When you feel in your gut what you are and then dynamically pursue it – don't back down and don't give up – then you're going to mystify a lot of folks.
Bob Dylan
C’est le moment que toute la WWE attend en retenant son souffle : l’attribution du trophée le plus prestigieux de l’univers, toutes disciplines artistiques et sportives confondues. QUI EST NOTRE CATCHEUR DE L’ANNÉE ?
Ah c’est moins évident depuis que j’ai arrêté, hein ?
CDC Awards 2013 : Meilleur catcheur
When you feel in your gut what you are and then dynamically pursue it – don't back down and don't give up – then you're going to mystify a lot of folks.
Bob Dylan
C’est le moment que toute la WWE attend en retenant son souffle : l’attribution du trophée le plus prestigieux de l’univers, toutes disciplines artistiques et sportives confondues. QUI EST NOTRE CATCHEUR DE L’ANNÉE ?
Ah c’est moins évident depuis que j’ai arrêté, hein ?
CDC Awards 2013 : Meilleur catcheur
Cette année, l’award du meilleur catcheur ne va pas forcément de soi, aucun homme n’ayant, du moins en kayfabe, dominé 2013 de façon écrasante. Au 1er janvier 2013, CM Punk, double « CDC Wrestler of the Year » en titre, est champion WWE. Mais il laisse échapper son bien au Rumble, au bénéfice du Rock, qui le perd lui-même à Wrestlemania contre John Cena, lequel le conserve jusqu’à Summerslam où il le cède à Daniel Bryan, immédiatement privé de la ceinture par Randy Orton. Ce dernier unifie les titres avec le WHC à TLC après quelques entourloupes (sacre éphémère de Bryan à Night of Champions, plusieurs semaines où le titre fut vacant…).
Côté WHC, le titre a transité début janvier du Big Show à Alberto Del Rio, qui l’a prêté pour deux mois à Dolph Ziggler au lendemain de Mania, l’a récupéré Payback et l’a lâché à Cena à Hell in a Cell.
En 2013, Del Rio a été au total champion poids lourds pendant 220 jours, bien plus que tous ses concurrents. Mais en kayfabe, il s’efface sans doute devant Orton, vainqueur du MITB rouge, champion WWE et surtout unificateur des deux ceintures majeures à TLC, ainsi que devant Cena, qui a en 2013 gagné le Royal Rumble, battu le Rock à Wrestlemania pour le titre WWE (qu’il a gardé 133 jours), et réalisé une sorte de grand chelem en portant également la ceinture poids lourds (49 jours). Derrière, pour s’en tenir aux champions du monde, on retrouve donc Ziggler (69 jours avec le WHC), Punk (champion WWE les 27 premiers jours de l’année pour un règne total de 434 jours ; mais aussi adversaire de l’Undertaker à Wrestlemania et de Lesnar à Summerslam), Bryan (deux fois sacré champion WWE mais immédiatement privé de sa couronne dans les deux cas) et le Big Show (une semaine de règne WHC en début d’année, First Contender au titre WWE à Survivor Series).
Champion du monde pendant les deux tiers de 2013, Alberto del Rio a logiquement connu le suprême honneur, en fin d’année, de jobber pour Sin Cara.
Les titres secondaires ont connu en 2013 des règnes longs mais pas vraiment marquants : 225 jours avec le titre US pour Dean Ambrose, 167 pour Wade Barrett et 155 pour Curtis Axel avec la ceinture IC. L’US a également été détenu par Antonio Cesaro pendant une centaine de jours et par Kingston pendant un mois, tandis que l’IC est aux mains de Big E. Langston depuis le 18 novembre et a été gagné par le Miz contre Barrett à Wrestlemania… et perdu dès le lendemain à Raw lors de la revanche.
Une pensée pour la ceinture Intercontinentale, détenue en 2013 par Wade Barrett, Curtis Axel et le Miz. Si elle veut être recouverte de plomb, elle n’a qu’à le dire.
Finalement, pour ce qui est des champions sacrés en midcard, c’est la division par équipes qui s’est surtout distinguée avec trois duos absolument remarquables : d’abord Hell No (Bryan et Kane), champions du 16 septembre 2012 jusqu’au 19 mai 2013, quand le Shield (Roman Reigns et Seth Rollins) s’empare du cuivre à Extreme Rules ; suivent 148 jours impressionnants de R&R, qui prennent fin à Raw, le 14 octobre 2013, contre les Rhodes Brothers (Cody Rhodes et Goldust).
Faut qu’il arrête avec ses sequels maintenant, Peter Jackson.
Les autres catcheurs plus ou moins en vue de l’année ont été, dans le désordre, Brock Lesnar (deux matchs contre Triple H, un contre Punk), Triple H (vainqueur de Lesnar à Mania, battu par la bête à Extreme Rules), l’Undertaker (performance rituelle à Mania et courte implication aux côtés de Hell No face au Shield), Ryback (partie prenante de la plupart des ppv, dernier éliminé du Rumble, First Contender au titre WWE à Extreme Rules et Payback), Damien Sandow (vainqueur du MITB bleu), Mark Henry (First Contender au titre WWE à Money in the Bank), Bray Wyatt (gimmick original qui lui a offert une belle exposition), Jack Swagger, Rob Van Dam et Christian (tous trois adversaires malheureux de Del Rio pour sa ceinture poids lourds), Sheamus et Chris Jericho, actifs en upper midcard dans les six premiers mois, ou encore les Uso, très convaincants à chaque apparition.
– Dis donc Chris, toi qui es un vieux de la vieille… On peut marquer des points au classement du meilleur catcheur de l’année sans jamais toucher à un titre ?
– Bien sûr. Il suffit d’enchaîner les matchs de folie !
– Ah, me voilà rassuré.
L’Award apparaissait donc très ouvert à tous les niveaux, aussi bien pour la victoire finale, à laquelle évidemment seule une poignée de stars pouvaient prétendre, que pour le top 5 ou le simple honneur d’entrer dans les points. Signe d’une vraie vitalité de la WWE, chacun ou presque a eu le temps de briller cette année — notre « catcheur le plus sous-utilisé » de 2013 a tout de même été champion Intercontinental pendant cinq mois et demi !
– Bonjour. J’échange ce truc contre une place dans le top 5 au vote du meilleur catcheur.
– Je crains que ça ne suffira pas. Tu veux pas plutôt disparaître pendant quelques mois puis revenir avec un gimmick de Cassandre ?
– Ça se tente.
Étant donné l’importance colossale de cet award — la preuve, il est le seul pour lequel nous avons été quinze à voter —, nous vous livrons en amuse-bouche non pas les top 5 des quatre années précédentes mais carrément le classement complet, car ne serait-ce qu’y apparaître constitue déjà, pour les hommes de la WWE, un honneur immense.
2012
1. CM Punk, 67 points sur 75 possibles
2. Daniel Bryan, 59
3. Sheamus, 45
4. Dolph Ziggler, 20
5. John Cena, 16
6. Kane, 5
7. Antonio Cesaro, 4
8. Santino Marella, 3
9. Big Show, Ryback, 2
11. Brock Lesnar, Damien Sandow, The Rock, 1
2011
1. CM Punk, 29 points sur 30 possibles
2. John Cena, 14
3. Christian, 11
4. Randy Orton, Alberto Del Rio, 7
6. Mark Henry, Dolph Ziggler, Sheamus, 4
9. Zack Ryder, Cody Rhodes, 3
11. Le Miz, 2
12. Daniel Bryan, John Morrison, 1
2010
1) John Cena, 20 points sur 25 possibles
2) Randy Orton, 13
3) The Miz, 9
4) Sheamus, 8
5) Jack Swagger, 7
6) Wade Barrett, 6
7) Rey Mysterio, 4
8) Batista, Daniel Bryan, 3
10) Edge, 2
2009
1) Chris Jericho, 30 points sur 35 possibles
2) CM Punk, 23
3) Randy Orton, 13
4) Christian, 11
5) Jeff Hardy, 10
6) John Cena, 9
7) Dolph Ziggler, Triple H, 3
8) Rey Mysterio, Big Show, John Morrison, 1
Voici le seul homme présent chaque année dans notre classement du meilleur catcheur. Et après on dit encore qu’on est des sales smar…
OH REGARDEZ C’EST CM PUNK NOTRE DOUBLE VAINQUEUR EN TITRE ! TOUS À GENOUX DEVANT SA GRANDEUR !!!
Palmarès 2013
12. Roman Reigns, 3
Difficile de scorer des points quand on passe l’année entière en tag team, mais Roman Reigns, l’enforcer du Shield, parvient tout de même à entrer dans un classement où ne figurent pas des noms bien plus prestigieux— y compris Alberto Del Rio, champion poids lourds pendant les deux tiers de l’année. En 2013, le nouveau bulldozer samoan n’a pas tapé que dans les buffets de ses adversaires mais aussi dans l’œil des suiveurs. Si Ambrose était annoncé comme le leader informel du Shield et Rollins comme son meilleur catcheur, Reigns ne devait en être que le muscle. Mais le muscle, ça a un impact colossal dans le monde merveilleux de la WWE. Qu’il se trouve au cœur de la powerbomb collective, qu’il régale l’assistance d’un Samoan Drop tonitruant ou, bien sûr, qu’il ravage le camp adverse à coups de Spears de mammouth, le beau gosse imprime sa marque, au point d’apparaître à l’issue de cette année brillante pour le bouclier comme son homme fort dans tous les sens du terme, et pas seulement du point de vue physique.
Et en plus, il fait super bien l’hélicoptère sans les mains.
11. Dean Ambrose, 4
On a parfois eu tendance, en 2013, à négliger Dean Ambrose, moins spectaculaire que ses deux comparses en noir. Mais il a tout de même eu de quoi pavoiser, lui qui vient de dépasser Antonio Cesaro en longueur de règne avec le titre US, si bien qu’il est devenu le champion étoilé au run le plus long depuis que la ceinture est défendue à la WWE ! Certes, il n’a pas eu à repousser un nombre incalculable de prétendants, mais ça compte quand même. C’est cependant pour son implication au sein du Shield que le grimaçant Ambrose vaut avant tout, et c’est pour son leadership discret que Kane & Barbu lui octroie royalement les quatre points propres à la deuxième place.
Dean Ambrose, possesseur du bouclier le plus patriotique depuis Captain America.
9. Damien Sandow, Seth Rollins, 5
Finalement, c’est le voltigeur du Shield qui devance ses petits camarades, et ce n’est que… justice, haha, pour le seul homme capable de rivaliser avec Dolph Ziggler en termes de bumps. Il partage ce neuvième rang avec un Damien Sandow qui, malgré un booking désastreux après sa victoire à Money in the Bank, a su séduire certains d’entre nous par son personnage d’intello des rings, même si on n’a jamais compris quoi c’est que c’est qu’il raconte là-uis.
Le saviez-vous ? Avant le Elbow of Disdain, Damien Sandow réalise toujours le Doigt du Déshonneur.
8. Brock Lesnar, 6
Trois matchs seulement dans l’année, mais chaque fois une aura proprement terrifiante et un travail dans le ring formidable. Ah, si seulement le doux Brock nous faisait plus souvent la grâce de sa présence !
C’est pas si grave si je ne suis pas là à tous les shows. L’important, c’est que j’apparaisse chaque nuit dans vos cauchemars.
7. Antonio Cesaro, 10
Très beau score pour un catcheur coincé en midcard, au gimmick pour le moins hésitant (cette année, on a vu le Suisse polyglotte tenter le yodeling comme un crétin des Alpes, être booké allemand et rejoindre l’attelage xénophobe des Real Americans). Il reste que chaque fois que la chance lui en a été donnée, Cesaro a montré qu’il était du calibre des plus grands, ce dont atteste sa présence dans trois de nos meilleurs matchs de l’année. Son Giant Swing est déjà devenu un meme dans le monde du catch, voire au-delà, mais il suffit de visionner son fameux combat contre Daniel Bryan à Raw pour se persuader que ses capacités dépassent largement celles d’un simple Hercule de foire.
– Attention Khali, pour que ça fonctionne, il ne faut surtout pas que tu plies les genoux !
– Bwa bwa bwa bwa !
– OK, pardon, scuse, je ne voulais pas me moquer de toi.
6. Randy Orton, 12
Seulement sixième, l’unificateur des titres ? Eh oui. Bon nombre de suiveurs, qui avaient appris à apprécier son travail de face qui n’est pas là pour déconner et sa capacité, le cas échéant, à jobber clean pour mettre les jeunes over (on a encore en mémoire son abandon face à Daniel « weak link » Bryan en juin), s’exaspèrent du style délibérément lent qu’il emploie lorsqu’il joue les bad guys. Pas aidé par un booking faiblard, même lorsqu’il a été promu « face of the WWE », Orton demeure malgré son statut kayfabe dans l’ombre du clan McMahon-Helmsley qui l’a porté au sommet mais ne manque pas une occasion de remettre ses capacités en cause. La WWE a intérêt à réfléchir sérieusement à son personnage si elle souhaite l’imposer en tant qu’ordure suprême de la Fédération, et à se rappeler qu’un heel ne doit pas nécessairement être un pétochard couineur…
Attendez, je vais avoir les deux ceintures en même temps ? Mais ça veut dire que je vais avoir deux fois plus de faces qui me courront après ! Maman !
5. Dolph Ziggler, 14
Qui a dit que les fans de catch avaient une mémoire immédiate de quelques minutes ? Si Ziggler s’est hissé dans notre top 5, ce n’est certes pas pour sa fin d’année 2013, mais pour cette époque lointaine, au premier semestre, quand il était le Iron Man du Rumble, galochait allégrement AJ et cashait sa mallette sur Alberto del Rio sous une pop digne de Faurisson à la Main d’Or. La suite est connue : un règne de champion tronqué par une commotion cérébrale et terminé dès la première défense, dans un très beau match à Payback qui le voit turner face et donc devenir complètement con : il largue AJ, ce fou, s’embarque dans une feud avec son ancien compère Langston et sombre progressivement dans les bas-fonds de la midcard, à tel point que l’IWC bruit des rumeurs de sa disgrâce pour quelque comportement inconvenant backstage…
Non mais attendez, quand je porte ce truc on voit pas mes abdos ! Il faut que je m’en débarrasse au plus vite !
4. John Cena, 16
Même pour un super-héros du calibre de John Cena, 2013 aura été une année exceptionnelle. Répétons-le : au cours de ces douze derniers mois, il a remporté le Royal Rumble, arraché le titre WWE aux mains du Rock en personne à Wrestlemania, conservé la prestigieuse breloque jusqu’à Summerslam en écartant au passage les menaces Ryback et Henry puis, une fois la ceinture perdue, pris à peine deux mois de repos pour soigner un coude méchamment endolori, avant de devenir dès son retour champion du monde poids lourds au détriment de Del Rio et de participer à la grande unification de TLC. Ajoutons-y plusieurs matchs exceptionnels, à commencer par le main event de Summerlsam et son combat à Raw le 25 février contre CM Punk, saupoudrons de quelques promos bien intenses comme il sait parfois en livrer, et nous obtenons… un quatrième du classement du meilleur catcheur.
– Après une année comme ça je suis pas sur le podium ? Vous savez ce que je vous dis, bande de connards ?
– Tais-toi John ! Ne les provoque pas, ils ont un charentais avec eux !
3. Cody Rhodes, 25
Si Cody Rhodes n’a pas encore percé le plafond de verre le séparant du main event à la WWE, il l’a fait chez nous ! Premier membre du top 5 depuis la naissance de notre Award à ne jamais avoir été champion du monde, c’est essentiellement en tag team que le fils du Rêve a bâti son succès. D’abord en heel, en compagnie de Damien Sandow, puis en face, avec Goldust — et nous, on aime quand un homme se montre aussi bon dans un camp que dans l’autre. Entre ces deux runs, il y a eu une performance de premier plan à Money in the Bank et une feud énergique contre Sandow. Déjà récompensé de notre Award de la meilleure progression, Rhodes, qui à 28 ans entame sa septième année à la WWE, trépigne dans l’antichambre du main event, et nous sommes nombreux à souhaiter le voir passer en 2014 au niveau supérieur.
– Dites les mecs, je suis là depuis super longtemps, j’ai tout gagné en midcard, je suis super over, est-ce que vous croyez que je pourrais éventuellement envisager l’année prochaine d’obtenir le début d’un embryon de push au main event ?
– Chaque année, tu nous demandes la même chose. On t’a déjà dit non.
– Mais…
– Franchement, tu nous fais chier, Kofi.
2. CM Punk, 55
Deuxième en 2009, premier en 2011 et 2012, à nouveau deuxième cette année… Hormis l’annus horribilis que fut pour lui 2010 (celle de l’interminable démantèlement de la Straight Edge Society), CM Punk trône systématiquement très haut dans nos cœurs. S’il échoue cette fois à quatre petits points de la première place, ce n’est pas faute d’avoir multiplié les grands combats et les superbes promos, comme il nous y a habitués depuis un bon bail maintenant. Si son règne historique de champion WWE a pris fin dès le 27 janvier au Rumble, il a connu une forme de consécration dans un premier trimestre où, jouant les heels démoniaques, il affronta deux fois le Rock, puis l’Undertaker à Mania. Ebranlé par toutes ces défaites, il a ensuite opéré un turn progressif, à la faveur d’une mini-feud avec un autre immense technicien-orateur, Chris Jericho, avant de livrer, plusieurs mois durant, une guerre intense à son ancien mentor Paul Heyman, bataillant avec Brock Lesnar à Summerslam (notre match de l’année) puis s’efforçant de tirer le meilleur de rivaux nettement moins redoutables, à savoir Curtis Axel et Ryback. Une fois Paul Heyman et ses sbires définitivement écartés, à Hell in a Cell, un Punk libéré allait se concentrer sur le Shield, accouchant là encore d’une série de matchs de haut niveau. Tout cela est bien beau mais après une année entière passée loin du titre suprême, dont il s’est désintéressé depuis sa fameuse défaite contre Cena fin février, au point de ne pratiquement jamais réagir aux avanies infligées par l’Autorité à Daniel Bryan, il est sans doute temps que le buveur de Pepsi revienne en 2014 dans la Title Picture. Il faudra bien ça pour entrevoir un nouveau couronnement dans notre Award.
Oubliez mon règne de 434 jours. Ce que je veux qu’on retienne de moi, c’est que j’ai été CDC Wrestler of the Year pendant 730 jours consécutifs !
1. Daniel Bryan, 59 points sur 75 possibles
Chez nous, personne ne viendra casher une mallette sur ta gueule barbue quand tu célebreras ton triomphe, Daniel. Personne ne te retirera ton Award au lendemain de ta victoire. Nous t’attribuons notre Award pour l’éternité. Qu’il te console de tout le mal que tu as subi tout cette année, toi qui après avoir en compagnie de Kane rendu vie à la division par équipes pendant le premier semestre, t’es ensuite senti inférieur à ton coéquipier, malgré les encouragements constants de toutes les salles de toutes les villes de tous les pays où il t’est arrivé de te produire. Toi qui as été choisi entre tous les hommes par John Cena pour le défier à Summerslam et n’as pas manqué ta chance, réussissant ce soir-là l’exploit inimaginable de le vaincre clean au bout d’un match titanesque, toi qui as été outragé par Orton, humilié par le Shield, foulé aux pieds par Triple H et mis KO par le Big Show mais qui t’es toujours relevé, toi qui, même écarté de la course au titre et jeté dans les bras velus de Bray Wyatt et de ses adeptes, as toujours affiché une énergie et un dévouement incomparables à la Cause… We salute you.
– Bon, ben, bravo Daniel. Finalement, c’était plus évident que je pensais.
– Tais-toi minable. Je cause pas aux types qu’ont jamais été catcheur de l’année des CDC.
Voilà, nous en avons terminé avec ce prestigieux award, dont voici pour plus de clarté le palmarès complet.
1. Daniel Bryan, 59 points sur 75 possibles
2. CM Punk, 55
3. Cody Rhodes, 25
4. John Cena, 16
5. Dolph Ziggler, 14
6. Randy Orton, 12
7. Antonio Cesaro, 10
8. Brock Lesnar, 6
9. Damien Sandow, Seth Rollins, 5
11. Dean Ambrose, 4
12. Roman Reigns, 3
Et toi, t’aurais voté quoi, peuple CDCique ?
Merci. On voulait juste être sûrs.