontestablement été jouissifs pour les commentateurs que nous sommes, ils n’étaient finalement que la dune cachant le désert. Dès lors, leur attribuer un Award nous semblait aussi pertinent que l’existence même du Great Khali. À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire, comme le disait le Cid en bayant aux corneilles (Bastoune, elle est pour toi celle-là).

 

 

Je tiens à préciser à mes copines les Chiennes de garde que cette fois-ci, je n'y suis pour rien. D'ailleurs, je ne connais pas cette madame Ocee.

Je baise pas les MILF, LOL.

 

 

Et pourtant, les talents étaient déjà là, preuve en est notre classement 2013 que vous découvrirez bientôt. Les Usos, les 3MB ou les Prime Time Players usaient leur fond de culotte en cuir sur les rings de Stamford l’an dernier ; avant eux, la Hart Dynasty, les Air Boom, Primo et Epico constituaient de solides duos. Bref, la main-d’œuvre disponible n’a jamais été le problème de fond de la division tag team, ce qui donnait parfois l’impression d’un beau et gros gâchis. Le frein était donc avant tout d’ordre « politique » : le catch par équipe, Vince s’en foutait comme de sa première Diva passée sous le bureau. Et puis l’influence de Triple H s’est faite grandissante en coulisse. Et avec elle, quelques nouvelles directives dont nous louons tous aujourd’hui le résultat, notamment au sujet du recrutement et de la formation des Superstars, mais aussi au service de la reconstruction des divisions féminines et… tag team.

 

 

Le renouveau de la division féminine passait par filer le titre à une athlète qui ne se sert pas de son corps pour grimper dans la hiérarchie. C'est chose faite depuis qu'AJ Lee… PUTAIN, MAIS VOUS AVEZ VU CE CUL ?

 

 

Résultat, en 2013, la compétition par équipe a enfin ressemblé à quelque chose et ne s’est pas entièrement reposée sur un duo de catcheurs stars, quand bien même les Hell No ont marqué le premier semestre de leur empreinte. De solides champions (Hell No, The Shield puis les Rhodes Brothers), quelques challengeurs plus que prometteurs (les Usos, les Rhodes Scholars et les Real Americans) et des lowcarders faisant correctement le boulot (3MB, Prime Time Players, entre autres), ainsi que quelques sympathiques équipes de circonstances : le catch à deux contre deux a incontestablement regagné des couleurs, au point d’enfin mériter l’honneur de figurer à notre série de récompenses annuelles. Restait une dernière difficulté à régler avant de nous lancer dans le vote : trancher le sort des associations plus « stable » que « tag team » (les 3MB, les Wyatt et, dans une moindre mesure, les loulous du Shield). À la réflexion, nous avons décidé de les inclure, car mis à part les 3MB (qui ne doivent leur présence ici qu’à l’amour inconditionnel que leur voue Kovax), c’est bien en duo qu’ils ont écrit les plus belles pages de leur histoire in ring. Ce choix est discutable, dans la mesure où ni les rigolos de service ni les échappés du Bayou n’ont participé à la course au titre en 2013, mais c’est notre choix, que nous vous invitons d’ailleurs à commenter ci-dessous.

 

 

Ceci étant dit, passons au…

 

 

Palmarès 2013

 

Étaient éligibles, sauf erreur de ma part :

 

Hell No
Shield
Wyatt Family
3MB
Rhodes Scholars
Rhodes Brothers
Real Americans
Usos
Prime Time Players
Los Matadores
Tons of Funk
Team Rocket (Big E, Ziggler, AJ)
R-Truth & Xavier Woods
Daniel Bryan & Randy Orton
Daniel Bryan & CM Punk
Santino, Hornswoggle & Great Khali
Big Show & Rey Mysterio
Curtis Axel & Ryback

 

 

8. 3MB, The Prime Time Players, 1 point

 

La nomination des 3MB à notre palmarès constitue probablement la petite surprise de notre classement annuel. Plus « stable » que « tag team », ils recueillent un point par la grâce d’un Kovax jugeant à juste titre que les trois comiques font ce qu’on leur demande, avec un certain talent. Avouons qu’ils n’ont en effet pas leur pareil pour servir de paillasson rigolo au reste du roster et que, contrairement à d’autres, ils peuvent se targuer de disposer d’un honorable temps d’antenne dans les shows principaux de la WWE. Ils perdent en permanence ? On s’en fout, pour une bande de bras cassés pleutres, c’est naturel. C’est même ce qu’on leur demande.

 

 

Un point de Kovax ? Ce serait pas lui qui m'envoie des roses par fax depuis le départ de Kaitlyn ? Fuckin' freak.

 

 

Le constat est sensiblement le même pour les Prime Time Players, qui ne doivent leur présence sur cette page qu’à la bienveillance de Bastoune. Constat quasi identique, donc, à ceci près que Titus O’Neil et Darren Young forment une tag team tout ce qu’il y a de plus classique, contrairement aux 3MB. Pour autant, ces deux solides workers auront traversé l’année 2013 sans guère faire parler d’eux, jusqu’à leur face turn inattendu de l’été dernier. En effet, en août, un événement va influer sur la destinée du duo et leur offrir un temps d’antenne inespéré. Car il aura curieusement suffi du coming out de Darren Young pour que les PTP bénéficient du feu des projecteurs et revêtent les habits des faces de service. Ben oui, à la WWE, y a pas beaucoup de pédés, mais ils sont dans le camp des gentils ! Le point d’orgue de leur année ? Night of Champions, qui les voit remporter le pré-show et gagner un match pour le titre contre le Shield, plus tard dans la soirée. Depuis, la popularité des deux guignols a grimpé en flèche, entre sauvetage de Daniel Bryan et séquences de vomi LOL. Un point mérité pour deux gars qui font parfaitement le job sur le ring lorsqu’on fait appel à eux.

 

 

 

'Tain, un push pareil depuis que tout le monde sait que t'es gay du cul… Tu veux pas leur raconter celle du vieux pédophile sidéen et syphilitique que tu suçais quand t'avais six ans ?

 

 

7. The Wyatt Family, 5

 

Stable ou tag team ? Nous avons tranché : dans la mesure où la Wyatt Family a le plus souvent évolué sur le ring dans une configuration Luke Harper & Erick Rowan, leur leader se contentant généralement de se la jouer à la coule sur son fauteuil à bascule, leur présence à notre palmarès nous semblait parfaitement légitime. C’est en juillet de l’an dernier que les Barbus du Bayou ont déboulé à la WWE. Leur première cible ? Kane. La perspective est alors alléchante, le pitch « démoniaque » assez excitant. Les Wyatt s’en prennent allègrement à la lowcard tout en envoyant d’étranges messages au Big Red Monster, jusqu’au climax de SummerSlam, où Rowan et Harper démontent le Géant dans un Ring of Fire Match, avant de le « kidnapper » et de repartir avec son corps inanimé en coulisse, puis on ne sait où. Et tandis que la tension est à son comble, que l’on s’interroge sur ce qu’il est advenu du frangin du Taker, que l’on imagine avec bonheur des séquences de torture et de lavage de cerveau… Pouf, plus rien. La storyline s’achève ainsi et notre enthousiasme retombe aussi sûrement que les soufflés au fromage dégueu de ma belle mère – rien à foutre, elle ne lit pas les Cahiers. S’ensuit alors une période oubliable, jusqu’au mois d’octobre et une rivalité salvatrice contre CM Punk et Daniel Bryan. Le duo bras armé de Bray s’incline contre les deux Best in the Word, mais les Wyatt sont lancés : ils l’emportent contre l’American Dragon à TLC, puis harcèle le natif d’Aberdeen jusqu’à l’enrôler dans leur gang de frapadingues barbus. L’année se termine sur l’image d’un Daniel Bryan vaincu, la classe pour les trois allumés de la forêt. Cela leur vaut cinq points à notre classement annuel. Pas si mal.

 

 

Je conseille à ma cliente, d'arrêter de faire des vignettes ce soir ou alors de boire d'abord beaucoup de café.

 

 

Je m'en bas les ovaires.

 

 

– 'Tain, les gars, ça fait déjà cinq fois aujourd'hui…

– Rien à foutre Dan', baisse ton slip de cuir et prépare-toi à faire le cochon. Grouiiiiiik, Grouiiiiiik !!!!

 

 

 

6. Rhodes Scholars, 12

 

Seulement sixième, les Rhodes Scholars ? De tag team intello en feud fratricide, Damien Sandow & Cody Rhodes ont pourtant emporté l’adhésion de nos rédacteurs l’an passé. Excellents sur le ring comme en promo, les adeptes du poil élégant (et non du poil hirsute) finissent notamment derrière les Usos, ce qui pourra paraître quelque peu surprenant au regard de la qualité du duo. Peut-être ont-ils pâti de la double participation de Cody Rhodes à notre palmarès et de la récente naissance des formidables Rhodes Brothers ? En tout cas, ils n’auront pas à rougir de leur parcours. Dès janvier, ils prennent le dessus sur la Team Hell No et gagnent une seconde chance pour le titre, après le match perdu en décembre 2012 contre les champions, à Main Event. Au Royal Rumble, Cody et Sandow échouent à nouveau à s’emparer des ceintures puis annoncent leur vraie fausse séparation à l’amiable, avant de se retrouver une nouvelle fois réunis à l’occasion du pré-show d’Elimination Chamber qui les voit s’incliner contre Brodus Clay et Tensai. Leur feud se poursuit, avec WrestleMania en ligne de mire, mais leur affrontement est annulé au dernier moment, la faute à un planning trop chargé. Ils se font alors plus discrets jusqu’à Money in the Bank, où la trahison du Sauveur intellectuel des masses entérine l’explosion de leur association et sonne le top départ d’une rivalité réjouissante, avec en point d’orgue le vol de la mallette et son voyage humide dans le golfe du Mexique. Leur feud prendra fin après une victoire de Cody Rhodes sur son ex-pote, à SummerSlam. Du début à la fin, les deux gars auront fait du très bon boulot et auraient sans doute mérité de décrocher le trophée tag team, quitte à devoir se contenter d’un règne court.

 

 

– Damien, je t'ai raconté celle de mon petit cousin juif fan de Dieudo ?

– Ça lui passera, il est jeune.

– Ben en attendant, ce qui passe pas, c'est sa quenelle de 175 devant les cendres de pépé pendant sa Bar Mitsva…

 

 

5. The Usos, 17

 

Également cinquième au classement de la meilleure progression de l’année, les jumeaux ont la cote au sein de la rédaction des Cahiers du Catch. À juste titre. En 2013, ils ont tutoyé le main event avec bonheur et ont offert une très solide opposition au Shield, auxquels ils auraient bien mérité de piquer les ceintures de Champion par équipe. C’est en juin que la saison des frangins a véritablement débuté, du moins dans les shows qui comptent : après avoir donné la réplique aux rookies de NXT, les voilà de retour à Raw, affichant fièrement leurs racines samoanes, pour entamer une belle série de victoires contre les PTP, les 3MB ou les Tons of Funk ; ce qui les conduit logiquement à une feud bien menée contre le Shield et à un match pour le titre, perdu à Money in the Bank. La défaite importe peu, ils sont sur de bons rails, comme dirait Jeff Hardy. Leur rivalité contre le Bouclier se poursuit pendant quelques semaines, et les Usos sont à nouveau récompensés pour leurs très bonnes performances sur le ring : au lendemain de Night of Champions, ils décrochent un nouveau title shot. Mais à Hell in a Cell, le 27 octobre, ils assistent impuissants à la domination des Rhodes Brothers, vainqueurs d’un Triple Threat Tag Team auquel participent également Seth Rollins et Roman Reigns. Mais l’année se termine bien pour Jay et Jimmy : une présence au traditionnel Survivor Series Match du PPV éponyme et une cinquième place à notre nouvel Award. Dire qu’ils ne ratent la quatrième position que d’un point…

 

 

Vignette gratuite. C'est juste qu'à la relecture, je trouvais que ça manquait un peu de nichons.

 

 

4. The Real Americans, 18

 

Un point. Un point de plus, et voilà les Real Americans aux portes du podium, une belle performance pour les protégés de Zeb Colter. Et une question qui mérite d’être posée d’emblée de paragraphe : sans leur sulfureux manager, Antonio Cesaro et Jack Swagger trôneraient-ils à la quatrième place ? Rien n’est moins sûr. L’aventure des vrais Amerloques a débuté en juillet 2013. Blessé, Swagger doit céder sa place aux côtés de Colter à Cesaro et lorsque le blondinet un peu niais effectue son retour sur les rings, une nouvelle tag team voit le jour. A Money in the Bank, aucun d’eux ne parvient à décrocher la précieuse mallette, mais leur entente est notable, leur collaboration saute aux yeux. Ce    qui n’aura guère d’influence sur leurs performances à venir. Régulièrement dindons de la farce, ils sont même opposés au Great Khali et à Santino Marella à l’occasion de Battleground, avant de feuder contre Los Matadores et leur petit taureau rigolo. La rivalité se conclura par une défaite des Real Americans à Hell in a Cell, ce qui n’entame pas leur crédit : dès le lendemain, ils terrassent les Rhodes Brothers et glane au passage un match pour les ceintures de cuivre. Ils échouent à s’en emparer à SmackDown, mais on les retrouve aux Survivor Series aux côtés du Shield. Ils n’y ont pas le meilleur rôle, mais l’histoire retiendra qu’ils ont vaincu l’équipe des gentils lors du traditionnel affrontement par équipe du PPV membre du Big Four. L’année s’achève en beauté avec un nouveau title shot à TLC, cette fois-ci contre Rey Mysterio & Big Show, Ryback & Curtis Axel et les champions en titre Cody Rhodes et Goldust. Six jolis mois pour un duo de losers récompensé par une inespérée quatrième place aux CDC Awards. Mais encore une fois, sans leur facétieux manager connu pour son franc-parler, auraient-ils gagné autant de votes au sein de notre rédaction ? Permettez-moi d’en douter.

 

 

– Tu sais quoi Jack ?

– Non monsieur Colter.

Ben quand je l'entends parler, HBK le born again christian, je me dis, tu vois, les chambres à gaz… Dommage.

– Mais patron, Hitler gazait pas les born again…

– Justement.

 

 

3. The Rhodes Brothers, 44

 

Quatre mois d’antenne seulement, mais quels mois ! C’est en septembre 2013 que l’aventure des deux frangins a commencé. Victime de l’autoritarisme de Triple H et de sa vipérine moitié, Goldust et Cody Rhodes mettent leur carrière dans la balance à Battleground. Contre le Shield, ils n’ont d’autres alternatives que la victoire, ce qui est chose faite en quelque treize minutes, avec en prime une excellente prestation sur le ring qui ravit de plaisir les observateurs que nous sommes. Sur leur lancée, ils dépossèdent Roman Reigns et Seth Rollins de leur titre de champion par équipe et mettent fin à un règne de 148 jours, le 14 octobre à Raw. Depuis ? Ils marchent sur l’eau. À Hell in a Cell, ils prennent le dessus sur le Shield et les Usos ; aux Survivor Series, ils s’inclinent, mais leurs breloques ne sont pas en jeu ; et à TLC, ils ont 21 minutes pour faire étalage de toute leur classe et s’imposer contre Ryback & Curtis Axel, le Big Show & Rey Mysterio et les Real Americans. Un parcours quasi sans faute, un retour en grâce de Goldust, chouchou de l’IWC, l’affirmation de Cody Rhodes, ou plutôt la confirmation d’un talent fou, un trophée de champion par équipe (ils le sont depuis 97 jours à l’heure où sont rédigées ces quelques lignes) et une place sur le podium des CDC Awards. Pouvaient-ils rêver de mieux dans la mesure où les deux premières marches semblaient inaccessibles ?

 

 

Censuré par Manuel Valls

 

 

2. Hell No, 61

 

Efficaces in ring, aussi complémentaires que ne l’étaient Laurel et Hardy, drôles, charismatiques et populaires, champions par équipe pendant 245 jours (ce qui les place au cinquième rang des règnes les plus longs de l’histoire de ces prestigieuses ceintures), n’en jetez plus : Kane et Daniel Bryan ont amené la division tag team dans une autre dimension. Qui sait s’ils ne sont d’ailleurs pas en partie responsables de ce timide retour en grâce du combat en équipe ? En catch comme en foot, quand tu détiens des tels talents dans tes rangs, construire autour d’eux s’impose comme une évidence ! Et s’ils échouent à la deuxième position de notre classement, c’est essentiellement parce que le gros de leurs exploits remonte à 2012 et que le Big Red Monster et l’American Dragon ont retrouvé leur indépendance depuis un bail, en juin de l’année dernière pour être plus précise. Reste qu’en 2013, ils auront trusté avec brio les trophées tag team jusqu’au 19 mai, date de leur défaite contre le Shield à Extreme Rules, en signant avant cela une belle victoire contre Big E Langston et Dolph Ziggler à WrestleMania. Malgré leur excellente performance, ils terminent à quelques points de notre première place. La faute à un duo d’extra-terrestres auquel notre nouvel Award semblait promis.

 

 

– Kane, tu crois que les animaux, ils ont le sens de l'humour ?

– Je sais pas. Mais les vidéos de chat ça me fait marrer.

 

 

1. The Shield, 68

 

Qui d’autre pouvait emporter ce nouvel Award des Cahiers du Catch ? Leur victoire était acquise d’avance et le vote de nos rédacteurs est d’ailleurs sans équivoque : à l’exception du Charentais et de Jyskal (deux mecs de droite) et de She Mamuse (un artiste reconnu et fauché qui n’a plus trop le temps de mater du catch), nous avons tous placé Roman Reigns & Seth Rollins en tête de notre classement. Après avoir semé la terreur en trio lors du premier trimestre 2013, le Shield est devenu une véritable tag team le 19 mai à Extreme Rules, au soir de leur succès « clean « contre la Team Hell No et de leur sacre de champions par équipe. Et les 148 jours de règne qu’ils affichent au compteur les situent à une très honorable septième place des règnes les plus longs du trophée. Pas mal pour une association qui ne faisait que les beaux jours de NXT quelques mois auparavant. Accrochés à leur tableau de chasse, outre les Hell No ? Daniel Bryan & Randy Orton (à Payback), les Usos (en pré-show de Money in the Bank), et les Prime Time Players (à Night of Champions). Soit peu ou prou le haut du panier de la division tag team, ce qui est logique quand on en détient les ceintures. Gageons qu’au-delà de leurs exploits en duo, les deux compères auront également bénéficié à plein de l’effet « stable » (en trio, donc), pour s’imposer comme une évidence à la première place de notre classement.

 

 

Ce push supersonique de Roman Reigns… Ce nez… Vous êtes sûrs qu'il est Samoan ?

 

 

Le classement :

 

1. Shield, 68 points sur 75 possibles

2. Hell No, 61

3. Rhodes Brothers, 44

4. Real Americans, 18

5. The Usos, 17

6. Rhodes Scholars, 12

7. Wyatt Family, 5

8. 3MB, Prime Time Players, 1

 

 

T’es pas d’accord avec ce classement ? Viens le dire en commentaires si t’es pas un pédé ! Et si tu me trouves pas je suis dans le placard.

 

 


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