Vous qui regardez la WWE, abandonnez tout espoir

Car je suis sûr, sûr

Qu'on nous prend pour des cons

Mais j'en suis certain

Quelque chose ne tourne pas rond

Tonton David, Sûr et certain

 

Après un SummerSlam excellent dont on se souvient avec des trémolos dans les yeux et des larmes dans la voix, les PPV suivants avaient été d’une médiocrité stupéfiante. Disons-le tout net : ce n’est pas encore ce dimanche que la WWE a relevé le niveau. Messieurs les bookers, il faut réagir !

 

 

Il a raison ! Prenons le taureau par les cornes !

 

 

Nalyse de Hell in a Cell

 

Car je suis sûr, sûr

Qu'on nous prend pour des cons

Mais j'en suis certain

Quelque chose ne tourne pas rond

Tonton David, Sûr et certain

 

Après un SummerSlam excellent dont on se souvient avec des trémolos dans les yeux et des larmes dans la voix, les PPV suivants avaient été d’une médiocrité stupéfiante. Disons-le tout net : ce n’est pas encore ce dimanche que la WWE a relevé le niveau. Messieurs les bookers, il faut réagir !

 

 

Il a raison ! Prenons le taureau par les cornes !

 

 

Nalyse de Hell in a Cell

 

 

La soirée avait pourtant bien commencé. Le triple threat tag team match entre les frères Rhodes, les Uso et le Shield était d'une qualité très satisfaisante. Du rythme, de l'intensité, du suspense, de l'émotion, de l’amour, de l’action, de beaux mouvements (mention spéciale à Cody Rhodes et Seth Rollins pour une superbe suplex de la troisième corde vers l'extérieur du ring et les autres participants au combat). Bref, c'était vachement bien.

 

 

À la WWE, même les exhibitionnistes sont PG.

 

 

Et pourtant, un petit détail pouvait titiller les plus pointilleux d'entre nous. Vous connaissez évidemment, en tant qu'amateurs de catch, la notion de « suspension consentie de l'incrédulité » (que, pour des raisons qui m'échappent, on utilise très souvent en anglais lorsque l'on parle de catch), ce principe qui fait que l'on accepte de mettre entre parenthèses son sens de la logique et du réalisme. C'est par exemple lui qui fait que l'on ne s'offusque pas de voir l'Undertaker tirer ses pouvoirs d'une urne magique, ni du fait qu'aucun catcheur ne porte plainte contre ceux qui les attaquent par surprise à coups de chaise alors qu'ils se promènent en coulisses. On accepte tout ça, parce que, à l'intérieur de l'histoire qui nous est racontée, dans l'univers fictionnel que constituent les storylines, ça a du sens, même si ça n'en aurait pas dans la réalité.

 

 

Par exemple, on fait comme si les hommes présents sur cette photographie étaient catcheurs.

 

 

Mais ! Mais mais mais… Il y a des moments où on nous montre des choses tellement illogiques que ça ne passe plus. Revenons au match. Lorsque les commentateurs nous rappellent tout naturellement qu'il n'y a pas de disqualification et que tout est donc autorisé, mais que dans le même temps on voit à l'écran un match ou tout le monde attend sagement que le tag soit fait pour rentrer sur le ring alors que les règles autorisent chacun à aller tabasser les autres à tout moment, et où l'arbitre renvoie fermement dans leur coin ceux qui ne sont pas les hommes légaux, on se dit soit que les commentateurs se sont trompés, soit que l'arbitre lui-même ne connaît pas les règles du match, soit que les catcheurs sont totalement idiots, soit que c'est nous qu'on prend pour des idiots. C'est sans doute un détail pour beaucoup (je n'ai vu par exemple personne en parler sur le forum) mais il y a des gens, dont je fais partie, que ce genre d'incohérence a tendance à sortir de l'histoire racontée.

 

Oui, vous me direz que je fais caca copain (enfin, que je chipote), et vous n’aurez peut-être pas tort. Mais pour moi, ce fut la première pierre du doigt dans l’engrenage de la petite goutte d’eau qui a mis le feu aux poudres. Le début de la fin, en somme. Mais dès le début. Parce que, quand le deuxième match le plus intéressant de la soirée compte le Great Khali parmi ses participants, on se dit tout de même qu’il y a un problème. Et quand on ajoute Fandango, le problème devient énorme.

 

 

Ayant pris conscience de ses vraies qualités de catcheur, Fandango essaie désormais d'utiliser la Force.

 

 

Alors évidemment, ce match mixte opposant le géant aux genoux d’airain et Natalya à Summer Rae et Fandangon était assez nul, hein. Mais pourtant, force est de reconnaître que le combat a été sauvé du ratage complet par les filles, bien plus intéressantes sur le ring que leurs camarades masculins. Summer Rae, sans être techniquement exceptionnelle, a su sortir quelques mouvements de catch plutôt proprement, et c’est d’ailleurs elle qui donna la victoire à son équipe dans son premier match dans le roster principal. Il faudra juste lui dire que oui, les heels doivent être arrogants, mais la voir passer la moitié de son temps à danser quand son adversaire lui tourne le dos, alors que ladite adversaire n’a même pas été assommée auparavant, c’est tout de même en faire peut-être un peu trop…

 

 

Fandango, fait gaffe, on voit ta Rae.

 

 

Sinon, les PrimeTime Players ont fait de la pub pour le prochaine jeu vidéo de la WWE avec Bob Backlund, dans une séquence moyennement amusante qui a tout de même eu le mérite de nous montrer que Titus O’Neil joue à la console en slip.

 

 

Ah oui, les jeux vidéo, Internet, tout ça, ça a l’air très intéressant. Mais sur Twitter, par exemple, on peut voir quoi ?

– ça.

 

 

À part ça, AJ Lee est toujours championne des Divas, et Brie Bella couine toujours comme un cochon qu'on égorge pendant ses matchs. Ah, oui, et Kaitlyn a changé de coiffure. Voilà.

 

 

Non non, je me suis juste lavé les cheveux.

 

 

Ah oui, et Kane est revenu. Pour sauver le Miz. Enfin pour lui casser la gueule. Enfin les deux. Et il avait son masque tout de traviole, comme si quelqu’un, là-haut, le Destin peut-être, avait vraiment cherché à ce que tout aille mal ce soir, jusque dans les moindres détails. Bon, donc le Miz est monté sur le ring pour demander à Bray Wyatt de venir s’expliquer. Ce dernier a répondu en faisant diffuser une vidéo de lui tenant des propos inquiétants et puis la lumière s’est éteinte et quand elle s’est rallumée…

 

 

Cet homme n’était pas là.

 

 

Mais eux, oui. Le prestige de la soirée n'en fut pas grandi.

 

 

Rowan et Harper ont donc cassé la gueule au Miz, et puis boum ! Explosions, chaleur et feu ! Kane était là. Il a promptement mis KO les deux barbus dégueulasses et, histoire de nous rappeler qu’il n’était pas venu repeindre les volets, il a collé un chokeslam au Miz. Pourquoi ? On ne sait pas. Est-ce que cette séquence avait besoin d’être diffusée en PPV ? Non. Est-ce qu’elle donne envie de voir Raw pour en savoir plus ? Mouais. Vaguement. Bof. Disons qu’on regardera par acquis de conscience. Au cas où. Sans trop y croire.

 

 

C’est fou comme un petit détail peut faire passer du grandiose au grotesque.

 

 

Tiens, puisqu'on parle de grotesque, venons-en au match handicap entre CM Punk et le duo constitué de Ryback et de Paul Heyman. Et là, attention, je vais me mettre en colère.

 

Rappelons les faits. Il y a quelques semaines, les aléas de la storyline ont fait que Heyman devait déjà se trouver dans le ring avec CM Punk. Il avait cherché divers moyens d'échapper à la confrontation physique mais, le moment venu, à court de ruse, il n'avait pas eu le choix, et la direction de la WWE, ainsi que quelques officiels l'avaient contraint à monter sur le ring. Si l'on accepte le fait qu'on puisse effectivement obliger un type grassouillet dans la cinquantaine à affronter un athlète, c'était logique. Eh bien, là, on s'attendait à la même chose. Heyman devait participer au match, dont Punk avait eu le droit, sous des conditions fixées par un représentant officiel de l'autorité suprême, de choisir la stipulation.

 

Donc, Punk et Ryback firent leur entrée. Puis ce fut le tour de Paul Heyman. Il vint près de la cage un large sourire aux lèvres, l'œil rieur et juché sur un chariot élévateur motorisé. Le spectateur intrigué se disait qu'il avait un plan et qu'il allait nous expliquer, qu'après avoir épluché les règlements de la fédération, il avait trouvé une astuce imparable, ce filou. Cette astuce, c'était ça :

 

 

Finalement, non.

 

Vous avez bien lu. Le gars Heyman a fait une promo digne d'une chanson de black metal (« je suis Satan et je vais prendre ton âme tout ça machin ») pendant que l'élévateur le hissait au sommet de la cage. Et une fois qu'il était au sommet, la cloche a sonné, et le match n'a eu lieu qu'entre Punk et Ryback. Voilà. C'est tout.

 

Donc, il y a un mois, ce garçon était obligé de se faire maraver la gueule comme n'importe quel catcheur quand on lui en donnait l’ordre, sous peine d'être foutu à la porte. Et là, alors qu'on nous vendait un combat entre lui et Punk dans une cage, il lui suffit de dire « non, j'ai pas envie et j'y vais pas » ! Quoique non, il n'a même pas pris la peine de le dire… Et le pire, c'est que Punk lui-même a un peu gueulé pour la forme, mais n'a finalement pas semblé plus gêné que ça. Il aura sans doute oublié qu'on lui avait donné officiellement le droit de choisir la stipulation du match, ce niais. Du coup, quel est l'intérêt pour Heyman d'être au-dessus de la cage et pas à côté, dans les vestiaires ou même chez lui, en robe de chambre sur son canapé devant une tasse de verveine avec un deux sucres ? On ne sait pas.

 

Bon, maintenant, il s'agit de ne pas avoir envie de pisser.

 

 

Alors oui, j'en vois déjà certains objecter que les combats se poursuivent souvent sur le sommet de la cage et que donc, on peut considérer qu'il fait partie du théâtre de l'affrontement. Certains, avouant à demi-mot avoir été sous l’influence de substances altérant la perception de la réalité, m’ont même affirmé que ouais mais techniquement il étant entre les cordes alors ça passe. Je répondrai en disant que ça aurait bien qu’on prenne la peine de nous expliquer un minimum les choses, et surtout que ça serait une explication parfaitement stupide de la part de la WWE, puisque le principe du Hell in a Cell, on nous le répète assez, est justement d'empêcher les gens qui sont à l'extérieur d'entrer !

 

Et là, nom d’un petit bonhomme, ça n'est plus un détail ! J'ai vraiment l'impression qu'on me prend pour un con et c'est le genre de chose qui m'empêche complètement de m'intéresser au match. Objectivement, il ne fut d'ailleurs pas extraordinaire. On connaît les qualités de CM Punk, mais Ryback n'est pas du même niveau, et le combat ne fut pas d'un grand intérêt. Mais attendez, on va encore rire. Parce que, voyez-vous, Punk a gagné. Et Paul Heyman (qui, rappelons-le, est censé être l'un des gars les plus intelligents de l'industrie du catch), n'avait malheureusement pas envisagé cette éventualité une seule seconde. Il est vrai qu'une victoire de CM Punk sur Ryback en PPV, on n'avait jamais vu ça. Et il y a d’ailleurs autre chose que Paulo n'avait pas prévu…

 

 

Mais dites voir, Monsieur Heyman, pour descendre ?

– Hein ?

 

 

Eh non, ce génie n'a pas non plus pensé qu'il allait devoir redescendre ! Il se trouva donc à la merci d'un Punk bien content de pouvoir monter  lui éclater la ganache et de triompher devant son public. Espérons que ce match au booking inepte aura au moins le mérite de mettre fin à cette feud qui traîne en longueur et n'intéresse plus grand-monde.

 

Le combat entre Los Matadores et les Real Americans, souffrant davantage d’une faible qualité que d’un scénario stupide, marquera encore moins les esprits. Les catcheurs présents sur le ring sont pourtant fort capables, mais la mayonnaise ne prit pas et le match ne provoqua qu’un vague haussement de sourcil lassé. La victoire, fort prévisible, fut celle des Matadores, qui ne manquèrent pas d’humilier Zeb Colter après le combat. La feud étant encore toute jeune, il est à craindre qu'elle ne continue. Essayons cependant de rester optimistes, ces gars-là ont les capacités de nous proposes de bien meilleurs combats à l'avenir.

 

 

En attendant, jouons ensemble avec les Cahiers du Catch !

1. Publiez cette photo sur Facebook, accompagnée du texte « Tororigolo, tu es le plus rigolo des taureaux ».

2. Observez avec amusement les conséquences sur votre image sociale.

 

 

C’est à ce moment-là du show que l’on pouvait être tenté de se dire « tiens, mais si le PPV est tout pourri, peut-être que le pré-show est mieux ? ». Après tout, Curtis Axel contre Big E. Langston, on a un espoir que ça parvienne à être médiocre. Eh ben non, parce nous déplorons une blessure de Sin Cara Curtis Axel (pardon, c'est l'habitude). Le match de championnat intercontinental proposé avant le début de la diffusion du PPV fut donc remplacé par un affrontement entre Damien Sandow et Kofi Kingston pas désagréable (en tout cas au début, le rythme ayant tendance à aller décroissant) mais dont on retiendra surtout que Sandow a enfin gagné un match.

 

Et du coup, Langston s'est finalement retrouvé dans le show principal puisqu'il eut droit à un autre championnat, mais contre Dean Ambrose et pour la ceinture des États-Unis. On échange donc un match pratiquement sans aucun build par un autre sans build du tout, mais la perspective de voir Langston opposé à Ambrose et non plus à Axel pouvait rendre raisonnablement optimiste. Hélas ! Le combat fut lent, sans rythme, et malgré un spear assez impressionnant du culturiste, on s'y est ennuyé ferme. Biggie remporta la victoire mais pas la ceinture, puisqu'il vainquit par décompte à l'extérieur. Vexé comme un renard, il assomma son malheureux adversaire avant de parader avec la ceinture. Nous assistâmes donc bien probablement au début d'une feud qui risque fort, au vu du combat de ce soir, de nous en toucher une sans faire bouger l'autre. On pourra toutefois se consoler en appréciant les qualités d'acteur de Big E. Langston. Voyez plutôt :

 

 

Aaaarh !

 

 

Houmpf !

 

 

Mmmmmm….

 

 

Gnééééé !

 

 

Les matchs de championnat remontèrent-ils le niveau ? La réponse en un mot :

 

 

Non.

 

 

John Cena était bien présent et a bien affronté Alberto del Rio. Le match n'était pas mauvais. Et puisqu'un Cena blessé est quand même plus fort que huit autres catcheurs valide, le Marine a remporté le titre. Oui. Du coup, scandale. Sauf que non. Permettez-moi, fou que je suis, d’y voir le seul élément positif de la soirée.

 

Le réflexe de beaucoup d'entre nous sera de se dire que la WWE continue à mettre Cena outrageusement en avant, que c'est un scandale et qu'il y a des dizaines d'autres gars qui auraient mérité le titre. Mais on peut aussi considérer que la ceinture WHC a maintenant à peine plus de prestige que les titre US et IC, que c'est aussi désormais un titre secondaire,  que du coup Johnny a finalement fait un retour par la petite porte, et que c'est plutôt agréable de le voir loin de la course au vrai titre principal de la fédération. Il est même permis de se réjouir de voir la ceinture autour de sa taille, et que donner ce titre à une star telle que Cena ne pourra que redorer son prestige terni. Parce qu'après tout, quitte à faire revenir Cena, on aurait pu le faire à Raw. Puisque son retour coïncide avec l'évacuation de Bryan de la storyline autour du titre principal, il n'aurait pas été difficile de le mettre en feud contre Orton. Mais là, on peut espérer que la WWE a décidé de le faire revenir doucement après son opération (enfin, doucement relativement à son statut) pour remonter un peu le prestige de la ceinture et de Smackdown. D’ailleurs, objectivement, Dolph Ziggler écarté du titre pour des raisons pas forcément très claires mais qui ne semble pas liées au retour de Cena, à qui le boy-scout du Massachusetts fait-il vraiment de l’ombre (à part Del Rio lui-même) ?

 

 

Pendant ce temps, Damien Sandow décide que non, ça ne serait pas une bonne idée de tenter un cash-in sur un convalescent épuisé par son premier match depuis des semaines.

 

 

L'histoire principale du moment, celle entre Daniel Bryan, Randy Orton et tous ceux qui gravitent autour était donc le dernier espoir de voir une note positive dans ce désespérant PPV. L'image du si talentueux Daniel Bryan enfin titré aurait pu nous faire passer le goût de bile amère qui s'était répandu petit à petit dans ma bouche. Cet espoir était faux, ce bâtard. Il n'en fut rien.

 

 

Bonjour, je suis Shawn Michaels. vous m'avez sans doute déjà vu dans des matchs honnêtes et impartiaux comme le main event des Survivor Series 1997.

 

 

La présence d'un arbitre spécial ne pouvait, comme à l'habitude, qu'empêcher le déroulement d'un match propre et d'une victoire incontestable de l'un des protagonistes, et l’on sentait venir l’overbooking à plein nez. Deux petits segments vidéo muets montrant HBK en discussiona vec HHH avaient d’ailleurs habilement été diffusés pour laisser planer le doute. Le premier, en début de soirée, les montrait riant ensemble comme un chouette duo de joyeux compères. Le second, diffusé juste avant le match, montrait un Shawn Michaels quittant un triple H à la mine fermée. Et ce qui devait arriver arriva : le Heart Break Kid vieillissant, au terme d’un combat d’un niveau correct mais qui ne restera pas dans les annales, fut assommé après avoir heurté Randy Orton, son ami Triple H entra dans la cage pour lui apporter aide médicale et soutien moral. Daniel Bryan y vit l'occasion idéale de se venger de ces semaines d'humiliation et lui administra un vigoureux coup dans la caboche. C'est justement à ce moment que le père Michaels se réveilla et que, voyant son vieil ami inconscient, sous le coup de la colère, il surprit le barbu chevelu en lui envoyant un sweet chin music comme au bon vieux temps. Le hasard faisant bien les choses, c’est pile à ce moment qu’Orton reprit ses esprits et qu’il put donc ajouter une nouvelle victoire à un palmarès déjà bien rempli.

 

Alors où tout cela nous mènera-t-il ? Michaels n'est pas resté avec Triple H pour célébrer la victoire d'Orton, et son air contrit laisse penser qu'il a agi sous le coup de la colère, et non à cause d'un accord malhonnête avec Monsieur Trois H. Peut-être viendra-t-il s'expliquer à Raw. En tout cas, si l'on laisse le cas Shawn Michaels de côté, les faits sont que :

 

– Il n'y a plus de raison scénaristique valable pour justifier un nouveau match entre Bryan et Orton. Daniel Bryan est donc le perdant de la feud et sera écarté de la course au titre pour un moment. J'avais cru que la WWE allait l'installer durablement en main event et en faire un champion à long terme, j'avais tort. Les top guys de la compagnie, c'est toujours Orton et Cena, comme toujours depuis cinq ans…

 

– Le nouvel opposant logique pour Orton, c'est le Big Show. À moins que Triple H ne remonte sur le ring pour affronter le gras géant. Et c'est parti pour une série de matchs qu'on sera obligés de regarder en accéléré pour avoir l'impression que les gars bougent à vitesse normale.

 

Bref, on risque de bien s'ennuyer dans les semaines à venir. Alors d'où vient le problème ? Absence de vision à long terme ? Instances dirigeantes gangrénées par l'immobilisme et incapables d'accepter de créer de nouvelles stars tant que les anciennes peuvent encore servir ? Mépris total du public ?

 

 

Je crois que Triple H nous a donné la réponse.


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