Total Divas, Tranches de vie

On est assuré de réussir quand on a trop d’impudeur pour le talent qu’on a.

Jean Rostand

 

Si vous ne suivez pas Total Divas, l’info vous aura peut-être échappée : John Cena et Nikki Bella vivent désormais sous le même toit. Ne croyez pas pour autant que les amours de nos deux héros sont marquées du sceau de la passion tranquille et apaisée. La vie à deux est un combat fait de compromis et d’âpres négociations, comme nous l’explique à merveille notre nouvelle rédactrice.

 

 

– Qu'est-ce que tu veux manger ce soir, Johnny?

– TA CHATTE!

 

 

Total Divas, Tranches de vie :

Johnny & Nikki négocient

 

On est assuré de réussir quand on a trop d’impudeur pour le talent qu’on a.

Jean Rostand

 

Si vous ne suivez pas Total Divas, l’info vous aura peut-être échappée : John Cena et Nikki Bella vivent désormais sous le même toit. Ne croyez pas pour autant que les amours de nos deux héros sont marquées du sceau de la passion tranquille et apaisée. La vie à deux est un combat fait de compromis et d’âpres négociations, comme nous l’explique à merveille notre nouvelle rédactrice.

 

 

– Qu'est-ce que tu veux manger ce soir, Johnny?

– TA CHATTE!

 

 

Total Divas, Tranches de vie :

Johnny & Nikki négocient

 

 

Avant-propos de la rédaction :

 

Pour compléter notre offre éditoriale et ne rien perdre des faits et gestes des principaux protagonistes de la fédération de Stamford, nous avons décidé de recruter Mama Razzi, célèbre journaliste people qui nous fera profiter de sa plume intrusive et malsaine à intervalles irréguliers. Titulaire d’un doctorat en sociologie du grand nawak et d’un diplôme de pseudo-journalisme brillamment obtenu à l’INPJ la même année que son DEA de relations sub-nationales soutenu à Sciences-Po Clichy-sous-Bois, Mama a rapidement délaissé la rédaction du Monde et ses recherches en sciences sociales pour se dédier aux rumeurs et autres ragots de bas étage. Après avoir débuté sa carrière timidement au sein du magazine Elle, elle passe à la vitesse supérieure en fournissant infos non vérifiées et bobards manifestes à des piliers de l’industrie people comme Gala, Closer ou Voici. En 2012, elle fait une entrée fracassante à la rédaction du Nouveau Détective avant de connaître la consécration en 2013 lorsqu’elle est invitée à publier ses tribunes marécageuses dans l’hebdomadaire people à la mode, L’Express. Depuis, elle vend ses écrits non sourcés aux plus offrants et relaie, aux quatre coins du globe, les pires insinuations sans jamais les confirmer, selon la règle d’or de la profession. C’est dire notre fierté au moment d’accueillir sa chronique décalée sur nos pages. Entre ici, Mama Razzi ! Et fais comme chez toi.

 

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Louée soit la fédération de Stamford : depuis le lancement de Total Divas, les drames passionnels ne sont plus confinés aux obscurs sites de news qui pullulent sur la toile, mais paradent et se pavanent au grand jour, au rythme d’un épisode de délicieuses tranches de vie par semaine. Pour le voyeuriste qui sommeille en chacun d’entre nous, c’est du pain béni. Et pour les amateurs de potins nauséabonds que nous sommes, la diffusion de cette petite merveille d’intrusion dans la vie privée est un bonheur qu’on n’avait plus connu depuis l’étalage des sordides histoires de cul du trio Matt Hardy, Edge et Lita. Grâce à ce nouveau programme, l’intimité des Superstars qui y participent n’a désormais plus de secrets pour le spectateur : les héros de la WWE s’invitent à notre quotidien et nous au leur, les projecteurs sont enfin braqués en permanence sur nos idoles, jusque dans leur lit ou leurs conversations les plus personnelles. Ainsi les démêlés conjugaux de John Cena et Nikki Bella nous sont-ils proposés en cinémascope, comme si nous y étions, nous sont livrés en pâture comme un paquet de barbaque à une meute de hyènes affamées.

 

 

Il est bizarre ce vibromasseur. Il vibre comme tous les autres, mais cette forme rectangulaire est vraiment surprenante.

 

 

Même pour le commun des mortels, l’amour n’est jamais un long fleuve tranquille. Alors vous pensez bien qu’une relation passionnelle entre deux stars de la WWE comme Johnny et Nikki ne peut qu’être explosive, bigger than life et extraordinaire au sens premier du terme. Question de déformation professionnelle, j’imagine. Tenez, un seul exemple de l’influence de us et coutumes de la fédération de Stamford sur notre jeune couple : John Cena est tellement habitué au cérémonial du « contrat » (combien en a-t-il signé sur les rings du vieux McMahon ?), qu’à l’instant où se profile sous son toit une vie commune entre les deux tourtereaux, sa première réaction est d’imposer à sa compagne de parapher un document et d’en accepter toutes les clauses ! Une bien curieuse façon d’envisager la vie à deux, révélatrice de l’égoïsme presque naturel et insouciant de ces ego boursouflés. Dans cet univers qui nous fascine, le fric est roi et représente la valeur de référence de nos héros. Préserver son bien durement acquis est un réflexe inconscient. Seulement voilà, Nikki est troublée. En cas de séparation, elle devra dégager toutes ses affaires et rien que ses affaires. C’est ça où ses valises ne passent pas le pas de la porte. Il n’en fallait pas plus pour que le doute s’immisce dans l’esprit de la piquante brune.

 

 

Et en cas de séparation, qui gardera le petit?

 

 

Il faut la comprendre, la Bella. Elle ne s’est pas payé un bonnet F pour être traitée comme la première poufiasse venue. Et c’est avec amertume qu’elle confie son tourment à sa sœur jumelle. Comme Nikki est un peu conne, elle ne saisit pas le sens de cet accord, s’interroge sur la solidité de sa liaison et l’engagement du Marine. Compatissante, Brie acquiesce, craint pour leur relation. La mère de Nikki, elle, va droit à l’essentiel : comment se sent-elle chez Johnny ? À la maison, convient la délicieuse sylphide. L’affaire se corse, la fiancée du Champ ne sait plus sur quel pied danser et Summer Rae n’est pas là pour lui venir en aide. Mais après quelques instants de réflexion, sa religion est faite : après tout, ce mec est archi pété de thunes, il serait complètement con de ne pas se protéger. Et il a une grosse bite : ce serait dommage de ne pas en profiter plus longtemps. Toutefois, reste maintenant à aborder le sujet avec le Marine. Et ne pas céder en rase campagne, question de fierté et d’orgueil féminins.

 

 

– Je ne sais pas comment lui en parler, Brie. Je voudrais être sûre de son amour et de sa sincérité.

– Tu devrais lui demander directement ce qu'il aime le plus au monde. Tu serais fixée.

– Déjà fait, Brie.

– Et?

– En un, la ceinture WWE. En deux, le titre poids lourds. En trois, mes nouveaux seins.

 

 

Lorsque sonne l’heure de la confrontation au sein de ce couple que l’on devine fébrile et vacillant, John Cena, réflexe de Poster Boy oblige, fait le choix de la sincérité et du discours direct et franc. Ce contrat est absolument nécessaire à ses yeux pour la bonne raison que la douce Nikki qu’il connaît et qu’il chérit pourrait soudain se transformer en grosse pute cupide et malfaisante. Eh oui, ce bon Johnny n’oublie pas qu’il baise WWE, un univers où une révolution comportementale est toujours possible, du jour au lendemain, sans justification ni logique. Et ce n’est pas une one night stand avec Alicia Fox qui pourrait le faire changer d’avis. Et puis, elle doit comprendre une chose la Bella : il se casse le cul sur les rings du monde entier pour faire vivre sa mère et quelques parasites familiaux, dont un frangin malade ; pas pour être dépouillé comme le premier pigeon venu par une pétasse à la mamelle trop proéminente pour être vraiment honnête. Le silicone, on aime le sentir se déformer sous ses doigts, mais on s’en méfie comme de la peste : souvent femme varie de tour de poitrine et d’opinion. Il convient donc de rester sur ses gardes, sans vouer une confiance aveugle à ce que vous dicte instinctivement votre bite, sans céder en permanence à l’appel d’un sexe féminin rasé de près et frais comme la rosée du matin ni à celui d’une croupe généreuse qui vous fixe droit dans les yeux et semble vous susurrer à la teub « oh oui, prends-moi comme une Roumaine pas chère de bordure de périph’. »

 

 

Très bien mesdemoiselles. Et maintenant, en choeur: "oh oui! oh oui! oh oui!"

 

 

Compréhensive (résignée ?), Nikki accepte la proposition de son super homme. Elle a bien réfléchi, s’en est ouverte auprès de sœur, de sa mère et de son vibro et a fini par se rendre à l’évidence. Elle signera ce contrat et vivra avec celui qu’elle aime passionnément, mais à une seule condition. Oui, pour que cet accord soit conclu, la délicieuse amazone entend bien ajouter une clause au document, au plus fort de la négociation, à la manière d’un Laurent Fabius ferraillant d’arrache-pied avec les représentants de la République islamique d’Iran. À ce petit détail près que les réacteurs à l’eau lourde, Nikki s’en tape comme de sa première masturbation sous une douche brûlante (avec introduction du pommeau). Ce qu’elle exige de Johnny en échange des dispositions qu’il lui impose, c’est qu’il lui lèche la chatte tous les jours. Tout bêtement. Que le Marine lui lape goulument le clito au quotidien et tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes. Cena, au pied du mur, accepte finalement la proposition de sa dulcinée tunée. Qu’il en soit ainsi, il plongera sa tête entre ses cuisses humides et chaudes chaque jour que Dieu fait.

 

 

– Bon, j’accepte ton accord, Johnny, mais à une seule condition : tu me lèches la teuch tous les jours.

– Ok, ça me va Nikki. Mais à moment-là, on ajoute une pipe quotidienne au réveil.

– Au réveil, c’est niet. Le matin, ta bite sent le phoque qui se décompose sur une plage depuis une semaine. D’accord pour une pipe, mais après la douche.

– Bon ben, d’accord. Mais seulement si tu avales tout.

– N’exagère pas, Johnny. Si j’avale tout, j’exige un doigt dans le cul un jour sur deux, en même temps que le cunnilingus. Et tu arrêtes de jouer avec mes sex toys dans ton bain.

– Même le canard Sonia Rykiel ?

– Surtout le canard Sonia Rykiel.

– Arf, Nikki. En affaires, tu es super dure.

– Comme ta bite, Johnny !

– Lol Nikki. Bon, on baise ?

 

 

Ainsi s’achève cette tranche de vie, cette passionnante incursion dans l’intimité de nos Supertars favorites et accessoirement, cet incontournable épisode de Total Divas.

 

Que nos lecteurs en tirent une belle leçon : le bonheur et la paix des ménages, c’est souvent aussi simple qu’un bon vieux cunnilingus et un doigt ou deux dans l’anus.

 

 

– Tous les jours ?

– Tous les jours.

– Sacré Johnny, il a la santé !

– Pas comme certains…

– Écoute Brie, fais pas la gueule. Vois le bon côté des choses : t’es pas obligée de me sucer tous les jours non plus. Bon, on va se revoir The Wrestler au ciné?

 

 


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