Voilà, c’était ça l’enfer

Je me crois en enfer, donc j'y suis.

Arthur Rimbaud, booker à la WWE.

 

Le bulletin a du retard, oui, mais le bulletin est là ! Privée de nombre de ses plus fidèles membres, partis se faire dorer la rosette à Lyon, votre chronique préférée a dû prendre son mal en patience et attendre leur retour pour vous proposer enfin les étoiles de Hell In A Cell 2013. Vous avez déjà bien évidemment tous lu la nalyse de l’incontournable Henri Death, voyons ce que cela donne en chiffres.

 

 

Allez, on serre les fesses, on inspire à fond, ça sera pas long.

 

 

Bulletin de notes de Hell In A Cell 2013

 

Je me crois en enfer, donc j'y suis.

Arthur Rimbaud, booker à la WWE.

 

Le bulletin a du retard, oui, mais le bulletin est là ! Privée de nombre de ses plus fidèles membres, partis se faire dorer la rosette à Lyon, votre chronique préférée a dû prendre son mal en patience et attendre leur retour pour vous proposer enfin les étoiles de Hell In A Cell 2013. Vous avez déjà bien évidemment tous lu la nalyse de l’incontournable Henri Death, voyons ce que cela donne en chiffres.

 

 

Allez, on serre les fesses, on inspire à fond, ça sera pas long.

 

 

Bulletin de notes de Hell In A Cell 2013

 

 

Cela a été l’objet d’un débat fourni sur le forum et dans la nalyse sus citée, et même si tout le monde est donc déjà au courant, il est de mon devoir de vous le confirmer chiffres à l’appui : la gueule de bois post-Summerslam n’est toujours pas passée. Après l’orgiaque PPV de l’été, le plus chaud de cette année 2013, la WWE n’a toujours pas su capitaliser sur la vague Summerslamesque. Pire, le soufflé est officiellement retombé avec une note de 11,7, marque qui vient couronner un sombre triptyque de pay-per-views puisque viennent de s’enchainer avec Battleground (11,1) et Night of Champions (8,4) les trois plus mauvais PPV de l’année.

 

Bah ouais, tout simplement. Nous vivons une bien triste période catchesque mes amis. Et l’éternelle marotte d’automne qui veut qu’on « attendre la Road » pour retrouver un peu de joie commence à s’user sérieusement. D’une part parce qu’il y’en a marre, ça fait quand même trois PPV consécutifs qu’on s’emmerde, malgré les très nets progrès de la division tagteam. De l’autre parce qu’il reste encore deux autres PPV avant cette fameuse Road et qu’on désespère sérieusement de voir les Vinnie Boys nous proposer quelque chose de rafraichissant.

 

Allez, laissons de côté la sinistrose et analysons ensemble les données de ce PPV en commençant par le seul, l’unique, le KIFF-O-METER. (Graphique ô combien somptueux que vous pourrez trouver en meilleur résolution sur le bulletin complet)

 

 

Ouep, c'est dégueu, c'est du Paint.

 

 

La tendance se confirme depuis trois PPV (vous pouvez revoir les anciens bulletins à cette adresse). La WWE semble se borner à vouloir proposer quatre grosses affiches par PPV avec environ un bon quart d’heure pour chacune et souvent ving minutes ou plus pour le Main Event. Sur cette édition, difficile de choisir un match à qui amputer cinq minutes. C’est même presque impossible, mais ce qu’on peut néanmoins en tirer, c’est que les bookers peinent à proposer assez de piquant, de surprises pour tenir en haleine le public sur des soirées avec une telle densité de matchs à enjeux. Dommage.

 

Si ça ne tenait qu’a moi, je repasserai à huit matchs sur la carte, ce qui me semble parfaitement suffisant pour une émission de trois heures, les notes depuis le début de l’année me donneraient d’ailleurs raison. Mais la WWE a encore trop souvent tendance à vouloir par-dessus tout rajouter des « fillers » surprises à chaque édition. Matchs qui ont le mérite de faire la transition entre les affiches mais qui trop souvent ont le défaut de leur qualité et perdent le public en cours de route, donnant l’impression de regarder un vulgaire RAW.

 

 

– John, votre avis sur cette victoire de Los Matadores ?! Incroyable, non ?! Notamment ce finish très amusant avec El Torito qui nous en fait décidément voir de toutes les couleurs.

– Je…

 

 

Transition toute trouvée pour parler du pire match de la soirée : Los Matadores contre les Real Americans. Ce titre peu honorifique n’est dû qu’à des chiffres malheureux après la virgule en défaveur des deux équipes, puisqu’aux arrondis, ils sont à égalité avec le Sandow/Kingston et le match mixte Fandango et Summer Rae contre Khali et Natalya avec une note de **1/4.

 

Ils sont également à égalité avec le Hell in a Cell de Punk et Ryback (sur lequel nous reviendrons), mais les trois matchs précédemment cités ont pour point commun intéressant d’être des affiches parfaitement « random », ne pouvant se targuer de presque aucun développement scénaristique en amont et surtout annoncées en dernière minute le dimanche même.

 

Coïncidence ? Certainement pas. Même si Sandow et Kofi remplacent au pied levé un Curtis Axel blessé ne pouvant défendre sa ceinture en preshow, ces trois matchs souffrent tout bonnement du fait de ne pas être au programme. Et qui dit ne pas être programme, dit que les gens n’ont pas payé pour voir ça. Et le plus souvent, sauf agréable surprise, ce n’est pas bon signe. Et c’est devenu plus qu’une mode à la WWE, une mode bien agaçante si vous voulez mon avis.

 

Alors il serait injuste de balayer d’un revers de main ces trois affiches quelconques, car chacune a eu ses temps forts et auraient sans doute mérité la moyenne. Summer Rae a sans doute montré plus de qualités scéniques et athlétiques en quelques minutes que la totalité du roster en deux mois. Fandango et Natalya ont parfaitement joué avec le public. Les Real American nous ont encore diverti, notamment l’impeccable Cesaro. Et Damien et Kofi ont fait tout sauf un match brouillon. Mais ce sont tous les éléments cités plus haut qui font penché la balance du mauvais côté du 10. Cet arrière gout de RAW qui n’a rien à faire là sans doute.

 

 

Oh pétard il va être beau celui là. Rrrrrrrrrrrrrrooooooooooooooohhhh.

 

 

Purée merde y'a vachement de vent de face !

 

 

Revenons au quatrième match sous la moyenne à **1/4 : Ryback contre CM Punk avec pour stipulation Hell In A Cell. Et si nous nous y attardons, c’est parce que ce match a reçu un traitement de Main Event pour ce PPV. Fort de la stipulation éponyme du PPV, il a joui d’un fort temps d’antenne pendant les semaines le précédant. Ce match avait pour but de donner enfin un dénouement à la rivalité entre CM Punk et Paul Heyman au terme d’un match que l’on anticipait comme brutal et intense.

 

« No DQ » amélioré tout au plus, ce match en cage a raté son pari. CM Punk aura fait tout ce qu’il a pu, mais Ryback a une fois de plus réussi à tirer un mauvais match de lui. Pire, c’est la plus mauvaise note reçue par le Straightedge en deux ans. Juste pour le plaisir :

 

1 – CM Punk vs. Ryback & Paul Heyman (Hell in a Cell 2013) : **1/4

2 – CM Punk vs. Ryback (Hell in a Cell 2012) : **3/4

3 – CM Punk vs. Ryback (Battleground 2013) : ***

 

C’est amusant hein. Le GR8-K-LI n’est d’ailleurs pas à chercher plus loin, ce n’est nul autre que Ryback, qui rejoint donc Fandango et le Miz sur la plus haute marche du podium de la honte avec deux victoires.

 

 

Voilà mon chatiment final Punk ! Mon plan machiavélique, démoniaque, maléfique a parfaitement fonctionné ! Ce 1 contre 1 contre Ryback finira d'anéantir le peu de foi que le public a encore en toi depuis la perte de ton titre. Souffre.

 

 

Le verdict est sans appel. Avec six votes sur onze, Ryback est passé à côté de sa soirée. Il est d’ailleurs un habitué de la catégorie sans forcément remporter le pactole depuis quelques éditions. Pour Big Botch Man, la coupe est pleine : « Ryback est décidément naze dans ce rôle de Paul Heyman guy ».  Julius, grand fan de l’ex champion WWE, est lui totalement dépité : « il n'a clairement pas le niveau d'un grand du ring, arriver à rendre Punk insipide il faut le faire quand même ». Kane & Barbu n’a pas attendu de voir mon classement du Top 3 à l’envers des matchs de Punk pour savoir qu’ils « n’avaient aucune alchimie tous les deux ». Même le jovial Silvernights s’ « ennuie comme un rat mort à regarder ses matchs, qui en plus semblent de pire en pire ». Le mot de la fin pour Kovax qui au final est celui qui fait le mieux la synthèse du sentiment collectif : « Ryback. Parce qu’il est nul. ».

 

Et comme si cela ne suffisait pas, Paul Heyman, stratège parmi les stratèges, orateur de génie et acteur de talent nous régalant chaque semaine de son verbe et de ses mimiques, a lui aussi récolté trois votes ! Symbole s’il en fallait que cette storyline battait de l’aile et qu’il était temps d’y mettre un terme.

 

Souvent présenté comme un génie du mal, machiavélique à souhait, Paul a déçu nos suiveurs avec son plan à coucher dehors dimanche dernier. Pour Henri Death, c’est d’ailleurs « le plus niais des génies machiavéliques ». Idem pour Axl, qui reconnait sa « magnifique promo, comme d’hab », mais « cherche encore le plan diabolique qu’il aurait dû concocter ».

 

 

Tout est en place maitre, je le mets sur la table et vous pourrez effectuer votre Swanton Bomb comme prévu.

 

 

Halte à la déprime, place à la grande satisfaction de la soirée avec le meilleur match : Les Rhodes Brothers contre les Usos et le Shield, match ayant récolté la note de **** !

 

Un véritable bijou perdu dans une soirée à oublier. Raison de plus pour s’y attarder. La WWE semble clairement avoir trouvé un filon avec les frères Rhodes, et de manière générale la division tagteam. Depuis la réunion fraternelle, Cody et Goldust enchainent les matchs de haute volée tous les soirs, volant le show à chaque sortie. Et cela n’a pas manqué cette fois non plus. Avec trois rédacteurs poussant l’éloge à ****1/2, ce match se place à la quatorzième place du classement 2013, riche en perles cette année. Argument qui doit vous pousser absolument à regarder chacune de leur prestation à venir, si il était vraiment nécessaire de vous en fournir un.

 

Ce match était maitrisé de bout en bout et a été encore une fois éclaboussé de la classe de Cody Rhodes et de Seth Rollins, hallucinant dans ses moves et son selling, de l’adresse des frères Usos et du panache d’un Goldust décidément intemporel. Tous ces hommes ont d’ailleurs été nommés pour le titre de M-V-P, mais c’est Seth Rollins, avec six votes) qui décroche enfin le graal et prive Cody Rhodes (quatre votes) du triplé.

 

Seth Rollins a une fois de plus décroché quelques machoires et s’impose aux yeux de tous comme le high flyer et seller du moment. Sa superplex encaissée à l’exterieur du ring, son Crossroads encore une fois sismique et son style rapide et virevoltant ont régalé nos suiveurs. A commencer par Big Botch Man qui a été subjugué par le fait qu’il « prenne des bumps de fou et vende les coups comme un malade », en ajoutant qu’il « trouvait que sa partition ajoutait beaucoup à ce match ». Dans l’ensemble, Rollins sort du lot mais vos serviteurs n’oublient pas de rendre un hommage collectif, comme Kovax qui a été ébahi par « son selling de fou » tout en rappelant que « cette fois encore, tous les participants du match pour le championnat par équipes peuvent sérieusement prétendre à ce titre ». Mais aussi comme lecharentais qui salue la « synergie entre les deux (Cody) », soulignant que « chaque équipe a été excellente ».

 

 

Wouhou ! On a eu notre rematch ! C'était trop cool ! Vivement NXT mardi prochain !

 

 

Bref, la WWE a de quoi voir venir de ce côté-là, en espérant que le reste de la carte se secoue sérieusement. Avant de laisser la parole à notre invité du jour, sachez que Hell In A Cell 2013, c’est 1h36 de catch, soit le plus petit total depuis… Hell In A Cell 2012 ! Autre fait amusant, en cette période automne/hiver souvent propice à une domination heel, pour mieux faire éclater le triomphe des gentils pendant la Road et à Mania, ce PPV aura vu cinq victoires face avec même un changement de titre majeur en faveur de John Cena. Nous verrons comment ce début de tendance se dénouera aux Series.

 

Oh et une dernière chose : d'après les derniers comptes rendus, le American Airlines Arena de Miami, temple de la consécration des YES en avril dernier, n'a acceuilli que 9 000 floridiens pour cette édition. Un record peu glorieux, vous l'aurez sans doute deviné.

 

 

La parle est au CDC Universe !

 

 

Et cette fois ci, c’est vers Evandro que nous nous sommes tournés ! Contributeur discret mais avisé, il a saisi cette opportunité pour nous dire tout ce qu’il a pensé de ce PPV, sans faux semblant.

 

 

Et pour l'occasion il n'a pas hésité à sortir sa plus belle tenue.

 

 

Preshow : Damien Sandow vs. Kofi Kingston : **1/4 (Note Rédac : **1/4)

Match impromptu, qui remplace celui de Curtis Axel, on ne pouvait rien en attendre, car sorti de nulle part et sans la moindre esquisse de feud derrière… et c'est à peu près ce qu'on a eu, ils ont fait le boulot, mais rien qu'on ne voie pas en milieu de weekly. A vrai dire, du coup, je l'ai même trouvé trop long. Comme quoi deux bons workers, ça suffit pas !

Il commence par un tout pile. En plus il est d’accord avec moi sur l’analyse. Secrétaire, préparez le contrat !

 

Tag Team Title Match : Rhodes Bros © vs. The Usos vs. The Shield : **** (Note Rédac : ****)

Bon, je ne suis pas fan de ce type de matches où on tague un adversaire… cela étant, le Shield a bien utilisé la stipulation (mieux que la plupart des équipes heel que j'ai pu voir avant dans cette situation en tous cas). Même si j'ai trouvé Goldust un peu en-deçà de ce qu'il avait montré à Battleground (quelques mini-botches avec Reigns notamment), et si l'ajout des Usos, même s'ils n'ont pas démérité, n'a pas apporté de grosse plus-value à la confrontation vu le peu de temps in-ring des jumeaux par rapport aux autres, rien que pour la superplex depuis la 3ème corde vers l'extérieur du ring, et tout le chaos final habituel qui s'en est suivi (y compris le Cross Rhodes ultra aérien), ça valait le coup ! A l'arrivée, un très bon opener qui a très (trop?) bien rempli son rôle, au moins aussi bon qu'à Battleground.

Et si ce n’était pas ça le problème de ce PPV ? Un opener qui met la barre trop haute ? Qu’en pensez-vous, cher Universe ?

 

Fandango & Summer Rae vs. Khali & Natalya : *1/2 (Note Rédac : **1/4)

Soyons honnête, si on m'avait pas demandé de noter le PPV, j'aurais passé ce match purement et simplement, j'aurais bien fini par découvrir le résultat du match en lisant le forum… bon, finalement, Summer Rae m'a bien fait triper, Natalya a l'air d'accepter son sort et de faire le taf, ni plus ni moins, mais ces matches-là ne servent à rien.

Copier/Coller à la WWE… Vous voyez, quand je demande à des gens de regarder un PPV, il le regarde. Engagez moi !

 

 

Femme ! Un coca zéro, vite !

 

 

US Title Match : Dean Ambrose © vs. Big E Langston : ***1/4 (Note Rédac : **1/2)

Biggie en face « jeune loup aux dents longues », j'aime ! Le match sort un peu de nulle part, surtout avec un title shot en PPV, mais c'est pas grave, au final ça fait un bon début de feud. Le storytelling et l'acting en tout début de match sont à montrer dans les écoles de catch amha. Malheureusement, comme je le disais, c'est limite un lancement de feud, du coup match certes intense et bon mais un peu court avec un finish un peu pourri.

Il a aimé. Beaucoup même. Peut-on vraiment lui en vouloir de cherche des motifs de satisfaction dans un tel marasme.

 

CM Punk vs. Ryback & Heyman (Hell in a Cell) : **3/4 (Noe Rédac : **1/4)

A priori la feud est finie, et c'est bien là l'essentiel ! Punk/Ryback dans une cage on avait déjà vu ce que ça pouvait donner, et sans le titre en jeu et avec un résultat assez évident (d'ailleurs, j'ai hâte de voir le pourcentage de votants pour Punk sur ce match, sans doute le plus simple à pronostiquer), ça vendait pas forcément beaucoup de rêve. Cela étant, 2 points positifs indéniables : Heyman a été inventif (même si sur le papier il est jamais rentré dans la cage et le match correspondait pas à la stipulation pour laquelle il y a eu un beat the clock challenge mais c'est pas grave), et le finish n'a pas tourné au Bret/Vince ou Cena/Laryngitis. Mais j'ai pas ressenti d'intensité (surtout côté Punk), je suis pas rentré dedans avant les 3, ptet 4 dernières minutes du match, et j'attends tellement plus de Punk…

Le soulagement sur cette fin de feud est partagée. Il excuse Heyman pour sa stratégie, c’est plus discutable, néanmoins personne n’avait pensé à la purge qu’aurait en effet pu être un Heyman/Punk après la défaite de Ryback. Et plusieurs images pas glop me viennent à l’esprit…

 

 

OK j'ai une idée. La semaine prochaine je vais arriver dans le ring et provoquer Punk en duel. Une fois dans le ring, je ferai descendre une cage et je nous enfermerai dedans en jetant la clé dans le public. Ainsi, il sera coincé à tout jamais ! Bon, faudra ensuite que je vois comment sortir de la cage. 

 

 

Los Matadores vs. The Real Americans :  *(+ 1/2 pour JBL/Cole qui m'ont fait marrer pendant ce temps-là) (Note Rédac : **1/4)

Un heel se fait acclamer avant, pendant et après un signature move, Epico se sort d'une soumission qui il y a 2 ans suffisait à conserver le WHC pendant des mois, à faire chialer le Big Show et à envoyer Reyrey à l'infirmerie, un nain déguisé en taureau, qui après avoir éliminé Cesaro (!?!) du ring, a foncé tête baissée sur le cul d'un sexagénaire moustachu assez con pour aller tout seul au milieu du ring une fois que ses deux sbires sont en train de se barrer… et faudrait noter ça ??? Ah, si, justement, Cesaro a tiré sur la corde à un moment pour empêcher son adversaire de faire casser la prise… cool, merci les mecs… Alors ok j'accroche pas du tout aux Matadores, je suis pas fan du lucha style, ok Swagger est manifestement en roue libre, mais y'a Cesaro au milieu qui doit se demander ce qu'il fout là… en tous cas, moi je me le demande ! bref, avec seulement 6 minutes de temps d'antenne, si c'est pour faire ça, autant donner ce temps-là à d'autres matches genre Biggie/Ambrose (voire à Josh Matthews et ses invités, on aurait vu Ziggler un peu plus…), y'avait rien de nouveau, pas d'enjeu, et clairement je rentre pas dans la cible visée par ce match. Dans l'absolu, j'ai même préféré celui de Khali, c'est dire…

Tororigolo qui fonce dans le cul de Colter, c’est quand même « Main Event material » non ?

 

 

Zeb Colter chercherait toujours son piercing d'ailleurs.

 

 

WHC Title Match : Del Rio © vs. John Cena : ***1/2 (Note rédac : ***1/4)

Beaucoup de similitudes avec le ADR/Ziggler dans l'approche. Et là le message est on ne peut plus clair : Cena est bien au-dessus de Ziggler, lui dépasse sa blessure (pourtant idéale pour ADR) et gagne quand même, et même si on a vu Sandow tout frais en coulisses, il est encore tellement frais à la fin que Sandow préfère ne pas l'attaquer (pareil : en gros, Cena revenant de blessure, après 20 grosses minutes face à ADR qui a travaillé notamment sur sa blessure, nan, trop risqué… c'est quand alors que c'est jouable ???) Bon, ça on le savait déjà en même temps… ce qui est dommage, c'est que psychologiquement, le niveau était bien en-dessous. Par contre, in ring, c'était du très bon, un vrai match de PPV. Avec ces deux-là face à face, j'étais pas forcément inquiet (quoique sur ce match j'avais un peu peur d'un Cena revenu trop tôt et qui aurait pu se blesser à nouveau). Et voir Cena planter des drop kicks ou un tornado DDT, c'est toujours marrant, on sent le mec qui veut juste montrer qu'il sait aussi le faire (en mode « robot » comme l'avait décrit Orton), et en même temps en face t'as un ADR qui colle des enzeguri à 2 mètres du sol…^^

PS : mon coup de gueule du PPV : le placement des matches dans la carte, et l'enchainement entre les Real Americans avec leur discours anti-étrangers, et celui d'ADR, heel étranger provoquant des chants « USA! USA! » pour le Marine, j'ai trouvé ça un peu gros…

Bien vu pour l’enchainement. Même si je fais confiance au public américain pour chanter des USA USA sans l’aide de notre bon ami Zeb Colter.

 

Divas Title Match : AJ Lee © vs. Brie Bella: *1/2 (Note Rédac : **1/2)

Je dois avouer souvent zapper les matches des divas, et ces quelques 6 minutes ne m'ont pas convaincu de changer mes habitudes… clairement le match « pause pipi / ravito » entre les 2 main events, même si Brie est meilleure que ce que je pensais (l'effet Daniel Bryan ?). La seule chose à en retenir est qu'on aura ptet encore droit à une re-re-revanche car finish un poil dirty (et botché).

Un poil n’a rien de dirty, demande à BBM.

 

 

Euh.. non je ne sais pas spécialement pourquoi je soutiens AJ. Non je… ne sais pas spécialement pourquoi j'ai troqué mon style samoan contre une salopette en cuir. Non… je… ne sais pas non plus ce que je fais là ce soir, non. Je… ça suffit !

 

 

WWE Title Match (Hell in a Cell) : Daniel Bryan vs. Randy Orton : ***1/2 (Note Rédac : ***1/2)

Orton heel dans la cage !!! Environnement idéal pour lui, déjà qu'en temps normal in ring il est assez énorme, là y'avait un gros level ! Et un bon match, ça se fait à deux, Bryan a fait ce qu'il sait faire, et il sait faire un paquet de trucs le bougre ! Même l'acting de HBK était bon, notamment après la superplex au milieu des chaises… après, HHH qui intervient ça m'a saoulé. Outre le fait que d'un coup on sait que c'est fini dans 2 minutes, le meilleur qui en est sorti, c'est Orton qui s'énerve, et qui repart à l'assaut en mode berserk, ça, ça m'a plu ! Mais ça a duré 30 secondes… Alors on va ptet dire que je fais de la HHHate primaire, mais là c'est trop… plus dirty finish que ça, tu meurs… Ça pourrit complètement un très bon combat, quitte à coûter la victoire à Bryan, était-ce la peine de faire rentrer HHH dans la cage (même si c'est pour se manger un running knee) et de faire mettre un SCM par HBK ? Tout ce qui reste à la fin, c'est ça : HBK qui offre le titre à Orton (qui n'a donc absolument aucun mérite d'avoir livré ces 20 putains de minutes avec Bryan). Et pour moi ce finish coûte facile ½ point à l'arrivée.

Polémique une fois de plus sur un énième finish en queue de zèbre. Profitez de la tribune qui vous est offerte en commentaires pour Paul et Mickey cher amis !

 

 

Héhé dans l'cululu les smarts !

Et on ne dit pas dirty finish, on dit "Dusty finish", rapport à Dusty Rhodes qu'était booker avant et spécialiste de ces finishs disputés qui continuaient les feuds.

 

 

Au rayon des récompenses personnelles, Evandro a choisi de recompenser Randy Orton avec le titre de M-V-P. Pourquoi ? Parce que : « Ok, Cody a encore fait une prestation de haut vol, et aurait pu postuler. Bien sûr Bryan a encore rendu une copie impeccable. Mais, et il y a un mais, et il est de taille : dans ce main event, Orton heel dans la cage c'est un régal, généralement les heels sont des lâches genre le Miz ou dans un autre registre quand même Edge, mais lui non, c'est un vicieux, il aime faire souffrir et ça se voit. Je me répète, mais c'est un environnement idéal pour lui, et avec un tel adversaire il a pu dérouler tout son arsenal habituel et même plus, tout en lui offrant des moments forts impressionnants avec un selling de très bonne qualité. Purement in ring, pour moi il est pas loin d'être le meilleur… après, il sait pas parler dans un micro, il est pas doué pour jouer les face, très bien, mais sur ce match dans ce contexte il a été parfait. »

 

Son GR8-K-LI, comme Evandro ne fait rien comme tout le monde, c’est CM Punk ! Juste, Evandro, n’ouvre pas le prochain courrier chez toi si il est signé J.O à l’arrière : « Parce que les Fandango, Khali, Brie, je sais ce que j'en attends, c'est-à-dire pas grand chose. Alors que Punk, depuis sa feud avec Jeff Hardy, généralement c'est du high level, quand c'est pas tout simplement « the best in the world ». Et là, sur ce PPV, bah je me suis fait chier pendant les ¾ de son match. Alors certes en face c'était Ryback, c'était la 3ème ou 4ème en 1 an a peu près, y'avait pas le titre en jeu et en prime la feud derrière commençait à sentir le rat faisandé. Mais merde, c'est CM Punk quoi ! Normalement il fait mieux que ça ! C'est celui qui m'a le plus déçu sur ce PPV, par rapport à ce que j'en attendais, voilà. »

 

 

Avec cette malette pleine de billets, je devrais enfin avoir assez pour m'acheter une chaise afin de regarder les matchs à l'aise. 

 

 

Et la note du PPV, c’est un 12/20, verdict très en phase avec notre sentiment collectif. Evandro s’en sort donc plus qu’avec les honneurs sur cette édition et j’espère que vous avez pris autant de plaisir à le lire qu’il en a pris en regardant le chef d’œuvre entre Big E Langston et Dean Ambrose !

 

Il ne me reste plus comme à chaque fois qu’à vous remercier de rester fidèle à ce rendez-vous plus que mensuel en ce moment ! Oui vous deux au fond là. Non sortez pas. On va se faire l’intégrale de meilleurs Five Knuckle Shuffle de John Cena entre 2007 et 2009.

 

Rendez-vous dans pas si longtemps que ça, le 24 novembre, dans une autre enceinte de basket, le TD Garden, proche de la bourgade natal de notre héros à tous. Jusque-là portez-vous bien, commentez les papiers, montrez-vous que je vous vois, et kiffez !

 

 

Et cessez de vous mettre des néons dans le fion également !


Publié

dans