Deux splits sinon rien

Au fond, est-ce que ranger ça ne revient pas un peu à foutre le bordel dans son désordre ?

Philippe Geluck

 

On la croyait assagie, et voilà qu’elle nous refait le coup. Les jours précédant cet épisode d’Impact, Dixie Carter a tenté de créer un buzz sur la sphère Internet en annonçant la présence d’un ancien Champion de la compagnie. Pacman Jones, révéla-t-elle avant même de laisser émerger les rêves les plus fous. Bref, il était bien là, et n’a pas servi à grand-chose. Heureusement, le reste avance… de façon plus ou moins maîtrisée.

 

 

Le mec de gauche va être la star du show…mais il ne le sait pas encore.

 

 

Nalyse TNA Impact du 7 novembre 2013

 

Au fond, est-ce que ranger ça ne revient pas un peu à foutre le bordel dans son désordre ?

Philippe Geluck

 

On la croyait assagie, et voilà qu’elle nous refait le coup. Les jours précédant cet épisode d’Impact, Dixie Carter a tenté de créer un buzz sur la sphère Internet en annonçant la présence d’un ancien Champion de la compagnie. Pacman Jones, révéla-t-elle avant même de laisser émerger les rêves les plus fous. Bref, il était bien là, et n’a pas servi à grand-chose. Heureusement, le reste avance… de façon plus ou moins maîtrisée.

 

 

Le mec de gauche va être la star du show…mais il ne le sait pas encore.

 

 

Nalyse TNA Impact du 7 novembre 2013

 

 

Live from Cincinnati, Ohio.

 

Intro dans les couloirs de l’arène, Dixie bras dessus bras dessous avec Pacman Jones. Elle dit se réjouir de le recevoir à nouveau dans la fédération. Il a tout juste le temps de balancer un truc démagogique de la même teneur que Mr Anderson se place sur leur chemin. Habillé en mode chauffeur de camion frigorifique, le roi des Assholes réclame un match contre Bully Ray, en échange de quoi il s’engage à ne pas semer le chaos avec des attaques à l’improviste. Dixie répond favorablement à sa demande, mais semble conserver une certaine méfiance. De même que le mec moustachu de la sécurité, observant la scène, prêt à bondir. Mais son heure viendra plus tard.

 

Clip récapitulatif des évènements autour du titre mondial. Focus sur le début du tournoi ce soir avec le Full Metal Mayhem entre Jeff Hardy et Chris Sabin. Concours de spots en perspective pour renforcer les étiquettes que l’on attribue aux deux hommes ?

Un plan sur Jones au premier rang dans le public, apparemment là que pour ce soir puisqu’il s’agit de la ville dont il représente l’équipe de football US.

 

Une musique retentit. Qu’entends-je ? Mais oui ce petit remix loupé de l’hymne du Parrain… Il s’agit bien de la Main Event Mafia au complet. Je ne dois pas être le seul à m’être laissé berner par le piteux état de Kurt Angle à la fin du show précédent. Notre héros national est bien présent, frais comme à ses plus belles heures. Mais c’est surtout Sting qui tient le crachoir dans un premier temps. Inutile de détailler abusivement le contenu de ce segment dont on devine motif et issue assez rapidement. Un booker, un peu moins endormi que les autres, s’est soudain souvenu que l’entité MEM avait été mise de côté sans plus d’explications que cela, il fallait donc acter cette séparation à l’écran. Sting annonce que le double objectif, délester Bully Ray de la ceinture mondiale et affaiblir les Aces & Eights, a été accompli. Chaque membre doit désormais vaquer à ses objectifs, notamment ses trois comparses, tous en lice dans le tournoi pour désigner un nouveau Champion.

 

 

Quant à toi Kurt, si à 45 ans tu ne peux même plus te payer un costard c’est que tu as raté ta vie.

 

 

The Icon les salue et les encourage un par un, prenant soin de se montrer un peu plus distant avec Magnus. En dépit d’une déclaration préalable où il pointait le fait que le jeune anglais avait simplement utilisé les codes du milieu, su « saisir le moment » en l’éliminant la semaine dernière. Le leader quitte ensuite le ring, sous les réactions mitigées de la foule.

 

Samoa Joe s’empare du micro, prend à témoin un public acquis à sa cause au sujet de son éloignement de la course au titre depuis un trop long moment. S’adressant ensuite à Angle et Joe, il rappelle le dicton « Good friends… better ennemies » et quitte à son tour les lieux. Au tour de l’outsider du tournoi, Magnus, de s’emparer du micro. Le jeune athlète encense Kurt Angle comme le présentant comme le plus grand de tous les temps, salue sa récente « route vers la rédemption ». Au détail près qu’elle croise la sienne, sa « route vers la destinée » qui ne doit s’embarrasser d’aucun scrupule pour atteindre son point culminant. Le champion olympique est opportunément laissé seul sur le ring. Il valide la décision de Sting de mettre fin au clan, après cinq mois très productifs à son goût. Désormais, chacun doit vaquer à ses ambitions.

 

 

Merde du coup je suis heel ou face ? On ne me dit jamais rien à moi !

 

 

Revenant sur l’état inquiétant dans lequel il a fini le show la semaine passée (ouf il s’en souvient !), il s’apprête à révéler une bonne nouvelle sur son bilan de santé… quand Bobby Roode réalise son entrée. L’Ego Hall of Famer veut entendre son rival reconnaître sa supériorité. D’autant que s’ils sont amenés à se retrouver en finale du tournoi il lui administrera une troisième correction sans sourciller. Angle répond être focalisé sur Austin Aries, son premier adversaire de la compétition, mais cela étant dit, peut-être ne devrait-il pas attendre la finale pour s’occuper de lui. Et de lui bondir dessus pour lancer un gros brawl des familles. Ni d’une ni deux voilà une demi-douzaine d’officiels surgissant pour mettre fin à l’esclandre : quatre hommes en tenue zébrée plus les deux agents de sécurité encadrant Dixie et Pacman Jones en début d’émission. Comme à l’accoutumée, les intervenants éprouvent les pires difficultés du monde à empêcher les deux trublions de franchir les cordons. Un esclandre classique qui fait monter la sauce, à défaut d’être complètement cohérent.

 

 

Bon messieurs faut se calmer, vous vous êtes pris pour des catcheurs ou quoi ?

 

 

Au retour de la coupure pub US, Angle demeure seul, assis sur une chaise au centre du ring. Récitant décidément fort bien ses classiques, il nous sert à présent la promo du « Tant que mon adversaire ne vient pas, je ne bouge pas d’ici ». Menace aussi crédible que celle du prof vous annonçant que « Tant qu’il y aura du bruit on ne reprendra pas le cours » avant de se rendre compte que l’interruption ne dérange que lui. Par bonheur, Roode est volontaire pour remettre, mais la sécurité, toujours à cheval sur les règlements, renvoie les deux protagonistes aux deux extrémités de l’arène. Moment comique en prime lorsque Angle laisse supposer une reddition en levant les bras, avant d’enclencher un petit sprint pour bondir à nouveau sur son ennemi numéro un du moment. Il faut alors le concours des anciens MEM (sauf Sting) pour stopper le divin chauve, tandis que Bad Influence s’amène pour tempérer les ardeurs de Bobby.

 

Dans la foulée, et sans raison manifeste, Daniels & Kaz narguent Pacman et son pote footballeur, présents au premier rang. Malgré la fourberie du duo heel, la situation tourne en faveur des invités du soir par le biais de simples bodyslams. Ils célèbrent ensuite leur accomplissement auprès de la foule bien chaude.

 

Une ouverture de show poussive mélangeant beaucoup de monde et d’évènements : le split de la MEM, la rivalité Angle-Roode, le tournoi pour le titre TNA, les guest stars du soir, Bad Influence en bouffons de service. Toutes ces implications ne justifient pas la longueur du segment, proche de vingt minutes, puisque la seule vraie info d’ampleur est la scission à l’amiable de la MEM. Je trouve d’ailleurs cette séparation bien amenée et plutôt originale, au lieu d’opter pour une sempiternelle discorde entre les membres d’un groupe. Seule la logique d’ambitions personnelles a primé, bien que l’on distingue aussi nettement la frustration sous-jacente de Sting, seul membre écarté du tournoi.

 

 

– Eux on les laisse se battre par contre ?

– Oui attends, c’est des footballeurs professionnels, c’est plus sûr de ne pas s’en mêler.

 

 

Alors qu’ils se baladent dans les couloirs, Knux & G. Bischoff sont interpellés par Mr Anderson. Ce dernier confirme ses intentions de pacification. Il rappelle qu’il souhaite simplement affronter Bully Ray, n’a rien contre eux, pas plus qu’il ne vise la reprise des rennes des Aces & Eights. Il se permet toutefois un conseil d’ami : il en va de leur propre intérêt d’ouvrir les yeux et de savoir quitter le navire pendant qu’il est encore temps. Le roi des Assholes s’éclipse rapidement et laisse ses deux anciens associés en plein tourment.

 

Une petite séquence qui amorce bien l’émancipation des deux sbires face au patron tout puissant du clan heel. Qu’importe que cette révolte ait lieu sous peu, ou vraisemblablement plus tard comme le laisse supposer la suite du show.

 

 

Juste deux minutes, je vous promets que je ne vais pas vous demander d’argent.

 

 

MATCH 1 : ODB vs Brooke vs Velvet Sky pour la place de challenger numéro un au titre des knockouts.

 

C’est donc après vingt-cinq minutes que se déroule le premier affrontement de la soirée : une rencontre plutôt appréciable, exploitant parfaitement l’opposition de style entre la force brute d’ODB et ses deux adversaires bimbos. Ainsi une séquence de poses pour mettre le public en haleine, suivi de combinaisons propres à un triple threat : double tombé, double prise de soumission, échange de mandales à la manière dont on se renvoie une balle de ping-pong. Des enchaînements qui ne se distinguent pas toujours par leur finesse, mais maintiennent un rythme constant. Aucune gagnante déterminée suite à l’irruption conjuguée de Gail Kim et de Lei’D Tapa. La Championne prend ensuite le micro, elle affirme que la fédération n’a plus de concurrentes sérieuses à lui opposer et propose donc un Open Challenge à n’importe quelle catcheuse indépendante la semaine prochaine.

 

Peut-être un bon moyen trouvé pour relancer la division féminine ? Aurons-nous droit à une inconnue comparable à Norv Fernum ou à une bonne surprise de type retour de Mickie James ou d’Awesome Kong ? Nota bene : je me refuse à lire les spoilers de l’édition déjà enregistrée du 14 novembre.

 

 

Si elle tape du bras droit j’ai gagné !

 

 

Suite à un clip rappelant le départ d’AJ Styles, une vignette dévoile de manière minimaliste la pige effectuée au Mexique par le dernier Champion couronné par la compagnie. Nous apercevons même un extrait de sa « défense de titre » à la AAA. Cette diffusion est annoncée comme le fruit des « Friends of AJ ».

 

Ce passage confirme le scénario que beaucoup pressentaient : un Styles en Champion itinérant à travers le monde, avant sans doute de revenir contester l’attribution du titre au vainqueur du tournoi lancé par la TNA. L’audace est à saluer, reste à savoir si elle va en plus des protagonistes déjà connus impliquer d’autres acteurs historiques de la compagnie. Cette mention de mystérieux « amis d’AJ » diffusant sa vidéo en contrebande rappelle furieusement l’angle inabouti du network il y a deux ans. Possibilité de le rattacher à un éventuel rachat de la compagnie ? Je mise là-dessus, car il n’y a rien de plus appréciable que ces storylines qui mêlent pure kayfabe et éléments de réalité.

 

 

La nouvelle gimmick d’AJ n’était-ce pas justement qu’il n’avait pas d’amis ?

 

 

Autour d’une bonne bière, Knux et Bischoff débriefent la mise en garde de Mr Anderson un peu plus tôt. Bully les rejoint, dit savoir ce qui est en train de se tramer, et rappelle que le clan doit être uni, qu’il ne s’agit pas de « lui », mais de « nous ». Ses disciples le contredisent et affirment que tout tourne autour de Bully ces derniers mois. Bischoff se montre le plus tempéré quand Knux pousse le leader dans ses retranchements : il l’enjoint d’organiser un vote pour le futur du clan, ce sera ce soir entre eux trois et Taz. Le grand barbu quitte alors bruyamment le parking. Bully agrippe par le col Bischoff et lui suggère de faire le bon choix.

 

Encore un segment qui confirme le ballottage défavorable de Ray au sein de son clan, pas indispensable, mais une belle bande-annonce pour l’explication grandeur nature qui aura lieu juste après.

 

Dixie s’énerve au téléphone au sujet d’un problème qui n’a pas été réglé. Elle rappelle à son interlocuteur qu’elle a été humiliée, et se demande comment tout ceci a pu arriver. Elle lui confie donc la mission d’y mettre fin (sans doute une référence à la vidéo « clandestine » dévoilant les derniers soubresauts d’AJ Styles). Elle devient beaucoup plus douce lorsque son neveu EC3 débarque dans son bureau, et lui offre tout simplement la possibilité de choisir son adversaire du soir. Ce dernier affirme le plus sérieusement du monde qu’il a craint pour sa série d’invincibilité, ayant affronté deux catcheurs de classe mondiale jusqu’à maintenant. Ethan fait mine de ne pas vouloir de passe-droits, mais Dixie lui répète qu’elle lui laisse le luxe du choix ce soir. RAS sur ce nouveau segment de transition.

 

Nous revenons sur le ring avec les deux frondeurs en herbe des Aces & Eights. Ils invitent Taz puis Bully Ray à les rejoindre pour un lavage de linge sale en public. Aussitôt débutent-ils leur mise au point que la musique de Mr Anderson retentit. L’homme de Green Bay choisit néanmoins de rester sagement sur la rampe d’accès, précisant n’être venu que pour assister de plus près à la réunion de son ancien clan. Bischoff & Knux réitèrent leurs reproches à Bully et démissionnent du club en abandonnant symboliquement leur veste dans un angle du ring. Bully rappelle ses mérites en tant que créateur et leader du clan et semble considérer la fidélité de Taz comme acquise. Quand bien même nul ne sait à quoi il sert (la férocité de ses commentaires donnerait-elle une force insoupçonnée au groupe ?), le public exulte lorsqu’à son tour l’ancien Champion de la ECW renonce à son appartenance au club. Tandis que l’ex-Dudley Boys paraît désemparé et insiste sans le moindre argument pour que Taz renfile sa tenue, Mr Anderson boit du petit lait depuis l’extérieur. En désespoir de cause, Bully reproche à Anderson ses multiples actes contribuant à déstabiliser l’équilibre du groupe, ce dernier l’informe alors que leur combat est planifié pour l’Impact Present Turning Point du 21 novembre et que ce sera sans disqualification. Le leader des Aces & Eights reprend alors un peu de verve, affirme avoir détesté Anderson depuis le premier jour, qu’on ne peut même pas le comparer à lui. Et puis il y a un truc qu’il ne comprend pas à son sujet : comment en étant un si grand fan de Stone Cold Steve Austin peut-il oublier la règle élémentaire ? C’est alors que Knux & Bischoff surgissent dans le dos d’Anderson et le passent à tabac. Une fois ramené au centre du ring, Anderson est dérouillé à coups de chaîne par Bully qui lui rappelle le commandement : ne faire confiance à personne. Chaque membre du club revêt de nouveau sa veste et telle l’Agence Tous Risques jubile de ce plan s’étant déroulé sans accroc.

 

Cela va chercher un peu loin, mais j’avoue m’être laissé duper par la mise en scène des Aces & Eights, alors que la présence d’Anderson aurait dû alerter mon radar catchesque. J’espère simplement que cet angle va seulement servir à donner un dernier souffle au groupe, et non enclencher une spirale de nouveaux rebondissements, impliquant que les quatre s’amènent un jour déguisés en clowns et aident AJ Styles à remporter un match pour sa réintégration dans la compagnie, révélant par ricochet qu’ils étaient en fait de mèche depuis le début pour jouer des mind games à Dixie Carter. Bon, nous n’en sommes pour l’instant pas là et la feud de retour d’Anderson prend une belle épaisseur.

 

 

Bon là il s’agit de jouer le plus naturellement du monde à « Jacques à dit Jesaispascequilvasepasser »

 

 

De retour à son poste de commentateur, Taz est hilare tandis que Mike Tenay la joue scandalisé par le coup tordu précédemment constaté. Les deux sont interrompus par un Bobby Roode véhément et possédé. Le Canadien leur hurle dessus pour savoir où se trouve Kurt Angle, il exige sa venue au plus vite.

 

Toujours étonnant ce réflexe du catcheur énervé allant chercher son ennemi au seul endroit où il n’y a aucune chance de se trouver. Cette rivalité est en train de réussir son coup : elle se confirme comme le véritable fil rouge du show depuis quelques semaines, faisant oublier le prétexte poussif de son origine, l’Ego Hall of Fame.

 

 

MATCH 2 : Ethan Carter III dispose sans grand éclat (et intérêt) de Dewey Barnes.

Comme Norv Fernum, Dewey Barnes a droit à un double tarif de jobber pour poursuivre la streak de l’ancien Derrick Bateman.

Devant le peu d’attraits du personnage d’EC3, c’est encore l’allure et le comportement de nerd de son adversaire qui captive l’attention. Sans doute que la compagnie va à présent innover et ne pas imposer Norv Fernum pour une troisième fois au prochain Impact.

 

 

10000 likes et Mark Zuckerberg signe à temps plein à la TNA.

 

 

À propos de personnage possédé, voici Joseph Park en train de parler à son seau de bonbons récoltés à Halloween. Bad Influence s’amuse à le provoquer avec un sens aigu de la gaminerie. Chris Daniels pointe le fait étrange que lorsque Abyss est introuvable on tombe sur lui et vice-versa. Park reste incrédule et ne garantit qu’une chose : Abyss n’apprécierait pas de savoir que de mauvais garçons s’en prennent ainsi à son frère. De quoi motiver encore plus The Fallen Angel qui renverse alors le seau de bonbons. Eric Young arrive à la rescousse et propose une « expérience scientifique » ce soir : deux contre deux sur le ring. Bien qu’à l’abri, Park continue à se décomposer dans la perspective de cet affrontement.

La prestation comique de Bad Influence, en particulier de Daniels, sauve la mise d’une storyline s’étirant jusqu’à l’absurde. Cela dit quoi d’autre qu’une feud secondaire pour se permettre de telles fantaisies ?

Nota bene : J’ai craqué et lu une partie des spoilers de l’édition enregistrée du 14 novembre. Le mystère du personnage de Joseph Park va enfin être éclairci.

 

 

Agression aux friandises d’une rare violence. Pas très PG tout ça.

 

 

MATCH 3 : Bad Influence prend le dessus sur le duo Joseph Park/Eric Young. La manœuvre finale est un classique : jet de l’élixir de Daniels dans les yeux d’un opposant et Roll Up de Kaz pour le compte de trois.

Combat agréable qui valide la nécessité d’un retour à temps plein d’Abyss pour empêcher les heels de sévir.

 

Alors que l’on s’attend à enchaîner avec le premier quart de finale du tournoi pour le titre mondial, Kurt Angle réalise sa troisième entrée de la soirée. Sans surprise, il incite Bobby Roode à revenir poursuivre leur clash. Dans un premier temps c’est Austin Aries qui répond présent, lui conseillant de ne pas négliger sa concentration pour leur rencontre dans le tournoi la semaine prochaine. Dixie apparaît sur l’écran et saisit l’occasion de leur présence pour faire tourner sa fameuse roue attribuant les stipulations. Comme le hasard (hmm hmm) fait bien les choses, l’aiguille s’arrête sur un Submission Match, cela aurait été pour le moins fâcheux dans le cas de Jeff Hardy et Chris Sabin, mais avec ces deux experts à la baguette on devrait en avoir pour notre argent.

 

Bobby Roode dévale alors la rampe, pousse Aries et saute à la gorge d’Angle…bientôt défendu par Aries ! Ce brawl va pourtant davantage ressembler à un triple threat alterné puisque The Greatest Man That Ever Lived assène aussi de lourdes mandales au Champion Olympique. Il faudra un nouveau rush de la sécurité pour stopper le règlement de comptes.

Brouillon, basique et néanmoins intense, ce genre de segments répétés doit se justifier et aboutir à une implication de Roode dans le duel de la semaine prochaine.

 

 

Je refuse que tu m’aides en l’affaiblissant, surtout qu’on enregistre l’Impact suivant dans la foulée.

 

 

Je pense qu’on a bien justifié notre salaire là, on va pouvoir leur dire d’arrêter.

 

 

MATCH 4 : Jeff Hardy domine Chris Sabin et se qualifie pour les demi-finales du tournoi. Résultat sans surprises qui permettra à l’ex MCMG de rehausser la valeur du titre de la X-Division pendant que Jeff demeure dans le title picture. Poubelles, échelles, chaises et tables, rien n’est oublié pour permettre des échanges entre purs spots (les sauts de Jeff devenus banals) et manœuvres de high flyers plus techniques (huricanrana de Sabin par exemple). On s’étonne d’ailleurs de la capacité sans cesse croissante à pouvoir encaisser des prises avec ces objets sans que cela constitue un finish. Mais ne cherchons pas de la psychologie lorsque cette stipulation est de vigueur. Ne nous attardons pas non plus sur ce grand moment de solitude d’Hardy lorsqu’une attache de la table lui resta dans les mains, une faille de matériel plus cocasse que réellement embarrassante.

 

 

À la TNA, même les tables sont victimes de l’austérité.

 

 

Cette édition ne m’a pas déçu, car elle a répondu à deux de mes attentes principales concernant la Main Event Mafia et Aces & Eights. On peut regretter le manque d’action globale « in ring » avec un Full Metal Mayhem de tout juste dix minutes et d’autres oppositions de courtes durées, mais la contrainte de temps de la compagnie est telle que la construction des feuds l’exige. La tendance devrait se poursuivre avec ce roster resserré où il n’y a plus guère de place pour les midcarders.

 

 

 

On termine avec les récompenses du soir :

 

« Le moment dont on se souviendra encore dans un mois » : Le coup de Trafalgar des Aces & Eights (surtout sur un nouveau rebondissement qui vient en pervertir l’effet).   

 

« La séquence drôle de la soirée » : Bad Influence continuant de jouer avec le kayfabe au sujet de Joseph Park/Abyss.

 

« Le Match de la soirée » : Jeff Hardy vs Chris Sabin (une bataille de spots, mais pas que).

 

« La Phrase de la soirée » : « Pour un gars plaçant Stone Cold Steve Austin si haut dans la hiérarchie tu as oublié la règle de base : don’t (coup de chaîne) trust (coup de chaîne) anybody. »

 

« La Pop de la soirée » : Stone Cold Steve Austin (pour seulement avoir été mentionné au micro).

 

« Le Heel Heat de la soirée » : Aces & Eights après leur acte de fourberie.

 

 « Le « On comprend pas tout » de la soirée » : Des compétiteurs qui décident eux-mêmes des dates et clauses de leur prochain combat (Gail Kim et Mr Anderson).  

 

« La mention spéciale » : À la sécurité la plus zélée du divertissement sportif.

 

 

Si la fin de cette double identité peut lui permettre de ne plus transpirer pour deux…

 

 


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