Blue Monday

We are not actually a company. We are an experiment in human nature.

Tony Wilson, alias Mr. Manchester

 

Tout a commencé il y a environ cinq mois de ça par un jour pluvieux (le 167eme de l'année à l'époque) dans la capitale du North-West britannique : j'étais en train de bouffer des corn-flakes en caleçon (ma vie est plus belle que la vôtre !) quand soudain, le son provenant de ma télé a attiré mon attention : la dobleyou-dobleyou-i débarquait à Manchester… Résidant dans cette ville qui a vu Canto renaître, je ne pouvais qu'y assister ! Cela me donne donc aujourd'hui l'occasion de vous décrire non seulement un show live, mais également de faire la nalyse de Superstars et de Raw… En plus, en cliquant sur les liens, vous pourrez parfaire votre culture musicale, et tout ça, sans augmentation du prix des consommations !

 

 

Alors, les masses ignorantes, on dit quoi à son sauveur, hein ? You're welcome.

 

 

Nalyse de Raw du 11 novembre

 

We are not actually a company. We are an experiment in human nature.

Tony Wilson, alias Mr. Manchester

 

Tout a commencé il y a environ cinq mois de ça par un jour pluvieux (le 167eme de l'année à l'époque) dans la capitale du North-West britannique : j'étais en train de bouffer des corn-flakes en caleçon (ma vie est plus belle que la vôtre !) quand soudain, le son provenant de ma télé a attiré mon attention : la dobleyou-dobleyou-i débarquait à Manchester… Résidant dans cette ville qui a vu Canto renaître, je ne pouvais qu'y assister ! Cela me donne donc aujourd'hui l'occasion de vous décrire non seulement un show live, mais également de faire la nalyse de Superstars et de Raw… En plus, en cliquant sur les liens, vous pourrez parfaire votre culture musicale, et tout ça, sans augmentation du prix des consommations !

 

 

Alors, les masses ignorantes, on dit quoi à son sauveur, hein ? You're welcome.

 

 

Nalyse de Raw du 11 novembre

 

 

Accompagné par mon petit Sheamus perso (un rouquin, quoi) je me retrouve au milieu d'une foule de 13000 clampins qui a bien évolué depuis que je me suis remis au catch, il y a quelques années de cela. Ainsi, à  des gamins déguisés en Fruity Peebles tels leur idole John Cena, ont succédé des gros  déguisés en Fruity Peebles  (ça grandit, les gamins), mais également une grosse flopée de hipsters barbus et — là, c'est tout de suite beaucoup plus intéressant — de sublimes jeunes demoiselles vêtues de t-shirts Bryan, Ziggler ou Punk… Ce qui au passage m'a permis d'élaborer une théorie corrélant la beauté des demoiselles susnommées, mon respect pour leurs goûts catchesques et l'angle de mon ventre avec ma… Enfin, bref, je m'égare : le show !

 

 

– On parle de moi ?

– Nan, reviens plus tard: on a Superstars à nalyser d'abord…

 

 

Bon, en fait, le show n'a pas vraiment commencé par Superstars mais par l'entrée du célèbre annonceur Justin Roberts qui vient nous annoncer l'arrivée d'un annonceur spécial (Inception !) venu tout droit de Blackpool (autant dire, un local…) : William Regal ! Autant vous le dire, sa pop a été plutôt hallucinante, mais presque ridicule comparée à celle du premier combattant de la soirée : Wade Barrett, plus en forme que jamais ! Les cris de la foule et son jeu avec le public me laissent penser qu'il ferait un excellent face. Sa partition face à Damien Sandow (rentré sur une theme song différente de d'habitude : un test pour plus tard peut-être ?) était éblouissante, m'a fait rêver à un duo Barrett-Regal (qui se sont largement congratulés après le match) et a chauffé le public à blanc.

 

C'est donc tout excité que je vois les équipes techniques se préparer à l'enregistrement de Superstars. Excitation de courte durée car résonne dans l'arène “Somebody call my momma” (malgré l'amour que j'ai pour la gimmick de Brodus, la peur m'envahit)… Heureusement, les Funkadactyls arrivent, et leur danse chaloupée réveille en moi une forme bien particulière d'excitation, ce qui vous l'avouerez est toujours ça de pris ! Elles ont battu Alicia Fox et Aksana dans un match euh… dispensable, voilà ! Mais il aura eu le mérite de lancer quelques chants bien marrants : les premiers “This is awesome”, “Brutus Beefcake”, “Botchamania”, “We want Ryder” (ahh l'humour anglais) et autres “Jimmy Savile” . Par contre, si vous pensez que les matches de divas sont synonymes de pause pipi, vous êtes dans le vrai : ce match est arrivé à point nommé pour tous les Anglais à petite vessie (environ la moitié de l'arène donc) qui a foncé direction les toilettes…

 

Le match suivant commence par l'entrée du Great Khali (aaaaah y a pas à dire, tu regrettes pas d'avoir claqué 50 balles à ce moment là !), suivi de près par les Usos qui bénéficient d'une pop sympa (le Bryan effect sans doute !). Bon, je suis méchant avec Great (oui, on s'appelle par nos petits noms) qui, s'il s'avère lent comme une entrée d'Orton (j'y reviendrai) est quand même vraiment impressionnant physiquement en vrai : c'est un géant keumême, bande de blasés ! Et puis ses atémis qui résonnent dans une salle aussi grande, bah moi ça me plait, voilà…

 

Bon, sinon, ils ont affronté les Prime Time Players et le Miz dans un match plutôt bizarre, les alignements étant biaisés par la haine du public envers l'Indien et l'Awesome One. À sauver cependant, le fait que tout ce beau monde avait l'air de bien s'éclater sur le ring et d'essayer de communiquer leur bonne humeur au public : bon, après, le fait que ce match soit diffusé à la télé restera un mystère…

 

 

Plusieurs décennies après, le Royaume-Uni continue de payer le prix de sa politique de décolonisation.

 

 

Un petit aparté avant de s'attaquer à Raw : tombant de temps en temps sur Superstars, je n'avais jamais remarqué à quel point cette émission était le Z-show de la WWE. Le fait qu'elle ne soit diffusée qu'à l'international doit jouer, mais quand même, c'est très très pauvre en contenu, que ce soit au niveau du nombre de matches (simplement deeeeeeeeeeeeux…), de leur durée, de leur qualité ou de leur starpower…

 

Juste le temps de me chercher à boire (et de louper l'entrée de JBL *tristesse*) que j'aperçois Michael Cole et Jerry Lawler s'installer à la table des commentateurs alors que le ballet des techniciens reprend. On enregistre un long travelling sur le public (l'occasion de voir quelques pancartes excellentes du type “Maddoxchester”) et on fait péter le générique de la WWE, celui de Raw, les feux d'artifice (pas de vidéos du type “America, Fuck Yeaaaaah” pour nous) et voici que débarque la Vipère… lentement… très lentement… plus couleuvre que vipère en fait !

 

 

Quand Randy a commencé son approche du ring, ce gars était encore présenté comme un futur champion du monde.

 

 

On a tout piqué a Del Rio : ses bagnoles, sa douche dorée, son thème, son écharpe, son annonceur et voila que maintenant, il semblerait que Brad Maddox lui ait également piqué sa paire de couilles : le nez dans le kayfabe comme Amy Winehouse dans la coke, je jubilais de voir ce petit bout de chou se laisser pousser les cojones et tenir tête au champion du monde et à un excellent Corporate Kane (dont le style est clairement pompé sur celui de l'agent 47).

 

Par contre, si quelqu'un pouvait m'expliquer en quoi Vickie Guerrero est plus légitime pour décider du déroulement du show en l'absence de Triple H et de sa femme (grosse déception : je voulais les voir moi ! Mais bon, les vacances c'est bon pour le business…) que le gars appointé par ce même couple et le General Manager de Raw… Cela dit, je dois reconnaître a la demoiselle qu'on n’excuse plus un sacré sens du jeu avec le public et la plus belle heat jamais entendue (une vraie, hein : pas des boring chants !). 

 

Retour au show : justifiant sa décision par une confiance absolue dans le talent d'Orton, elle booke un handicap match opposant Orton aux frangins Rhodes, qui sont dotés maintenant d'une theme song commune et d'une entrée très stylée. De plus, voir Goldust en vrai est et restera un immense privilège.

 

 

I will go out tonight, but I haven't got a stitch to wear. The Man said it's crucial that someone so handsome should care. 

 

 

Bizarrement, ce match m'a paru beaucoup plus rythmé à la télé. Cela se justifie, j'imagine, par les coupures pubs durant lesquelles il ne se passe globalement rien d'intéressant sur le ring. En tout cas, cela peut expliquer les chants “Randy's boring” et le peu d'ambiance au cours de ce combat qui globalement m'a ennuyé… Peut-être qu'il est arrivé trop tôt. Toujours est-il que la Vipère, dans un effort pour rendre cet affrontement encore moins bandant, décide de perdre par count out… Ce qui a littéralement fait exploser l'arène au moment où le Gros Spectacle est arrivé. Ce qui me permet d'ouvrir un petit aparté sur la différence de ressenti entre le live et l'émission de télé : en live, le Big Show qui arrive a surpris pas mal de monde. Dans le même temps, en regardant la rediffusion du show, je n'ai pas pu m'empêcher de voir à quel point cette arrivée était téléphonée, en partie à cause de l'insistance des commentateurs sur la pseudo incapacité du Big Show à se remettre de la semaine dernière. J'ai d'un coup pu mesurer les différents niveaux de lecture avec lesquels les bookers/showrunners devaient jouer… Puis j'ai arrêté de penser, me suis reconcentré sur la paire de seins de ma voisine et laissé mon cerveau se mettre en veille, parce qu'après tout c'est que du catch bourdayl !

 

J'ai ensuite refocalisé mon attention vers l'action pour voir le Géant — faisant sienne la célèbre citation de Mark Radcliffe qui dit que Manchester est une ville ou les gens pensent qu'une table est faite pour danser dessus — chokeslammer Orton au travers de l'English Announce Table. Encore une fois, le live change tout : malgré le fait que ce  type de spot soit du déjà-vu, jamais je n'avais autant craint pour la vie d'un catcheur (ce moment où l'on doute du fait que ce soit du chiqué… L'instant kayfabiquement parfait !). Impression largement renforcée par l'arrivée d'une civière et le temps passé par Orton au sol. Le Legend Killer, copieusement hué jusqu'à présent, a pourtant été applaudi comme il se doit par un public mancunien très smart (ça aussi, j'y reviendrai) quand il est reparti en claudiquant vers les vestiaires : classe !

 

Que serait une visite de la WWE en Angleterre sans son comedy match ? Rien, que dalle, (John) Nada, que pouic… C'est pour cela que Los Matadores (et un El Torito qui a botché la majorité de son entrée) et un Santino Marella cornu ont affronté The Union Jacks…

 

You're not down with who I am, Look at you know. You're all in my hands tonight: tonight I'm a rock'n'roll star.  

 

 

The Union Jacks donc, qui sont en fait les 3MB (très populaires au demeurant) avec des futes aux couleurs du pays de sa graisseuse majesté. Bien qu'un peu court, ce match classique dans son style a largement profité de la présence de deux des meilleurs comedy wrestlers de l'histoire: Santino et Heath Slater. Un des feel good moments de la soirée.

 

Juste le temps de voir Orton souffrant dire à nos amis les General Managers d'aller se faire voir au kebab du coin, et de montrer un plan d'Old Trafford (les supporters de catch sont, semble-t-il plus fans des Citizens que des Red Devils, dommage !)  que l'on annonce un Mr. Ziggles vs. Mr. Imperfect pour la ceinture intercontinentale…. *Joie*

 

En attendant, comme chaque semaine, un face et un heel talentueux se rencontrent sans raison apparente, se mettent sur la gueule et personne n'en sort grandi… Ce soir, c'était pour la centième fois au moins, Damien Sandow (cette fois avec la bonne theme song) et Kofi Kingston. Le public mancunien avait clairement pris parti pour l'ex maharadjah-of-menage-a-trois-jah et on le comprend, tellement cet homme est bon entre quatre cordes, et charismatique. Après un match solide, le sauveur des masses a remporté une victoire qui n'apporte pas forcement grand chose à son prestige, mais qui lui permet au moins de ne plus passer pour un gros loser… Et c'est déjà pas mal !

 

 

I wanna beeeeeeeeeeeee adooooooooooored !

(Oui… mais non : ça va pas être possible, monsieur !)

 

 

Le fameux match intercontinental annoncé plus tôt est arrivé et avec lui une vague d'espoir : nous voulons tous voir Dolph Ziggler enfin remporter un titre, même de deuxième zone (ou tiens, même juste une victoire en fait !) et renvoyer McGuiliguili à sa place… Peu importe où elle est ! Hélas, mille fois hélas : malgré une domination outrageuse et un soutien indéfectible du public, le Show Off — qui nous aura au passage par deux fois appris à compter jusqu'à dix (merci Doplhinounet !) — doit s'incliner face a l'horripilant Curtis Axel. J'ai donc décidé de me rallier à la théorie selon laquelle il a baisé la femme de quelqu'un qui n'a pas apprécié (je mise sur Darren Young : une intuition !) parce que je ne vois pas d'autre raison de l'enterrer a ce point là !

 


Les smarts de la ville rouge, dépités, commencent déjà à maudire Vince et les bookers pour leurs choix discutables en matière de push et d'affiche, qu'une vignette montre Corporate Kane (comment arrive-t-il encore à se renouveler au bout de vingt ans ? Cet homme est génial !) et Maddox en train de s'expliquer sur le choix du main event : Maddox propose de suivre un fil rouge “Handicap” en proposant un Real Americans vs. John Cena qui a l'air de plaire à Kane. Cependant, celui-ci aime jouer à “qui a la plus grosse” et  booke les trois membres du Shield contre Daniel Bryan et CM Punk…

 

À cette annonce, un torrent de foutre descendit des gradins, noyant jusqu'au dernier membre de la Cenation.

 

 

Cette semence ne fut pas déversée en vain puisque arrivent les divas pour un match : Tamina (managée par la toujours sublime AJ) vs. Brie ou Nikki (celle avec des gros seins !) accompagnée… Bah par l'autre quoi ! Ce match fut l'occasion de constater que la fille de Jimmy Snuka n'a même plus de musique d'entrée bien à elle, alors qu'elle enterre techniquement la quasi totalité du roster féminin… Soit : les voies des bookers sont impénétrables. Victoire de Superfly Jr. sur une intervention de sa copine qui se fait ensuite rosser par la sœur de l'autre. Rien de bien bandant sur le plan catchesque comme l'ont démontré les ironiques chants “This is awesome”. De mon coté, j'ai bien tenté de lancer un petit chant “Superfly”, en vain… On passe à la suite, donc !

 

J'ai découvert en rematant le show que la WWE avait lancé un sondage pour savoir qui avait été le meilleur adversaire du Taker à Wrestlemania : le petit 5% du grand Hunter et la victoire écrasante du Heartbreak Kid sonnent comme un camouflet dans la gueule de tous les sceptiques des sondages made in Stamford. Cet instant publicitaire avait été remplacé pour le public par une magnifique vidéo retraçant quinze ans de Raw au travers des catchphrases les plus emblématiques de l'histoire… Ainsi que celle de Yoshi Tatsu !


 

Cet instant bien fun passé, les premières notes de la theme song de FAAAAAAAN-DAAAAAAAN-GOOOOO déchaînent les vivats de la foule (je suis sûr que la plastique sublime de Summer Rae n'y était pas non plus complètement étrangère). Alors, pour l'avoir revu, son match contre Tyson Kidd (accompagné de sa dulcinée, Natalya : le couple fart-pet) était pas franchement folichon (surtout qu'il découle d'une “feud” commencée a Total Divas). Il n'empêche, ce match était plaisant en live, en particulier pour l'ambiance qu'il a créé. Il faut dire que le danseur a décroché facilement la troisième pop de la soirée (seulement détrôné par CM Punk et l'intouchable Daniel Bryan), et que les “tadada” ont été repris par la salle entière. Cette theme song est tellement catchy qu'elle m'a hanté toute la soirée, permettant une scène surréaliste au cours de laquelle je me suis retrouvé à la siffloter dans un bus bondé avant d'être suivi par quelques-unes des personnes présentes…

 

 

Son, I'm 30: I'm only here with your mother coz' she's dirty.

 

 

Les choses sérieuses commencent enfin avec le match à handicap Cena contre les Real Americans. J'ai vu que de très nombreuses personnes sur le fofo ont critiqué le public pour avoir conchié Cena : il me faut remettre les choses au clair avec une petite leçon de logique… Le fan smart aime les heels, déteste Cena, a une voix grave, a de la thune et s'achète une place près du ring parce qu'il pourra se toucher la nouille en disant à tout l'Internet qu'il y était. Le fan de Cena est mineur et par conséquent a une voix fluette et (en raison des lois british) a besoin d'être accompagné par un adulte, qui la plupart du temps se branle du catch comme nous de la dernière défaite de JTG : ce fan de Cena se retrouve donc en haut des gradins (parce que c'est la crise ma bonne dame). Ce qui nous donne donc des chants “Cena sucks” largement plus audibles… CQFD (ce qu'il faut danstaface !)

 

Sinon, le match en lui-même a débuté par une belle heat de Colter expliquant pourquoi le Royaume-Uni était décadent (je ne peux que lui donner raison quand il cite la bouffe comme raison), s'est poursuivi par l'arrivée de Del Rio à la table des commentateurs et une partition de toute beauté du Marine et du Suisse (qui mérite mieux que de voir les bookers chier sur toute forme de showrunning sur le long terme) et s'est terminé sur une victoire de Superman en dépit du bon sens. À partir de là , c'est la foire a l'overbooking avec une intervention de Del Rio, une chaise, un run-in de Big E…

 

De tout cela a découlé un match entre El Patron et le Langston, qui, armé d'un sacré charisme, d'un physique WWE et d'une theme song qui rentre dans la tête me parait promis à un bel avenir ! Un match correct, sans plus, remporté par Del Rio sur son Crossed Armbreaker qui n'enterre pas Langston. À noter qu’une bonne vieille ola s'est déclenchée dans les tribunes…. Ce qui confirme que ce match était un peu loin du MOTY ! Il n'empêche que j'ai réussi a lancer les chants “Si!”, ce qui ne me rend pas peu fier.

 


Ah et sinon, avant ce match, il y a eu une victoire de R-Truth sur Ryback… Mais on s'en fout, nan ?

 

 

R-Truth, abasourdi par une telle nouvelle n'entend même pas Ryback lui crier de continuer à lire cette nalyse longue comme ma b…. comme Battleground !

 

 

Après une bonne minute passée dans le noir (nan, pas Big E), on voit enfin apparaître Paul Heyman en fauteuil roulant au milieu du ring. Dans un speech magistral, comme d'habitude, il fait coup triple en se débarrassant de Ryback, en mettant (enfin) provisoirement fin à la feud avec CM Punk, et en posant les bases d'un retour vengeur : que demande le peuple à part de l'alcool et des putes ? Eh ben il demande CM Punk… Et ce que le peuple veut, le peuple l'obtient dans le monde magique de la WWE. Moins de cinq minutes après une video “be a bully, don't be a star” (ou l'inverse), le Second City pas très Saint maltraite un handicapé à coups de kendo stick… Dans le genre “on se torche avec la logique”, ça se pose là, faut avouer ! Bon, au moins ça aura eu le mérite de clore une feud qui n'a que trop duré…

 

Love, love will tear us apart, again…

 

 

Les affres de l'amour entre Heyman et Punk expédiés, la Chevauchée des Walkyries retentit. Daniel Bryan arrive sur le ring sous un torrent de “Yes!”. À noter que si ce chant redouble de puissance lorsque notre barbu préféré est a l'écran, il s'est largement émancipé pour devenir une sorte d'approbation générique : j'en veux pour preuve le fait que sur quatre heures et quelques de show, le public et moi avons passé au moins deux heures les bras en l'air à crier “yes” !


 

Je pourrais vous décrire mouvement par mouvement, seconde par seconde l'opposition de cette dream team face au Shield, tellement j'ai, comme on dit chez les jeunes de 1996, “kiffé ma race sa maman !”. Cependant, je vous conseille d'apprécier cette pépite par vous-mêmes, car aucun de mes mots ne pourrait décrire mon ressenti a ce moment là : une fluidité totale, un storytelling parfait et des acteurs idéaux ont fait de ce match l'un des tout meilleurs pour moi. 
Alors, bien sûr, cet avis est totalement subjectif : je ne suis pas sûr que le même match devant mon PC aurait eu le même impact. Et j'imagine que le finish a bien dû en énerver plus d'un… Mais non, moi qui adore Wyatt et sa bande de bouseux, j'étais heureux de les voir débarquer et affronter le Shield (les “This is awesome” n'avaient plus rien d'ironique) pour savoir qui aurait l'auguste honneur de détruire nos deux beatniks préférés…

 

En fin de compte, ils ont fini par se mettre d'accord et se jeter à six sur eux, avant de battre en retraite devant les Rhodes et les Usos arrivés pour prêter main-forte aux gentils. Ce qui a permis d'obtenir un  nouveau feel good moment qui s'est prolongé jusqu'à ce que l'arène se vide (après un petit discours formaté de Punk expliquant combien il était fier d'être en Angleterre, “gnagna c'est génial”).

 

Conclusionnage : cette nalyse de ravi de la crèche est bien évidemment biaisée par le fait que j'aie été dans la salle, mais ce show m'a vraiment bluffé et redonné foi dans le catch. En espérant que les quelques ouvertures crées par cet épisode (en particulier l'association Punk/Bryan) donnent quelque chose en fin de compte….

 

 


Allez, elle était bien ma première nalyse, hein: avoue que tu la kiffes! Allez, tu me la commentes, maintenant…

 

 

 


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